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mardi, 20 novembre 2012

Les gobies, gardes du corps des coraux

Le corail Acropora nasuta, ou corail crème, grandit rapidement et s’étend largement. Il est essentiel à la formation et la solidification des récifs coralliens. Menacé par la Chlorodesmis fastigiata, ou algue chevelue, cet animal a développé une symbiose avec de petits gobies, des poissons herbivores aussi grands qu’un pouce, qui le protègent à la demande. Dans une étude publiée dans le magazine Science, des chercheurs du Georgia institute of technology montrent que ce corail est en effet capable d’envoyer un signal chimique de S.O.S. Les gobies interprètent ce message de détresse et agissent dans les minutes qui suivent. L’algue, très vite taillée ou dévorée, a donc très peu de chance d’attaquer le corail.

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Les gobies, ces véritables gardes du corps, passent leur vie entière dans les creux des coraux, un abri qui les protège de leurs propres prédateurs. En échange, et par une capacité venue de l’évolution, ils décryptent le signal chimique de détresse. Cette symbiose entre le poisson et le corail est le premier exemple de transmission de signaux chimiques entre espèces pour éloigner les compétiteurs. On peut la comparer à la symbiose entre insectes et végétaux. C'est le cas de l’acacia et de la fourmi par exemple ; les fourmis reçoivent de la nourriture et un abri tout en protégeant les arbres des concurrents et consommateurs.

Source : futura-sciences.com

Pour mieux connaître les coraux, on peut consulter le site aquaportail.com

lundi, 08 octobre 2012

Une étoile de mer, mangeuse de coraux

L’Acanthaster planci est une étoile de mer, mangeuse de coraux qui opère en groupe et peut détruire un récif entier. Cette étoile de mer porte jusqu’à 17 bras couverts d’épines venimeuses. Elle dissout les polypes du corail grâce à des sucs digestifs et s’en nourrit par succion. Une seule étoile détruit 6 m² de récif par an. Les attaques sont collectives. On a trouvé dans le Pacifique jusqu’à 20 000 Acanthaster sur une bande de 2 Km.
Sa recrudescence serait en partie due à l’augmentation des eaux usées côtières qui favorisent son développement.

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De nombreux gastéropodes nichent sur les coraux, broutant les polypes dès qu’ils sortent. D’autres animaux, vers et crustacés, perforent le squelette des coraux, affaiblissant la structure tout entière. Le réchauffement de la planète constitue un danger. En effet si la température de l’eau s’élève, les polypes coralliens réagissent en expulsant les algues avec lesquels ils vivent en symbiose. Ce rejet provoque leur blanchiment. Ce phénomène se produit chaque fois que la température des eaux atteint 31°C. Même si on arrive à diminuer l’effet de serre, le siècle à venir va être un cap très difficile pour les coraux.


Pour en savoir plus, on peut consulter le site dinosoria.com

mercredi, 04 avril 2012

Filmer les récifs coraliens

Le projet Catlin Seaview vise à réaliser la première étude exhaustive sur la Grande Barrière de Corail afin de documenter la composition et la santé des récifs coralliens à travers une gamme de profondeur de 0 à 100m.

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Les objectifs sont :

1- photographier le récif dans une vision panoramique à 360 degrés en utilisant des caméras spécialement conçues pour ce projet. Ces images analysées automatiquement à l'aide du logiciel  seront mis à disposition gratuitement sur Google,

2- étudier la biodiversité des récifs en eaux profondes sur la Grande Barrière de Corail et les effets du changement climatique sur l'un des écosystèmes les moins connus de la planète,

3- marquer et suivre des raies manta, des tortues et des requins tigres en utilisant des balises satellites en relation avec les données océanographiques.

Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site officiel catlinseaviewsurvey.com

jeudi, 29 décembre 2011

Parrainez un bébé corail

Pêche au cyanure et réchauffement des eaux : les coraux de la baie indonésienne de Pemuteran étaient condamnés.  «Les coraux étaient pour ainsi dire morts. Ce n'était plus que du gravier et du sable», se souvient Rani Morrow-Wuigk, plongeuse sous-marine.

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La plongeuse rencontre alors l'architecte allemand Wolf Hilbertz qui lui parle d'une découverte qu'il avait faite au milieu des années 70. Il avait mis au point un procédé permettant de littéralement «faire pousser» en mer des matériaux de construction: il immerge une structure métallique et la relie à un courant électrique de faible voltage, donc inoffensif, ce qui produit une électrolyse et provoque l'accumulation de calcaire, dans une sorte de maçonnerie spontanée.

Rani Morrow-Wuigk a vu l'occasion de sauver la baie de Pemuteran en installant  soixante «cages» s'étalant sur une surface de deux hectares. Aujourd'hui, le récif est florissant et la méthode est copiée de par le monde.

Sous l'appellation Biorock, le centre installé à Pemuteran se développe grâce à un programme de sponsorisation baptisé «Parrainez un bébé corail» et qui permet d'écrire son nom en fil de fer sur la structure métallique appelée à devenir un récif.

Source : charentelibre.fr

vendredi, 18 février 2011

Le peuple sous la mer, un musée sous-marin

Le peuple sous la mer, un musée sous-marin au large des côtes mexicaines, 400 statues à taille humaine, ancrées à 9 mètres de fond. Un sculpteur britannique, Jason de Caires Taylor, passionné de plongée sous-marine, a disposé 400 de ses sculptures sur le fond de la mer des Caraïbes.

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Les habitants de la côte mexicaine, près de Cancun, ont pris la pose pour être enduits de vaseline, puis de plâtre pour une prise d'empreinte avant la réalisation de la statue, en ciment spécial ou fibre de verre. Dans les mois à venir, ses sculptures, personnalisant le peuple mexicain dans sa diversité, seront peu à peu colonisées par la vie sous-marine. Coraux, gorgones, éponges, longs filaments d'algues jaunes apporteront une patine bien particulière à ces statues.

Ce musée sous-marin crée un nouveau récif artificiel apprécié par les poissons de la mer des Caraîbes. Les coraux souffrent de la concentration des plongeurs sur certains spots de plongée. Ce projet contribue à la préservation du récif naturel, en offrant aux 750.000 touristes d'autres lieux de plongée.