Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 03 mars 2014

L'Arctique devrait avoir disparu en 2054

La perte de glace dans l'Arctique est stupéfiante. Depuis 1979, le volume de la glace de mer en été a diminué jusqu'à plus de 80% au-delà même des prévisions des scientifiques.


A ce rythme, la banquise arctique devrait avoir complètement disparu en septembre 2054 selon des estimations effectuées par des scientifiques de l'Université d'État de New York à Albany. Selon les scientifiques, l'Arctique sans banquise devrait avoir des conséquences significatives sur les écosystèmes océaniques, les rétroactions biogéochimiques, les conditions météorologiques extrêmes et le climat dans les moyennes et hautes latitudes, cela affectera également les activités maritimes et commerciales de l'Arctique, y compris l'expédition, le transport et l'exploration de l'énergie, engendrant des bouleversements majeurs mais aussi des opportunités commerciales et stratégiques qui n'ont pas échappé aux grandes puissances déjà lancées dans cette course depuis quelques années.


Source : notre-planete.info

lundi, 30 septembre 2013

Circumnavigation de l’Océan Arctique

Tara réalise une circumnavigation de l’Océan Arctique. Le bateau a passé le passage du Nord-Est fin août, il est sur le point de franchir le passage du Nord-Ouest. Cette année, la carte des glaces en Arctique indique que la fonte de la banquise n’est pas aussi importante que le record observé lors de l’été 2012 ce qui, cependant, ne remet en aucun cas en cause la tendance au réchauffement observée ces dernières années. En effet, les sept plus importants minima de glace en Arctique ont eu lieu ces sept dernières années.


Le point du capitaine © V.Hilaire/francetv... par ThalassaVideo
L’Arctique est un des derniers grands espaces naturels préservés de la planète, un écosystème fragile et unique abritant une biodiversité aussi riche qu’inconnue. Avec le développement industriel, la croissance économique et la pression des activités humaines, les changements climatiques modifient la région à une rapidité vertigineuse. Parmi ces changements, il y a la fonte brutale de la glace d’été, l’acidification de l’Océan Arctique, le dégel du pergélisol en Sibérie et les menaces sur les espèces endémiques comme l’ours blanc de Sibérie. Ces phénomènes ont des conséquences sur la vie des 5 millions de personnes vivant dans le cercle arctique mais aussi dans le monde entier, et demandent une réponse globale et urgente.

Pour suivre l'expédition de Tara, on peut consulter le site oceans.taraexpeditions.org

dimanche, 21 octobre 2012

Sur un bout de banquise, un coin de désert

On posera nos valises, nos cantines en fer
Sur un bout de banquise, un coin de désert
Et on s'lavera les dents avec des refrains
Quand on aura vingt ans en l'an 2001

Moi j'aurai les cheveux blancs, je serai vieux demain
Quand t'auras tes vingt ans en l'an 2001

Petit bonhomme
Tu viens d'éclore comme un ange humain
Tout petit bout d'homme
Qui tend la main pour faire ses premiers pas

Lire la suite des paroles sur le site : greatsong.net

vendredi, 28 octobre 2011

Les savanturiers de la mer

Du 28 au 30 octobre 2011, au port de Lorient, à bord de la Thalassa" Quand l'aventure et la science se rencontrent"

L'aventure est synonyme de découverte, d'imprévus, de rêve. Ceratins scientifiques partent bien loin des laboratoires. La recherche commence par un travail de terrain, qui peut avoir lieu dans des conditions extrêmes. Pendant que les uns sont dans le grand Nord pour ausculter la banquise, d'autres plongent à des profondeurs extrêmes, d'autres encore naviguent sur tous les océans pour les étudier et témoigner de ce qu'ils observent en véritables sentinelles nomades.

sciences,bretagne,recherche,océans,banquise

La Thalassa, amarrée au port de Lorient, est un ancien navire océanographique de l'Ifremer, l'Institut Français de Recherche et d'Exploitation de la Mer, qui a parcouru les mers du globe durant 36 années pour étudier les mystères et les richesses des océans. On peut le visiter pour découvrir le navire et la vie du bord de ces marins et scientifiques qui contribuent à l'amélioration des techniques de pêche et à une meilleure connaissance de la ressource.
 
Pour en savoir plus, on peut consulter le site la-thalassa.fr

mardi, 25 octobre 2011

Natures fortes

Sur Arte, à 19h55, deuxième épisode de la série documentaire "Natures fortes" de Dirk Steffens, consacré au Groenland. Cette série est un périple à la rencontre des chercheurs et des défenseurs de l'environnement à travers trois continents.

nature,documentaire,arte,groenland,écologie,environnement,banquise

Voici un extrait de la critique d'Aurélia Hillaire sur TeleObs :

... Si le documentaire de Dirk Steffens entend bien sensibiliser son public sur ces questions de protection de l'environnement, le ton est loin d'être moralisateur ou alarmant. Ce soir, direction le Groenland, où un bataillon international de chercheurs s'attache, malgré la rudesse des conditions de vie, à étudier la moindre conséquence du réchauffement climatique sur l'un des espaces les plus fragiles de la planète. Estimant qu'un quart de la calotte glacière qui recouvre l'île est menacé, ils se penchent sur les rivières issues de la fonte, le sol empli de gaz nocifs pour l'environnement et le comportement des animaux qui sont les véritables maîtres des lieux...
 
On peut se connecter sur le site teleobs.nouvelobs.com pour lire l'intégrale de la critique

mardi, 26 juillet 2011

Comment évolue l’épaisseur de la banquise

Sur son orbite à une altitude d'une peu plus de 700 km qui lui assure une couverture jusqu'à une latitude jamais atteinte de 88°, le satellite CryoSat vient de passer les sept derniers mois à recueillir des mesures très précises afin d'étudier les variations dans l'épaisseur des glaces de notre planète.

Les satellites ont déjà montré que l’étendue de la banquise en Arctique est en diminution. En fait, le printemps 2011 a enregistré la troisième plus faible étendue jamais enregistrée par satellite.

planète,arctique,banquise,sciences,environnement

Toutefois, pour comprendre pleinement comment le changement climatique affecte les fragiles régions polaires, il est nécessaire de déterminer exactement comment évolue l’épaisseur de la banquise. CryoSat mesure la hauteur de la banquise au-dessus de la ligne de flottaison, ce que l’on appelle le « franc-bord », afin d’en déduire l’épaisseur totale. Les mesures utilisées pour générer la première carte de l’Arctique ont été collectées de janvier à février 2011, alors que la banquise approchait de son maximum annuel.

« Ces premiers résultats sont vraiment passionnants et nous commençons à voir se concrétiser le potentiel de la mission » a ajouté le Directeur de mission de CryoSat pour l’ESA, Tommaso Parrinello.

« Les prochains mois seront dédiés à compléter l’image pour avoir un meilleur aperçu de l’évolution des glaces polaires. »

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'ESA

mardi, 30 mars 2010

Une aventure au service de la connaissance du climat

Une aventure humaine et technologique au service de la connaissance et de la préservation du climat

generali-artic1.png

Jean-Louis Etienne : " La Traversée du pôle Nord en Ballon n’a encore jamais été réalisée. Ce sera le dernier acte de la trilogie de mes expéditions au pôle Nord en solitaire. Après avoir atteint le pôle en tirant mon traîneau pendant 63 jours en 1986, dérivé quatre mois sur la banquise à bord du Polar Observer en 2002, je prépare ce vol pour avril 2010.

generali-artic2.pngLe ballon est une rozière, un ballon mixte hélium / air chaud, du même type que le Breitling Orbiter autour du monde de Bertrand Piccard et Brian Jones. La nacelle est spécialement construite pour cette traversée polaire.

Deux mesures en continu seront effectuées : le CO2 atmosphérique pour le Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement - CEA-CNRS, et le champ magnétique terrestre pour l’Institut de Physique du Globe de Paris-LETI-CEA.

Par cette aventure audacieuse, digne des romans de Jules Verne, je souhaite attirer l’attention du monde sur la régression de la banquise et ses conséquences sur la vie des peuples autochtones, la biodiversité arctique et le chaos climatique à l’échelle planétaire qu’engendrerait sa disparition. La banquise est le meilleur indice de performance des mesures que l’humanité doit engager contre le réchauffement climatique.
"

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de Jean-Louis Etienne

samedi, 07 février 2009

Canada, la banquise évanouie

Canada, la banquise évanouie, un documentaire de la série « J'ai vu changer la terre » écrit par Simon Watel et Sophie de Malglaive et réalisé par Simon Watel.
Diffusion ce samedi 7 février sur France 5 à 14h55.

changer-laterre-canada02.png

Ulaayu Pilurtuut vit dans le Nunavikau qui signifie "Entre la Glace et l’Eau". Cette région se situe au cœur du Grand Nord canadien. Elle enseigne l’Inuktut, la langue inuite. La fonte de la banquise, due au réchauffement climatique, met en péril l’exercice de la chasse, activité traditionnelle. La croûte glaciaire est fragilisée et les accidents de chasse sont de plus en plus nombreux. Les espèces animales marines et terrestres se raréfient, de nouveaux insectes apparaissent, le poisson ne sèche plus, les maisons s’écroulent quand, en se réchauffant, la terre s’affaisse.

changer-laterre-canada03.png

Dans la tradition et dans la culture du peuple inuit, il existe des ressources pour s’adapter. Les chiens peuvent retrouver une place confisquée par les motos-skis. Capables de détecter le danger d’une glace fragilisée, ils peuvent reprendre l’avantage sur les machines. L’urgence est ici absolue, la dégradation des conditions climatiques s’accélère sans cesse depuis 5 ans.

changer-laterre-canada01.png
Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr