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mercredi, 18 mars 2015

La France a une responsabilité particulière

En matière de biodiversité, la France a une responsabilité particulière grâce à ses territoires d’outre-mer et à l’importance de son espace maritime, elle abrite une très grande diversité d’espèces animales et végétales. Mais ces écosystèmes font partie des « points chauds » de la planète, c’est-à-dire les endroits où ce patrimoine est le plus menacé par la destruction des habitats naturels, la surexploitation et le braconnage, l’introduction d’espèces envahissantes, les pollutions de toutes sortes et le changement climatique. La France se classe ainsi au sixième rang des pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces en danger au niveau mondial.

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Pour autant, s’il s’agit de « conserver, restaurer et valoriser la biodiversité terrestre et maritime », l’objectif « n’est pas de la figer en la mettant sous cloche ». Le projet de loi sur la biodiversité, examiné par l’Assemblée nationale, en première lecture, du lundi 16 au jeudi 19 mars, met en avant une approche « dynamique » des écosystèmes. C’est l’esprit du « principe de solidarité écologique » qui sera introduit dans le code de l’environnement : il « appelle à prendre en compte, dans toute prise de décision publique ayant une incidence sur l’environnement, les interactions des écosystèmes, des êtres vivants et des milieux naturels ou aménagés ». Car les « services » rendus par la biodiversité sont cruciaux, qu’il s’agisse de la pollinisation, de la productivité des terres, de la qualité de l’air et de l’eau, ou encore du rôle des forêts pour stocker le CO2 ou endiguer l’érosion côtière.


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