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jeudi, 10 novembre 2011

Sea Shepherd ouvre une antenne à La Réunion

Devant la problématique requin à la Réunion, l'association Sea Shepherd France annonce l'ouverture d'un groupe local.

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L'objectif premier de ce groupe sera de relayer sur l'île le combat mené par l'ONG internationale de protection des océans, fondée en 1977 par le Capitaine Paul Watson, tout en privilégiant les problématiques rattachées à la Réunion. Sa mission prioritaire sera de promouvoir et protéger la Réserve Nationale Marine de la Réunion dans sa configuration actuelle et s'assurer que la réglementation en vigueur est respectée.
A terme, l'antenne locale pourra participer à des interventions sur zone de la flotte internationale de l'organisation pour des missions anti-braconnage telles qu'elles sont menées par Sea Shepherd dans de nombreuses régions du monde.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site zinfos974.com

vendredi, 04 novembre 2011

Stopper toute activité de pêche en haute mer

Un rapport d'une équipe internationale de chercheurs met en évidence le besoin de stopper toute activité de pêche commerciale en haute mer et de se concentrer sur les eaux plus productives. La haute mer, le plus grand écosystème de la planète, serait en danger.

Les chercheurs expliquent que certains poissons peuplant ces profondeurs peuvent vivre jusqu'à 100 ans et certains coraux ont plus de 4000 ans ; cependant, ces animaux ne peuvent se reproduire à l'échelle du temps humain. Les technologies de pêche, très efficaces, exacerbent d'autant plus le problème.

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« La haute mer est le plus mauvais endroit pour pêcher du poisson », explique l'auteur principal de l'étude, le Dr Elliott Norse, responsable à l'Institut de conservation marine de Bellevue à Washington, aux États-Unis. « Les poissons vivant en haute mer sont particulièrement vulnérables car ils ne se repeuplent pas aussi rapidement après une surpêche. »

L'équipe, composée d'écologistes en sciences marines, de biologistes spécialisés dans la pêche, d'économistes, d'experts en politiques internationales et de mathématiciens, explique que moins de 1% des fruits de mer de notre planète provient des hautes mers. Malgré cela, le chalutage se poursuit, entraînant des dégâts considérables sur les poissons et la vie marine.

Pour en savoir plus sur ce rapport, on peut se connecter sur le site notre-planete.info

vendredi, 28 octobre 2011

Les savanturiers de la mer

Du 28 au 30 octobre 2011, au port de Lorient, à bord de la Thalassa" Quand l'aventure et la science se rencontrent"

L'aventure est synonyme de découverte, d'imprévus, de rêve. Ceratins scientifiques partent bien loin des laboratoires. La recherche commence par un travail de terrain, qui peut avoir lieu dans des conditions extrêmes. Pendant que les uns sont dans le grand Nord pour ausculter la banquise, d'autres plongent à des profondeurs extrêmes, d'autres encore naviguent sur tous les océans pour les étudier et témoigner de ce qu'ils observent en véritables sentinelles nomades.

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La Thalassa, amarrée au port de Lorient, est un ancien navire océanographique de l'Ifremer, l'Institut Français de Recherche et d'Exploitation de la Mer, qui a parcouru les mers du globe durant 36 années pour étudier les mystères et les richesses des océans. On peut le visiter pour découvrir le navire et la vie du bord de ces marins et scientifiques qui contribuent à l'amélioration des techniques de pêche et à une meilleure connaissance de la ressource.
 
Pour en savoir plus, on peut consulter le site la-thalassa.fr

mercredi, 26 octobre 2011

Temps idéal pour le char à voile

Le char à voile est activité accessible, où le plaisir est possible dès la première séance. Elle attire les amoureux des grands espaces sur les plages de l'océan. Les chars modernes permettent un pilotage facile.

Un équipement très simple, chaussures, coupe vent, lunettes de protection, le plus souvent fourni par l’école, un casque de protection, et c’est le parcours initiatique transcrit sur le livret du pilote remis par le club.

Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site de la FFCV, Fédération Française de Char à Voile.

Le Grand Prix de Biscarrosse classe Standart se tiendra les 29 et 30 octobre 2011 à Biscarrosse.

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Seagull "silence" from yann mtb on Vimeo.

samedi, 22 octobre 2011

Les vieux marins sont discrets

Les vieux Terre-Neuvas sont discrets. Ils ont pourtant tous une histoire à raconter. Leurs récits recréentl'atmosphère d'une époque où le port de Bordeaux grouillait de monde. Des odeurs, des goûts et des sons qui constituent l'univers des marins.

Danièle Guidon a recueilli quarante témoignages de Terre-Neuvas et de femmes de marins. Son livre, Terre-Neuvas et autres marins de Bordeaux, renoue avec une époque qui fait partie de la mémoire collective des Girondins.

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Aujourd'hui, 480 marins travaillent sur le port de Bordeaux. L'association du Service Social Maritime de Gironde représente 1800 marins actifs et au moins 3000 retraités.

Pour plus d'informations, on peut consulter le site de l'éditeur editionsconfluences.com

05:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livres, marins, mer, pêche, océans, gironde

jeudi, 01 septembre 2011

Les algues, meilleure source pour les biocarburants

Avec un rendement surfacique bien supérieur aux cultures traditionnelles et un carburant liquide à haute densité énergétique facilement substituable aux carburants pétroliers, les biocarburants algaux offrent de sérieux atouts.

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Le nombre d’entreprises impliquées dans le développement de cette nouvelle source d'énergie a été multiplié par plus de trois depuis 2005 et les dépôts de brevets foisonnent.

Au début de l'année 2011, la première usine au monde de biocarburant à base d'algues a vu le jour à Alicante en Espagne.

On aurait pu finir par craindre que les biocarburants à base d’algues, en dépit de leur exceptionnel  rendement, ne soient jamais produits à une échelle industrielle, du fait de la complexité de la transformation qui rendait sa rentabilité hypothétique. Le doute a été levé pour la faisabilité technique de la production, à l’échelle d’une unité de fabrication.

Trois éléments sont nécessaires pour cette production : du phytoplancton, du CO2 et un bon ensoleillement, d'où le choix d'Alicante à proximité d’une cimenterie rejettant le CO2 indispensable à ce type de fabrication.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article du Monde « A Alicante, la révolution du « pétrole bleu », , 29/01/2011

mercredi, 22 juin 2011

L’importance des pêches profondes n’a pas été anticipée

L’importance des pêches profondes n’a pas été anticipée ni bien appréhendée par les professionnels du secteur et les chercheurs, témoins pourtant de leur croissance exceptionnelle. En 2004, la FAO faisait état de captures en eaux profondes multipliées par sept depuis le milieu des années 1960.

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Le déclin des captures mondiales d’espèces profondes commence environ en 2000 date à laquelle les espèces profondes passent sous quotas dans les eaux européennes. La conscience des gestionnaires des pêches et la mise en place de mesures d’encadrement se produisent après le pic de captures. Il est difficile de trouver un point d’équilibre pour la gestion durable des pêches, la réduction drastique et non régulée des biomasses vierges ayant déjà eu lieu.

Selon Pascal Lorance, chercheur à l’IFREMER : pendant les décennies 70 et 80, les pêcheries françaises ont été confrontées à une sérieuse crise suite au déclin des stocks de poissons de la Mer du Nord. Ainsi, pour préserver leurs activités, les chalutiers français sont allés toujours plus profondément, et la pêche profonde s’est accrue en 1989 et cible actuellement les espèces à 1 400 m de profondeur. L’exploitation du grenadier, de l’empereur et de quelques autres espèces profondes est le dernier exemple en date de redéploiement majeur de flottilles de pêche.

Pour en savoir plus sur la pêche profonde, on peut consulter le site bloomassociation.org

mercredi, 08 juin 2011

Que sait-on des océans de la planète ?

Ce 8 juin 2011, à l'occasion de la Journée Mondiale des Océans, on peut assister à la projection du film Tara Oceans, Le Monde Secret, à Nausicaa à Boulogne sur Mer, Océanopolis à Brest, Aquarium de Saint Malo, Cité de la Voile Eric Tabarly à Lorient, Musée Océanographique de Monaco, Mare Nostrum à Montpellier, Aquarium de la Porte Dorée à Paris, Institut Océanographique à Paris, Musée de la Mer à Biarritz, Aquarium La Rochelle.

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Vue du ciel, la Terre est bleue. Mais en réalité, que sait-on des océans de la planète ? Qui habite les océans ? C’est pour tenter de répondre à ces questions qu’une équipe de scientifiques a embarqué à bord de la goélette Tara. Ce voyage les conduit à un monde secret… un monde que l’on nomme plancton, presque inconnu et qui désigne des millions d’organismes différents. Une seule certitude : ces espèces océaniques jouent un rôle considérable dans la vie de la planète.

Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site lemondesecret.blogspot.com

05:42 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, tara, mer, planète

lundi, 16 mai 2011

Abondance des pétoncles dans l'île d'Arran

Selon une nouvelle recherche européenne, la première réserve marine totalement protégée d'Écosse, au large de l'île d'Arran, abrite déjà de nombreuses espèces d'algues connues pour promouvoir la biodiversité ainsi que des pétoncles de grande valeur commerciale.

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Une étude effectuée par les chercheurs de l'université de York et de COAST montre que la réserve présente déjà des signes positifs pour les pêcheurs et les agents de protection de la nature.
Une découverte clé de la recherche sur la réserve maritime est que l'abondance des pétoncles juvéniles était beaucoup plus élevée dans la réserve qu'à l'extérieur de cette dernière. Au fur et à mesure où les stocks de pétoncles se forment dans les réserves maritimes, ils peuvent commencer à croître à des nivaux élevés, en permettant de germer sur les sols de pêche environnants.
Bien que les pétoncles ne soient pas largement consommés au Royaume-Uni, ils restent le troisième type de fruit de mer de valeur pour l'économie.
La réserve marine de l'île d'Arran, au même titre que de nombreuses autres réserves marines développées ailleurs en Europe ou dans le monde, peut apporter d'énormes bénéfices, et désormais cette étude en fournit la preuve.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site de la commission européenne : cordis.europa.eu

lundi, 17 janvier 2011

2011 sera l’année de l’Outre-mer

2011 sera l’année de l’Outre-mer, une occasion pour le Muséum national d’Histoire naturelle de rappeler la richesse de la biodiversité de ces territoires français, dans la continuité de l’année de la biodiversité. Ce sont tous les aspects de ces territoires qui seront mis en avant tout au long de l’année : leur culture, leurs apports économiques, leurs institutions, le tourisme, etc.
L’occasion est donnée également pour rappeler la richesse de la biodiversité marine et terrestre de ces territoires, puisqu’elle occupe 80% du patrimoine naturel français, ainsi que sa fragilité.

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Le Muséum a une tradition d’étude de la diversité des sociétés et de la nature de l’outre-mer. Il possède une antenne, installée à Cayenne et dans le cadre de ses missions statutaires, il participe aux activités de recherche, expertise diffusion, conservation des collections et enseignement, avec les institutions locales et avec les organismes scientifiques et universités implantés sur l'ensemble des territoires d'outre-mer.

Pour prendre connaisance des évènements organisés par le Muséum durant toute cette année 2011, on peut se connecter au site outremer.mnhn.fr

dimanche, 09 janvier 2011

Tara en route pour l'Antarctique

Depuis Buenos Aires et jusqu'à Ushuaia, Guillaume Bounaud est monté à bord de Tara. Photographe et réalisateur, il n'avait jamais entrepris de navigation hauturière de ce type. Et pour une première, c'est dans les 40ème rugissants et les cinquantièmes hurlants, qu'il a navigué... Il a réussi à faire de très belles photos et à s'adapter. Il a participé aux manoeuvres de voiles et a été l'un des animateurs de la vie à bord.


Mdd tv : Tara Océan - Portrait de Guillaume Bounaud
envoyé par developpement-durable. - Les derniers test hi-tech en vidéo.

Quelques mots du capitaine à propos du nouveau départ d'Ushuaia pour une navigation vers l'Antarctique.


Mdd tv : Tara Océan - Départ d'Ushuaia pour l'Antarctique.
envoyé par developpement-durable. - Les derniers test hi-tech en vidéo.

Cette semaine, station réussie dans le passage du Drake grâce à des conditions exceptionnelles dans l’un des endroits les plus agités du globe.

Pour suivre l'expédition, toujours la même adresse oceans.taraexpeditions.org

samedi, 04 décembre 2010

Les puits de CO2 sont vulnérables

A l'occasion de la conférence de Cancun, pour mieux comprendre les enjeux des négociations en cours, on peut relire le rapport de synthèse édité par l'université de Copenhague à la suite du sommet de décembre 2009. Il est disponible dans son intégralité sur le site climatecongress.ku.dk

Le cycle carbonique mondial est en grand déséquilibre à cause de l'introduction de CO2 dans l'atmosphère provenant de la combustion de carburants fossiles et des changements d'utilisation du sol. Les carburants fossiles représentent à présent 85 % des émissions totales, et le changement d'utilisation du sol 15 %. Les émissions totales se sont accrues exponentiellement d'environ 2 % par an depuis 1800. Cependant, les émissions de carburant fossile se sont accélérées depuis 2000 pour croître d'environ 3,4 % par an, un taux de croissance qui atteint les valeurs maximales envisagées par les scénarios du GIEC.

puitsCO2-cancun.jpg

Sans les puits de CO2, qui éliminent et stockent le CO2 de l'atmosphère, les émissions d’origine humaine depuis 1800 auraient causé une augmentation de 280 ppm (parts par million) à presque 500 ppm, alors que l'accumulation actuelle est de seulement 385 ppm. Cependant, ces puits de CO2 sont vulnérables aux changements climatiques et d'utilisation du sol : ils sont fortement susceptibles de s'affaiblir à l'avenir en raison de plusieurs effets, notamment l'acidification des océans, les changements de circulation océanique, et les restrictions en eau, température et nutriments sur l'absorption du sol en CO2. De plus, les réserves de carbone précédemment inertes comme les tourbières tropicales, vulnérables au débroussaillement et au drainage, et le permafrost arctique, vulnérable au réchauffement, peuvent à l'avenir être rejetées dans l'atmosphère sous forme de CO2 ou de méthane.

mercredi, 01 décembre 2010

Pouvons-nous miser sur le plancton ?

Pouvons-nous miser sur le plancton pour lutter contre le réchauffement climatique ?

Une part importante du CO2 produit par les activités humaines se dissout dans l'océan en acidifiant les eaux de surface et les organismes comme les coquillages et les planctons rencontrent alors des difficultés pour former leurs exosquelettes de calcaire.

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En effet, il existe deux mécanismes, la pompe physique et la pompe biologique, qui font de l’océan le principal puits de carbone de la planète. La pompe physique repose sur les mouvements des masses d’eau dans l’océan, tandis que la pompe biologique provient de la vie des microorganismes, qui fixent et entraînent une partie du carbone vers les profondeurs quand ils meurent. Selon Jean Pierre Gattuso, chercheur de l'université Paris VI, il est difficile d'évaluer, sur la durée, la capacité de ces organismes à s'adapter au phénomène d'acidifiaction des océans. Aussi l'ampleur des effets de cette acidification sur la biologie marine est l'occasion de nombreuses controverses dans le monde scientifique. Au début des années 2000, ce domaine de recherche était encore très marginal et le dernier rapport des experts du GIEC n'a pas rendu compte des travaux les plus récents. Les négociations de la conférence de Cancun doivent se fonder sur les nouvelles données plus alarmantes.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site plancton-du-monde.org

mercredi, 17 novembre 2010

La curiosité du grand naturaliste qu'était Théodore Monod

Théodore Monod et la biodiversité, exposition temporaire au Cabinet d'Histoire du Jardin des Plantes, du mardi 26 octobre 2010 au lundi 03 Janvier 2011.

 

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L'exposition évoque toute l'étendue de la curiosité du grand naturaliste qu'était Théodore Monod, une exploration de la biodiversité : des fonds marins aux déserts africains, des crustacés aux plantes, des bifaces préhistoriques aux canards de l'île Saint-Louis...

Théodore Monod naît en 1902. Très jeune, il se montre déjà curieux, énergique et généreux, des traits qui s'affirmeront tout au long de sa vie. En 1922, il entre au Muséum et embarque pour une croisière océanographique qui le conduit en Mauritanie : ce sont les débuts d'une fascination pour le désert qui ne le quittera pas. Ses observations portent sur la géologie, la minéralogie, l'archéologie, la botanique, la zoologie, l'ethnologie... et sont accompagnées de multiples collectes, notes et dessins.


Théodore Monod
envoyé par vincentksa. - Plus de trucs et astuces en vidéo.

Parmi les innombrables réalisations d'une vie de passionné, il crée à Dakar en 1938 l'IFAN (Institut français d'Afrique noire), centre d'études africanistes et participe en1948 à la première plongée du Bathyscaphe, engin d'exploration sous-marine. Elu à l'Académie des Sciences en 1963, la fin de sa vie est marquée par son engagement dans la cause pacifiste et le respect de toute vie. Théodore Monod s'éteint en novembre 2000.

lundi, 01 novembre 2010

Le CO2 se dissout dans l'océan et acidifie les eaux de surface

Le plancton regroupe l'ensemble des organismes vivants qui flottent et dérivent en pleine eau. De nature très diverse, ces organismes ont des tailles variant de 0,2 micromètres à plusieurs centimètres voire plusieurs décimètres pour les plus grands. Le plancton se divise en 2 grands règnes, que sont le plancton végétal ou phytoplancton, et le plancton animal, ou zooplancton. Ces organismes présentent souvent des adaptations favorisant la flottaison: leur corps contient des inclusions de lipides qui diminuent la densité.

 

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De très nombreux organismes appartiennent au plancton : algues unicellulaires, petits crustacés et autres invertébrés, œufs et des larves de poissons, de mollusques, d'échinodermes...

Une part importante du CO2 produit par les activités humaines se dissout dans l'océan en acidifiant les eaux de surface et les organismes comme les coquillages et les planctons rencontrent des difficultés pour former leurs exosquelettes de calcaire.

Selon Jean Pierre Gattuso, chercheur de l'université Paris VI, il est difficile d'évaluer sur la durée la capacité de ces organismes à s'adapter à ce phénomène, aussi l'ampleur des effets de l'acidifiaction des océans sur la biologie est l'occasion de nombreuses controverses dans le monde scientifique. Au début des années 2000, ce domaine de recherche était encore très marginal et le dernier rapport des experts du GIEC n'a pas rendu compte des travaux les plus récents.  Le plancton joue un rôle essentiel dans le fonctionnement des ecosystèmes. Les négociations de la conférence de Cancun doivent se fonder sur les nouvelles données plus alarmantes.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site plancton-du-monde.org

jeudi, 14 octobre 2010

BP a abusé des produits dispersants

Philippe Cousteau a plongé au cœur de la marée noire. Je voulais absolument filmer ce que les gens ne pouvaient pas voir parce qu’on ne leur montrait que des images de la catastrophe en surface. Je savais que cela pouvait être dangereux en raison de la toxicité du pétrole, mais j’étais équipé d’un scaphandre professionnel. Je sentais que je devais le faire, notamment en mémoire de mon grand-père et de mon père. S’ils étaient vivants, ils auraient certainement voulu, eux aussi, témoigner de l’impact sous-marin de cette catastrophe. 

 

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Une sensation horrible. J’étais entouré par une sorte de nuage toxique, une soupe chimique de couleur rougeâtre où se mélangeaient pétrole et produits dispersants. Il y avait des poissons morts autour de moi. Cela a permis de montrer que les hydrocarbures n’étaient pas concentrés uniquement en surface, mais qu’ils se répandaient aussi en profondeur. BP a abusé des produits dispersants pour masquer la marée noire, «out of sight is out of mind» (ce qui ne se voit pas n’existe pas). Les agences gouvernementales les ont autorisés en espérant que cela ralentirait l’arrivée du pétrole sur les plages.

Pour en savoir plus, on peut relire l'interview dans Le Parisien ou regarder Envoyé Spécial ce jeudi soir.

 

lundi, 06 septembre 2010

Vénus et la Terre, les planètes jumelles

Les deux planètes ont la même masse et des conditions thermiques à peu près semblables. Vénus est un peu plus proche du soleil mais son atmosphère argentée réfléchit suffisamment de photons solaires. Cependant cette épaisse atmosphère provoque un intense effet de serre, la température atteint les 500°C à la surface de Vénus. La teneur en gaz carbonique est plusieurs milliers de fois plus importante que sur Terre. Vénus est grise et torride, la Terre est bleue et tiède.

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On trouve dans les calcaires terrestres des traces de corps bactériens. Au contact de membranes vivantes, ces calcaires se développent lors de la précipitation, en carbone de calcium, des molécules carbonées provenant de la dissolution du gaz carbonique dans l'eau. Au cours du temps, l'atmosphère de la Terre, assez semblable à celle de Vénus, s'est déchargée de son gaz carbonique pour le déposer au fond des océans.

Pour rendre compte de la différence entre les deux planètes, il faut imaginer les premiers instants de leur histoire commune. Des différences initiales, sûrement minimes, pourraient expliquer ces évolutions si divergentes. La complexité des phénomènes prouve la fragilité des équilibres et nous incite à la plus grande prudence écologique.

Pour en savoir plus, on peut relire le livre d'Hubert Reeves, Compagnons de voyage

 

lundi, 30 août 2010

Laisser le choix aux Bajaus de pêcher...

... comme ils le désirent.

Voici une vidéo pour revisionner quelques instants du reportage de la série "Rendez-vous en terre inconnue", Marianne james chez les Bajaus"

Dans l'archipel des Banggai, en Indonésie, Marianne James a rencontré les Bajaus, un peuple de pêcheurs. Une aventure humaine pour mieux comprendre la vie de ces pêcheurs du bout du monde, menacée par de nouvelles techniques de pêche comme l'utilisation par d'autres pêcheurs de bombes artisanales qui détruisent irrémédiablement le corail.

mercredi, 25 août 2010

Maîtriser l'énergie des océans...

Les océans peuvent satisfaire la demande en électricité, une solution pour s'affranchir des énergies fossiles comme le pétrole et le charbon. Les scientifiques du monde entier se penchent sur ce problème comment maîtriser la houille bleue en captant les courants fluviaux et les vents marins pour produire une électricité la plus propre possible mais aussi la plus économique.

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Le documentaire diffusé sur France 5 jeudi soir, 26 août, à 21h30, fait l'inventaire des solutions déjà exploitées, l'usine marémotrice de La Rance en Bretagne, les éoliennes du Danemark, les puits d'hydrogène d'Islande... Chaque pays utilise au mieux sa topographie. Il ne faudrait pas que ces exploitations causent des désordres irréversibles sur les écosystèmes marins.

Pour en savoir plus sur les éoliennes du Danemark, on peut consulter le site curiosphere.tv

dimanche, 22 août 2010

Les détergents, la pire des solutions

En 1967, 3 jours après le naufrage du Torrey Canyon, on a répandu des détergents sur la nappe de pétrole qui se dirigeait vers les côtes nord de la Bretagne et les îles Anglo-Normandes, sans en avoir étudié la toxicité et les effets sur la vie marine.

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Selon la Marine Biological Association of the United Kingdom (MBA), c'était la pire des solutions. Au début, les aspersions chimiques semblaient efficaces et le pétrole disparaissait. Mais des tests en laboratoire ont montré que les détergents répandus rendaient le pétrole encore plus toxique car il devenait plus assimilable par les organismes marins. De plus sur le rivage, ces produits ont probablement détruit à jamais les lichens et autres organismes côtiers. La MBA a condamné l'emploi des détergents pour disperser le pétrole en cas de marée noire. En 1978, lors du naufrage de l'Amoco Cadiz au large de la Bretagne, la MBA a insisté pour que ces détergents ne soient pas employés.
Au début de ce mois d'avril 2010, après l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon de BP, 4 millions de litres de ces produits ont été déversés sans mesurer les effets de ce pétrole dilué sur la faune marine du Golfe du Mexique.