samedi, 06 juin 2015
Les objets voyageurs
Un objet voyageur ou Travel Bug est une plaque de métal destinée à être fixée à un objet. C'est un élément important dans le geocaching. Ces TB (Travel Bug) voyagent de caches en caches. Ils sont facilement identifiables grâce à leur numéro de suivi unique qui permet au géocacheur de se connecter au site geocaching.com afin d'y inscrire sa découverte.
Sur la page des descriptions d'un TB, on peut connaître le but recherché par son propriétaire : se rendre dans un pays en particulier, parcourir les départements ou les régions d'un pays, ou tout simplement réaliser le plus de kilomètres possible sans se perdre. Plusieurs Travel Bugs peuvent aussi participer à des courses organisées d'un point à un autre.
Pour Visiter la page des Travels Bugs sur geocaching.com
Sur la page des descriptions d'un TB, on peut connaître le but recherché par son propriétaire : se rendre dans un pays en particulier, parcourir les départements ou les régions d'un pays, ou tout simplement réaliser le plus de kilomètres possible sans se perdre. Plusieurs Travel Bugs peuvent aussi participer à des courses organisées d'un point à un autre.
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06:50 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : geocaching, voyage, tourisme, éducation, enfants, géographie
samedi, 19 juillet 2014
Des rives
Projet de Bastien Defives : Des rives
Aucune zone littorale n’échappe désormais à la planification humaine. Présente de manière évidente dans les zones industrielles et les stations balnéaires protégées par les digues, elle l’est jusque dans la délimitation et la gestion des zones naturelles préservées. De fait, depuis un demi-siècle, le littoral subit un afflux de population, d’activités et d’échanges sans précédent. Ce phénomène de littoralisation a transformé les espaces côtiers en « espaces partagés », situés au centre d’intérêts et d’enjeux très variés.
Suivre la côte de manière systématique, marcher sac au dos entre terre et mer, dormir sur place et fixer les lumières de l’aube au crépuscule, s’immerger, observer… permet de dresser un état des lieux photographique de cette frontière qui n’a souvent plus de naturelle que le nom. Le choix de la marche me permet de constater à hauteur d’homme, de prendre le temps de m’impliquer dans le paysage, d’aller à la rencontre des personnes qui l’occupent, et d’essayer de comprendre comment les infrastructures présentes sur ce territoire répondent (ou non…) au tissus social qui le maille. En promenant un regard qui ne soit ni complaisant ni agressif, je tente ainsi de faire prendre conscience au spectateur de ses propres responsabilités dans les évolutions du paysage…
Réalisé en 2004-2005 sur les côtes méditerranéennes, puis de 2006 à 2011 de la frontière Belge à l'ile de Noirmoutier, ce travail se poursuit actuellement (lorsque de fructueuses recherches partenariales le permettent...), et proposera à terme un constat exhaustif et personnel de l’intégralité du littoral français et des activités qu’il abrite (notamment sous la forme d’une base de donnée regroupant l’ensemble des prises de vue).
Aucune zone littorale n’échappe désormais à la planification humaine. Présente de manière évidente dans les zones industrielles et les stations balnéaires protégées par les digues, elle l’est jusque dans la délimitation et la gestion des zones naturelles préservées. De fait, depuis un demi-siècle, le littoral subit un afflux de population, d’activités et d’échanges sans précédent. Ce phénomène de littoralisation a transformé les espaces côtiers en « espaces partagés », situés au centre d’intérêts et d’enjeux très variés.
Suivre la côte de manière systématique, marcher sac au dos entre terre et mer, dormir sur place et fixer les lumières de l’aube au crépuscule, s’immerger, observer… permet de dresser un état des lieux photographique de cette frontière qui n’a souvent plus de naturelle que le nom. Le choix de la marche me permet de constater à hauteur d’homme, de prendre le temps de m’impliquer dans le paysage, d’aller à la rencontre des personnes qui l’occupent, et d’essayer de comprendre comment les infrastructures présentes sur ce territoire répondent (ou non…) au tissus social qui le maille. En promenant un regard qui ne soit ni complaisant ni agressif, je tente ainsi de faire prendre conscience au spectateur de ses propres responsabilités dans les évolutions du paysage…
Réalisé en 2004-2005 sur les côtes méditerranéennes, puis de 2006 à 2011 de la frontière Belge à l'ile de Noirmoutier, ce travail se poursuit actuellement (lorsque de fructueuses recherches partenariales le permettent...), et proposera à terme un constat exhaustif et personnel de l’intégralité du littoral français et des activités qu’il abrite (notamment sous la forme d’une base de donnée regroupant l’ensemble des prises de vue).
05:54 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos, photographie, littoral, plage, france, géographie, marche, randonnée pédestre
lundi, 14 avril 2014
38000 événements sismiques
Le Bureau central sismologique français (BCSF) a mis à la disposition du public le 12 mars 2014 sur son site franceseisme.fr le "Catalogue de la sismicité instrumentale de l'hexagone 1962-2009", ainsi que la carte correspondante. Copropriété du CNRS et du CEA, ce catalogue apporte une précision inégalée dans la localisation et la magnitude de plus de 38000 événements sismiques d'origine tectonique sur le territoire métropolitain et la zone maritime française pour la période 1962-2009. Fruit du projet SI-Hex, associant sept laboratoires CNRS-Université et le Laboratoire de détection et de géophysique du CEA de 2010 à 2013, il devient de fait la référence pour l'étude de l'aléa et du risque sismiques en France.
Le catalogue "BCSF-LDG" couvre le territoire métropolitain et la zone économique exclusive en mer (ZEE) élargis d’une bande de 20 km pour tenir compte des plus grandes incertitudes de localisation des épicentres. Pour la première fois, la magnitude de moment "Mw" a été calculée pour l’ensemble des données. Cette magnitude permet notamment d'estimer de façon plus précise que les autres échelles de magnitude l'énergie libérée sous forme d'ondes sismiques.
Le catalogue "BCSF-LDG" couvre le territoire métropolitain et la zone économique exclusive en mer (ZEE) élargis d’une bande de 20 km pour tenir compte des plus grandes incertitudes de localisation des épicentres. Pour la première fois, la magnitude de moment "Mw" a été calculée pour l’ensemble des données. Cette magnitude permet notamment d'estimer de façon plus précise que les autres échelles de magnitude l'énergie libérée sous forme d'ondes sismiques.
05:59 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : séismes, géographie, france, géologie, sciences, cnrs, cea