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samedi, 21 décembre 2013

Hivers pluvieux et étés secs

Selon le modèle climatique Euro-Cordex d’ici la fin du XXIème siècle, la France devrait connaître une augmentation généralisée des précipitations en hiver, les pluies gagnant en intensité, notamment sur les massifs montagneux. Les périodes de sécheresse devraient également être plus fréquentes sur tout le territoire, mais avec un caractère plus marqué pour tout le sud de la France.

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La résolution de ce modèle climatique Euro-Cordex sur l’ensemble de l’Europe est de 12 kilomètres, alors que les modèles précédents développaient des mailles supérieures à 100 kilomètres. Une telle précision ouvre la voie à des applications nouvelles pour l’adaptation des activités économiques au changement climatique. Le secteur agricole devra s’adapter à une répartition différente de la pluviosité et de l’ensoleillement par le choix des variétés cultivées et la modification des pratiques agronomiques. Le secteur de l’énergie sera concerné par le remplissage des barrages pour l’hydroélectricité, la durée d’ensoleillement pour le photovoltaïque, la fréquence des vents pour l’éolien. Les chercheurs envisagent également de coupler ces simulations aux observations sur la qualité de l’air. En effet, la production d’ozone est étroitement corrélée à l’ensoleillement.

Source : sciencesetavenir.fr

jeudi, 31 octobre 2013

SAM, responsable du climat estival de l’Afrique australe

En conditions moyennes, il existe un puissant courant-jet autour de l’Antarctique. Il s’agit d’un vent d’ouest étroitement lié à la présence d’anticyclones subtropicaux, et de dépressions polaires. Durant le printemps austral, l’appauvrissement de la couche d’ozone est à son maximum et aurait pour effet de rapprocher le courant-jet du pôle. Causant le renforcement de la phase positive du Southern Annular Mode (SAM), mode d’oscillation qui caractérise les variations des centres d’action atmosphériques entre les moyennes et les hautes latitudes. Les anticyclones subtropicaux se renforcent aux moyennes latitudes, et les centres dépressionnaires s’activent d’autant plus aux pôles. Ce renforcement du SAM joue un rôle sur le climat estival de l’Afrique australe.

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Chaque année, au démarrage de l’été austral, il se forme juste au-dessus de l’Angola un système dépressionnaire nommé Angola Low. Il est le centre d’action dominant la température estivale de toute la région sud-africaine. La nouvelle étude, parue dans Nature Geoscience et menée par l’équipe du chercheur Desmond Manatsa, suggère que l’intensification du trou de la couche d’ozone estival amplifie ce système dépressionnaire, qui transporte de l’air humide et chaud des basses latitudes vers l’Afrique australe. L’équipe a utilisé des réanalyses pour comparer la variabilité du SAM, de la température et de l’appauvrissement de la couche d’ozone. Ils ont découpé leur étude en deux périodes : les périodes 1970-1993 et 1993-2011. L’année 1993 caractérise l’année du renforcement du trou de l’ozone. Ils ont ainsi trouvé une corrélation (avec 90 % de confiance) entre l’augmentation du trou de l’ozone et du système dépressionnaire Angola Low.


Le trou de l’ozone, à son maximum, s’étend sur 28.5 millions de km2. Il résulte principalement de l’émission des CFC, dont l’utilisation est aujourd’hui interdite. Si l’on en croit les modèles de prévision climatique, ce trou pourrait complètement se dissiper à l’horizon de 2065. En attendant, il est toujours présent, et domine la variabilité saisonnière du climat.

Source : futura-sciences.com

jeudi, 24 mai 2012

Un nuage sur le toit du monde

Coproduit par Arte France, Le Miroir, le CNRS Images et l'IRD, le documentaire "Un nuage sur le toit du monde" sera diffusé sur la chaine Arte ce soir, jeudi 24 mai, à 22H20.

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A des milliers de kilomètres d'altitude, les glaciers des chaines himalayennes sont masqués par d'épais nuages bruns. Ces étendues brumeuses sont chargées de particules polluantes à des concentrations extrêmement élevées. Ozone, particules fines et surtout carbone noir sont arrivés là poussés par les vents des vallées et continuent de voyager au gré des courants atmosphériques sur des kilomètres. Des vents qui amènent ces polluants jusqu'au toit du monde, l'Everest situé à la frontière entre le Népal et la Chine. Ce phénomène a été révélé en 2008 lorsque des chercheurs ont fait part des résultats de mesures atmosphériques réalisées à plus de 5000 mètres d'altitude, au pied de la montagne. Celles-ci indiquaient un constat simple mais tout sauf rassurant : "L'air de l'Himalaya est aussi pollué que celui des villes d'Europe".

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site maxisciences.com

mardi, 31 janvier 2012

Ozone... Quelle évolution depuis 30 ans ?

Le temps de vie dans l’atmosphère des chlorofluorocarbones peut dépasser 100 ans. Ils sont à l'origine de la destruction de l'ozone stratosphérique. Comment le phénomène a-t-il évolué depuis 30 ans? Les réponses avec Carole Deniel, responsable des programmes en chimie de l'atmosphère au CNES.


Ozone... Quelle évolution depuis 30 ans? par CNES

Début 2011, pour la première fois dans l'histoire des relevés, un trou comparable à celui observé annuellement au dessus de l'Antarctique, s'est formé au dessus des régions boréales. Au plus fort du phénomène, la perte d'ozone a dépassé 80% à plus de 18-20 km d'altitude. D'une taille d'environ 2 millions de km², ce trou, d'une taille inégalée, s'est déplacé durant une quinzaine de jours au-dessus de l'Europe de l'Est, de la Russie et de la Mongolie, exposant parfois les populations à des niveaux élevés de rayonnements ultraviolets, selon les chercheurs.

Les scientifiques considéraient que le trou dans la couche d'ozone devait se résorber totalement dans environ cinquante ans. Cependant, un nouveau rapport d'évaluation scientifique publié en août 2006 par l'Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations Unies pour l'environnement, indique que "la couche d'ozone situé au-dessus des latitudes moyennes, devrait se reconstituer d'ici à 2049, soit cinq ans plus tard que ne le laissait entendre la précédente évaluation (2002). Enfin, au-dessus de l'Antarctique, la reconstitution de la couche d'ozone ne devrait pas intervenir avant 2065, c'est-à-dire 15 ans plus tard que prévu."

Pour en savoir plus, on peut lire l'article très documenté publié sur le site notre-planete.info

mercredi, 06 avril 2011

Le trou dans la couche d'ozone atteint des records

Selon une dépêche de l’AFP de ce mardi 5 avril 2011, le trou dans la couche d'ozone a atteint des records ce printemps au-dessus de l'Arctique en raison de la persistance dans l'atmosphère de substances nocives et d'un hiver très froid au niveau de la stratosphère.
L'Organisation météorologique mondiale (OMM) précise dans un communiqué que les observations effectuées à partir du sol et par ballon-sonde au-dessus de l'Arctique ainsi que par satellite révèlent que la colonne d'ozone a accusé une déperdition d'environ 40% dans cette région entre le début de l'hiver et la fin du mois de mars.

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La couche d'ozone protège la terre contre les rayons ultra-violets nocifs pour la santé. En Antarctique, le trou dans la couche d'ozone est un phénomène annuel qui survient en hiver et au printemps à cause des températures extrêmement basses qui règnent dans la stratosphère, alors que dans l'Arctique, les conditions météorologiques varient beaucoup plus d'une année sur l'autre et les températures sont toujours plus élevées que dans l'Antarctique..
Les substances qui appauvrissent la couche d'ozone telles que les chlorofluorocarbones (CFC), utilisées naguère dans les réfrigérateurs, les propulseurs d'aérosols et les extincteurs, ont été progressivement éliminées conformément aux dispositions du Protocole de Montréal. Grâce à cet accord international, la couche d'ozone en dehors des régions polaires devrait revenir à son niveau d'avant 1980 aux alentours de 2030-2040.

mercredi, 09 février 2011

La qualité de l'air ambiant

Dans un grand nombre de villes européennes, la pollution d’origine industrielle a fortement diminué, contrairement à celle liée au trafic routier. Les axes routiers, souvent proches de zones résidentielles, sont les plus importantes sources de pollution de l'air. L'activité économique est concentrée sur les secteurs urbains qui abritent près de 80% de la population européenne mais les zones industrielles sont souvent éloignées de l'habitat. Cependant les polluants se déplacent parfois sur de longues distances et l'industrie peut contribuer à la dégradation de la qualité de l'air ambiant.

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Pour consulter la qualité de l'air ambiant d'une ville européenne, on peut consulter quotidiennement le site airqualitynow.eu

Les polluants majeurs qui posent actuellement des problèmes de santé sont :

Les particules PM10, de taille inférieure à 10 µm, et PM2,5, de taille inférieure à 2,5 µm : les plus fines sont néfastes pour la santé car elles peuvent pénétrer profondément dans l’appareil respiratoire. La principale source de particules PM10 et PM2,5 dans les villes européennes est le trafic routier, en particulier les véhicules diesel.

Les oxydes d'azote : le dioxyde d'azote est un gaz irritant pour les bronches. Les oxydes d'azote sont émis lors des combustions fossiles que l'on trouve dans certains transports, procédés industriels, ou centrales d'énergie.

L'ozone est un polluant essentiellement estival, observé lors d'un temps chaud et ensoleillé.

Les hydrocarbures et les composés organiques volatiles sont produits par la combustion incomplète de carburants, ou par leur évaporation.

Le dioxyde de soufre provient des industries, la contribution des transports est faible. Le dioxyde de soufre est aussi responsable de l'acide sulfurique, créé par certaines réactions atmosphériques, qu'on retrouve dans les pluies acides.

Le monoxyde de carbone, gaz incolore et inodore, produit par les combustions incomplètes de produits utilisés dans les transports.

vendredi, 01 octobre 2010

Les concentrations d'ozone ont cessé de diminuer

Ces dix dernières années, les concentrations d'ozone ont cessé de diminuer, que ce soit à l'échelle du globe ou dans les régions polaires (Arctique et Antarctique), sans pour autant augmenter. Du fait de l'élimination progressive des substances nocives pour l'ozone en application du Protocole de Montréal, la couche d'ozone, en dehors des régions polaires, devrait revenir à son niveau d'avant 1980 avant le milieu du siècle. La reconstitution de la couche d'ozone pourrait être accélérée par le refroidissement – lié aux gaz à effet de serre – de la haute stratosphère. En revanche, le trou dans la couche d'ozone qui se forme chaque printemps au-dessus de l'Antarctique est un phénomène qui devrait persister beaucoup plus longtemps.

 

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Les conséquences, pour le climat, du trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique sont de plus en plus évidentes : on assiste à d'importants changements concernant la configuration des vents et des températures en surface. Il est confirmé qu'aux latitudes moyennes, le rayonnement ultraviolet parvenant à la surface de la Terre est resté à peu près constant durant la décennie écoulée. En Antarctique, on continue d'observer une forte intensité du rayonnement ultraviolet lorsque le trou saisonnier dans la couche d'ozone est important.

 

Pour en savoir plus on peut consulter le site notre-planete.info

mardi, 20 juillet 2010

Aujourd'hui, alerte à la pollution à l'ozone

Airparif prévoit un dépassement du premier seuil d'alerte pour l'ozone ce mardi en Ile-de-France, du fait d'une météo au beau fixe et de circulations de masses d'air chargées de pollutions.
La température devrait grimper mardi à 31 degrés et atteindre 33 degrés le lendemain, avec une dégradation attendue de la qualité de l'air, résultant de l'action du soleil sur certains polluants automobiles et industriels.

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La combinaison de températures élevées à un vent faible ne favorise pas la dispersion des polluants pour les deux journées à venir. En conséquence, la préfecture de police recommande aux automobilistes d'adopter une conduite souple et de réduire leur vitesse.
Lorsque le seuil d'information est dépassé, les personnes les plus fragiles et les enfants sont invités à éviter les efforts physiques intenses.

D'après un article de Christian MEYZE/AFP

 

jeudi, 08 juillet 2010

L'ozone est un polluant qui se forme en été.

En ces jours de fortes chaleurs, la pollution émise par nos activités favorise les pics de pollution à l'ozone.

L'ozone est un polluant qui se forme en été avec des températures supérieures à 25°C et un temps anticyclonique. Des polluants comme les oxydes d'azote et les composés organiques volatils sont transformés, sous l'action du soleil et de la chaleur en polluants comme l'ozone. L'ozone irrite notamment les yeux et les voies respiratoires en attaquant les poumons et les bronches.

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Les régions Alsace, Lorraine, Rhône-Alpes, Franche-Comté, Provence-Alpes-Côte d'Azur, et Languedoc-Roussillon connaissent des niveaux élevés d'ozone. Des dépassements du seuil d'information et de recommandation pour ce polluant (180 µg/m3 en moyenne horaire) ont d'ores et déjà été constatés ponctuellement dès ce dimanche 27 juin.

Dans ce contexte, on recommande de réduire les vitesses de 20 km/h et de privilégier le covoiturage et les transports en commun pour les déplacements et les industriels ont dû réduire leurs rejets polluants dans l'air.

Il est conseillé aux personnes sensibles de reporter toute activité physique et sportive intense et de privilégier les activités calmes.

Pour plus d'infos on peut consulter l'article de Christophe Magdelaine