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mercredi, 19 février 2014
L'Odyssée sauvage de Nicolas Vanier
L'expédition L’Odyssée sauvage a débuté le 21 décembre 2013. Nicolas Vanier s'est dirigé de la côte pacifique, en Sibérie, vers l'ouest et a traversé la Mandchourie, en Chine, le long du fleuve Amour, puis est entrée en Mongolie. Nicolas Vanier se déplace en traîneau avec dix chiens. Une équipe accompagnatrice le suit ou le précède pour la logistique et le tournage de séquences vidéo lors de leurs rencontres. L'expédition terminera son périple de 6000 kilomètres sur une île du lac Baïkal, en Russie.
Nouvelles de ce début février : une fois arrivé en Mongolie, le manque de neige se confirme. La rivière que je suis n’offre que de la glace : les chiens glissent, le traîneau n’est contrôlable qu’au prix de 1000 efforts, et je tombe 50 fois, manquant de me blesser contre ces blocs de béton. Alors que le soleil se couche, l’idée de dormir dans cette steppe sans arbres et sans abris ne me réjouit guère. Apparaissent deux yourtes et des Mongoles qui m’invitent à m’arrêter, pour mon plus grand bonheur ! Un accueil formidable : tout le monde m’aide à soigner et à installer les chiens.
Je quitte ensuite la rivière devenue impraticable pour naviguer dans la steppe. À ma grande surprise, le traîneau glisse bien sur un mélange d’herbe, de sable et d’un peu de neige. Avec la traversée des paysages à couper le souffle, c’est une journée merveilleuse. Pour finir en beauté, j’arrive dans un adorable petit village, où je suis accueilli par toute une communauté en fête.
Moi qui redoutais cette traversée de la steppe mongole, je suis bluffé par les paysages et les lumières qui coulent sur ces étendues infinies. Je n’éprouve aucune lassitude à traverser cette mer d’herbe et de neige, tant se dégage de ces paysages une paix de commencement du monde. Je peux presque lire à l’horizon l’arrondi de la Terre. Chaque village est un ravissement des yeux, tant les yourtes sont harmonieuses et bien tenues.
Nouvelles de ce début février : une fois arrivé en Mongolie, le manque de neige se confirme. La rivière que je suis n’offre que de la glace : les chiens glissent, le traîneau n’est contrôlable qu’au prix de 1000 efforts, et je tombe 50 fois, manquant de me blesser contre ces blocs de béton. Alors que le soleil se couche, l’idée de dormir dans cette steppe sans arbres et sans abris ne me réjouit guère. Apparaissent deux yourtes et des Mongoles qui m’invitent à m’arrêter, pour mon plus grand bonheur ! Un accueil formidable : tout le monde m’aide à soigner et à installer les chiens.
Je quitte ensuite la rivière devenue impraticable pour naviguer dans la steppe. À ma grande surprise, le traîneau glisse bien sur un mélange d’herbe, de sable et d’un peu de neige. Avec la traversée des paysages à couper le souffle, c’est une journée merveilleuse. Pour finir en beauté, j’arrive dans un adorable petit village, où je suis accueilli par toute une communauté en fête.
Moi qui redoutais cette traversée de la steppe mongole, je suis bluffé par les paysages et les lumières qui coulent sur ces étendues infinies. Je n’éprouve aucune lassitude à traverser cette mer d’herbe et de neige, tant se dégage de ces paysages une paix de commencement du monde. Je peux presque lire à l’horizon l’arrondi de la Terre. Chaque village est un ravissement des yeux, tant les yourtes sont harmonieuses et bien tenues.
05:59 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, vanier, mongolie, chine, expédition
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