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dimanche, 24 juillet 2011

Préserver la biodiversité tout près de nous

Hugo nous propose de préserver la biodiversité tout près de nous, dans notre jardin. A travers notre manière de jardiner, les produits que nous utilisons ou non, les petits aménagements que nous faisons, nous pouvons nuire à la diversité des espèces qui peuplent notre environnement immédiat ou, au contraire, la favoriser.


La biodiversité - l'arche d'Hugo par e-graine

mardi, 05 avril 2011

On peut jardiner autrement.

Contrôler les pucerons et les limaces, arracher les mauvaises herbes, sont autant de pratiques qui amènent trop souvent les jardiniers amateurs à utiliser des pesticides, potentiellement dangereux pour la nature et la santé. Chaque année, presque 5 000 tonnes de pesticides sont répandus par les 17 millions de jardiniers amateurs dans leur jardin et leur potager.

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On peut jardiner autrement. Accueillir mousse, pissenlits, pâquerettes et autres mauvaises herbes, contempler les espèces floricoles qui se posent sur les plantes, surprendre celles qui pollinisent, c’est assez simple et naturel. Au lieu de combattre les parasites et les maladies une fois qu’ils menacent les cultures, on peut sélectionner des plantes en fonction de leur résistance ou leur tolérance aux parasites et maladies, associer les plantes en fonction des voisinages qui leur sont le plus favorables, varier les plantes cultivées d’une année à l’autre pour rompre le cycle de développement des parasites et limiter leur contact avec les cultures auxquelles ils s’attaquent, décaler la date de semis pour que la culture soit à un stade moins sensible de son développement lorsque les parasites attaquent, ne pas trop serrer les plantations et tailler régulièrement les haies et les arbustes pour faire pénétrer la lumière afin d’éviter la stagnation d’eau après la pluie et le développement des maladies, couvrir le sol pour éviter le développement des mauvaises herbes, utiliser du compost pour améliorer la fertilité du sol et renforcer la résistance des cultures en nourrissant les plantes, créer des espaces favorisant la biodiversité et la présence de certains insectes ou animaux ennemis des ravageurs...

lundi, 31 janvier 2011

Comment utiliser les cendres de l'hiver au jardin ?

On utilise les cendres obtenues en brûlant du bois non-peint et non-traité. On enlève les plus gros morceaux de charbon de bois, c'est du carbone presque pur qui réclamera beaucoup d'azote pour se décomposer. Il faut répandre les cendres quand elles sont froides et bien sèches. On gratte la terre pour les enfouir superficiellement avant que le vent ne les disperse. On peut aussi préparer un engrais liquide en diluant 1kg de cendres dans un seau avec de l’eau jusqu’à obtention d’un lait gris que l'on répand avec un arrosoir au pied des plantes. Il faut éviter les sur-dosages, même si on dispose de cendres en grandes quantités.

cendres.jpg

Elles contiennent du calcium, du phosphore (P), du magnésium et de la potasse (K), dans des états plus ou moins solubles et quantités différentes selon les essences de bois utilisées. A cause de la présence de calcium, il est préférable de ne pas employer la cendre sur les massifs de plantes de terre de bruyère.

On évite d'en mettre au compost car les cendres freinent la décomposition des végétaux.

Les cendres peuvent aussi être disposées en cordon autour de cultures comme les fraises, pour dissuader les limaces et les escargots de s'en approcher.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site rustica.fr

jeudi, 01 avril 2010

S'occuper du potager en avril

S'occuper du potager durant cette première quinzaine d'avril

potager-avril.png
  • Semer sous chassis ou tunnel : concombre, courge, melon, aubergine, basilic, céleri-rave.

  • Semer en pleine terre : carotte, cerfeuil, chou cabus, chou-rave, épinard, navet, panais, persil, poireau, pois, radis, salsifis, scorsonère.

  • Planter : artichaut, crosne, échalote, estragon, laitue, oignon, pomme de terre précoce, topinambour.

  • Semer des engrais verts à croissance rapide (phacélie, moutarde) à l’emplacement futur des tomates, courgettes, courges…

  • Finis les granulés de métaldéhyde qui empoisonnent les ennemis des limaces (hérissons, grives, carabes…), préférer plutôt ceux à base de phosphate de fer, un produit qui bloque l’appétit des mollusques et n’est pas toxique pour les auxiliaires. Inutile d’en répandre beaucoup, il suffit de disperser ce produit à raison d’un granulé tous les 3 cm environ.

  • En prévision des plantations de tomates, courgettes et autres courges, nettoyer les godets mis de côté et préparer le substrat en mélangeant 6 parts de terreau pour 1 part de terre de jardin tamisée et 1 part de compost tamisé. Remplir les godets, semer, étiquetter et placer les cageots, contenant les godets, recouverts d’un film plastique, à l’intérieur, à proximité d’une baie vitrée.

     

Pour en savoir plus, consulter le site terrevivante.org

samedi, 20 juin 2009

Les araignées sont très utiles au jardin

Les araignées sont très utiles au jardin, il faut les conserver tout en évitant qu'elles rentrent dans la maison.

araignees-a-proteger.jpg

Les araignées sont souvent pourchassées alors qu'elles sont très utiles au jardin. Les araignées sont insectivores, détruisent beaucoup d'insectes nuisibles sans endommager les plantes. Le faucheux, ainsi nommé pour ses longues pattes, dévore les petites limaces si nuisibles dans le potager. Certaines araignées mordent mais ne sont pas dangereuses. Aussi leur utilité n'est pas à mettre en doute, il faut plutôt les protéger. Pour ne rien gâcher, leurs toiles qui accrochent la rosée matinale sont très esthétiques.

mercredi, 22 avril 2009

Le Petit Gris menacé par les pesticides

Le Petit gris est une des espèces d’escargot élevées pour notre consommation. Le Poitou-Charente est la région la plus productive pour l’élevage de cette espèce d'escargot. Le Petit Gris est devenu un des symboles des Charentais.
escargot-petit-gris01.pngDans notre jardin, cet escargot est particulièrement friand des feuilles d’ortie. Si on veut qu'il épargne nos salades, on peut laisser un coin du jardin en friche, envahit par quelques orties. La durée de vie de cet escargot est de 2 à 5 ans. Le Petit Gris possède des dessins caractéristiques sur sa coquille qui permettent de le différencier des autres escargots. Les bandes sur sa coquille d’un diamètre moyen de 3 cm sont sombres larges et interrompues par des zébrures plus claires.

La disparition de cette espèce est dûe à des prédateurs, des parasites ou aux ramassages excessifs pour la consommation mais aussi à l’utilisation des « anti-limaces » et autres pesticides. Les escargots sont menacés par la disparition des milieux naturels, trouvant de moins en moins de milieux favorables pour se reproduire, s'alimenter ou simplement trouver refuge. En milieux agricoles, l’utilisation des pesticides leur est particulièrement néfaste, ainsi que la disparition des haies et des prairies naturelles. Les escargots et les limaces sont des éléments importants de l’équilibre écologique puisqu’ils servent de repas aux oiseaux, hiboux, hérissons, ou encore aux blaireaux…
Ils participent aussi à la décomposition des plantes et des feuilles mortes, contribuant ainsi à la fabrication de l’humus et au maintien de la qualité des sols.

escargot-operation.png

Dans le cadre de l’initiative Vigie Nature, Noé Conservation et le Muséum national d’Histoire naturelle ont lancé l’Opération Escargots dont le principe est simple : tous les utilisateurs de jardin sont invités, trois fois dans l’année, à chercher les escargots et les limaces dans leur jardin, à les identifier et à transmettre leurs observations aux scientifiques du Muséum. Le petit Gris est une des plus grandes espèces suivies par l’Opération Escargots.

Pour s'informer et s'inscrire, consulter le site de noeconservation.org