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vendredi, 30 novembre 2012

L’huître questionne et rassemble les hommes

Le 1er congrès mondial de l’Huître réunit actuellement sur le bassin d'Arcachon plus de 200 spécialistes et professionnels venus de Chine, de Corée, du Japon, des Etats-Unis mais également des pays dont l’activité ostréicole est moins connue ou en développement tels le Chili, le Maroc ou le Sénégal.

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Les échanges et les retours d’expériences sont nécessaires pour les ostréiculteurs qui à travers le monde connaissent des difficultés tels que l'approvisionnement en naissain et mortalités des huîtres. Apprendre des techniques culturales, envisager de nouvelles modalités de gestion zoo-sanitaire, s’interroger sur la sélection génétique et sa mise en œuvre sont autant de points qui sont débattus par les spécialistes invités au Congrès. Cet événement est l’occasion de présenter et promouvoir toute la filière ostréicole française qui bénéficiera d’une forte visibilité au niveau mondial. Le prochain congrès mondial pourrait se dérouler en Australie. D’un hémisphère à l’autre, l’huître questionne et rassemble les hommes…

Ne pas manquer ce samedi 1er décembre 2012, Cabanes en Fête au port ostréicole d'Andernos sur le Bassin d'Arcachon.
Source : infobassin.com

mardi, 29 mai 2012

La dinophysis, une micro-algue toxique

Du 12 avril au 11 mai 2012, à la suite de l'apparition soudaine de la dinophysis, micro-algue toxique venue du Golfe de Gascogne, la commercialisation et la consommation des huîtres du Bassin d'Arcachon ont été suspendues. La Préfecture de Gironde a levé cette interdiction suite aux derniers résultats d'analyse de l'Ifremer, le taux de toxines est maintenant en dessous du seuil de sécurité.

Jusqu'en 2010, les interdictions reposaient sur un test effectué sur des souris ou test souris, contesté par l'ensemble de la profession pour son manque de fiabilité et sur lequel les autorités se fondaient pour décider des fermetures. Depuis son remplacement par un test chimique, les ostréiculteurs n'ont connu que de très courts épisodes d'interdictions de vente des huîtres en provenance du banc d'Arguin, situé à l'entrée du bassin, en raison de la présence de dinophysis. Mais depuis 2005, les entreprises ostréicoles du Bassin d'Arcachon sont fragilisées par ces fermetures récurrentes, entraînant un manque à gagner et la perte de nombre de marchés auprès de la grande distribution. Au début des années 2000 le secteur comptait quelques 500 entreprises contre 315 au dernier recensement. Une solution est peut-être de mettre les huîtres à l'abri dans des viviers dès que l'on sait que les taux de dinophysis commencent à augmenter, et pouvoir ainsi continuer à les vendre.

Source AFP

vendredi, 11 mai 2012

L'huître creuse sauvage, espèce invasive

Les huîtres creuses sauvages se développent très rapidement sur le littoral surtout depuis que l'eau se réchauffe. Christian Hily, chercheur au CNRS, en poste à l'Institut universitaire européen de la mer à Brest, travaille sur la prolifération de l'huître creuse et estime le stock en milliers de tonnes.

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L'huître japonaise Crassostrea Gigas a commencé à être élevée en Bretagne dans les années 1970. Les premières observations de son implantation dans le milieu naturel ont été faites après l'été chaud et sec de 1976. Dans les années 1980, on a noté qu'elle se fixait sur les rochers situés assez proches des parcs ostréicoles. La vraie invasion s'est produite dans les années 1990 quand la température de l'eau s'est élevée. Son expansion sur les côtes a alors été très rapide. Pour que les huîtres pondent, il faut que la température atteigne 20°. Les épisodes chauds, de cet ordre, sont de plus en plus fréquents en été, notamment dans les fonds d'estuaires ou de rias.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site lorient.maville.com

jeudi, 28 juillet 2011

Le plus vaste banc de sable du littoral Aquitain

Le banc d’arguin se situe à l’entrée du Bassin d’Arcachon, entre la Dune du Pilat et la Pointe du Cap Ferret.  Ce banc d’arguin représente le plus vaste banc de sable du littoral Aquitain. Des millions de mètres cubes d’eau viennent remplir puis vider le bassin d’Arcachon plusieurs fois par jour: le banc d’arguin est constamment en mouvement. Il arrive que d’une année sur l’autre le banc se divise en plusieurs banc, ou qu’il se rapproche de la Dune du Pilat.  A marée basse  sa surface représente environ 4 kilomètres de long sur 2 kilomètres de large. Le banc d’arguin est bordé par les passes nord et sud du bassin. Les passes comprenaient autrefois deux autres bancs : le banc du Chien, et le banc du Toulinguet.

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Le banc d’arguin est partiellement immergé à marée haute, la partie uniquement découverte à marée basse s’appelle l’estran, est partagé entre plusieurs occupants. Les ostréiculteurs d’abord qui y laissent grandir dans leurs parcs les huitres.  Les estivants quant a eux viennent aux beaux jours profiter de ce coin de paradis. Seule une portion du banc d’arguin est intégralement protégée, cela permet à la faune et la flore de se développer en toute quiétude. Plusieurs îlots, émergés en permanence, offre un territoire idéal pour le développement d’une végétation dunaire. Cette « végétation » constitue un lieu privilégié, car sans prédateur, pour la nidification des oiseaux.

Pour mieux connaître le banc d'arguin, on peut consulter le site banc-darguin.fr

lundi, 16 mai 2011

Abondance des pétoncles dans l'île d'Arran

Selon une nouvelle recherche européenne, la première réserve marine totalement protégée d'Écosse, au large de l'île d'Arran, abrite déjà de nombreuses espèces d'algues connues pour promouvoir la biodiversité ainsi que des pétoncles de grande valeur commerciale.

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Une étude effectuée par les chercheurs de l'université de York et de COAST montre que la réserve présente déjà des signes positifs pour les pêcheurs et les agents de protection de la nature.
Une découverte clé de la recherche sur la réserve maritime est que l'abondance des pétoncles juvéniles était beaucoup plus élevée dans la réserve qu'à l'extérieur de cette dernière. Au fur et à mesure où les stocks de pétoncles se forment dans les réserves maritimes, ils peuvent commencer à croître à des nivaux élevés, en permettant de germer sur les sols de pêche environnants.
Bien que les pétoncles ne soient pas largement consommés au Royaume-Uni, ils restent le troisième type de fruit de mer de valeur pour l'économie.
La réserve marine de l'île d'Arran, au même titre que de nombreuses autres réserves marines développées ailleurs en Europe ou dans le monde, peut apporter d'énormes bénéfices, et désormais cette étude en fournit la preuve.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site de la commission européenne : cordis.europa.eu

vendredi, 22 octobre 2010

La Fête du vin nouveau, un moment privilégié

Fête du Vin nouveau se tiendra les 23 et 24 octobre 2010, rue Notre-Dame à Bordeaux. L’occasion pour chacun de découvrir le quartier des Chartrons, situé en bordure de Garonne. Pour fêter l’arrivée du Bourru, des dégustations du vin nouveau seront offertes par les brocanteurs, pour recevoir comme il se doit le visiteur.

 

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Les amateurs de lecture pourront profiter du Salon du livre ancien et moderne qui se déroulera dans le même temps, Halle des Chartrons, avec 35 exposants.
On se laissera transporter tout le week-end aux sons du Jazz Chamber Orchestra, de la Collectore, du blues swing des Napkins, ou encore de la voix magnifique de Rachael Magidson.
Le bon goût pour la brocante va de pair avec l’épicurisme, la Fête du vin nouveau est un moment privilégié pour déguster toutes les douceurs de l’automne. Les bonnes odeurs de saison titilleront les palais les plus délicats, marrons chauds grillés dans leurs cornets et huîtres se mariant aux délicat vin blanc.

Entrée gratuite pour tous, accès par lesTrams B et C depuis Quinquonces.

 

jeudi, 29 juillet 2010

L'huître triploîde, l'huître stérile

 

Deux endroits en France sont des lieux de naissance des huîtres rondes (Crassostrea gigas) : Arcachon et Marennes-Oléron-Fouras. Les huîtres nées à Arcachon sont souvent élevées ailleurs : soit en Bretagne, en Normandie ou à l'étang de Leucate. Ces endroits sont des lieux de cultures privilégiés où le milieu présente moins de difficultés à l'élevage intensif que dans les sites de captage. Le bassin de Marennes-Oléron étant un lieu de naissance et d'élevage depuis très longtemps, il présente un exemple des caractéristiques du milieu naturel des huîtres en France. C'est un endroit abrité des vents dominants d'Ouest par l'île d'Oléron. Les marées de forts coefficients font découvrir des bancs naturels faciles à exploiter. Trois rivières : la Seudre, la Charente et la Gironde apportent l'eau douce indispensable et garantissent une salinité adéquate. Cette situation idéale a entraîné le développement d'autres cultures, comme celle des moules, qui nuisent maintenant aux huîtres.

 

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La sexualité de l'huître est particulière. L'huître fait preuve d'hermaphrodisme successif au sens où son sexe change suivant les années. Une première année elle sera femelle puis deviendra mâle la seconde année. L'huître prépare ses gamètes au printemps, dès que la température dépasse les 10°C. Ensuite, elle attend les conditions favorables à l'émission de ses gamètes : une eau assez chaude (18°C au moins) et une bonne salinité. C'est souvent par un temps orageux ou instable que l'huître libère ses gamètes. Une seule huître rejette entre 20 et 100 millions d'ovules et encore plus de spermatozoïdes. Les gamètes se rencontrent au hasard des courants dans le milieu marin. Sur les milliards de larves ainsi formées, seules 10% survivent.
L'huître triploïde (ou huître des quatre saisons) possède des triplets de chromosomes à la place des doublets habituels. Elle est obtenue en écloserie à partir de géniteurs tétraploïdes. Les huîtres triploïdes sont stériles, elles ne fabriquent pas de gamètes avant l'été. Sans ce souci de reproduction, elles poussent plus vite. Des éleveurs s'opposent à cet élevage contre nature qui les rend dépendants des écloseries. La richesse de la reproduction naturelle est ignorée en même tant que l'image de l'huître comme pur produit de la nature.

mercredi, 28 juillet 2010

L'huître, un pur produit de la mer

L'huître est un bivalve qui se nourrit de plancton.

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Le manteau est ce fin voile de chair qui assure la croissance et le développement de la coquille Il contribue aussi à la fabrication de la nacre qui en recouvre l'intérieur. La charnière commande l'ouverture de l'huître tandis que le muscle adducteur la maintient fermée. Les branchies ont deux rôles bien distincts : la respiration et l'apport des matières nutritives jusqu'à la bouche de l'huître. Si une huître est bien ouverte, il arrive qu'on voit battre le coeur de l'huître qui se situe juste au-dessus du muscle adducteur. Le sang de l'huître est incolore.

L'huître est un pur produit de la mer, réceptacle de tous les bienfaits marins.

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L'huître a des qualités reconstituantes et thérapeutiques reconnues. On la prescrivait autrefois comme médicament pour les enfants à la santé fragile. Elle est en effet une source de vitamines et particulièrement en vitamine B12, de fer, de cuivre et surtout d'iode, éléments indispensables à l'organisme. les huîtres sont particulièrement riches en vitamine B12 et en fer. Mais ce qui prime dans l'huître, c'est avant tout son goût incomparable.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site ostrea.org