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jeudi, 15 mai 2014

Flexible, léger, ultrarésistant, transparent, excellent conducteur

Obtenu à partir du graphite et se présentant en feuillet d'une seule épaisseur d'atomes de carbone organisés en nid d'abeille, le graphène a une épaisseur inférieure au nanomètre (millionième de millimètre). Flexible, léger, ultrarésistant, transparent et excellent conducteur de l'électricité, il pourrait bientôt révolutionner les appareils électroniques, être intégré à des écrans souples, améliorer les performances des composites en aéronautique, servir de capteur en recherche biomédicale.

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Ces graphènes pourraient se substituer dans les téléviseurs aux oxydes métalliques toxiques utilisés comme électrodes. Le Coréen Samsung "sait déjà en produire un mètre par seconde en 60 cm de large et pourrait très rapidement arriver sur le marché", rapporte M. Dujardin, directeur de recherche des Nanosciences Group au CNRS. Le Finlandais Nokia développe des prototypes d'écrans souples pour téléphones portables intégrant le graphène.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site de France 3 à l'occasion du colloque Graphène 2014 de Toulouse.

mercredi, 07 mai 2014

Qwant alternative à Google ?

Lauréat du Concours Mondial d'innovation 2030, Qwant est un moteur de recherche français qui protège la navigation de la collecte de données personnelles. Lancé au printemps 2013, le service connait déjà un certain succès et vient d’être lancé en Allemagne. Pour Jean-Manuel Rozan, il ne s’agit pas "de concurrencer Google", mais de proposer "une logique de recherche différente".

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Selon Jean-Manuel Rozan, Qwant est un moteur de recherche pour indexer des contenus d’Internet, web et web social. Des éléments différencieraient Qwant des autres moteurs : ne pas tracer l'utilisateur, donner accès de façon transverse à presque tous les contenus d’Internet, permettre une logique de recherche différente, ne pas être enfermés dans des bulles filtrantes.

Source : atlantico.fr

mercredi, 04 décembre 2013

Gilles-Eric Séralini a fait bouger les lignes

L’étude du professeur Séralini, de l’université de Caen laissait supposer que des rats nourris à vie entière avec du maïs OGM développaient nombre de pathologies. Toutes les agences sanitaires françaises et internationales ont décortiqué l’étude et souligné ses faiblesses. Mais sa médiatisation a fait bouger les lignes. Quelques mois auparavant, une analyse de la littérature scientifique sur le sujet avait passé au crible 24 études de longue durée, mais non à vie entière : elle ne mettait en évidence aucun problème chez les animaux ainsi nourris. En septembre 2012, quand Gilles-Eric Séralini publie son étude, l’Europe avait lancé de son côté le programme GRACE pour vérifier notamment la pertinence des tests à 90 jours. Et donc poser la question : ces tests, répandus mais non encore obligatoires et où l’on nourrit d'OGM des animaux pendant trois mois, sont-ils des sentinelles efficaces pour apprécier le risque de toxicité ? Dans le même temps, l’Europe lançait également le programme MARLON, qui constituera le premier travail de suivi vétérinaire au monde des animaux consommant des OGM tout au long de leur vie.

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L’étude de Gilles-Eric Séralini a obligé les médias et surtout les Agences de sécurité sanitaires à recenser les études menées au plan international : 0 étude sur la santé humaine, 12 études seulement au-delà de 90 jours sur des animaux, 12 études portant sur plusieurs générations de cobayes, 3 études à long terme sur des animaux, 0 suivi vétérinaire des animaux nourris aux OGM. En France, l’Anses, l’agence nationale responsable de la sécurité alimentaire, a démoli techniquement l’étude de Séralini avec des arguments puissants mais lui a reconnu une "originalité" et a recommandé "de nouvelles recherches sur les effets à long terme des OGM", dans la lignée de celle de l’équipe de Caen. L’EFSA, autorité sanitaire européenne de sécurité des aliments, qui était très opposée à des études à vie entière, a finalement publié des directives pour pouvoir mener une telle étude. La France a publié un appel à création de consortium pour mener une étude complémentaire à deux ans également.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

vendredi, 11 octobre 2013

La future DELO blanche

La diode électroluminescente organique (DELO), ou Organic Light-Emitting Diode (OLED) en anglais, est une technologie d’affichage sur écran, brevetée pour la première fois par Kodak en 1987. À terme cette Technologie est destinée à remplacer les affichages LCD et Plasma. La technologie OLED est basée sur l’utilisation de diodes superposées qui, une fois alimentées par un courant électrique, émettent leur propre lumière, contrairement à d’autres types d’affichage tels que les écrans à cristaux liquides qui nécessitent un rétro-éclairage. Chaque pixel de l’écran est composé de trois diodes juxtaposées (bleue, rouge et verte) dont l’épaisseur ne dépasse pas un millimètre. Chacune de ces diodes est constituée d’un semi-conducteur organique à base de carbone, oxygène, hydrogène et azote entouré par une cathode métallique (charge électrique positive) et une anode transparente (charge électrique négative). L’ensemble peut reposer sur un support en plastique pour des applications d'écrans souples.

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Les émissions de lumière blanche par une DELO sont obtenues par association d’Oled de différentes couleurs. L’idéal serait d’avoir des Oled émettant directement de la lumière blanche, qui soient peu coûteuses et faciles à fabriquer. Les chercheurs de l’université d’Utah qui viennent de publier un article dans Scientific Reports avouent n’avoir pas encore résolu ce problème, mais pensent détenir un début de solution. Ils ont découvert un polymère auquel il suffit d’insérer des atomes de platine aux bons endroits, selon un intervalle régulier, pour obtenir différentes couleurs. Pour eux, c’est un premier pas vers la synthèse d’un seul polymère pour Oled capable d’émettre de la lumière de différentes couleurs et donc, finalement, de la lumière blanche.

Sources : ecranflexible.com et futura-sciences.com

mardi, 26 février 2013

Qwant, dira-t-on ?

Qwant.com, créé par une équipe française, est présenté par les médias comme le "Google killer". Le tout dernier-né des moteurs de recherche, en version bêta, dans 15 langues et 35 pays, détrônera-t-il le géant de Mountain View et ses 15 millions de requêtes par jour ? Google rassemble à lui seul en France près de 90 % des requêtes en ligne, loin devant Fr. ask.com, Bing.com, ou Voila.fr.

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"L'univers de la recherche sur le Net est figé depuis plus d'une dizaine d'années, expliquent les créateurs de Qwant, Jean-Manuel Rozan et Eric Léandri, à France24.com. Google n'indexe pour des raisons philosophiques et de politique commerciale que des pages web", ignorant l'émergence des réseaux sociaux. M. Rozan dit à 20minutes.fr vouloir "restaurer la liberté de tout voir en un clin d'oeil, avec une approche à la fois holistique et agnostique : on montre tout, et on n'a pas de préférence", tandis que M. Léandri indique à Atlantico. fr que "Google est le meilleur moteur quand vous savez déjà ce que vous voulez trouver. Qwant est un moteur de découverte, vous y trouvez des choses nouvelles".

Source : lemonde.fr

jeudi, 22 novembre 2012

Toutes les sciences sont humaines

Extrait de l'interview de Cédric Villani, mathématicien français, directeur de l'Institut Henri-Poincaré, publié sur le site lesechos.fr

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" Toutes les sciences sont humaines parce que faites par des humains. Je dis souvent que les mathématiques partent de questionnements qui nous sont naturels mais leur appliquent un mode de raisonnement qui l'est moins. Les êtres humains sont faits pour fonctionner à base d'émotions, parce qu'elles sont plus efficaces que le raisonnement pour assurer la survie face au danger. Il faut faire un effort - un effort qui s'apprend -pour conduire un raisonnement logique qui peut être très complexe. Ce travail de structuration est au coeur de la démarche scientifique. On voit souvent la science comme une accumulation sans fin de faits. Mais, il y a cent ans, Henri Poincaré le disait déjà : « On fabrique la science avec des faits comme une maison avec des pierres, mais la science n'est pas plus un amas de faits que la maison un amas de pierres. "

mardi, 22 mai 2012

L'ail plus efficace que certains antibiotiques

Selon une étude américaine publiée dans le Journal of Antimicrobial Chemotherapy, un composé de l’ail, le sulfure de diallyle, est 100 fois plus efficace que certains antibiotiques contre les pathogènes alimentaires. Les travaux menés par Xionan Lu, de la Washington State University, et ses collègues chercheurs, révèlent que le sulfure de diallyle, également présent dans l’oignon, semble avoir de puissants effets antibactériens. Cette étude a porté sur des bactéries Campylobacter jejuni assemblées en biofilm, une conformation que ces pathogènes alimentaires adoptent naturellement, les rendant 1.000 fois plus résistants aux antibiotiques classiques. Le sulfure de diallyle s'est montré 136 fois plus efficace que l’érythromycine, 300 fois plus que la ciprofloxacine, deux antibiotiques couramment utilisés en médecine.

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Selon un communiqué de l'université, le sulfure de diallyle pénètre facilement dans le biofilm, où il tue les bactéries en s’associant avec une enzyme contenant du soufre, modifiant ainsi son activité, ce qui entraîne l’extinction du métabolisme cellulaire. De précédents travaux publiés en 2011 ont démontré l’efficacité du sulfure de diallyle contre deux autres pathogènes, Listeria et E. coli O157:H7. Selon le dernier rapport annuel de l’Autorité européenne de sécurité des aliments, les salmonelloses sont en recul, mais les campylobactérioses connaissent une augmentation inquiétante dans l’Union Européenne, avec une hausse de 7% entre 2009 et 2010. Les chercheurs voient dans ce composé de l'ail, un additif alimentaire intéressant.

Source : journaldelenvironnement.net

vendredi, 28 octobre 2011

Les savanturiers de la mer

Du 28 au 30 octobre 2011, au port de Lorient, à bord de la Thalassa" Quand l'aventure et la science se rencontrent"

L'aventure est synonyme de découverte, d'imprévus, de rêve. Ceratins scientifiques partent bien loin des laboratoires. La recherche commence par un travail de terrain, qui peut avoir lieu dans des conditions extrêmes. Pendant que les uns sont dans le grand Nord pour ausculter la banquise, d'autres plongent à des profondeurs extrêmes, d'autres encore naviguent sur tous les océans pour les étudier et témoigner de ce qu'ils observent en véritables sentinelles nomades.

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La Thalassa, amarrée au port de Lorient, est un ancien navire océanographique de l'Ifremer, l'Institut Français de Recherche et d'Exploitation de la Mer, qui a parcouru les mers du globe durant 36 années pour étudier les mystères et les richesses des océans. On peut le visiter pour découvrir le navire et la vie du bord de ces marins et scientifiques qui contribuent à l'amélioration des techniques de pêche et à une meilleure connaissance de la ressource.
 
Pour en savoir plus, on peut consulter le site la-thalassa.fr

dimanche, 16 octobre 2011

Faites de la science

Ce dimanche 16 octobre est le dernier jour de la Fête de la science 2011.

Accueil à CAP Sciences, quai de bacalan à Bordeaux

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Chimie Show 2011 par InfoSciences-Aquitaine