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vendredi, 19 octobre 2012

L'avenir du Bio

Même si les pionniers de l'agriculture bio ont été suivis par l'industrialisation et l'arrivée des gros distributeurs, et alors que certains partisans du bio avaient cru à une chance historique avec l'augmentation de la demande (qui a finalement donné du poids à la grande distribution), parallèlement, une nouvelle génération de petits producteurs pratiquant la vente directe dans le respect des principes des fondateurs connaît un vif essor, notamment en raison de la relative prise de conscience des populations des effets néfastes du système alimentaire dominant sur la santé, l'environnement et le climat.

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Mue par l'objectif d'arriver à une souveraineté alimentaire, la relocalisation alimentaire rencontre beaucoup de succès, jusqu'à développer des jardins urbains (comme à Detroit) et prôner une « démocratie alimentaire ».

Pour en savoir plus, on peut consulter le site larevuedesressources.org

samedi, 29 septembre 2012

Champignonnière urbaine au marc de café

L’entreprise UpCycle va installer mi-mars à Paris une champignonnière urbaine qui fonctionnera grâce au marc de café. L’objectif de cette initiative baptisée U-Farm est de produire de nouveaux types de protéines et une alimentation de qualité à faible empreinte écologique, grâce à des déchets transformés en ressources. L’idée de la champignonnière urbaine est de faire comme dans la nature où le concept de déchet n’existe pas, car tout est recyclé localement. Cédric Péchard, fondateur d’UpCycle, a conçu cette ferme urbaine miniature à l’aide d’un ancien container frigorifique dont l'isolation permet de réguler la température en fonction des cycles de vie des champignons, des pleurotes, les mieux adaptés à ce système.

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Un des intérêts de ce projet est de valoriser des biodéchets qui rejoignent actuellement l’incinérateur. Dans ce domaine, le marc de café est le plus intéressant pour la pousse des champignons : il constitue d’abord une ressource locale, mais surtout l’eau chaude des machines à expresso nettoye le marc, ce qui donne un substrat très pur en termes de bactéries. Dans les faits, l’organisation de la collecte auprès des cafés s’avère encore compliquée, mais des marques de café commencent à faciliter l’accès au marc de café de leurs clients. En fin d'utilisation, le marc de café rejoindra les champs agricoles et les jardins urbains partagés des alentours, comme amendement pour redonner de la vie aux sols grâce au mycelium apporté par les champignons.

Source : innovcity.fr

mercredi, 26 septembre 2012

La bouillie bordelaise compatible avec un jardin écolo?

La bouillie bordelaise est un mélange de sulfate de cuivre et de chaux utilisé en jardinage comme fongicide, pour tuer les champignons des végétaux. Une idée reçue sur le jardinage écologique : la bouillie bordelaise serait bonne pour le jardin. Alors, vrai ou faux, la bouillie bordelaise est-elle compatible avec un jardin écolo ?

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Vrai et faux à la fois

VRAI : si on dose la bouillie bordelaise en fonction de son usage et des maladies à traiter, sans jamais dépasser les doses de sulfate de cuivre indiquées dans la recette. En usage préventif, on mettra un peu moins de bouillie bordelaise qu’en usage curatif.
MEME si la bouillie bordelaise est une solution moins toxique pour la nature que les autres fongicides, il faut l'utiliser avec modération car en trop grande quantité la bouillie bordelaise conduit à un excès de cuivre, pollue les sols et brûle les jeunes pousses.

source : consoglobe.com

jeudi, 26 juillet 2012

Si la tendance est à la baisse

Si la tendance est à la baisse, 3.600 tonnes de pesticides sont encore commercialisées chaque année en France auprès de 17 millions de jardiniers amateurs. Un chiffre étonnant puisque la nocivité des produits phytosanitaires à usages agricole et collectif semble acquise auprès du grand public. Lien possible avec le développement des maladies de Parkinson et d'Alzheimer, affaiblissement voire destruction des abeilles, pollutions avérées des eaux de surface et des nappes phréatiques : les risques relatifs au suremploi de ces produits chimiques font souvent la une de l'actualité.

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Mais le manque d'information des consommateurs favorise la diffusion ces produits chimiques dont les principes actifs sont souvent les mêmes que ceux employés à titre professionnel.

Source : actu-environnement.com

samedi, 21 avril 2012

Le xéropaysagisme

Le xéropaysagisme est un aménagement des jardins qui consiste à utiliser l’eau de façon extrêmement efficace et à favoriser des espèces locales, peu consommatrices d’eau pour cultiver de manière plus naturelle.

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Un jardin respectant les principes du xéropaysagisme  n’est pas un jardin désertique, le choix de plantes supportant un faible arrosage est vaste et on peut obtenir avec très peu d'eau un jardin coloré et très agréable. En général, il convient de prendre des espèces locales, sinon, les espèces alpines, les espèces d’escarpements rocheux ou de falaises et les espèces maritimes sont des espèces peu assoiffées. Les sauges, monardes, valérianes, thyms, origans, mélisses ou les cactus (les sédums, agaves, hoyas…) sont résistantes à la sécheresse. Pour les abustes et les arbres, on peut compter sur buddleias, armoises, cytises,palmiers, conifère, mimosas, érable, saule.

Pour découvrir le xéropaysagisme, on peut se connecter sur le site consoglobe.com

 

 

dimanche, 15 janvier 2012

Je cultive sans produits chimiques

Louis de FUNES est interviewé dans son jardin à propos de son alimentation : "C'est une question très importante pour moi. Depuis deux ans, je cultive mon potager et mon verger en culture biologique c'est-à-dire sans produits chimiques ...".


LOUIS DE FUNÈS À PROPOS DE SON POTAGER BIOLOGIQUE par ContActe_alien

lundi, 06 juin 2011

Le purin d'ortie pour éviter les pesticides

Le purin d’ortie peut être utilisé en préventif et en curatif au printemps et en été sur les plantes potagères.

 Le plan Ecophyto 2018 a pour objectif de réduire de 50% les quantités de pesticides utilisés en agriculture. Dans ce cadre, la vente de préparations naturelles issues d'un savoir-faire traditionnel, comme le purin d'ortie a été autorisée en avril dernier pour les agriculteurs. Le purin d'ortie est une préparation fort utile au potager ou au jardin d'ornement tant par ses qualités d'engrais naturel que d'antiparasite.

Le purin d’ortie est un Insecticide et fertilisant, très riche en oligo-éléments, vitamines et minéraux. Le purin d’ortie est utilisé en action préventive, activateur de croissance, il fortifie la plante et améliore sa résistance naturelle contre les maladies cryptogamiques. En traitement curatif contre les attaques d´insectes, utilisé aussi contre la courtilière. 

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On peut aussi préparer de nombreux extraits végétaux, à l’ortie mais aussi avec 23 autres plantes comme la prêle, la fougère, la consoude ou le pissenlit. Une aide indfispensable aux jardiniers pour éviter d'utiliser des insecticides et pesticides au jardin.

On peut commander ce livre sur le site fermedesaintemarthe.com

vendredi, 20 mai 2011

Refuges LPO, premier réseau de jardins écologiques

Le réseau des Refuges LPO est le premier réseau de jardins écologiques en France. Ce programme existe depuis la création de la LPO en 1912 et le nombre de refuges n’a cessé de croître depuis cette date. De 250 refuges en 1924, le réseau est passé aujourd’hui à plus de 15 000.

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http://www.fetedelanature.com/

A la ville ou à la campagne, la nature peut se révéler extraordinairement riche et variée. Même le plus petit espace, comme un balcon au cœur de la ville, peut devenir un refuge pour la nature.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site lpo.fr

A l'occasion de la fête de la nature de nombreux refuges sont ouverts au public

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samedi, 07 mai 2011

Les bienfaits du jardin sur la santé

La Molène organise le dimanche 8 mai de 8 heures à 18 heures au parc Lecoq de Biganos sa traditionnelle Fête des Jardins, sur le thème : Les bienfaits du jardin sur la santé.

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Parmi les exposants, une vingtaine d’horticulteurs aux productions très diversifiées : légumes et aromatiques, plantes à massifs, rosiers, bulbes, plantes méditerranéennes, graminées, et arbustes variés et de nombreux troqueurs pour échanger des plantes originales.
Mais aussi, un marché de produits naturels, pain bio, galettes et pâtés végétaux, huîtres, vins bio, miels, plantes médicinales, conserves d’oies et canards du Périgord ainsi qu’une coopérative de produits fermiers des Landes avec du porc gascon, des légumes, du fromage fermier…
Ainsi que 4 conférences, à 11h, utilisation des huiles essentielles, à 11h45, propriétés et utilisations du Lombricompost, à 14h30, les bienfaits du jardin sur les personnes hospitalisées et une expérience d’un jardin à but thérapeutique, enfin, à 15h30, une façon de jardiner en contact avec la Nature pour une dynamique de vie au jardinage.

mardi, 12 avril 2011

Les fleurs au potager

 Potager et fleurs au jardin sont indissociables. En introduisant des fleurs parmi les légumes, on apporte naturellement une touche de beauté, de couleur, et plus si affinités. Car certaines fleurs ont des effets très positifs sur les légumes.

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Très méllifère, la Bourrache permet une meilleure pollinisation au verger et au rucher. Elle repousse les mollusques et étouffe les mauvaises herbes.
Les racines de Tagetes sécrètent une substance qui empêche le développement des nématodes. A utiliser en culture associée avec tomates, concombres, melons, poireaux.
La Tanaisie est une plante sauvage qui nettoie et assainit le sol, convient à tous types de sol. Elle a un effet tonique et vermifuge sur l´organisme et un effet insecticide contre les puces et punaises.
La Phacélie est une hydrophyllacée qui étouffe les mauvaises herbes, le chiendent et lutte contre les nématodes grâce à sa végétation abondante et à son système radiculaire très développé, convient à tous types de sol. Pour que la phacélie ne se ressème pas spontanément, on peut la faucher à la fin de la floraison, la sécher et l’enfouir. Elle fournira ainsi de la matière organique à tous les légumes qui en sont gourmands : courges, légumes fleurs, choux, céleris, poireaux...
Les Capucines Major produisent de belles masses végétales très colorées qui couvrent facilement les coins à cacher au jardin. De plus, elles attirent les pucerons et servent donc de ”plante-piège”.
Des plantes aromatiques, comme le thym serpolet ou le basilic, intercalées entre les rangs de légumes, éloigneront avec leur parfum les mouches qui attaquent les carottes.

Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site fermedesaintemarthe.com

 

mardi, 05 avril 2011

On peut jardiner autrement.

Contrôler les pucerons et les limaces, arracher les mauvaises herbes, sont autant de pratiques qui amènent trop souvent les jardiniers amateurs à utiliser des pesticides, potentiellement dangereux pour la nature et la santé. Chaque année, presque 5 000 tonnes de pesticides sont répandus par les 17 millions de jardiniers amateurs dans leur jardin et leur potager.

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On peut jardiner autrement. Accueillir mousse, pissenlits, pâquerettes et autres mauvaises herbes, contempler les espèces floricoles qui se posent sur les plantes, surprendre celles qui pollinisent, c’est assez simple et naturel. Au lieu de combattre les parasites et les maladies une fois qu’ils menacent les cultures, on peut sélectionner des plantes en fonction de leur résistance ou leur tolérance aux parasites et maladies, associer les plantes en fonction des voisinages qui leur sont le plus favorables, varier les plantes cultivées d’une année à l’autre pour rompre le cycle de développement des parasites et limiter leur contact avec les cultures auxquelles ils s’attaquent, décaler la date de semis pour que la culture soit à un stade moins sensible de son développement lorsque les parasites attaquent, ne pas trop serrer les plantations et tailler régulièrement les haies et les arbustes pour faire pénétrer la lumière afin d’éviter la stagnation d’eau après la pluie et le développement des maladies, couvrir le sol pour éviter le développement des mauvaises herbes, utiliser du compost pour améliorer la fertilité du sol et renforcer la résistance des cultures en nourrissant les plantes, créer des espaces favorisant la biodiversité et la présence de certains insectes ou animaux ennemis des ravageurs...

samedi, 26 mars 2011

La luzerne, plante écologique

La luzerne est l'aliment fournissant le plus de protéines à l’hectare. Cultivée sur quelques 32 millions d'hectares dans le monde entier, la luzerne peut être pâturée par les animaux ou donnée sous forme de foin à la ferme. Il existe de nombreuses variétés de luzerne. Cette diversité permet à chaque éleveur de choisir la variété qui convient le mieux à ses besoins.

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La luzerne est, parmi les plantes cultivées, l'une des plus écologiques. En fixant naturellement l'azote de l'air comme les autres légumineuses, elle ne consomme pas d'engrais azoté. Installée pour 3 à 4 ans sur une parcelle, elle stabilise les sols en évitant ruissellement ou érosion. Elle est recommandée par les Agences de l'eau pour protéger les zones de captage d'eau potable.
De plus cette plante reste une alliée pour les animaux et les insectes. Son couvert végétal permanent constitue une zone de nidification remarquable pour de nombreux oiseaux nichant au sol (perdrix, cailles, traquets, alouettes, pipits). Sa fleur attire les abeilles et leur fournit pollen et nectar.

On peut se documenter sur le site semencemag.fr

lundi, 31 janvier 2011

Comment utiliser les cendres de l'hiver au jardin ?

On utilise les cendres obtenues en brûlant du bois non-peint et non-traité. On enlève les plus gros morceaux de charbon de bois, c'est du carbone presque pur qui réclamera beaucoup d'azote pour se décomposer. Il faut répandre les cendres quand elles sont froides et bien sèches. On gratte la terre pour les enfouir superficiellement avant que le vent ne les disperse. On peut aussi préparer un engrais liquide en diluant 1kg de cendres dans un seau avec de l’eau jusqu’à obtention d’un lait gris que l'on répand avec un arrosoir au pied des plantes. Il faut éviter les sur-dosages, même si on dispose de cendres en grandes quantités.

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Elles contiennent du calcium, du phosphore (P), du magnésium et de la potasse (K), dans des états plus ou moins solubles et quantités différentes selon les essences de bois utilisées. A cause de la présence de calcium, il est préférable de ne pas employer la cendre sur les massifs de plantes de terre de bruyère.

On évite d'en mettre au compost car les cendres freinent la décomposition des végétaux.

Les cendres peuvent aussi être disposées en cordon autour de cultures comme les fraises, pour dissuader les limaces et les escargots de s'en approcher.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site rustica.fr

lundi, 11 octobre 2010

Un guide de référence pour tous les jardiniers

Le calendrier lunaire 2011 est un guide de référence pour tous les jardiniers. C’est un ouvrage annuel diffusé depuis 1978.

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Son but est de proposer une utilisation concrète des influences lunaires pour connaître les meilleures périodes pour semer, planter, repiquer et entretenir les plantes potagères, les fruitiers, les fleurs. Parmi les thèmes abordés, on peut découvrir la gestion du compost, l'utilisation des purins, tisanes, insecticides, fongicides et le traitement des mauvaises herbes.

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Dans d'autres domaines, comme l’apiculture, la viticulture et la sylviculture, il est aussi recommandé de travailler en harmonie avec la Lune.

On peut le commander sur le site fermedesaintemarthe.com

vendredi, 17 septembre 2010

Les 4 saisons du jardin BIO

Nouvelle parution en Septembre-octobre 2010 de la revue éditée par Terre Vivante

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JARDIN

- Ramenez vos fraises du potager
- Epinards : et si on changeait ?
- Plantez des érables
- Des baies (presque) sauvages
- Le compost de toilettes sèches
- Semez des engrais verts
- Fabriquez votre séchoir solaire
- Cultivez le goût de vivre à Argentan

VIVRE L'ECOLOGIE

- Vers des coopératives d'habitants ?
- Isolation : poser un film frein vapeur
- "Vieux produits" : le pire et le meilleur !
- Les cantines à l'heure du bio

On peut le commander à l'adresse boutique.terrevivante.org

vendredi, 16 juillet 2010

Limiter les coups de soleil au potager

L’été s’annonce très chaud. Les températures de ces dernières semaines peuvent déjà être préjudiciables aux cultures potagères. Il convient de prévenir les dégâts en prenant quelques précautions simples. Afin de ménager vos cultures des coups de soleil, on prevoit un ombrage des plantations. En effet, les plants potagers peuvent être abîmés par les rayons du soleil durant les heures les plus chaudes de la journée. Cultiver sous abri aéré, des roseaux posés à l'horizontale sur des piquets en bois, est souvent une bonne solution.
De plus le stress hydrique peut fortement nuire aux récoltes à venir, notamment pour la tomate. On pratique donc des arrosages adaptés en fonction des horaires de la journée, un paillage abondant et on bute davantage les plants pour assurer une fraîcheur maximale. On n'oublie pas qu’un bon binage vaut deux arrosages.

 

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Si il est encore possible de réaliser un certain nombre de semis direct, le mois de juillet est surtout le bon moment pour dynamiser ses cultures avec certains engrais bio et macérations de plantes.

On peut commander ces produits sur le site de la ferme Sainte Marthe.

mardi, 15 juin 2010

Les semis du mois de juin

La Saint Urbain du 25 mai est passée depuis longtemps maintenant, aussi ,le vigneron et le jardinier ne craignent plus les gelées nocturnes. Il est temps de mettre en place ses plants et il est encore possible de réaliser de nombreux semis sur place comme les légumes-feuilles, laitues, oseille, pourpier, roquette cultivée...

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chou rave
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roquette cultivée
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panais

On peut aussi semer les plantes aromatiques et condimentaires comme la bourrache, le cresson, la lavande, le persil, le romarin… Et, il est toujours possible de réaliser des semis de légumes racines comme les carottes, les panais, les radis, ou des choux comme le chou-rave ou le chou de Bruxelles.

On peut commander ces graines AB sur le site fermedesaintemarthe.com

jeudi, 01 avril 2010

S'occuper du potager en avril

S'occuper du potager durant cette première quinzaine d'avril

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  • Semer sous chassis ou tunnel : concombre, courge, melon, aubergine, basilic, céleri-rave.

  • Semer en pleine terre : carotte, cerfeuil, chou cabus, chou-rave, épinard, navet, panais, persil, poireau, pois, radis, salsifis, scorsonère.

  • Planter : artichaut, crosne, échalote, estragon, laitue, oignon, pomme de terre précoce, topinambour.

  • Semer des engrais verts à croissance rapide (phacélie, moutarde) à l’emplacement futur des tomates, courgettes, courges…

  • Finis les granulés de métaldéhyde qui empoisonnent les ennemis des limaces (hérissons, grives, carabes…), préférer plutôt ceux à base de phosphate de fer, un produit qui bloque l’appétit des mollusques et n’est pas toxique pour les auxiliaires. Inutile d’en répandre beaucoup, il suffit de disperser ce produit à raison d’un granulé tous les 3 cm environ.

  • En prévision des plantations de tomates, courgettes et autres courges, nettoyer les godets mis de côté et préparer le substrat en mélangeant 6 parts de terreau pour 1 part de terre de jardin tamisée et 1 part de compost tamisé. Remplir les godets, semer, étiquetter et placer les cageots, contenant les godets, recouverts d’un film plastique, à l’intérieur, à proximité d’une baie vitrée.

     

Pour en savoir plus, consulter le site terrevivante.org

samedi, 27 février 2010

Les semis de début mars

L’Organisation des Nations unies a proclamé 2010, Année internationale de la biodiversité pour alerter l’opinion publique sur l’état et les conséquences du déclin de la biodiversité dans le monde. Face aux menaces qui pèsent sur elle (urbanisation croissante, pratiques agricoles, déforestation, pollutions...), la conservation de la diversité biologique est devenue une préoccupation mondiale.

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La Ferme de Sainte Marthe, qui vient d'être labellisée "2010, Année Internationale de la Biodiversité", peut nous aider, en cultivant dans nos jardins des graines de variétés anciennes et bio, à préserver la biodiversité, à garnir notre table, à apporter pour notre alimentation les bienfaits de produits naturels et sains, à découvrir ou redécouvrir des goûts originaux et non standardisés.

fermestmarthe02.jpgDès les premiers jours de mars, si on dispose d’un châssis ou d’un petit tunnel bien exposé, on peut commencer les semis pour obtenir des primeurs si agréables à la sortie de l'hiver : petits pois, jeunes carottes, petits oignons blancs et laitues qui nous changeront un peu de la rusticité des légumes d’hiver.

Pour plus de renseignements on peut consulter le site de la Ferme de Sainte Marthe.

vendredi, 19 février 2010

Cultiver le panais, ce légume oublié

Le panais pousse comme les carottes. On le sème au printemps et jusqu'en été. Il peut se conserver en terre car il ne craint pas trop le gel ou en cave dans le sable durant l'hiver.

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On peut, chaque année laisser monter en graines quelques panais pour récolter les graines qui ne se conservent pas plus de 2 ans. C'est assez surprenant car certaines années les panais poussent très mal. Ils ne lèvent pas et on obtient 2 panais au mètre carré. Par contre,, il existe des années généreuses pour les panais comme 2007 ou 2009.
Il faut semer assez tôt, être généreux, surveiller ses semis de très près et les renouveler si cela est nécessaire. La levée est assez longue comme pour le persil et toutes les graines ne poussent pas. La principale difficulté est de garder le sol propre le temps de la germination et du premier stade de la croissance. Les panais peuvent être envahis par toutes les mauvaises herbes annuelles. Le panais développe une racine traçante. Il est donc difficile de pratiquer des semis sous chassis ou en caissette pour le repiquer. Le panais réclame une terre très fine voire sableuse comme la carotte. Sinon, il développe plusieurs racines qui se tressent entre elles comme une natte. L'arrosage doit être régulier et abondant. Lorsque le soleil brille, le feuillage des panais provoque une réaction de photosensibilité au niveau de la peau et occasionne l'apparition de cloques. C'est assez douloureux, il vaut mieux tenir les enfants éloignés.