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mardi, 03 mars 2015

Les nouveaux cratères de Sibérie

Deux cratères ont été découverts en juillet 2014 dans la péninsule de Yamal en Sibérie. Depuis cette découverte, plusieurs autres cratères, de toutes tailles, y ont été repérés par des scientifiques russes. Selon les scientifiques russes, des dizaines d'autres cratères de ce type sont probablement présents dans cette région. L'exploration de ces cratères est rendue difficile du fait des dégagements de gaz qui semblent s'y produire régulièrement. Selon les scientifiques, ces objets doivent être étudiés, mais c'est dangereux car des émissions de gaz peuvent s'y produire sur de longues périodes de temps, sans savoir quand elles peuvent survenir.

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Quel est le phénomène à l'origine de ces cratères ? Pour l'instant, le mystère demeure. La principale hypothèse avance qu'ils sont causés par des dégagements de gaz souterrains (du méthane, notamment). Un phénomène qui pourrait être corrélé au réchauffement climatique, ainsi qu'à des phénomènes sismiques.

Source : journaldelascience.fr

lundi, 23 juin 2014

Fournaise en éruption

L'éruption a démarré dans la nuit de vendredi à samedi sur le flanc sud-est du volcan, après une heure d'activité sismique et quatre ans de sommeil..


Le volcan du Piton de la Fournaise, à La Réunion, est un des volcans les plus actifs au monde. La dernière éruption du Piton de la Fournaise, qui n'avait duré que quelques jours, remonte à décembre 2010. Sa dernière grande activité volcanique, baptisée "éruption du siècle" remonte à 2007; elle avait entraîné l'évacuation du petit village du Tremblet, au sud-est de l'île de La Réunion. Le volcan de la Réunion entre en moyenne en éruption tous les 8 mois depuis 1640, selon l'Observatoire volcanologique de l'île.

lundi, 14 avril 2014

38000 événements sismiques

Le Bureau central sismologique français (BCSF) a mis à la disposition du public le 12 mars 2014 sur son site franceseisme.fr le "Catalogue de la sismicité instrumentale de l'hexagone 1962-2009", ainsi que la carte correspondante. Copropriété du CNRS et du CEA, ce catalogue apporte une précision inégalée dans la localisation et la magnitude de plus de 38000 événements sismiques d'origine tectonique sur le territoire métropolitain et la zone maritime française pour la période 1962-2009. Fruit du projet SI-Hex, associant sept laboratoires CNRS-Université et le Laboratoire de détection et de géophysique du CEA de 2010 à 2013, il devient de fait la référence pour l'étude de l'aléa et du risque sismiques en France.

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Le catalogue "BCSF-LDG" couvre le territoire métropolitain et la zone économique exclusive en mer (ZEE) élargis d’une bande de 20 km pour tenir compte des plus grandes incertitudes de localisation des épicentres. Pour la première fois, la magnitude de moment "Mw" a été calculée pour l’ensemble des données. Cette magnitude permet notamment d'estimer de façon plus précise que les autres échelles de magnitude l'énergie libérée sous forme d'ondes sismiques.

lundi, 16 décembre 2013

Les volcans sous-marins selon Noé

Extrait de l'exposé de Noé (8 ans) :

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jeudi, 02 mai 2013

Sensibles aux signes précurseurs d'un séisme

Les fourmis rousses des bois, espèce formica rufa, sont très communes dans les forêts de montagne. Leurs impressionnantes fourmilières sont constituées d'épines de pins sous la forme d'un dôme qui peut atteindre jusqu'à deux mètres de haut. La population de ces colonies peut atteindre le million de fourmis.

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Des chercheurs de l'Université de Duisburg-Essen ont montré comment les fourmis rousses des bois modifient leur comportement avec l'imminence d'un séisme. Ils ont observé deux colonies de ces fourmis situées dans le bassin sismiquement actif de Neuwied en Allemagne, grâce à des caméras dotées de capteurs infrarouge et couleur haute résolution. Pendant ce temps, 10 tremblements de terre de magnitude comprise entre 2 et 3,2 eurent lieu, ainsi que de nombreuses secousses plus légères. Ils ont constaté qu'avant un tremblement de terre, les fourmis changent de comportement : elles restent éveillées et ne rentrent plus dans leur fourmilière la nuit pour s'y reposer, s'exposant aux prédateurs, mais évitant ainsi de finir ensevelies par l'effondrement de leur dôme à cause de la secousse. Cette modification dans leur comportement ne se rétablit qu'un jour après le passage du tremblement de terre. Les fourmis seraient capables de prédire l'imminence d'un séisme, dès qu'il atteint une magnitude d'au moins 2, en sentant les modifications de certaines concentrations de gaz ou les changements dans le champ magnétique terrestre.

Source : notre-planete.info

jeudi, 18 avril 2013

100 000 séismes

Chaque année, environ 100 000 séismes sont enregistrés sur la planète. C'est le risque naturel majeur le plus meurtrier et qui cause le plus de dégâts.

Un séisme d'une magnitude comprise entre 7,5 et 7,8 a frappé, ce mardi 16avril 2013, le sud-est de l'Iran.
L'épicentre du séisme est situé à 80 km au nord de la ville de Saravan, près de la frontière avec le Pakistan, et s'est produit à une profondeur de 15,2 kilomètres. Dans la ville de Saravan, un Iranien a témoigné à la BBC Persian : "Le tremblement de terre a été gravement ressenti. La vieille ville et le principal centre sportif ont été malheureusement détruits". Dans la ville de Zahedan, capitale du Sistan-Balouchistan, un témoin raconte que les habitants ont quitté leur maison et se sont réfugiés dans les parcs et les rues. Déjà le 9 avril, un séisme de magnitude 6,1 avait frappé une zone rurale du sud-ouest de l'Iran. La secousse n'avait pas endommagé la centrale nucléaire de Bouchehr, la seule de ce pays, construite à une centaine de kilomètres au nord de l'épicentre. Situé sur plusieurs failles sismiques importantes, l'Iran a connu de nombreux tremblements de terre dévastateurs.

Source : AFP et Le Monde

samedi, 07 avril 2012

L’énergie nucléaire produisait 30% de l’électricité du Japon

Selon une déclaration du ministère du commerce Yuki Edano, au débue de cette semaine, le Japon a besoin de plus de temps pour décider s’il redémarre deux réacteurs nucléaires désactivés, alors que les inquiétudes concernant une pénurie potentielle d’électricité en été viennent s’ajouter aux craintes concernant la sécurité suite à la crise de Fukushima de l’an dernier. « La sécurité devrait être garantie afin d’éviter les fuites massives de matières radioactives comme celles qui ont eu lieu pendant la crise de Fukushima même si un séisme et un tsunami qui dépassent les attentes ont lieu » a indiqué Yuki Edano.« Nous devrions aussi obtenir la compréhension des communautés locales ».

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L'ensemble des 54 réacteurs nucléaires du Japon, à l’exception d’un seul, ont été désactivés, principalement pour des contrôles de maintenance, au cours des mois qui ont suivi la catastrophe de la centrale de Fukushima de Tokyo Electric Power Co (TEPCO), provoquée par un tsunami gigantesque en Mars 2011. Le réacteur nucléaire restant devrait être fermé pour maintenance le 5 Mai prochain.

L’énergie nucléaire produisait environ 30% de l’électricité du Japon avant la crise. Pour compenser l’énergie nucléaire perdue, les compagnies du Japon ont brûlé 25% plus de gaz naturel liquéfié importé –équivalent à un total de 51,8 millions de tonnes – et 150% plus de pétrole brut en 2011, d’après les dernières données de l’industrie de l’énergie.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site actualites-news-environnement.com

 

 

mardi, 24 mai 2011

Le volcan Grimsvötn recouvre l'Islande de cendres

Samedi, les éruptions du volcan islandais Grimsvötn ont été courtes et d'une intensité qui a rapidement décru après les premières heures puissantes. Cependant, le volcan continue de cracher beaucoup de cendres qui retombent désormais sur une importante partie de l'île et ont même touché la capitale Reykjavik, à 400 km du cratère, selon les services météorologiques. 

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Selon le géophysicien Einar Kjartansson, de l'Institut météorologique islandais, ce lundi le Grimsvötn était toujours en activité, même si la puissance de l'éruption a été inférieure à ce qu'elle était dimanche matin. Les vents d'altitude poussent la cendre vers le nord, tandis que plus près du sol, les cendres sont soufflées vers le sud et le sud-ouest et ont tendance à se déposer rapidement sur terre.

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Pour en savoir plus, on peut consulter le site d'actualités planet.fr

mercredi, 20 avril 2011

Sismos pour un centre de ressources sismiques

edusismo.org, un site pour mettre en œuvre le projet éducatif « SISMOS à l’ECOLE » à l’échelle nationale et internationale. Le principe global de ce projet est de mettre en réseau des établissements scolaires équipés de sismomètres.

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Des jeunes de 13 à 18 ans sont chargés d'installer, dans leur établissement, un capteur sismique. Les signaux dus à l'activité sismique alimentent une base de données en ligne, véritable centre de ressources sismiques, et point de départ d'activités scientifiques utilisant les nouvelles technologies de l'information et de la communication.

vendredi, 15 avril 2011

L'acceptabilité des risques est variable

L'acceptabilité sociale des risques est fortement liée à leur gestion à travers un ensemble de procédures, de controverses, d'expertises. Un risque est considéré comme acceptable ou tolérable par une personne ou une collectivité lorsqu'elle peut en supporter les conséquences, les dommages, au regard de sa probabilité d’occurrence. L'acceptabilité est variable dans le temps et dans l'espace. Les législations et les réglementations, en fixant des normes, des seuils, des compensations, témoignent de ces évolutions et de cette variabilité spatiale et temporelle.

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Dans les sociétés contemporaines développées, les catastrophes sont de moins en moins bien acceptées, d'autant plus qu'elles semblent échapper au contrôle des spécialistes et des experts. Le passage à des sociétés plus individualistes a pu favoriser le développement de sentiments d'insécurité, rendant plus intolérable la réalisation du risque.

Une déclinaison économique de cette notion consiste à déterminer le montant maximal que les sociétés sont prêtes à payer pour bénéficier d'une protection contre les risques. Des analyses coût-avantage ou coût-bénéfice sont généralement un préalable à l’évaluation du consentement à payer. Elles permettent de chiffrer le coût d’un ouvrage de protection, calibré pour un aléa d’une intensité donnée et les bénéfices qu’il induit. Ces analyses permettent de trouver le juste calibrage des ouvrages de protection comparativement aux bénéfices escomptés.

Pour consulter un glossaire pour identifier et comprendre des mots-clefs, on peut se connecter sur le site geoconfluences.ens-lyon.fr

dimanche, 27 mars 2011

Le réveil des volcans du Japon

Le tremblement de terre de magnitude 9 du 11 mars peut-il engendrer le réveil des volcans situés plus à l'est ? Une étude préliminaire de l'Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) montre que ce séisme exceptionnel a modifié les contraintes tectoniques de la région et que le risque d'éruptions sur l'archipel japonais doit être pris en compte.

Deux jours après le tremblement de terre du 11 mars, le volcan Shinmoedake, situé sur l'île de Kyushu dans le sud du Japon, est entré en éruption. Cependant, ce volcan est relativement actif (sa dernière éruption datait seulement du 26 janvier 2011), situé à environ 1500 km de l'épicentre du séisme et les changements de pression ont été très faibles. Les causes de l'éruption seraient donc plus dynamiques que liées aux modifications des contraintes.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info