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mardi, 21 janvier 2014

La chaleur de la Terre provient de la radioactivité

L'essentiel de la chaleur dégagée par la Terre provient de la radioactivité. C'est l'énergie nucléaire produite par la désintégration de l'uranium, du thorium et du potassium. Ce flux géothermique est si faible à la surface du globe qu'il ne peut être directement capté. En fait, on exploite la chaleur accumulée, stockée dans certaines parties du sous-sol via des nappes d'eau. Cette eau est alors captée au moyen de forages. Les caractéristiques du fluide géothermique extrait, température et composition, dépendent de celles de la formation géologique. Il en résulte une multiplicité de techniques et de modes de valorisation. C'est pourquoi on distingue plusieurs types de géothermie et de filières en fonction des technologies utilisées et de leurs applications.

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Les ressources géothermales dites de "basse énergie" se caractérisent par une température comprise entre 30 et 150 °C. Elles se rencontrent normalement à une profondeur moyenne de 1 000 à 2 500 m dans des formations rocheuses et perméables remplies d'eau, situées principalement dans des bassins sédimentaires de très grandes dimensions. C'est le cas de l'aquifère du "Dogger" présent à 1 700 m sous le bassin parisien, qui présente une température variant entre 60 et 85°C. D'autres nappes sont situées à moins de 100 mètres de profondeur mais leur température n'excède alors guère 30°C. Dans ce cas, l'eau chaude peut être envoyée directement dans les radiateurs lorsqu'elle est suffisamment pure et à des conditions de températures adéquates, sinon on utilise des pompes à chaleur géothermales (PACG). On distingue également : la géothermie sur nappe, avec deux forages sur une nappe phréatique à 8-10 m de profondeur ou le système rateau : des câbles sont enterrés horizontalement à faible profondeur (0,6 à 1,2 m) pour capter le rayonnement solaire qui chauffe le sol. On estime la surface nécessaire de 1,5 à 2 fois la surface habitable pour chauffer sa maison individuelle, ce qui implique donc un grand terrain. Enfin, les coûts de fonctionnement sont extrêmement bas : de 0,3 à 0,6 centimes d'euros le kw par heure.


Source : notre-planete.info