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mercredi, 15 avril 2015

La gestion des eaux de pluie

L'urbanisation galopante et l'augmentation des surfaces imperméables sont les principaux freins à l'infiltration naturelle des eaux de pluie. Environ 85% des eaux de pluie doivent être canalisées pour prévenir inondations et pollutions. Les risques d'inondation et de déversement d'eaux polluées (métaux lourds, carburant…) en milieu naturel sont des défis sévères auxquels doivent faire face les collectivités.

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La gestion des eaux de pluie par les collectivités locales doit être couplé avec des techniques alternatives qui permettent à l'eau de retrouver son phénomène naturel d'infiltration : chaussées drainantes, toitures végétalisées, noues enherbées etc. Ces dispositifs doivent permettre une limitation du ruissellement et une régulation des eaux de pluie en amont et dans la durée afin d'éviter de surcharger le réseau d'assainissement. D'autant que la réglementation oblige les collectivités à diminuer la quantité des eaux de pluie arrivant vers les stations d'épuration.

Source : actu-environnement.com

samedi, 17 janvier 2015

Les villes du futur

Chaque semaine, 1 million de personnes fuient les campagnes déshéritées pour s’installer en zone urbaine. Les mégalopoles se densifient et les candidats à la vie citadine s’y entassent dans des quartiers sans âme. Dans tous les pays, des chercheurs imaginent des solutions pour créer des villes vertes, hyper-connectées et économes en énergie. Certaines ont déjà vu le jour : Tianjin Eco-city en Chine, Songdo en Corée du Sud, King Abdullah Economic City en Arabie saoudite. Trois documentaires, diffusés mardi prochain sur Arte, alternent reportages et interventions d’experts. Ils font un tour d’horizon des innovations urbaines, encore utopiques pour certaines ou déjà effectives.


Le premier volet, réalisé par Frédéric Castaignède, est consacré aux villes nouvelles. Quand, entre les années 1950 et 1960, les cités étaient conçues de toutes pièces sur un principe d’unicité (regroupement de logements, commerces, loisirs… dans un même espace) par Le Corbusier à Chandigarh, en Inde, ou Oscar Niemeyer à Brasília, au Brésil, les projets actuels, eux, intègrent également les installations industrielles et de production aux zones de résidence et d’activités.
Le troisième sujet, réalisé par Benoît Laborde, fait découvrir ce que sera peut-être l’agriculture de demain. Imaginée au début des années 2000 par Dickson Despommier, professeur à l’université Columbia de New York, le concept de fermes verticales a fait des émules. Sur les toits de New York et de Montréal, des « ageekulteurs » exploitent les nouvelles technologies pour produire des primeurs. Leur livraison quotidienne, et à proximité, évite le coût de longs transports et les pertes alimentaires inhérentes. Le projet le plus abouti en ce domaine se situe à Singapour. En 2012, l’ingénieur Jack Ng y a lancé le premier système de production à la verticale. Celui-ci repose sur un mécanisme hydraulique permettant d’étager les cultures sur six mètres de haut. Grâce à un mouvement de rotation, chaque plant bénéficie de la même quantité de lumière.
L’obstacle aux fermes verticales que posait jusque-là la lourdeur de la terre est résolu par l’hydroponie. Une culture sur substrat. Deuxième problème de taille éliminé : l’eau, dont l’utilisation est ici divisée par dix. Reste celui de l’énergie nécessaire pour obtenir lumière et chaleur dans les contrées les plus froides. La récente invention des diodes électroluminescentes, ou LED, serait à terme la solution.

Source : teleobs.nouvelobs.com

vendredi, 18 avril 2014

Pas de diesel à Tokyo

Dans les années 90, les autorités découvrent que les diesels sont la principale source d’émission de particules fines et d’oxyde d’azote, alors qu’ils ne représentent que 20% du trafic. La capitale doit aussi faire face à la fronde croissante de collectifs d’habitants qui intentent des procès pour «pollution de l’air» en mettant des malades en avant.

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En 1998, un jugement établit que les polluants génèrent de nombreuses maladies, et que les victimes peuvent être indemnisées. Le gouverneur Ishihara lance la campagne «Dites non aux véhicules diesel» en août 1999, sans attendre le feu vert de l’Etat. Tokyo demande aux entreprises et aux particuliers de ne plus conduire, acheter ou vendre des diesels. Il incite au remplacement de ces derniers par des véhicules essence et à l’installation de pots catalytiques.


Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site du journal liberation.fr

mardi, 15 avril 2014

46% des espèces de bourdons en déclin

Les bourdons, à l'instar des autres pollinisateurs, jouent un rôle crucial dans la production alimentaire. Ils permettent la reproduction des végétaux et améliorent la production agricole, notamment celle d'aliments tels que les tomates, les poivrons et de nombreux autres fruits, légumes et graines que nous consommons. Sur les cinq principaux pollinisateurs des cultures européennes, trois sont des bourdons.

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Selon Ana Nieto, spécialiste de la biodiversité européenne à l'UICN et coordinatrice d'une étude récente, une proportion si élevée de bourdons menacés peut avoir des conséquences graves pour notre production alimentaire. Il faut protéger les espèces de bourdons et leurs habitats, restaurer les écosystèmes dégradés et promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de la biodiversité afin d'inverser ces tendances négatives chez les populations européennes de bourdons. D'après l'étude, les effectifs de 46% des espèces de bourdons d'Europe sont en déclin, 29% sont stables et 13% en croissance. Le changement climatique, l'intensification de l'agriculture et les changements dans l'utilisation des terres agricoles sont les menaces principales auxquelles ces espèces sont confrontées. La pollution découlant des déchets agricoles et la destruction de leurs habitats liée à l'urbanisation contribuent aussi à leur régression.


Source : notre-planete.info