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mardi, 04 novembre 2014

La maison forestière du Pas-du-Bouc

Vendredi dernier, la mairie du Porge avait organisé une cérémonie d'accueil pour Sébastien Spirkel, 36 ans, nouveau garde forestier qui remplace Jean-Paul Bernaud, candidat à la retraite. Après vingt-sept ans de service dans la forêt communale du Porge, le maire Jésus Veiga lui a remis la médaille de la Ville. Ses collègues disent de lui qu'il sent bon la résine. Venu des Pyrénées, Jean-Paul Bernaud était un montagnard dans l'âme. Il a tout découvert du milieu dunaire et de l'océan et subit un terrible baptême du feu avec le grand incendie de 1989 qui a ravagé 3 800 hectares de forêt. Il a supervisé le reboisement de 550 hectares de forêt communale.

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Son successeur Sébastien Spirkel arrive avec femme et enfants dans la maison forestière du Pas-du-Bouc, ravi. « Les postes sur le littoral sont très demandés. J'ai une chance incroyable », dit-il. Venu de la forêt des Vosges, le changement s'annonce radical. Rappelons que la commune dispose de deux gardes forestiers : Jacques Devoti qui gère la forêt domaniale et la zone touristique du Gressier et Sébastien Spirkel qui va gérer la forêt communale ainsi qu'une réserve écologique près de Lacanau.

Source : article du 3 novembre 2014 dans Sud-Ouest

samedi, 19 juillet 2014

Des rives

Projet de Bastien Defives : Des rives
Aucune zone littorale n’échappe désormais à la planification humaine. Présente de manière évidente dans les zones industrielles et les stations balnéaires protégées par les digues, elle l’est jusque dans la délimitation et la gestion des zones naturelles préservées. De fait, depuis un demi-siècle, le littoral subit un afflux de population, d’activités et d’échanges sans précédent. Ce phénomène de littoralisation a transformé les espaces côtiers en « espaces partagés », situés au centre d’intérêts et d’enjeux très variés.

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Suivre la côte de manière systématique, marcher sac au dos entre terre et mer, dormir sur place et fixer les lumières de l’aube au crépuscule, s’immerger, observer… permet de dresser un état des lieux photographique de cette frontière qui n’a souvent plus de naturelle que le nom. Le choix de la marche me permet de constater à hauteur d’homme, de prendre le temps de m’impliquer dans le paysage, d’aller à la rencontre des personnes qui l’occupent, et d’essayer de comprendre comment les infrastructures présentes sur ce territoire répondent (ou non…) au tissus social qui le maille. En promenant un regard qui ne soit ni complaisant ni agressif, je tente ainsi de faire prendre conscience au spectateur de ses propres responsabilités dans les évolutions du paysage…
Réalisé en 2004-2005 sur les côtes méditerranéennes, puis de 2006 à 2011 de la frontière Belge à l'ile de Noirmoutier, ce travail se poursuit actuellement (lorsque de fructueuses recherches partenariales le permettent...), et proposera à terme un constat exhaustif et personnel de l’intégralité du littoral français et des activités qu’il abrite (notamment sous la forme d’une base de donnée regroupant l’ensemble des prises de vue).