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vendredi, 06 février 2015

Pas de pêche au poulpe l'été

Le poulpe se fait de plus en plus rare en Méditerranée. La pêche intensive est en train de faire disparaître l'espèce. Un arrêté préfectoral pourrait faire interdire la pêche au poulpe sur une partie des côtes méditerranéennes entre juin et septembre. C'est le seul moment de l'année où la femelle vient pondre dans les rochers. "Si on ne lui laisse pas le temps de se reproduire, de pondre et de s'occuper de ses petits, il est certain que la ressource périclite. Et malheureusement, cela se produit essentiellement en été", explique au micro de France 2, Nardo Vivente, de l'Institut océanographique Paul Ricard.


Le poulpe de méditerranée : une espèce menacée par francetvinfo
Pour Michel Portos, restaurateur, le poulpe est un produit rare. Ce chef marseillais ne cuisine que des produits frais. Ce jour-là, le chef prépare une daube de poulpe. Un délice qui pourrait disparaître de la carte des restaurants si la pêche du poulpe est interdite l'été prochain.

vendredi, 31 janvier 2014

Les poissons fourrage

13 scientifiques internationaux, spécialistes du monde de la mer, montre que les sardines, harengs, anchois… qui représentent aujourd'hui 37 % de la pêche totale contre 8 % dans les années 1960, servent presque exclusivement à fabriquer de la farine pour alimenter les poissons d'élevage carnivores. On les appelle des «poissons fourrage» pour l'aquaculture.

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L'étude montre que ces poissons sont financièrement plus rentables si on les laisse dans la mer pour nourrir les plus gros (thons, cabillauds…) que si on les capture au profit des fermes aquacoles. Il faudrait diviser les captures maximales des poissons fourrage par deux, si on veut éviter de mettre en péril l'ensemble des animaux marins victimes de la surpêche d'un côté et du manque de nourriture de l'autre. Selon les scientifiques, il faut laisser au moins 40 % de la biomasse vierge si l'on veut éviter que les écosystèmes marins ne disparaissent. D'autant que les poissons fourrage sont très vulnérables. Quel que soit l'état du stock, ils se déplacent en banc et sont donc faciles à attraper. Dans certaines régions, les stocks ont été totalement décimés (mer Noire, Namibie…). Au Pérou, les anchois avaient presque disparu au milieu des années 1980. Vingt ans plus tard, le stock peine à se reconstituer.

Source : lefigaro.fr/environnement/

mercredi, 20 février 2013

Tout en créant une activité durable pour les pêcheurs

Lorsque des méthodes de pêches agressives, la drague à pétoncles ou le chalutage de fond, sont exclus de certaines zones, les fonds marins ont l'occasion de se reconstituer.



La campagne européenne Fish Fight milite pour la protection des fonds marins et la reconstitution des stocks, tout en créant une activité durable pour les pêcheurs.

Voici un extrait de la déclaration de la campagne européenne Fish Fight sur le site officiel : " Les océans souffrent actuellement de surpêche. Certains scientifiques pensent même que si rien ne change nous connaitrons la disparition des espèces commerciales comestibles dès le milieu de ce siècle ! Que des millions de tonne de nourriture comestible soient rejetées chaque année à l’eau alors que nos océans sont en pleine crise est révoltant. Il faut se battre pour que ce gâchis prenne fin, pour interdire les rejets en utilisant des méthodes de pêche plus sélectives, et voir la fin de la surpêche. C’est ainsi que nous pêcherons mieux le poisson et que nous optimiserons l’utilisation des ressources marines sans les menacer. Nous voulons donc que moins de poissons soient pêchés, et de façon plus sélective, pour assurer la durabilité des espèces, mais aussi celle du métier de pêcheur: si il n’y a plus de poisson à pêcher, il n’y aura plus de travail pour nos amis pêcheurs. "

samedi, 30 juin 2012

La certification MSC

De 1997 à 1999, le Marine Stewardship Council a développé en collaboration avec les différentes parties prenantes, des experts halieutes et des organisations du monde entier, le référentiel environnemental MSC. Le référentiel est accompagné d'un programme de traçabilité "chaîne de garantie d'origine", qui se concrétise par un audit sur chaque entreprise de la chaîne d'approvisionnement, permettant de remonter jusqu'à une pêcherie certifiée. En cas de certification, elle est accordée pour 5 ans, et la pêcherie est auditée une fois par an. Après 5 ans, l'évaluation doit être renouvelée.

Le 29 mai 2012, la Compagnie des pêches Saint-Malo et ses marins ont reçu la certification MSC sur le pont de la Grande Hermine. Une semaine après, le 7 juin 2012, le Comptoir des pêches d'Europe du Nord et son équipage ont aussi reçu cette certification. Pour les deux armements, la certification MSC permet aussi de conforter leur positionnement sur le marché.

Pour mieux connaître cette certification, on peut se connecter sur le site notre-planete.info

vendredi, 18 mai 2012

Des poissons de qualité mineure faussement étiquetés

Selon OCEAN2012, en réponse à l’épuisement des stocks à cause de la surpêche, des poissons de qualité mineure sont vendus faussement étiquetés afin de les faire passer pour du poisson de plus grande valeur ou même pour des poissons pêchés de façon durable. La demande française en produits de la mer ne fait qu’augmenter, alors que les stocks de poissons exploités localement ne cessent de décliner pour cause de surpêche. La consommation française de produits de la mer augmente en moyenne de 2% par an depuis deux décennies. À ce rythme, l’offre ne suit pas même si on inclut les captures des bateaux européens opérant dans les eaux lointaines et les importations, qu’il s’agisse de poisson sauvage ou issu de l’aquaculture.

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Pour maintenir leurs marges, certains opérateurs n’hésitent plus à pratiquer le faux étiquetage d’espèces de second rang. Cette pratique est d’autant plus aisée que la plupart des consommateurs ne sont pas capables d’identifier les différentes espèces et que le risque est faible, les contrôles n’étant pas nombreux étant donné la dispersion des points de distribution. En France qui sait que la roussette, la saumonette ou encore le chien de mer est en fait un requin ? En Irlande, 28 pour cent de ce qui est vendu sous l’appellation “morue” n’en est pas. En Espagne, un tiers de ce qui est étiqueté Merlu est constitué d’une variété de second rang chalutée dans les eaux africaines et non du Merlu de l’Atlantique-nord réputé plus fin et vendu plus cher.

Pour en savoir plus, on peut lire le document publié sur le site assets.ocean2012.eu

dimanche, 06 mai 2012

Il faut que tout le monde mange ici-bas

Il faut que tout le monde mange ici-bas,
C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai,
Il faut que tout le monde mange ici-bas,
C'est-y pas vrai les Terre-Neuvas ?

Nous autres si on part sur le bateau,
C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai,
C'est pour faire manger nos petiots
C'est-y pas vrai les Terre-Neuvas ?


TERRE-NEUVAS par chiloedream

Parfois l'un de nous tombe à la mer,
C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai,
Comme dans une grande gueule affamée,
C'est-y pas vrai les Terre-Neuvas?

Tant pis pour lui, le pauvre garçon
C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai,
Faut qu'ils mangent aussi, les poissons,
C'est-y pas vrai les Terre-Neuvas ?

mercredi, 22 juin 2011

L’importance des pêches profondes n’a pas été anticipée

L’importance des pêches profondes n’a pas été anticipée ni bien appréhendée par les professionnels du secteur et les chercheurs, témoins pourtant de leur croissance exceptionnelle. En 2004, la FAO faisait état de captures en eaux profondes multipliées par sept depuis le milieu des années 1960.

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Le déclin des captures mondiales d’espèces profondes commence environ en 2000 date à laquelle les espèces profondes passent sous quotas dans les eaux européennes. La conscience des gestionnaires des pêches et la mise en place de mesures d’encadrement se produisent après le pic de captures. Il est difficile de trouver un point d’équilibre pour la gestion durable des pêches, la réduction drastique et non régulée des biomasses vierges ayant déjà eu lieu.

Selon Pascal Lorance, chercheur à l’IFREMER : pendant les décennies 70 et 80, les pêcheries françaises ont été confrontées à une sérieuse crise suite au déclin des stocks de poissons de la Mer du Nord. Ainsi, pour préserver leurs activités, les chalutiers français sont allés toujours plus profondément, et la pêche profonde s’est accrue en 1989 et cible actuellement les espèces à 1 400 m de profondeur. L’exploitation du grenadier, de l’empereur et de quelques autres espèces profondes est le dernier exemple en date de redéploiement majeur de flottilles de pêche.

Pour en savoir plus sur la pêche profonde, on peut consulter le site bloomassociation.org

mercredi, 25 mai 2011

La tropicalisation de la Méditerranée

Selon Roger Miniconi, docteur en océanographie, le poisson flûte est un habitué de la Mer Rouge. Un ichtyologiste des côtes d'Israël signale sa présence en Méditerranée orientale en l'an 2000, date à laquelle il a colonisé certaines côtes en passant par le canal de Suez. On en trouve de nombreux spécimens à proximité de la Turquie. En novembre, le poisson flûte ou Cornette à points bleus a été capturé à plusieurs reprises au filet trémail à l'intérieur du golfe d'Ajaccio.

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La Cornette à points bleus s'est propagée dans le mare nostrum à une très grande vitesse ce qui lui a valu d'être surnommée par les biologistes anglais  « sprinter fish ». On s'attend à une arrivée massive de ce poisson qui vit sur les fonds rocheux, sablonneux ou herbeux entre quelques mètres de profondeur et jusqu'à moins 100 mètres. Il se nourrit de petits poissons et de crustacés. Sa couleur peut varier car elle change de livrée, l'une nocturne et l'autre diurne.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article du journal Corse Matin

samedi, 16 octobre 2010

La vedette du lac Baïkal

L'omoul est le poisson vedette du lac Baïkal, c'est l'espèce la plus pêchée. Les pêcheurs du Baïkal ont plusieurs manières de conserver et de préparer les omouls, soit avec de la saumure ou alors en les faisant sécher au vent et au froid. Mais la spécialité la plus appréciée est sans aucun doute l'omoul fumé. Sa chair a une jolie teinte ambrée et une texture fondante qui s'avère délicieuse. Les riverains du lac en raffolent et en mangent à toutes heures autour des petits marchés.

 

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Au milieu des poissons, les pêcheurs decouvrent parfois des débris de mousse à la couleur vert- fluo. Il s'agit là d'une éponge originale appelée "goubi" que l'on rencontre dans les profondeurs du lac. Son existence remonte au tertiaire et cette espèce n'a subsisté sur la planète que dans les eaux du Baïkal. Avec d'autres éléments de la flore endémique du lac ces éponges participent à la filtration des eaux du lac et en assurent leur légendaire pureté. Ses eaux sont aussi profondes que celles d'un océan, elles peuvent atteindre 1600m de profondeur.

 

Pour en savoir plus sur l'omoul et le lac Baïkal, on peut consulter le site groenland-disko.pagesperso-orange.fr et regarder le documentaire diffusé ce soir à 19h55 sur Arte « Les plongeurs fous du lac Baïkal »

mercredi, 02 avril 2008

Printemps durable

Première contribution pour le concours, 4photos et un message :
Hier soir, le temps était suffisamment doux pour ressentir dans le jardin l'arrivée du printemps.1113030980.2.jpg
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 Il était temps ! Nous avons tout de suite pensé au concours avant que la pluie ne revienne. Voici les 4 photos prises dans notre petit jardin de la banlieue parisienne à Saint leu la forêt. Elles symbolisent pour nous le besoin de printemps.
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Jano nous a devancé, il avait hâte de goûter l'herbe nouvelle. On va préparer les pots pour la compote de rhubarbe. Le pêcher a fleuri dès le mois de février, pourvu que le gel n'ait pas compromis la récolte de nos fruits. On attend avec impatience les photos de tous ceux qui consultent le blog de Damien. DjP.
Envoyez vos photos et votre message à l'adresse durable@opapilles.fr , Damien.