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mercredi, 08 octobre 2014

Les sentinelles de la mer

Devenir bénévole pour Noé Conservation et l'Observatoire Participatif des syngnathes et zostères du bassin d'Arcachon.

Les herbiers de zostères sont des écosystèmes remarquables dans le Bassin d'Arcachon puisqu'ils abritent une multitude d'espèces et servent de nurserie et de zone de reproduction. Les syngnathes (hippocampes en particulier) peuplent ces herbiers, ces poissons sont classés data deficient par la convention OSPAR. Récolter des données sur ces espèces est donc important pour leur conservation.

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Objectif : récolter des données régulières, sur le long terme afin de mieux connaître ces habitats ainsi que leurs habitants pour mieux les préserver. A terme, l’analyse des données permettra aux scientifiques d’établir l’état de santé du milieu marin et mieux comprendre son évolution. Cela permettra d’informer objectivement et sensibiliser le plus grand nombre, en offrant l’éclairage nécessaire aux citoyens et aux politiques publiques, pour permettre une gestion durable et une meilleure protection de cet environnement riche, dont on dépend.


Pour en savoir plus sur cette action de Noé Conservation : jagispourlanature.org

mercredi, 17 octobre 2012

Les réservoirs à poissons du Bassin

Situés à l’interface entre la terre et le bassin d’Arcachon, les marais ont été creusés et endigués au XVIIIième siècle pour constituer des marais salants, protégés de la mer. Les nombreux bassins rectangulaires ont été convertis au siècle suivant en réservoirs à poissons, permettant la pisciculture extensive, activité qui s’est poursuivie jusqu’à la deuxième moitié du XX ème siècle, tandis que les bosses séparant les bassins étaient consacrés à l’élevage extensif.

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Les digues qui ceinturent les domaines sont entrecoupées d’écluses qui permettent l’entrée de l’eau de mer et des alevins, l’évacuation des eaux des réservoirs chargées de matière organique, ainsi que la pêche. Par ailleurs, l’arrivée d’eau douce par les ruisseaux drainant la plaine landaise, rend l’eau des réservoirs saumâtre. Le manque d’entretien des bassins ou de cohérence dans la gestion des eaux a conduit à une lente dégradation de ceux-ci par comblement, développement d’algues et de végétaux supérieurs et réduction de la microfaune ; on note également çà et là des ruptures de digues. Les plus importants de ces domaines font aujourd’hui l’objet d’une réhabilitation et d’une gestion écologique par le Conseil Général ou les communes, après maîtrise foncière par le Conservatoire du Littoral.

Pour en savoir plus, on peut lire le document en pdf du site aquitaine.developpement-durable.gouv.fr

mardi, 29 mai 2012

La dinophysis, une micro-algue toxique

Du 12 avril au 11 mai 2012, à la suite de l'apparition soudaine de la dinophysis, micro-algue toxique venue du Golfe de Gascogne, la commercialisation et la consommation des huîtres du Bassin d'Arcachon ont été suspendues. La Préfecture de Gironde a levé cette interdiction suite aux derniers résultats d'analyse de l'Ifremer, le taux de toxines est maintenant en dessous du seuil de sécurité.

Jusqu'en 2010, les interdictions reposaient sur un test effectué sur des souris ou test souris, contesté par l'ensemble de la profession pour son manque de fiabilité et sur lequel les autorités se fondaient pour décider des fermetures. Depuis son remplacement par un test chimique, les ostréiculteurs n'ont connu que de très courts épisodes d'interdictions de vente des huîtres en provenance du banc d'Arguin, situé à l'entrée du bassin, en raison de la présence de dinophysis. Mais depuis 2005, les entreprises ostréicoles du Bassin d'Arcachon sont fragilisées par ces fermetures récurrentes, entraînant un manque à gagner et la perte de nombre de marchés auprès de la grande distribution. Au début des années 2000 le secteur comptait quelques 500 entreprises contre 315 au dernier recensement. Une solution est peut-être de mettre les huîtres à l'abri dans des viviers dès que l'on sait que les taux de dinophysis commencent à augmenter, et pouvoir ainsi continuer à les vendre.

Source AFP

vendredi, 12 août 2011

Des fascines pour lutter contre l'érosion

Avec le temps, des rebords naturels en argile peuvent s'effriter, s'effondrer. Pour lutter contre l'érosion des berges il existe une technique autre que l'empierrement artificiel : la réalisation de fascines, treillage naturel en châtaignier et saule pour stabiliser les berges.

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Des piquets sont enfoncés tous les 40 cm. Des branches de saule sont ensuite tressées et enchevêtrées sur cette armature afin de réaliser une paroi solide pour retenir la terre. Toutes les formes sont permises, lignes droites, courbes... grâce à la souplesse des branches de saule qui se permettent parfois de reprendre et de faire de nouvelles pousses.

La végétalisation de ces talus est importante pour éviter le lessivage lors de pluies importantes et violentes. Ici des plants de lysimmachia nummularia aurea (couvre-sol) et d'astilbes japonaises ont été installés. On peut aussi recourir à des plantations d'arbustes, de vivaces appréciant les terres fraîches (hémérocalles, hosta, fougères...), des bambous pour les terrains bien drainés ...

Pour en savoir plus on peut consulter le site passionbassin.com

jeudi, 11 août 2011

La carpe koi symbole de force et de persévérance

La carpe koï est un poisson ornemental asiatique, élevé en Chine puis au Japon. Elle représente la force et la persévérance, du fait qu'elle remonte à contre-courant les rivières et cascades. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la carpe koï n'est pas originaire du Japon. La plus ancienne carpe koi était noire et vivait dans les mers Noire, Caspienne, d'Aral et d'Azov. C'est en Chine qu'apparaissent les premiers écrits les concernant au environ de 500 av. J.-C. Son nom est la contraction du terme carpe de brocart. Vivant dans les rizières afin d'agrémenter le régime à base de riz des paysans, ce poisson est le fruit de croisements entre individus de l'espèce appelée Carpe commune. Elle est définie comme étant de la sous-espèce Cyprinus carpio carpio.

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La carpe koï est un symbole d'amour et de virilité que l'on retrouve couramment dans la culture japonaise. Ces carpes servaient à agrémenter les jardins. Elles donnaient une touche de couleur, de vie et de sérénité dans ce lieu de repos. La tradition voulait que l'invité prestigieux choisisse en entrant le spécimen qu'il allait déguster pendant le repas.