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mercredi, 20 février 2013

Tout en créant une activité durable pour les pêcheurs

Lorsque des méthodes de pêches agressives, la drague à pétoncles ou le chalutage de fond, sont exclus de certaines zones, les fonds marins ont l'occasion de se reconstituer.



La campagne européenne Fish Fight milite pour la protection des fonds marins et la reconstitution des stocks, tout en créant une activité durable pour les pêcheurs.

Voici un extrait de la déclaration de la campagne européenne Fish Fight sur le site officiel : " Les océans souffrent actuellement de surpêche. Certains scientifiques pensent même que si rien ne change nous connaitrons la disparition des espèces commerciales comestibles dès le milieu de ce siècle ! Que des millions de tonne de nourriture comestible soient rejetées chaque année à l’eau alors que nos océans sont en pleine crise est révoltant. Il faut se battre pour que ce gâchis prenne fin, pour interdire les rejets en utilisant des méthodes de pêche plus sélectives, et voir la fin de la surpêche. C’est ainsi que nous pêcherons mieux le poisson et que nous optimiserons l’utilisation des ressources marines sans les menacer. Nous voulons donc que moins de poissons soient pêchés, et de façon plus sélective, pour assurer la durabilité des espèces, mais aussi celle du métier de pêcheur: si il n’y a plus de poisson à pêcher, il n’y aura plus de travail pour nos amis pêcheurs. "

vendredi, 01 février 2013

La surpêche du maquereau

Le maquereau a été retiré de la liste des poissons à consommer sans modération par l'influente organisation britannique de défense de l'environnement Marine Conservation Society, qui s'inquiète de voir les stocks diminuer en raison de la surpêche. Les maquereaux ont migré vers les eaux de l'Islande et des îles Féroé, probablement pour suivre leurs proies, petits poissons, crustacés et calamars. Par conséquent, les deux pays ont commencé à pêcher plus de maquereaux que ce qui avait été convenu.

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Les prises totales sont désormais bien supérieures à ce qui avait été recommandé par les scientifiques et convenu par tous les pays impliqués, selon Bernadette Clarke, responsable de la pêche à la Marine Conservation Society. Si les gens veulent continuer à manger du maquereau ils doivent s'assurer que sa provenance est la plus durable possible, indique encore Bernadette Clarke. La Marine Conservation Society a également retiré le grondin de sa liste des poissons à privilégier, en raison d'inquiétudes quant aux stocks.

Source : 2013 AFP

lundi, 28 janvier 2013

Une rascasse japonaise radioactive

Le ministère japonais de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche suit le niveau de contamination des poissons évoluant au large de Fukushima, ainsi que dans les eaux des préfectures voisines, depuis le 23 mars 2011. L’accident nucléaire de la centrale de Fukushima-Daiichi survenu le 11 mars 2011 a libéré d’importantes quantités de césium radioactif (césium 134 et 137) dans l’environnement. Un premier bilan des mesures a été dressé dans la revue Science en octobre dernier. Un résultat s’est alors démarqué des autres : la contamination des milieux marins se poursuivrait.

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La teneur globale en radioactivité maximale autorisée dans les produits de la mer par les autorités sanitaires japonaises est de 100 becquerels par kilogramme (Bq/kg). Un nouveau record de contamination a été détecté chez une rascasse pêchée le 21 août 2012 dans une baie proche de la centrale de Fukushima-Daiichi. Sa teneur globale en radioactivité serait de 25.400 Bq/kg soit 2.540 fois supérieure à la norme sanitaire maximale autorisée.

Source : futura-sciences.com

mercredi, 09 janvier 2013

Développement et aménagement durables

Projet de loi de finances pour 2013

Écologie, développement et aménagement durables : pêche et aquaculture

2. Le défi environnemental : le souci d'une pêche durable.

a) Préserver la ressource halieutique.

Les années 1970 et 1980 ont été marquées par une progression spectaculaire de la pêche dans toutes les régions du monde. Dans le livre vert de 2009, la Commission européenne constatait que 82 % des stocks en Méditerranée et 63 % des stocks dans l'Atlantique faisaient l'objet de surexploitation. La préservation de la ressource constitue un enjeu environnemental mais aussi économique car, à terme, la rareté de la ressource menace la pérennité même de l'activité de pêche.

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b) Un défi au carrefour de l'environnemental et du social : lutter contre le gâchis.

Les rejets en mer constituent un gâchis. La Commission européenne estime que 23 % des prises sont aujourd'hui rejetées en mer, toutes pêcheries confondues. Ces chiffres sont invérifiables et certainement très variables selon les zones de pêches, les types de pêche, et les espèces concernées. Les poissons rejetés en mer sont la plupart du temps morts. La lutte contre les rejets est une nécessité.

Pour en savoir plus, on peut consulter le Projet de loi de finances pour 2013 sur le site senat.fr

mercredi, 17 octobre 2012

Les réservoirs à poissons du Bassin

Situés à l’interface entre la terre et le bassin d’Arcachon, les marais ont été creusés et endigués au XVIIIième siècle pour constituer des marais salants, protégés de la mer. Les nombreux bassins rectangulaires ont été convertis au siècle suivant en réservoirs à poissons, permettant la pisciculture extensive, activité qui s’est poursuivie jusqu’à la deuxième moitié du XX ème siècle, tandis que les bosses séparant les bassins étaient consacrés à l’élevage extensif.

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Les digues qui ceinturent les domaines sont entrecoupées d’écluses qui permettent l’entrée de l’eau de mer et des alevins, l’évacuation des eaux des réservoirs chargées de matière organique, ainsi que la pêche. Par ailleurs, l’arrivée d’eau douce par les ruisseaux drainant la plaine landaise, rend l’eau des réservoirs saumâtre. Le manque d’entretien des bassins ou de cohérence dans la gestion des eaux a conduit à une lente dégradation de ceux-ci par comblement, développement d’algues et de végétaux supérieurs et réduction de la microfaune ; on note également çà et là des ruptures de digues. Les plus importants de ces domaines font aujourd’hui l’objet d’une réhabilitation et d’une gestion écologique par le Conseil Général ou les communes, après maîtrise foncière par le Conservatoire du Littoral.

Pour en savoir plus, on peut lire le document en pdf du site aquitaine.developpement-durable.gouv.fr

mardi, 11 septembre 2012

La pêche miraculeuse au calmar géant

Depuis 2000, le calmar géant, aussi appelé calmar de Humboldt, connaît une véritable expansion au large du Pérou. Ce céphalopode, qui peut atteindre 4 mètres de long et peser plus de 50 kg, a envahit en une décennie les eaux froides du Pacifique Sud-Est, aussi bien au large que près de la côte. Le Dosidicus Gigas, nom scientifique du calmar géant, se nourrit de tout ce qu’il trouve à sa portée : crevettes, merlu, anchois... et jusqu’à ses propres congénères. Grâce à son cycle de vie court, moins d’un an et demi, son métabolisme rapide et son régime alimentaire très polyvalent, le calmar géant ne souffre pas de la surpêche, il en tire même avantage. En effet, le nombre de thons, dorades, chinchards, qui mangent les céphalopodes juvéniles, a chuté en dix ans au large du Pérou du fait de leur exploitation excessive. Mais surtout, il profite d’un autre phénomène, qui contraint fortement la vie marine : l’expansion des zones de minimum d’oxygène due au changement climatique depuis 50 ans. Celle-ci a en effet fait fuir ces grands prédateurs vers la haute mer, laissant le champ libre au calmar géant pour chasser plus près des côtes.

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L’ensemble de la population locale bénéficie de la pêche miraculeuse au calmar géant qui semble très résistant à son exploitation intensive grâce à son cycle de vie et de reproduction très court, permettant le renouvellement rapide des stocks. En revanche, l’explosion démographique du calmar géant est étroitement liée aux conditions environnementales qui aujourd’hui lui sont favorables. Le resteront-elles ?

mercredi, 05 septembre 2012

L'effet positif des éoliennes pour les poissons

Selon une étude, présentée dans un rapport publié par l'Institut national des ressources aquatiques, les éoliennes auraient un effet positif pour les poissons, certaines espèces ayant même vu leur population augmenter.


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Avec 80 énormes turbines situées dans des eaux relativement peu profondes regorgeant de poissons, le parc éolien Horns Rev 1 au Danemark est l'un des plus grands parcs éoliens offshore de la planète. Les chercheurs de l'Institut ont compilé et analysé des données concernant les poissons présents dans la zone en question. Les turbines de Horns Rev 1 sont implantées profondément dans le fond marin et sont entourées d'une barrière de protection constituée de rochers. Cette barrière a pour but de protéger les turbines contre l'érosion et d'empêcher les courants marins de creuser des tranchées dans le sable. Les chercheurs ont constaté que ces structures en pierre servaient également de récifs artificiels, offrant aux poissons des conditions de vie optimales. Non seulement les poissons y trouvent un abri et de la nourriture en abondance, mais cette zone attire en outre de plus en plus de poissons typiques des fonds rocheux. Autrement dit, les turbines ont créé un habitat pour plusieurs nouvelles espèces.


Source : notre-planete.info

mardi, 28 août 2012

Les cours d'eau intermittents

Selon Thibault Datry, chargé de recherche spécialisé dans l'écologie des cours d'eau temporaire, à l'institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture, entre 25 et 45% des cours d'eau seraient aujourd'hui intermittents en France. Par exemple un des affluents du Rhône, la Drôme perd quelques kilomètres dans sa portion terminale une fois tous les deux à trois ans. Dans la plupart des cas, les causes s'avèrent naturelles : manque de précipitations ou niveau de nappe phréatique bas. Parfois, ce sont les prélèvements humains et des barrages qui perturbent l'équilibre du cours d'eau.


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En période sèche, certaines espèces comme les crustacés ou des larves d'insectes entrent en dormance et peuvent alors rester jusqu'à plusieurs mois dans les sédiments en attendant le retour de l'eau. Si une grande partie des organismes ne survivent pas à cette modification, les scientifiques ont cependant constaté que ces rivières constituaient des espaces importants pour la biodiversité et les zones d'échanges entre espèces. Selon Thibault Datry, lorsque les cours d'eau disparaissent, beaucoup d'organismes terrestres les colonisent petit à petit : des araignées, des oiseaux, etc.Ils viennent manger les poissons et les invertébrés piégés par l'assèchement. De la même manière, comme la remise en eau est assez brutale, ces animaux seront emportés à l'aval et à leur tour utilisés comme ressources nutritives par des poissons.


Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site actu-environnement.com

mercredi, 18 juillet 2012

Suppression du chalutage en eaux profondes

La définition de la pêche profonde fait débat. La Food and Agriculture Organisation définit comme profondes les eaux dont les profondeurs sont supérieures à 200 m tandis que le Conseil International pour l'Exploration de la Mer utilise une limite à 400 m. Dans les eaux européennes, les pêches profondes sont légalement définies par une liste d'espèces capturées qui comprend la lingue bleue, pêchée de 400 à 1300 m ainsi que le phycis de fond, le grenadier de roche et le sabre noir, pêchés par 750 à 1500 m. A ces profondeurs, on trouve aussi l'empereur et des petits squales connus sous l'appellation "siki". Au-delà de 1500 m l'activité de pêche décroît parce qu'elle devient de plus en plus coûteuse tandis que l'abondance des ressources décline. Quelques espèces profondes atteignent des âges très élevés, l’empereur vivrait 120 ans et le grenadier 70 ans. Leur croissance lente et leur reproduction tardive ne leur permet de supporter qu’un taux d’exploitation très modéré.

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Suite au déclin constaté de la ressource, des quotas et même l’interdiction de pêcher des espèces comme l’empereur et tous les requins profonds ont été décidés. Aujourd'hui certains stocks de poissons profonds montrent des signes d'augmentation après être passés par des niveaux très bas, d'autres semblent stables. Dans tous les cas, on ne peut pas espérer de reconstitution rapide pour des espèces à faible productivité biologique.

Un projet de la Commission européenne de suppression progressive du chalutage en eaux profondes a été bloqué ce jeudi 12 juillet à la dernière minute sur pression du commissaire français chargé du Marché intérieur, Michel Barnier. La proposition préparée par la commission prévoyait une suppression progressive, en deux ans, du chalutage profond dans le cadre d'un projet de réglementation de la gestion de la pêche profonde dans l'Atlantique Nord-Est. Il s'agissait d'interdire les engins peu sélectifs comme les chaluts et les filets maillants de fond, qui engendrent quelques 20 à 40% de prises accessoires.

Source : ifremer.fr

vendredi, 13 juillet 2012

La pollution sonore des plateformes

La réunion annuelle de la Commission baleinière, qui s'est déroulée à Panama du 2 au 7 juillet 2012, était consacrée à la conservation et aux menaces qui pèsent sur les cétacés. Le Japon, la Norvège et l'Islande pratiquent une pêche dite scientifique et lors de cette réunion, la République de Corée a annoncé son intention de lancer à son tour un programme de chasse scientifique. Quant aux populations indigènes d'Alaska (USA), de Chukotka (Russie), de Saint Vincent et des Grenadines, des quotas leur ont été accordés pour les six prochaines années. En revanche, le Groenland (Danemark), qui demandait une augmentation de ses quotas, n'a finalement pas obtenu raison et a perdu son droit de chasse à partir de fin 2012.

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Le projet de sanctuaire baleinier dans les eaux de l'Atlantique Sud a été rejeté. Si une majorité simple des pays présents à la CBI s'est prononcé en sa faveur, la majorité des trois quarts requise pour entériner le projet n'a pas été obtenue. En 2011 déjà, les pays pro-chasse s'étaient opposés à cette proposition.

Une attention particulière a été portée cette année sur la population de baleines grises occidentales dans le Pacifique Nord composée de 140 animaux, dont 26 femelles. Les aires d'alimentation de ces cétacés, menacés d'extinction, se situent à proximité de l'île de Sakhaline en Russie où des plateformes de forage off-shore sont envisagées. Pollution de l'eau mais aussi pollution sonore sont en effet redoutées.

Pour mieux connaître le bilan de cette réunion, on peut se connecter sur le site actu-environnement.com

jeudi, 12 juillet 2012

La crème solaire rend les poissons anorexiques

Une étude suédoise a mesuré l'impact sur le régime alimentaire des poissons des nanoparticules de crème solaire, corps minuscules inférieurs à 1 milliardième de centimètre. Ces nanoparticules possèdent une propriété physique particulière : une fois dans l'organisme, elles agrègent autour d'elles des protéines indispensables au traitement des lipides. Un poisson qui a ingèré des nanoparticules présentes dans la crème solaire ne gère plus ses réserves de graisses correctement.

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Selon Stéphane Hénard Responsable de l'aquariologie au Centre national Nausicaa, les poissons n'assimilent plus les graisses ingérées qui sont neutralisées par les nanoparticules au lieu d'être stockées. Ces poissons n'ont plus d'énergie, cessent de chasser et maigrissent progressivement.

Une alternative possible : utiliser des crèmes solaires bio sans nanoparticules. Mais la fabrication des crèmes bio est compliquée et coûteuse car les nanoparticules favorisent l'application de la crème.

Plus d'information sur le site quoi.info

samedi, 30 juin 2012

La certification MSC

De 1997 à 1999, le Marine Stewardship Council a développé en collaboration avec les différentes parties prenantes, des experts halieutes et des organisations du monde entier, le référentiel environnemental MSC. Le référentiel est accompagné d'un programme de traçabilité "chaîne de garantie d'origine", qui se concrétise par un audit sur chaque entreprise de la chaîne d'approvisionnement, permettant de remonter jusqu'à une pêcherie certifiée. En cas de certification, elle est accordée pour 5 ans, et la pêcherie est auditée une fois par an. Après 5 ans, l'évaluation doit être renouvelée.

Le 29 mai 2012, la Compagnie des pêches Saint-Malo et ses marins ont reçu la certification MSC sur le pont de la Grande Hermine. Une semaine après, le 7 juin 2012, le Comptoir des pêches d'Europe du Nord et son équipage ont aussi reçu cette certification. Pour les deux armements, la certification MSC permet aussi de conforter leur positionnement sur le marché.

Pour mieux connaître cette certification, on peut se connecter sur le site notre-planete.info

vendredi, 22 juin 2012

Dans la Garonne, c'est le noir complet

Marc Lafosse, ancien champion de France de natation, président de la section natation des Girondins, donne son point de vue dans le journal Sud-Ouest sur la Garonne.

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Jamais, ce fleuve ne deviendra un lieu de baignade, il y a de trop forts courants. Au pied des piles du Pont de Pierre, il y a des tourbillons excessivement dangereux.
La Garonne est une rivière à embâcles, branchages et des troncs d'arbres, transportés de l'amont vers l'aval lors des périodes de crue.
Dans la Garonne, c'est le noir complet. On n'y voit absolument rien. À la surface comme au fond. La couleur marron du fleuve ne signifie pas que l'eau est sale. La coloration de l'eau est d'origine physique : elle est due à la floculation des particules d'argile. C'est le résultat de la rencontre entre les eaux douces chargées d'argile venant du bassin versant et les eaux salées chargées de sodium, magnésium, calcium provenant du golfe de Gascogne. Lors du contact se forment des floculats, lesquels se déposent au fond de l'estuaire. Ce qu'on appelle la crème de vase.
La pollution de la Garonne est limitée car les rives sont peu industrialisées et la chance veut qu'il y ait les marées. Les courants jouent le rôle d'une chasse d'eau.Le port de la Lune est fréquenté par sept espèces de poissons migratoires d'intérêt communautaire : le saumon atlantique, l'esturgeon, la lamproie marine, la lamproie de Planer, la lamproie de rivière, la grande alose et l'alose feinte. Ces espèces remontent la Garonne pour aller se reproduire en amont dans l'estuaire.

jeudi, 07 juin 2012

Les thons transportent des radionucléides de Fukushima

Selon des chercheurs de l'Université de Stanford aux Etats-Unis, des thons rouges du Pacifique pêchés près des côtes californiennes en août 2011 transportaient des radionucléides échappés de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima-Daiichi. Ils ont trouvé des taux de césium 134 et de césium 137 plus élevés que dans les thons rouges du pacifique prélevés avant le séisme du 11 mars 2011 et la catastrophe de Fukushima-Daiichi. Par comparaison, ils n’ont trouvé aucun changement des taux de radionucléides chez des thons jaunes, ou albacore, qui avaient grandi dans l’Est de l’océan Pacifique. Les thons rouges ont eux passé un ou deux ans dans les eaux japonaises avant de migrer vers l’Est.

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Les taux décelés restent inférieurs à des taux d’isotopes radioactifs naturellement présents dans le thon comme le potassium-40, et cela ne rend donc pas les poissons impropres à la consommation. Ces résultats montrent comment une contamination radioactive peut voyager avec des espèces dans l’océan.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site sciencesetavenir.fr

lundi, 21 mai 2012

Les mérous suscitent l’émerveillement

Les mérous suscitent l’émerveillement de nombreux passionnés de la mer, qu’ils soient marins, plongeurs ou photographes mais aussi des envies chez les gastronomes. Ces poissons à la chair goûtue font l’objet de mesures de protection sur le littoral français par l’intermédiaire de moratoires reconductibles dans le temps, mais ces démarches ne sont pas appliquées ailleurs où ils sont alors pêchés en grands nombres. Près de 20 millions de mérous, soit 275000t, ont été capturés en 2009, ce qui correspond à une augmentation de 25% par rapport à 1999 et de 1600% par rapport à 1950. Cette industrie rapporterait chaque année plusieurs milliards de dollars. Selon les résultats d'une équipe de chercheurs de l'université de Hong-Kong, publiés dans la revue Fish and Fisheries, sur les 163 espèces de mérous répertoriées à ce jour, 1 espèce sur 4 serait menacée d’extinction à court ou moyen terme si la surpêche se poursuit au rythme actuel.

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Les mérous peuvent vivre de nombreuses années, parfois jusqu’à 50 ans. Malheureusement, ils acquièrent leur maturité sexuelle au minimum vers l’âge de 5 ans. Ils ont donc de grandes chances de se faire capturer avant d’avoir eu le temps de se reproduire et d'assurer la pérennité de leur espèce. Par ailleurs, ces poissons ont un comportement grégaire : ils se rassemblent, durant leurs périodes de reproduction. Ce moment est donc particulièrement apprécié des pêcheurs qui peuvent alors les capturer en grands nombres en un temps record.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site futura-sciences.com

vendredi, 18 mai 2012

Des poissons de qualité mineure faussement étiquetés

Selon OCEAN2012, en réponse à l’épuisement des stocks à cause de la surpêche, des poissons de qualité mineure sont vendus faussement étiquetés afin de les faire passer pour du poisson de plus grande valeur ou même pour des poissons pêchés de façon durable. La demande française en produits de la mer ne fait qu’augmenter, alors que les stocks de poissons exploités localement ne cessent de décliner pour cause de surpêche. La consommation française de produits de la mer augmente en moyenne de 2% par an depuis deux décennies. À ce rythme, l’offre ne suit pas même si on inclut les captures des bateaux européens opérant dans les eaux lointaines et les importations, qu’il s’agisse de poisson sauvage ou issu de l’aquaculture.

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Pour maintenir leurs marges, certains opérateurs n’hésitent plus à pratiquer le faux étiquetage d’espèces de second rang. Cette pratique est d’autant plus aisée que la plupart des consommateurs ne sont pas capables d’identifier les différentes espèces et que le risque est faible, les contrôles n’étant pas nombreux étant donné la dispersion des points de distribution. En France qui sait que la roussette, la saumonette ou encore le chien de mer est en fait un requin ? En Irlande, 28 pour cent de ce qui est vendu sous l’appellation “morue” n’en est pas. En Espagne, un tiers de ce qui est étiqueté Merlu est constitué d’une variété de second rang chalutée dans les eaux africaines et non du Merlu de l’Atlantique-nord réputé plus fin et vendu plus cher.

Pour en savoir plus, on peut lire le document publié sur le site assets.ocean2012.eu

dimanche, 06 mai 2012

Il faut que tout le monde mange ici-bas

Il faut que tout le monde mange ici-bas,
C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai,
Il faut que tout le monde mange ici-bas,
C'est-y pas vrai les Terre-Neuvas ?

Nous autres si on part sur le bateau,
C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai,
C'est pour faire manger nos petiots
C'est-y pas vrai les Terre-Neuvas ?


TERRE-NEUVAS par chiloedream

Parfois l'un de nous tombe à la mer,
C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai,
Comme dans une grande gueule affamée,
C'est-y pas vrai les Terre-Neuvas?

Tant pis pour lui, le pauvre garçon
C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai,
Faut qu'ils mangent aussi, les poissons,
C'est-y pas vrai les Terre-Neuvas ?

mercredi, 22 février 2012

Images satellites de Google Earth en Méditerranée

Evaluer les prises des pêcheries est toujours compliqué. Les institutions comme l’Agence des Nations Unies pour l’alimentation (FAO) dépendent des données déclarées par chaque pays. Trois chercheurs canadiens. Pablo Trujillo et ses collègues de l’Université de Colombie-Britannique à Vancouveront démontré que Google Earth fournit un nouvel outil d’évaluation et de surveillance, applicable à la pisciculture en mer Méditerranée.

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Grâce aux images satellites disponibles sur Google Earth, les chercheurs ont pu compter les cages à poissons sur 91% des côtes méditerranéennes. Au total, ils ont recensé 248 cages pour les thons et près de 21000 pour les autres espèces cultivées. 49% se trouvent en Grèce, 31% en Turquie. Les chercheurs ont ensuite utilisé les données du secteur piscicole de chaque pays, ainsi que les contraintes géographiques, pour calculer la profondeur des cages. Pour calculer le volume produit, ils se sont basés sur divers facteurs, comme les taux de reproduction de chaque espèce ou la densité des cages.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr

jeudi, 05 janvier 2012

La mer boit la tasse

Des polluants relâchés dans l’environnement depuis plusieurs dizaines d’années se sont accumulés dans nos mers et nos océans. Toute la chaîne alimentaire marine est contaminée. Et les organismes vivants qui sont en bout de chaîne sont particulièrement contaminés : les ours polaires, les grands cétacés, les poissons prédateurs… Plusieurs études réalisées à l’université de Liège ont mesuré l’impact de certains polluants organiques sur la thyroïde du bar, un poisson très présent le long des côtes françaises, mais aussi dans les assiettes. Les résultats ne sont pas rassurants…

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En papillote avec des fines herbes, grillé au fenouil ou à la provençale, le bar est une fête pour les papilles gustatives. Mais depuis quelques années, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme : comme bien d’autres poissons de mer, le bar est victime de la pollution, particulièrement celle des « perturbateurs endocriniens ». Il s’agit de produits chimiques comme les PCBs, naguère utilisés comme isolant électrique, ou le DDT, un insecticide utilisé dans la lutte contre la malaria. Ces polluants organiques ont tendance à s’accumuler dans les organismes vivants et comme ils ressemblent à des hormones naturelles, ils perturbent le fonctionnement de certaines glandes très importantes, comme la thyroïde, l’hypophyse, le pancréas, les ovaires ou les testicules.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site reflexions.ulg.ac.be

vendredi, 30 décembre 2011

Saumon et minéraux essentiels

100g de saumon contiennent 415 mg de sodium, 228mg de calcium, 1060 mg de phosphore, 0.890 mg de fer, 28 mg de magnésium, 349 mg de potassium, 0.770 mg de zinc, 0.068 mg de cuivre... Calcium, magnésium, zinc, fer, potassium, phosphore, cuivre, sélénium, des minéraux essentiels au bon fonctionnement de notre organisme.

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Tartare, carpaccio, fumé, mariné, sashimi, vapeur... Le saumon se consomme d’une multitude de façons. Le saumon cru conserve toutes ses qualités nutritionnels.  Le saumon fumé, dont la cuisson lente et à température douce préserve assez bien les nutriments. Cuit, le saumon a l’avantage d’être éliminé de ses bactéries, virus ou parasites éventuels.

Sources : sante.planet.fr et saumon.pro