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vendredi, 01 février 2013

La surpêche du maquereau

Le maquereau a été retiré de la liste des poissons à consommer sans modération par l'influente organisation britannique de défense de l'environnement Marine Conservation Society, qui s'inquiète de voir les stocks diminuer en raison de la surpêche. Les maquereaux ont migré vers les eaux de l'Islande et des îles Féroé, probablement pour suivre leurs proies, petits poissons, crustacés et calamars. Par conséquent, les deux pays ont commencé à pêcher plus de maquereaux que ce qui avait été convenu.

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Les prises totales sont désormais bien supérieures à ce qui avait été recommandé par les scientifiques et convenu par tous les pays impliqués, selon Bernadette Clarke, responsable de la pêche à la Marine Conservation Society. Si les gens veulent continuer à manger du maquereau ils doivent s'assurer que sa provenance est la plus durable possible, indique encore Bernadette Clarke. La Marine Conservation Society a également retiré le grondin de sa liste des poissons à privilégier, en raison d'inquiétudes quant aux stocks.

Source : 2013 AFP

lundi, 28 janvier 2013

Une rascasse japonaise radioactive

Le ministère japonais de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche suit le niveau de contamination des poissons évoluant au large de Fukushima, ainsi que dans les eaux des préfectures voisines, depuis le 23 mars 2011. L’accident nucléaire de la centrale de Fukushima-Daiichi survenu le 11 mars 2011 a libéré d’importantes quantités de césium radioactif (césium 134 et 137) dans l’environnement. Un premier bilan des mesures a été dressé dans la revue Science en octobre dernier. Un résultat s’est alors démarqué des autres : la contamination des milieux marins se poursuivrait.

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La teneur globale en radioactivité maximale autorisée dans les produits de la mer par les autorités sanitaires japonaises est de 100 becquerels par kilogramme (Bq/kg). Un nouveau record de contamination a été détecté chez une rascasse pêchée le 21 août 2012 dans une baie proche de la centrale de Fukushima-Daiichi. Sa teneur globale en radioactivité serait de 25.400 Bq/kg soit 2.540 fois supérieure à la norme sanitaire maximale autorisée.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 07 septembre 2012

14 mètres en 350 ans

Les chercheurs du Centre européen de recherche et d’enseignement en géosciences de l’environnement ont carotté trois sites situés dans des récifs coralliens, au large de l’île de Tahiti. En datant ces archives, ils ont pu reconstituer les variations du niveau marin sur les derniers 16 000 ans. Ces datations mettent en évidence une remontée extrêmement rapide du niveau de la mer au cours de la dernière déglaciation qui s’est déroulée entre -21 000 et -11 000. Au cours de cette transition entre une dernière période glaciaire et le climat chaud que connaît actuellement la Terre, le niveau marin global est remonté d’environ 120 à 130 mètres sur presque 15 000 ans. Il était déjà acquis que cette augmentation n’avait pas été constante, mais qu’elle avait été ponctuée par des élévations rapides du niveau marin associées à des débâcles massives des calottes de glace. La plus importante de ces hausses est appelée Melt-Water Pulse 1A (MWP-1A).


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Le début du MWP-1A a été daté à 14 650 ans, ce qui fait coïncider cet événement avec le début de la première phase chaude qui marqua la fin de la glaciation dans l’hémisphère Nord. Cette période, appelée Bølling, s’est étalée sur un peu moins de deux mille ans et a vu la température de l’hémisphère Nord augmenter de près de 5°C en quelques années. Selon les chercheurs du CEREGE, la remontée du niveau global des océans au cours du MWP-1A aurait été de presque 14 mètres en seulement 350 ans. La vitesse de la remontée du niveau marin aurait été au minimum de 40 mm/an, vitesse qu’il faut comparer au taux moyen de 10 mm/an estimé pour la dernière déglaciation ou à celui de 3 mm/an observé aujourd’hui par satellite. En s’appuyant sur des simulations de modèles géophysiques, les chercheurs ont aussi établi que la calotte antarctique avait contribué très significativement, probablement pour moitié, au MWP-1A. Ces travaux illustrent l’instabilité des calottes glaciaires, en particulier de la calotte antarctique, à une perturbation climatique majeure et imposent un regard nouveau sur la contribution future de la calotte antarctique à la remontée du niveau des mers dans le contexte actuel de réchauffement climatique.


Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site science.gouv.fr

jeudi, 06 septembre 2012

Ouragans ou typhons

Comme il l'explique sur son blog, l'américain John Nelson a travaillé à partir d'une première infographie, sur laquelle sont représentés les ouragans depuis 1851. Les données viennent du National Climatic Data Center, l'agence aux États-Unis qui étudie l'atmosphère et les océans. On y conserve en effet les dates, les noms, les itinéraires et les vitesses de ces tempêtes que l'on appelle ouragans au nord de l'Atlantique et dans le Pacifique Nord-Est ou typhon à l'approche du Japon. L'animation est centrée sur l'Antarctique, c'est un peu comme si on regardait la Terre par en-dessous.


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Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

mercredi, 05 septembre 2012

L'effet positif des éoliennes pour les poissons

Selon une étude, présentée dans un rapport publié par l'Institut national des ressources aquatiques, les éoliennes auraient un effet positif pour les poissons, certaines espèces ayant même vu leur population augmenter.


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Avec 80 énormes turbines situées dans des eaux relativement peu profondes regorgeant de poissons, le parc éolien Horns Rev 1 au Danemark est l'un des plus grands parcs éoliens offshore de la planète. Les chercheurs de l'Institut ont compilé et analysé des données concernant les poissons présents dans la zone en question. Les turbines de Horns Rev 1 sont implantées profondément dans le fond marin et sont entourées d'une barrière de protection constituée de rochers. Cette barrière a pour but de protéger les turbines contre l'érosion et d'empêcher les courants marins de creuser des tranchées dans le sable. Les chercheurs ont constaté que ces structures en pierre servaient également de récifs artificiels, offrant aux poissons des conditions de vie optimales. Non seulement les poissons y trouvent un abri et de la nourriture en abondance, mais cette zone attire en outre de plus en plus de poissons typiques des fonds rocheux. Autrement dit, les turbines ont créé un habitat pour plusieurs nouvelles espèces.


Source : notre-planete.info

vendredi, 17 août 2012

Les écosystèmes les plus vulnérables

Le Secrétaire Général Ban Ki-moon a lancé le 12 Août une nouvelle initiative pour protéger les océans et les populations qui en dépendent, et a appelé les pays à travailler ensemble pour permettre une gestion plus durable de cette ressource précieuse et pour répondre aux menaces auxquelles ils sont actuellement confrontés. « Les mers et les océans accueillent certains des écosystèmes les plus vulnérables et les plus importants sur Terre, mais la diversité de la vie qu’ils accueillent est sous une pression qui croît sans cesse » a déclaré Ban Ki-moon lors d’un évènement organisé dans la ville de Yeosu en République de Corée, pour commémorer le 30ème anniversaire de l’inauguration de la signature de la Convention des Nations Unies sur la Loi de la Mer. Pour en savoir plus, on peut consulter le site http://www.actualites-news-environnement.com/28958-ONU-oceans-Oceans-Compact.html

mardi, 07 août 2012

Une représentation simpliste de la nature

Selon Jacques Tassin, écologue au Cirad de Montpellier, la destruction du ponton échoué dans l'Orégon et détaché des côtes du Japon suite au tsunami, est un exemple d'activisme à l'encontre des espèces introduites, peu utile et reposant sur une représentation simpliste de la nature.

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Cette introduction incongrue d'espèces marines peut induire des changements au sein des écosystèmes littoraux. Mais on sait que plusieurs millions de tonnes de débris ont pris le large après le séisme survenu l'an dernier au japon, la portée de la dévitalisation de ce cube de béton aussi volumineux soit-il ne peut rester que symbolique.

Extrait de l'article publié dans le journal Le Monde du samedi 4 août 2012

mardi, 24 juillet 2012

La fertilisation des océans

Des scientifiques ont rejeté 7,7 tonnes de sulfate de fer, un nutriment essentiel pour les plantes marines, dans l’Océan Antarctique en 2004. Au moins la moitié du dioxyde de carbone contenu dans les diatomées, un type d’algues créé par le fer, a coulé à plus de 1000 mètres de fond. Dans le journal Nature, ces scientifiques ont indiqué que les diatomées fertilisées par le fer pourraient séquestrer le dioxyde de carbone pendant plusieurs siècles dans le fond de l’océan et pour encore plus longtemps dans les sédiments.

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Enterrer le dioxyde de carbone dans les océans pourrait aider à lutter contre le changement climatique causé par une accumulation de dioxyde de carbone dans l’atmosphère qui selon les scientifiques fait augmenter les températures et entraîne davantage d’inondations, de glissements de terrain, de sécheresse, et une augmentation du niveau des mers. L’étude est la première preuve convaincante du fait que le dioxyde de carbone absorbé par les algues peut couler jusqu’au fond de l’océan. Mais les expériences de grande échelle de fertilisation des océans à base de fer sont actuellement interdites par la Convention internationale de Londres sur la décharge en mer, de crainte des effets secondaires.

Pour en savoir plus sur cette étude, on peut lire l'article publié sur le site actualites-news-environnement.com

mercredi, 18 juillet 2012

Suppression du chalutage en eaux profondes

La définition de la pêche profonde fait débat. La Food and Agriculture Organisation définit comme profondes les eaux dont les profondeurs sont supérieures à 200 m tandis que le Conseil International pour l'Exploration de la Mer utilise une limite à 400 m. Dans les eaux européennes, les pêches profondes sont légalement définies par une liste d'espèces capturées qui comprend la lingue bleue, pêchée de 400 à 1300 m ainsi que le phycis de fond, le grenadier de roche et le sabre noir, pêchés par 750 à 1500 m. A ces profondeurs, on trouve aussi l'empereur et des petits squales connus sous l'appellation "siki". Au-delà de 1500 m l'activité de pêche décroît parce qu'elle devient de plus en plus coûteuse tandis que l'abondance des ressources décline. Quelques espèces profondes atteignent des âges très élevés, l’empereur vivrait 120 ans et le grenadier 70 ans. Leur croissance lente et leur reproduction tardive ne leur permet de supporter qu’un taux d’exploitation très modéré.

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Suite au déclin constaté de la ressource, des quotas et même l’interdiction de pêcher des espèces comme l’empereur et tous les requins profonds ont été décidés. Aujourd'hui certains stocks de poissons profonds montrent des signes d'augmentation après être passés par des niveaux très bas, d'autres semblent stables. Dans tous les cas, on ne peut pas espérer de reconstitution rapide pour des espèces à faible productivité biologique.

Un projet de la Commission européenne de suppression progressive du chalutage en eaux profondes a été bloqué ce jeudi 12 juillet à la dernière minute sur pression du commissaire français chargé du Marché intérieur, Michel Barnier. La proposition préparée par la commission prévoyait une suppression progressive, en deux ans, du chalutage profond dans le cadre d'un projet de réglementation de la gestion de la pêche profonde dans l'Atlantique Nord-Est. Il s'agissait d'interdire les engins peu sélectifs comme les chaluts et les filets maillants de fond, qui engendrent quelques 20 à 40% de prises accessoires.

Source : ifremer.fr

mardi, 03 juillet 2012

Y a-t-il plus de méduses ?

La réponse est sujette à controverse mais il semble bien que, dans certaines régions du monde, la mer soit véritablement en train de se transformer en «océan visqueux», comme l’affirme depuis plusieurs années Jeremy Jackson, océanographe à la Scripps Institution of Oceanography à San Diego aux Etats-Unis.

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Ainsi, certaines saisons, il arrive que les pêcheurs de Namibie ramènent en biomasse plus de méduses que de poissons dans leurs filets. De même, depuis 2005, les côtes du Japon, de Chine et de Corée du Sud subissent chaque année une invasion de méduses géantes, dont l’envergure dépasse deux mètres pour un poids de plus de 200 kg. En 2009, un chalutier de 10 tonnes a même chaviré dans la baie de Tokyo en tentant de remonter un filet empli de ces méduses géantes. Ce phénomène de pullulation, autrefois décennal, est désormais annuel. Plusieurs facteurs semblent conduire à ces proliférations : augmentation globale de la température de l’eau, surpêche, pollution…

Pour en savoir plus, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr

dimanche, 01 juillet 2012

Evolution Silencieuse

Video documentry detailing the changes to the Silent Evolution installation including unseen footage of the process behind Jason deCaires Taylor works.

05:45 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arts, mer, océans, caraibes, film

samedi, 09 juin 2012

Une campagne de sensibilisation à l’environnement

Le Pavillon Bleu est une campagne de sensibilisation à l’environnement. Il récompense les communes pour leurs efforts en faveur d’un tourisme durable.

Pavillon_Bleu.jpg

les 4 critères d'attribution de ce label sont :

l'éducation et la sensibilisation du public à l’environnement : existence d’informations à l’office de tourisme relatives aux sites, aux espèces animales et végétales protégées, incitation à l’utilisation de moyens de locomotions verts, mise en place de cinq actions de sensibilisation aux problèmes d’environnement et de protection de la nature

l'environnement général : la planification et l'urbanisme, le tourisme et l'accessibilité, le tourisme et la sécurité, l'accueil touristique,le  tourisme et les espaces verts, la protection et la gestion des espaces naturels et des paysages, les énergies durables

la gestion des déchets : la destination et le traitement appropriés des ordures ménagères; la collecte des encombrants, la collecte sélective, la propreté du site, la fréquence d’entretien et de collecte

la gestion de l’eau : l'assainissement, la gestion qualitative de l’eau, la gestion des milieux, la qualité des eaux de baignade (qualité A)

Une commune labellisée doit donc avoir un assainissement performant afin de réduire l’impact des pollutions générées par ses eaux usées. La propreté des plages doit être garantie aux vacanciers. Les normes sanitaires les plus sévères pour les eaux de baignade doivent être atteintes afin que les activités sur les plages restent avant tout un moment de détente et de loisirs. Les installations de collecte des déchets doivent permettre le tri sélectif. Le public doit être encouragé à participer activement au respect de l’environnement de son lieu de vacances.

Site officiel pavillonbleu.org

dimanche, 08 avril 2012

La plus forte grande marée de l'année

Ce dimanche 8 avril 2012, à 9h01 et 21h23, aura lieu la plus forte grande marée de l'année.

Habituellement, on pense qu'une marée, c'est comme de l'eau dans une bassine: si on l'incline, le niveau monte d'un côté et baisse de l'autre. Une marée haute à Brest équivaudrait à une marée basse à New York. Pourtant les marées ne sont pas des déplacements d'eau horizontaux, elles correspondent plutôt à des ondes : c'est le soulèvement de l'eau, puis le fait qu'elle retombe qui donne naissance à l'onde de marée.

La Terre subit l'attraction de la Lune, qui agit comme un aimant sur les océans. La Terre subit aussi une force centrifuge qui éloigne la Terre et la Lune l'une de l'autre. La croûte terrestre étant rigide, elle se déforme à peine sous l'action de ces forces. Par contre, les eaux de la planète sont déformables. ce qui fait qu'au même moment, la marée est haute des deux côtés de la planète.

mardi, 03 avril 2012

18 à 60 cm pour 2100

Une nouvelle étude, publiée dans la revue Geology, se basant sur des relevés géologiques passés, montre que le niveau des océans devrait considérablement augmenter dans les années à venir. En effet, dans l'histoire géologique de la Terre, le niveau des océans n'est pas stable. Il y a 100 millions d'années, au temps des dinosaures, il était environ 300 m au-dessus du niveau actuel. Et il y a seulement 18 000 ans, lors de la dernière glaciation, il était inférieur d'environ 120 mètres.

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Selon le Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC), le réchauffement climatique devrait conduire à une augmentation du niveau moyen des océans de 18 à 60 cm environ pour 2100. Selon une nouvelle recherche effectuée sous la direction du professeur Kenneth Miller de l'université de Rutgers au New Jersey (USA), les estimations affinées et complétées sont bien plus alarmantes pour les siècles à venir.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

lundi, 02 avril 2012

Le retour de Tara à Lorient

L'expédition Tara Océans, s'est terminée ce week-end.

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Atlantique Nord, Méditerranée, Canal de Suez, Mer rouge, Océan Indien, Océan atlantique sud, Océan Austral, Océan Pacifique sud puis nord, Canal de Panama, Atlantique nord, Une quête planétaire pour essayer de comprendre comment fonctionnent tous les océans, et le micro monde qui les habite. 250 techniciens, marins et scientifiques se sont relayés pendant ces deux ans et demi pour mener à bien le projet. Depuis ce samedi 31 mars 2012, Tara a retrouvé Lorient, son port d’attache après avoir parcouru 115000 kilomètres.

Demain, mardi 3 avril sera consacré au rassemblement scolaire Tara avec des classes ayant suivi le projet Tara et ayant réalisé des travaux autour de l’expédition.
Durant cette journée, les classes présenteront leurs productions qui seront exposées à la Cité de la Voile. Elles bénéficieront d’une visite du bateau et pourront échanger avec des membres de l’équipage et des scientifiques. Elles participeront également à des ateliers animés par l’Observatoire du Plancton (observation d’eau de mer au microscope), le CCSTI (atelier : « la machine climatique ») et la Cité de la Voile Eric Tabarly (atelier : « faire de la mer le plus bel endroit de la Terre » réalisé en partenariat avec Tara).

Pour en savoir plus, on peut consulter le blog retourtaraoceans

vendredi, 16 mars 2012

Bientôt la fin de l'expédition

Tara et ses quatorze occupants vont partir d'Horta, ville principale de l’île Faial aux Açores, pour rejoindre Lorient. L'arrivée est prévue pour le 31 mars.

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Après les 1800 miles de traversée de l’Atlantique Nord depuis les Bermudes, les Açores sont une escale quasi obligatoire pour tout navire de plaisance ou voilier effectuant ou ayant effectué une transatlantique. La tradition veut d’ailleurs que les voiliers en escale laisse une fresque sur la jetée, sinon la traversée peut mal se passer, on connaît la superstition des marins. Mélange de soulagement, de joie, d’excitation et de nostalgie,les Açores sont une étape de moins qui rapproche Tara un peu plus du terme de cette expédition. Pour en savoir plus sur cette escale, on peut consulter le journal de bord.

mercredi, 01 février 2012

Retour sur l'explosion de Deepwater Horizon

Moteurs coupés, voiles repliées, Tara entame une station longue dans les eaux du Golfe du Mexique où s'est déroulé il y a près de deux ans l’une des plus importantes catastrophes écologiques liées au pétrole : l’explosion de Deepwater Horizon.

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Au premier abord, nulle trace des restes de la plate-forme pétrolière et des millions de litres d’or noir déversés, mais l’équipe scientifique se demande tout de même si les micro-organismes marins portent encore les marques de la catastrophe. Moins de deux ans après, même si certaines conséquences ont déjà été observées (comme de fortes baisses en concentration de l’oxygène par endroits), il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives. Les courants dispersant et diluant le pétrole rendent les observations plus complexes à analyser, mais une chose est sûre : l’équipe scientifique de Tara à terre jettera un œil particulièrement attentif aux échantillons prélevés lors de cette station dans le Golfe du Mexique.

Pour suivre les études de Tara-expéditions, on peut consulter le site oceans.taraexpeditions.org

jeudi, 05 janvier 2012

La mer boit la tasse

Des polluants relâchés dans l’environnement depuis plusieurs dizaines d’années se sont accumulés dans nos mers et nos océans. Toute la chaîne alimentaire marine est contaminée. Et les organismes vivants qui sont en bout de chaîne sont particulièrement contaminés : les ours polaires, les grands cétacés, les poissons prédateurs… Plusieurs études réalisées à l’université de Liège ont mesuré l’impact de certains polluants organiques sur la thyroïde du bar, un poisson très présent le long des côtes françaises, mais aussi dans les assiettes. Les résultats ne sont pas rassurants…

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En papillote avec des fines herbes, grillé au fenouil ou à la provençale, le bar est une fête pour les papilles gustatives. Mais depuis quelques années, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme : comme bien d’autres poissons de mer, le bar est victime de la pollution, particulièrement celle des « perturbateurs endocriniens ». Il s’agit de produits chimiques comme les PCBs, naguère utilisés comme isolant électrique, ou le DDT, un insecticide utilisé dans la lutte contre la malaria. Ces polluants organiques ont tendance à s’accumuler dans les organismes vivants et comme ils ressemblent à des hormones naturelles, ils perturbent le fonctionnement de certaines glandes très importantes, comme la thyroïde, l’hypophyse, le pancréas, les ovaires ou les testicules.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site reflexions.ulg.ac.be

jeudi, 29 décembre 2011

Parrainez un bébé corail

Pêche au cyanure et réchauffement des eaux : les coraux de la baie indonésienne de Pemuteran étaient condamnés.  «Les coraux étaient pour ainsi dire morts. Ce n'était plus que du gravier et du sable», se souvient Rani Morrow-Wuigk, plongeuse sous-marine.

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La plongeuse rencontre alors l'architecte allemand Wolf Hilbertz qui lui parle d'une découverte qu'il avait faite au milieu des années 70. Il avait mis au point un procédé permettant de littéralement «faire pousser» en mer des matériaux de construction: il immerge une structure métallique et la relie à un courant électrique de faible voltage, donc inoffensif, ce qui produit une électrolyse et provoque l'accumulation de calcaire, dans une sorte de maçonnerie spontanée.

Rani Morrow-Wuigk a vu l'occasion de sauver la baie de Pemuteran en installant  soixante «cages» s'étalant sur une surface de deux hectares. Aujourd'hui, le récif est florissant et la méthode est copiée de par le monde.

Sous l'appellation Biorock, le centre installé à Pemuteran se développe grâce à un programme de sponsorisation baptisé «Parrainez un bébé corail» et qui permet d'écrire son nom en fil de fer sur la structure métallique appelée à devenir un récif.

Source : charentelibre.fr

samedi, 12 novembre 2011

Quand on pollue la mer, on la pollue pour longtemps

Surfrider Foundation Europe est une association à but non lucratif, ayant pour but la défense, la sauvegarde, la mise en valeur et la gestion durable de l'océan, du littoral, des vagues et de la population qui en jouit.

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Quand on pollue la mer, on la pollue pour longtemps.

Nous produisons toujours plus de déchets et une partie de ceux-ci continuent à s'accumuler sur nos rivières et nos littoraux. Certes, des efforts sont faits pour nettoyer mais le problème reste néanmoins entier car non traité en amont. Il est important de souligner que les macro-déchets ne sont actuellement pas pris en compte dans la législation, aussi il est impératif de convaincre les députés européens de considérer les macro-déchets comme une pollution.

C'est pourquoi Surfrider propose de signer une pétition sur la reconnaissance des déchets dans la législation.