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samedi, 07 mars 2015

FabLab de Cap Sciences à Bordeaux

Un FabLab est un atelier de fabrication numérique, ouvert à tous, qui permet de concevoir, fabriquer et prototyper ses propres objets à l'aide de machines à commande numérique. C’est un lieu de rencontres pour échanger, partager, créer autour d'une envie commune : "faire ensemble".


En 2015, au FabLab de Cap Sciences à Bordeaux, on pourra utiliser des imprimantes 3D, une découpeuse laser, une découpeuse vinyle, une fraiseuse numérique et du matériel électronique. Il n’y a pas si longtemps encore, la découpeuse laser était réservée à l’industrie. Reliée à un ordinateur, la machine permet de graver du verre ou dessiner du plexiglas.

mardi, 06 janvier 2015

La Louve, coopérative alimentaire participative

Deux américains à Paris, Tom Boothe et Brian Horihan, gastronomes attentifs à la qualité et au prix de ce qu’ils mangent, se sont lancés en 2010 dans le projet de La Louve : une coopérative alimentaire d’un genre nouveau en France soutenue et inspirée par la Park Slope Food Coop à New-York, le plus grand supermarché coopératif et participatif américain.

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La Louve est une coopérative alimentaire participative. Elle s’efforce de proposer à ses membres une alimentation de qualité à prix réduit, en donnant la priorité aux producteurs locaux, aux circuits courts et aux produits de saison. Garantissant l'excellence des produits sélectionnés grâce à une exigence gustative, nutritionnelle et sanitaire élevée, elle promeut le développement d’une agriculture durable, à la fois favorable aux paysans et respectueuse de l'environnement.

Pour mieux connaître La Louve, coopérative alimentaire participative

mercredi, 05 février 2014

Projets citoyens ou locaux pour l'énergie renouvelable

En Allemagne, entre 2000 et 2010, plus de la moitié des capacités renouvelables électriques installées (53 GW au total) ont été financées par des personnes privées (40%) et des agriculteurs (11%). Dans le même temps, les quatre grands électriciens allemands (RWE, E.ON, EnBW, Vattenfall) n'ont investi que dans 7% des capacités renouvelables développées, note une étude réalisée par l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) et l'agence rhônalpine de l'énergie et de l'environnement (RAAE), publiée en janvier. L'implication des citoyens allemands touche le photovoltaïque, l'éolien terrestre et la biomasse, mais pas seulement : "Cette tendance dépasse également le seul domaine de la production d'électricité, comme en témoigne le nombre croissant d'initiatives citoyennes visant à développer des réseaux de chaleur ou encore à devenir distributeur d'énergie à l'échelle locale, souvent en s'associant avec une régie municipale existante". Ce phénomène pourrait profondément bouleverser le marché énergétique allemand, "jusque-là dominé par les quatre grands électriciens qui représentent actuellement 80% de la production d'électricité".

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En France, les projets citoyens ou locaux restent minoritaires (bien qu'en augmentation), des mesures les favorisant pourraient être intégrées au projet de loi sur l'Economie sociale et solidaire (ESS), notamment sur le droit des coopératives. L'étude de l'Iddri et de RAAE a analysé les différences "culturelles" entre la France et l'Allemagne afin d'identifier les freins à l'investissement citoyen dans l'hexagone. "Face aux besoins colossaux de financement de la transition énergétique, les mécanismes participatifs présentent un intérêt indéniable pour mobiliser davantage l'épargne privée et assurer un fléchage vers les projets locaux". L'Allemagne comptait 75 coopératives de l'énergie en 2006, six ans plus tard, 754 étaient enregistrées. De plus, de nombreuses initiatives locales et citoyennes sont créées sous d'autres formes juridiques. La multiplicité des formes juridiques et leur souplesse boostent les initiatives citoyennes. En France, aucun format juridique "ne permet de répondre complètement à la spécificité citoyenne". La société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), si elle permet une gouvernance démocratique et la participation au capital de collectivités, est par ailleurs très contraignante : obligation d'avoir un commissaire aux comptes, d'avoir un employé, absence de plus-value sur les parts, restriction de la rémunération des dividendes au taux moyen de rendement des obligations d'entreprises privées (TMO), mise en réserve impartageable de 57,5% des bénéfices.

Source : actu-environnement.com

lundi, 23 décembre 2013

Utopia Saint-Siméon est devenue une SCOP

Le 5 Novembre 2013, Utopia Bordeaux est passé aux mains de ses salariés : exit fondateurs et actionnaires… la SARL Utopia Saint-Siméon est devenue une SCOP avec l’accompagnement juridique et bienveillant de Jean-Paul Chevillotte (de la Scic Ecsess), de nos experts comptables, du Crédit Coopératif (banque de l’économie sociale et solidaire depuis 120 ans), tous émus d’avoir contribué à la mise en place de la chose. Ce matin-là à 11 heures, salle de la cheminée, une chouette idée s’est concrétisée : la transmission d’une entreprise à ceux qui y travaillent, le pouvoir à ceux qui assurent son quotidien, le début d’un processus qui ressemble à une course de relais à long terme… Les salariés d’aujourd’hui transmettront à ceux qui arrivent : nous voilà partis pour au moins deux siècles.

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Vous n’y avez rien vu ? Normal, c’est que depuis toujours, ceux qui travaillent à Utopia ne sont pas là par hasard et l’histoire de ce petit ciné est celle de valeurs et de passions partagées, d’un rapport au cinéma qui dépasse une conception étriquée de la cinéphilie : un truc qui bouge, vit, interroge, implique, oblige à évoluer… le changement de structure juridique prend acte de cette « participation » effective et constante de tous, la fixe dans la durée par l’adhésion officielle autant que collective à quelques règles et attribue une responsabilité nouvelle aux « travailleurs » d’Utopia. Le 5 novembre, c’était un peu comme des vœux perpétuels qu’on prononce après un noviciat : chacun s’est couvert la tête de cendre, a fait vœu de chasteté… mais non, je rigole… Ce qui est sûr, c’est qu’au-delà de la simple forme juridique, il y avait une dimension supplémentaire quasi palpable : l’engagement de chacun de faire siennes les valeurs qui caractérisent le mouvement coopératif et aussi celles qui donnent sa cohérence à Utopia, en font un ciné pas comme les autres.


On peut lire la suite de l'article sur cinemas-utopia.org/U-blog/bordeaux

mardi, 17 décembre 2013

Les récoltants coopérateurs de Champagne

Avec des milliers d'adhérents et 12500ha de vignes, la coopérative de la Champagne fournit toutes les grandes maisons mais vignifie aussi un pourcentage significatifs de vins, revendus avec la mention RC "récoltant-coopérateur". Le secteur coopératif revend des millions de bouteilles sous les marques de distributeur, proposées à moins de 10 euros dans les grandes surfaces.

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A partir des années 1980, avec le développement de ses propres marques, Devaux, Nicolas Feuillate, Jacquart, Mailly..., le mouvement coopératif a concurrencé le négoce et rééquilibré les forces en faveur du vignoble.

Source : Nouvel Obs, 5-11 décembre 2013