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vendredi, 20 février 2015

Isolation par l'extérieur et patrimoine

Deux dispositions inquiétaient notamment les associations dans le projet de loi sur la transition énergétique : celle empêchant les maires de s’opposer par leurs documents d’urbanisme à une isolation par l’extérieur (art. 3) et celle rendant obligatoire une telle isolation, sauf cas de « disproportion manifeste » (art. 5).

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La SPPEF (Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France) et les associations du « G8 Patrimoine » demandaient, s’agissant de l’impossibilité pour les maires de s’opposer à une isolation par l’extérieur, une exception pour les « bâtiments construits avant 1948« . Ce 12 février 2014, elles obtiennent du Sénat, d’une part, que les communes conservent la maîtrise de leurs documents d’urbanisme en la matière avec simple possibilité pour le maire d’y déroger par une « décision motivée » et, d’autre part, que cette dérogation ne soit pas applicable aux bâtiments « construits en matériaux traditionnels », à qui les dispositions protectrices des documents d’urbanisme continueront donc à s’appliquer, si le texte reste en l’état. Le Sénat a, par ailleurs, voté le compromis obtenu par les associations à la Commission de l’économie ne rendant obligatoire qu’une « isolation » et non plus nécessairement une « isolation par l’extérieur » en cas de « travaux de ravalement importants« . Il pourra donc s’agir notamment d’une isolation par les combles.

mercredi, 15 octobre 2014

Choisir son isolant phonique

Pour choisir son isolant phonique, on optera pour un isolant à structure poreuse, tel qu’un matelas fibreux emprisonnant de l’air immobile, pour « piéger » et amortir le bruit. Cette structure devra être suffisamment souple pour jouer le rôle attendu suivant l’isolation recherchée (isolation aux bruits aériens, aux bruits d’impact ou correction acoustique) et suffisamment rigide pour assurer un bon comportement mécanique des parois.

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Les propriétés isolantes des matériaux de construction et d’isolation sont exprimées par des indices de performance exprimés en dB. Ces indices, mesurés en laboratoire, caractérisent la performance des éléments de construction à affaiblir les sons :
bâtiment,construction,architecture,bruit,isolation,pollution* pour les bruits aériens , c’est l’indice d’affaiblissement acoustique Rw exprimé en dB. Plus Rw est important, meilleure est la performance d’affaiblissement du matériau,
* pour les bruits de choc ou bruits d’impact , c’est l’indice d’efficacité aux bruits de choc Δ Lw exprimé en dB,
* en matière de correction acoustique , c’est le pouvoir absorbant du matériau qui est mesuré. Exprimé sous la forme d’un coefficient global α w il est compris entre 0 (réflexion totale : le matériau n’est pas indiqué pour assurer la correction acoustique du local) et 1 (absorption totale : le matériau peut contribuer efficacement à la correction acoustique du local). Plus le coefficient α w est proche de 1, meilleure est l’absorption et d’autant la correction acoustique du local.

Source : toutsurlisolation.com
On peut aussi consulter un cours d'architecture en ligne

samedi, 31 mai 2014

Les professionnels de la rénovation thermique

Une enquête de l'UFC-Que choisir sur des prestations de professionnels de la rénovation thermique a été présentée ce mardi 27 mai. Seuls huit rapports d'évaluation thermique exhaustifs ont été remis aux consommateurs sur 29 professionnels contactés, 15 devis ont été distribués. 6 professionnels n'ont rien remis. "Une des explications réside dans la manière dont se déroule la visite, seulement 58% des prestataires ont analysé l'ensemble des lieux, déplore Alain Bazot. Pour faire une évaluation exhaustive, il faut pourtant regarder l'enveloppe du bâtiment, la ventilation, le système de production de chaleur". Au final, seuls 3% des analyses prennent en compte ces trois critères. Concernant les propositions de travaux, seul un professionnel sur les 23 a adressé des recommandations écrites cohérentes sur les 3 critères exigés.

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Selon l'association UFC-Que choisir, il faudrait renforcer la formation, développer une filière "d'architectes énergéticiens" : des experts indépendants capables de coordonner les travaux et d'accompagner le consommateur tout au long de sa démarche de rénovation énergétique. Enfin, les aides et financements doivent être conditionnés à la performance, selon elle. "Il est indispensable de rendre plus forte l'incitation à une meilleure performance : introduire une progressivité pour les dispositifs Eco-PTZ et crédit d'impôts en fonction des économies réalisées, assure Alain Bazot, président de l'UFC-Que choisir, il faudrait également envisager un cumul des deux dispositifs pour les rénovations les plus ambitieuses".

Pour en savoir plus sur cette enquête, on peut consulter le site actu-environnement.com


vendredi, 16 mai 2014

Sans clous, sans vis, sans colle

BRIKAWOOD est un système de briques bois qui se montent sans clous, sans vis, sans colle. Deux pièces de bois latérales assurent sa structure, les flasques et deux pièces de bois intermédiaires assurent sa cohérence structurelle, les entretoises. Les conceptions des flasques permettent leur emboîtement les uns dans les autres afin de les maintenir les uns entre les autres, pour donner au mur une cohérence structurelle. Ce type de briques permet d’utiliser l’espace libre entre les flasques pour y placer l’isolation, les canalisations, les conducteurs électriques.

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La brique bois BRIKAWOOD est employée seule, sans bardage, ni pare-pluie, ni pare-vapeur. Elle assure une étanchéité à l’eau et à l’air du bâti. Ces briques sont réalisées dans une essence durable comme le pin Douglas. C'est un produit de construction de base, qui peut être mis en œuvre avec un minimum d’outillage par des autoconstructeurs, qui permet de maintenir un chantier propre, sans matériel polluant pour le montage, pas de vis, ni clous, ni colle.

Pour en savoir plus, on peut réécouter l'interview de Philippe Bertrand dans "Carnets de campagne" sur France Inter, diffusé mercredi 7 mai 2014

lundi, 06 janvier 2014

La température lorsqu'on est loin de tout

Dans l'espace, la température avoisine les trois degrés Kelvin, c'est à dire - 270 °C. Mais la notion de température n'est pas la même dans l'espace que sur Terre où on la mesure à l'aide d'un thermomètre qui évalue l'énergie cinétique des molécules du milieu dans lequel on le plonge. Mais dans l'espace intersidéral où le vide est à peu près total, quelques atomes par mètre cube, contre des milliers de milliards de milliards dans l'air qu'on respire, ce genre de mesure n'a pas de sens, puisqu'il n'y a pas de matière pour «porter» la chaleur. La température de l'espace fait référence au rayonnement radio présent partout dans l'Univers, qui est une sorte d'écho du big bang.

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Cette «température» est celle qui règne lorsqu'on est loin de tout (entre deux galaxies, par exemple) et elle peut augmenter énormément si l'on s'approche d'une étoile. Ainsi, aux environs immédiats de Pluton, la dernière «planète» du système solaire, la température de l'espace est d'environ - 235 °C. Proche de la Terre, la température est telle que la Station spatiale n'a pas vraiment besoin de se chauffer, mais au contraire, d'être refroidie. On peut transmettre de la chaleur par conduction, les molécules se relaient de l'énergie de proche en proche mais dans le vide de l'espace ce n'est pas possible. De même, la chaleur ne peut pas être transmise par convection, mode de transmission par laquelle un fluide transporte de la chaleur à cause du «brassage» qui se produit quand on le chauffe. Puisqu'il existe seulement trois modes de transmission de la chaleur, seule la radiation est possible, c'est-à-dire l'émission d'ondes électromagnétiques - notamment l'infrarouge pour les objets dont la température avoisine celle du corps humain, et la lumière visible pour les objets plus chauds, comme le Soleil. Cependant, la radiation est de loin la manière la moins efficace de diffuser de la chaleur, si bien que la SSI se trouve pratiquement «dans un isolant thermique parfait». Ainsi, même lorsqu'elle passe dans l'ombre de la Terre, il n'est nul besoin de la chauffer : la chaleur produite par les ordinateurs, l'équipement électronique et l'équipage suffit.

Source : lapresse.ca

jeudi, 07 février 2013

Un béton végétalisable pour capter le soleil

Les chercheurs du groupe Technologie des Structures de l'Universitat Poltiècnica de Catalunya ont mis au point un nouveau béton comportant plusieurs couches. La première est imperméable pour protéger la structure ou le bâtiment qu'elle entoure. La seconde couche est une couche organique : elle capte et retient l'eau de pluie pour permettre ainsi le développement de certains micro-végétaux, grâce à un pH proche de 8. La dernière couche est en partie perméable, afin de laisser pénétrer l'eau qui ne ressort qu'à certains points donnés pour être canaliser à l'intérieur du béton. Ce béton végétalisable capte mieux les rayons du soleil et améliore la conductivité thermique à l'intérieur du bâtiment. Les chercheurs mettent en avant de nombreux avantages : régulation de l'humidité et de la chaleur, atténuation du bruit, filtrage de la pollution de l'air, augmentation de la biodiversité avec la pousse de plantes.

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Selon les espèces qui proliféreront sur ce matériau, les couleurs du bâtiment pourront évoluer tout au long de l'année, pour créer une sorte de façade vivante. Les chercheurs catalans travaillent actuellement avec des collègues belges pour déterminer les conditions optimales de croissance des végétaux. Ils cherchent à accélérer celle-ci afin d'obtenir un aspect visuel satisfaisant en moins d'un an. Les micro-organismes qui pousseront sur le béton empêcheront la pousse d'autres végétaux dont les racines pourraient abîmer le matériau. Contrairement au mur végétal, le béton végétal intègre la solution dans le matériau : autrement dit, il n'y a qu'à laisser faire la nature. Nul besoin de tuteurs, d'irrigation, d'apport de terreau.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

samedi, 12 janvier 2013

La RT 2012 applicable à tous

Depuis le 1er janvier 2012, toutes les maisons neuves doivent respecter de nouvelles normes en matière d'isolation et de consommation d'énergie. La réglementation thermique (RT 2012) définit 3 objectifs :

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1°) limiter les besoins en énergie, sont concernés le chauffage, le refroidissement et l'éclairage. La RT 2012 valorise la conception bioclimatique, c'est à dire l'éclairage naturel et les apports solaires. Cette nouvelle réglementation doit diviser par 2 à 2,5 les besoins en énergie des bâtiments neufs par rapport à la réglementation précédente. Toutes ces mesures définissent le « besoin bioclimatique », également appelé « Bbiomax ». La valeur moyenne de ce Bbiomax est modulée selon la localisation géographique, l'altitude et la surface habitable.

2°) limiter les consommations de chauffage, de refroidissement, d'éclairage, de production d'eau chaude sanitaire et d'auxiliaires (pompes et ventilateurs). Alors que le Bbio vise à l'optimisation du bâti, le respect de ce deuxième objectif impose le recours à des équipements énergétiques performants. Cette exigence de consommation conventionnelle maximale d'énergie primaire a reçu le nom de « C-max ». Elle ne doit pas dépasser 50 kWh/m2/an d'énergie primaire, seuil modulé lui aussi en fonction de sa localisation et de sa surface.
3°) limiter la climatisation ou assurer un bon niveau de confort en été sans climatisation. la RT 2012 fixe une température à ne pas dépasser sur une séquence de cinq jours. Ce troisième coefficient est appelé « Tic » (température intérieure conventionnelle).

Source : sudouest.fr

samedi, 15 décembre 2012

Quelle consommation énergétique ?

Plusieurs scénarios à l'horizon 2030 et 2050 devraient venir éclairer le débat pour l'élaboration de la loi de programmation de l'énergie. Un comité d'experts va se charger de présenter les principales modélisations. Une hypothèse d'évolution de la consommation devra être arrêtée. Elle servira de base à la trajectoire énergétique.

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Plusieurs pistes sont déjà connues comme privilégier l'efficacité énergétique et la sobriété par la mise aux meilleures normes énergétiques d'un million de logements neufs et anciens par an. L'entrée en vigueur de la RT 2012 dans le résidentiel devrait d'ores et déjà réduire la consommation d'électricité dans le parc neuf et entraîner des reports significatifs en matière d'énergie de chauffage. D'autres réglementations devraient également entraîner une baisse de la demande d'électricité : la disparition progressive des ampoules à incandescence dès 2017 et la hausse du niveau de performance énergétique pour l'électroménager et les appareils électriques. Mais de nombreuses incertitudes pèsent sur la consommation future d'électricité, notamment l'évolution du tissu industriel français. Certains changements sont encore incertains, comme le niveau de développement du parc automobile électrique.

Pour en savoir plus sur ce débat, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

samedi, 10 novembre 2012

Réduire l'effet de paroi froide

L'amélioration de la performance thermique des fenêtres réduit l'effet paroi froide en hiver c'est-à-dire une sensation de froid résultant d'une grande différence entre la fenêtre et la température intérieure. La température ressentie dépend directement de la température des parois et de la vitesse de circulation de l’air. Une paroi froide absorbe le rayonnement chaud du corps et produit une sensation de froid, même avec une température ambiante agréable. A contrario, une paroi chaude délivre une sensation de chaleur au corps. À partir d’une différence de 4°C, l’écart entre la température de l’air et celle des parois devient perceptible.

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Une paroi froide augmente l’inconfort et nécessite une augmentation de la température de l’air pour atteindre la zone de confort. La réduction de cet effet permet de baisser la consigne de température de chauffage de 20°C à 19°C. Selon certains experts, un degré de moins représente environ 7 % d'économie sur la facture, sachant que la bonne température pour une pièce se situe entre 16 °C et 19 °C. Cet effet de paroi froide est également à l'origine de la condensation, et donc d'humidité dans la maison.

Source : infoenergie69.org

samedi, 23 juin 2012

Energie positive

Le lycée Vaclav Havel de Bègles, premier lycée à énergie positive en Aquitaine, est très attendu pour la prochaine rentrée scolaire, le 4 septembre 2012. L’architecte Philippe Véron, du cabinet Ersol à Talence, concepteur du lycée avec Alain Ducasse et Dominique Gorse, explique «avoir fait appel à toute la panoplie de technologies existantes», pour créer un bâtiment le plus économe possible.

Pour cela les architectes ont favorisé une orientation nord et sud, permettant un maximum d’éclairage naturel, une isolation renforcée, fenêtres double-vitrage, renouvellement d’air via une ventilation double-flux, captation optimale de l’énergie solaire, stores «brise-soleil» commandés automatiquement. Les toitures végétalisées permettront de récupérer les eaux de pluie, qui seront stockées dans plusieurs bassins. Le lycée produira au final plus d’énergie qu’il n’en consomme, grâce à 400m² de capteurs solaires fournissant l’eau chaude de l’établissement et le chauffage du gymnase, le reste du chauffage étant fourni par une chaufferie au bois, et plus de 2 500m² de panneaux photovoltaïques.

Source : article de Mickaël Bosredon

mercredi, 25 janvier 2012

La pierre blonde d'Aquitaine

La pierre de bordeaux est une pierre tendre, un calcaire proche du tuffeau des Pays de Loire. Elle est exploitée depuis les Romains. En 1848, dans un rayon de cinquante kilomètres autour de Bordeaux, on dénombrait près de 600 carrières. Ces exploitations ont été abandonnées dans les années 1920 quand le développement des transports a permis l'utilisation de matériaux plus faciles à mettre en oeuvre. Actuellement quatre carrières sont encore exploitées pour la restauration des immeubles du Centre-ville de Bordeaux.

Sur le plan technique, la pierre blonde d'Aquitaine est un bon isolant phonique mais ses performances thermiques sont faibles. l'utilisation d'un doublage isolant intérieur est indispensable pour les murs les plus exposés bien que la tendance actuelle soit de nettoyer ces murs pour faire réapparaître cette belle pierre blonde et lumineuse.

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La ville de Bordeaux consacre un espace dédié aux métiers de la pierre, à la construction et à son rôle dans l’architecture de la ville. La Porte Cailhau, construite en 1494, a été choisie pour recevoir cette mémoire qui constitue une partie essentielle à la compréhension du patrimoine de la ville. Jean Missegue, descendant d’une lignée de tailleurs de pierre, a lègué à la ville une partie de sa collection d’outils et de documents consacrée au métier de tailleur de pierre.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site bordeaux.fr

jeudi, 21 juillet 2011

Un matelas laineux pour isoler

Les isolants à base végétale contiennent jusqu’à 25% de polyester pour lier les fibres végétales. En l’absence de ce liant, il ne serait pas possible d’obtenir un matelas laineux.

Du point de vue de l’impact environnemental, il convient pour tous les produits isolants d’origine végétale, animale, minérale ou organique, d’analyser l’ensemble du cycle de vie depuis les semences, collecte ou extraction des matières premières, jusqu’à la fin de vie du produit dans le bâtiment. Sinon on pourrait avoir un écart de 1 à 3 sur les différents indicateurs environnementaux majeurs. Comme tous les produits de la construction, les isolants, quelles que soient leur famille et leur nature, doivent faire l’objet de Fiches de Déclarations Environnementales et Sanitaires (FDE&S) conformes à la norme NF P 01-010. Ces fiches sont consultables sur la base de données publique www.inies.fr

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La laine de chanvre (chènevotte, partie fibreuse de la plante) est un matériau issu de fibres naturelles. Après défibrage mécanique, les fibres sont conditionnées sous forme de nappes, auxquelles est ajouté un liant à base de fibres de polyester (entre 10 et 25 %) afin de constituer un matelas de fibreux souple et d’assurer la cohésion de ce matelas. Composée suivant sa fabrication de 40 à 80% de fibres de chanvre, elle peut recevoir des additifs comme le coton ou le jute pour compléter sa composition. Les panneaux semi rigides assurent également une isolation phonique efficace. La structure cellulaire de ce matériau naturel, ouverte à la diffusion de vapeur d’eau, lui confère une propriété de régulation hygrométrique des pièces. La laine de chanvre absorbe l’excès d’humidité et la restitue ultérieurement, quand l’atmosphère intérieure est plus sèche. Le climat intérieur des pièces et leur taux d’humidité relative sont optimisés.

Pour en savoir plus, on peut consulter les sites toutsurlisolation.com et isolation-ecologique.com

lundi, 04 juillet 2011

La haute performance énergétique

Le Centre Scientifique et Technique du Batiment (CSTB) propose un outil pour parvenir à une haute performance énergétique dans un bâtiment.
Il faut se connecter sur le site ecoenergies-cluster.fr

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Avec une isolation habituelle on baisse sa consommation de 400 KWh/m2 à 114 : 20cm d'isolation pour le toit, 10cm pour les murs, double vitrage, chaudière récente, ventilation hydro-régulée, panneaux solaires pour l'eau chaude.

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On peut aussi tester d'autres paramètres et observer les économies prévisibles.

mercredi, 22 septembre 2010

Chronique d'un chantier écologique

Comment entreprendre une rénovation basse consommation ?

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Bilan énergétique, isolation par l'extérieur des murs, installation d'une VMC à double flux, amélioration des ouvertures, adoption du chauffage au bois, récupération des eaux de douche... Etape par étape, l'auteur explique comment il a métamorphosé sa maison passoire en maison basse consommation. Il partage son expérience, ses méthodes ainsi que les choix ou les compromis qu'il a dû faire.

 

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Une véritable source d'informations pour tous ceux qui souhaitent aller vers plus de sobriété énergétique.

On peut commander ce livre à l'adresse boutique.terrevivante.org

 

lundi, 05 juillet 2010

Les bonnes affaires des vendeurs de vent

Pour réduire les émissions de CO2, il existe des moyens plus ou moins abordables. Poser des panneaux d’isolation thermiques est 100 fois moins cher qu'utiliser l’éolien par tonne de CO2 évitée. En dépit de l’efficacité de l'éolien, le gouvernement a décidé d’offrir aux exploitants d’éoliennes la garantie que leur production leur serait achetée à un prix fixe, bien supérieur au prix du marché. Au prix actuel de 86€/MWh le surcoût pour le consommateur sera environ de 2 milliards d’euros par an en 2015.

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Les pro-éoliens font valoir que l’énergie du vent fait baisser le prix des factures d’électricité, si bien que le bilan net serait positif pour les consommateurs. Il est vrai qu’une fois l’éolienne construite, les coûts de production sont quasi-nuls et le producteur d’énergie éolienne à toujours intérêt à vendre, même à un prix très bas. C’est ce qui a fait que les jours de grand vent, les prix sur le marché scandinave descendent parfois aux environs de 2€/MWh au lieu de 40€, l’ensemble de la demande étant couverte par l’éolien. Sauf que le marché français dominé par le nucléaire ne réagit pas comme le marché scandinave.

Pour plus d'informations, on peut consulter le site owni.fr

dimanche, 28 février 2010

La tache sur un toit brûlant

De plus en plus de collectivités françaises font appel à la thermographie infrarouge aérienne pour repérer les déperditions de chaleur des maisons et des bâtiments publics. Un outil qui révèle les défauts d’isolation et permet de sensibiliser les habitants aux économies d’énergie. Réalisation : Jean-Pierre Courbatze et Laurianne Geffroy Production : Cité des sciences et de l’industrie 2009
La tache sur un toit brûlant
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mardi, 19 janvier 2010

La Chine se prépare à l'après pétrole

Un bâtiment solaire, d'une surface totale de 75000m², comportant un centre d'exposition, des infrastructures de recherches scientifiques, des salles de réunions et un hôtel, s'est ouvert à Dezhou, dans la province du Shandong, au nord-est de la Chine. L'architecture du bâtiment a été conçue à partir de la forme d'un cadran solaire. Des technologies respectueuses des contraintes environnementales et du développement durable ont été appliquées tout au long de la construction.

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Les éléments du toit et l'isolation des murs permettent d'obtenir des économies d'énergie 30% plus élevées par rapport à la norme nationale. Le bâtiment hébergera le 4ème Congrès Mondial sur les Villes Solaires. La construction de cet édifice avant-gardiste du point de vue des technologies d'énergie solaire et d'économie d'énergies, a mis en oeuvre plusieurs avancées techniques, dont certaines ont déjà été brevetées.

Par ailleurs, la Chine se prépare à l'après pétrole et à l'utilisation d'énergies propres et renouvelables en envisageant de construire une ferme solaire de 30 mégawatts avec un objectif à long terme de 1 giga watt de capacité, qui pourrait faire d'elle le plus grand projet photovoltaïque du monde. Situé à une altitude de 2500m dans la province de Quinghai, le bassin de Qaidam est considéré comme l'un des sites les plus prometteurs pour l'énergie solaire : désertique, il offre un fort ensoleillement et dispose d'un bon raccordement au réseau.

lundi, 16 novembre 2009

Construire une maison passive

Une maison passive est une maison à très faible consommation énergétique. Elle offre toute l'année une température ambiante agréable sans l'application conventionnelle d'un chauffage. Les maisons passives sont une centaine à être construites ou en cours de construction en France et deux sont certifiées.

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A Bessancourt, dans le Val d'Oise, Mischa Witzmann, du cabinet parisien Karawitz Architecture, est l'architecte et le constructeur de la maison passive située derrière la bibliothèque Keller. Il a réalisé sa maison de géométrie simple et d’apparence sobre, conforme au gabarit traditionnel d'un pavillon de banlieue avec sa toiture à deux pentes. Le bardage ajouré, la couverture et les volets sont en bambou. Il a utilisé des panneaux de bois massifs contrecollés de grandes dimensions, conçu une isolation renforcée, constituée de 24 centimètres de ouate de cellulose, assuré une étanchéité à l’air très efficace, installé un triple vitrage, un système de ventilation double flux et 23 panneaux photovoltaïques jumelés à 4 capteurs solaires thermiques en toiture qui produisent 4 485 kWh/an d’énergie positive permettant ainsi d’éviter l’émission de 1887 kg/an de CO2. C'est la première maison certifiée en Ile-de-France par le label européen "Passiv Haus Institut". La norme allemande «Passiv haus» est accordée à partir d'un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh/m²/an et d’un besoin de moins de 50 kWh/m²/an d'énergie finale.

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Cette maison de 160 mètres carrés de surface habitable est fermée au nord et totalement ouverte au sud pour bénéficier des apports solaires. Avec des besoins en chauffage et eau chaude sanitaire estimés à 11 kWh/m²/an, cette réalisation à 1800 euros HT/m² s'inscrit dans les objectifs de la future réglementation thermique 2020. La maison coûte aux alentours de 290 000 euros.

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On peut visualiser les photos sur le site lemoniteur.fr et consulter le blog de Jean Christophe Poulet, maire de Bessancourt