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vendredi, 08 février 2013

îles secrètes de la Méditerranée

Ce soir sur Thalassa on peut voir le documentaire de Frédéric Wilner Méditerranée : îles secrètes

Entre le détroit de Gibraltar et l'embouchure du Bosphore, la Méditerranée compte plus de 15 000 îles. A côté des plus connues, la Corse, la Sardaigne, Chypre, la Sicile ou Malte, certaines sont plus secrètes, voire interdites au public. Zembretta, Kato Antikeri, Grand Rouveau... Ces îlots méconnus et isolés de Méditerranée s'avèrent très convoités. Les investisseurs recherchent ces ultimes paradis retranchés. Ce documentaire présente les actions des scientifiques du programme « Initiative pour les petites îles de Méditerranée » qui témoigne de la vulnérabilité d'îles à la biodiversité unique.

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Des vues sous-marines de la baie de Tavolara au panorama minéral des Cyclades, les caméras esquissent une cartographie de la pression touristique. Elles décèlent, sur l'île de Zembra, les vestiges d'un palais inachevé, désiré par l'ex-première dame de Tunisie, Leïla Ben Ali. Et débusquent de fantomatiques bunkers désaffectés, sur l'ancienne base russe de Sazan, en Albanie.

dimanche, 13 janvier 2013

Bienvenue dans l'Anthropocène

"Bienvenue dans l'Anthropocène" est une vidéo diffusée à la veille de la conférence "Planet Under Pressure" qui a eu lieu fin mars 2012 à Londres.

Remonter le temps au début de la Révolution Industrielle, il y a 250 ans. En seulement quelques générations, l'Homme a profondément transformé son support de vie pour améliorer ses conditions de vie. Malheureusement, la pression insoutenable des activités humaines a rompu les grands équilibres naturels de la Terre. L'Anthropocène serait donc une nouvelle période de l'ère géologique quaternaire et succéderait à l'Holocène daté de seulement - 11 600 ans. Rappelons que l'Holocène est une période interglaciaire qui a été particulièrement propice à l'expansion des sociétés humaines sur la Terre.



Copyright: Globaia, Planet Under Pressure, SEI, SRC, CSIRO, notre-planete.info

mercredi, 02 janvier 2013

La Gironde en tête de la volonté écologique

Pour la première fois, un département relativement urbanisé, la Gironde, est en tête du palmarès de la volonté écologique du journal La vie. Jusqu'à présent, c'étaient des départements ruraux qui accédaient aux plus hautes marches du podium comme l'Ariège en 2011, l'Aveyron en 2010, l'Ardèche en 2009 ou encore les Alpes de Haute-Provence en 2008. La France verte se trouve surtout dans le Sud-Ouest.

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Ce palmarès continue de montrer, d'année en année, une France globalement plus verte, en dessous de la diagonale qui irait du grand Ouest jusqu'au Sud en passant le Massif Central. Les cinq critères sont : traitement des déchets, conversion à l'agriculture biologique, développement des énergies renouvelables, amélioration de la qualité de l'air, préservation de la qualité de l'eau et protection de la biodiversité, nouveau critère retenu pour l'édition 2012.

mercredi, 19 décembre 2012

Sauvons les grands arbres

Les arbres les plus vieux ont un rôle écologique majeur. Leurs cavités peuvent servir de nids ou d’abris, pour parfois plus de 30 % des oiseaux et animaux de l’écosystème. Par leur taille, ils stockent d’énormes quantités de carbone et recyclent les éléments nutritifs du sol grâce auxquels prospère un grand nombre d’espèces. Ces arbres fournissent une abondance de nourriture pour beaucoup d’animaux sous forme de feuillage, de fleurs ou de fruits. Même dans les paysages agricoles, les vieux grands arbres peuvent restaurer la végétation.

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Le chêne de Tronjoly, à Bulat-Pestivien en France, âgé d'environ 1700 ans © Michel Lefranq, Wikipédia


Dans un rapport publié dans Science, des scientifiques signalent une alarmante accélération du taux de mortalité des grands arbres de 100 à 300 ans au cours du siècle dernier. Selon David Lindenmayer, premier auteur du rapport, ce déclin a été observé dans les forêts suédoises et confirmé par une étude de 30 ans sur les Eucalyptus d'Australie. Les vieux arbres disparaissent en masse dans les feux de forêt mais le taux de mortalité reste 10 fois plus important que la normale, les années sans feux. Ces observations s’étendent au monde entier. Ce déclin est dû aux défrichage, pratiques agricoles, feux de forêt, exploitation forestière, utilisation du bois, attaques d'insectes, changements climatiques.

Un appel est lancé par la communauté scientifique, il y a urgence dans le monde entier à sauver les grands arbres. Il faut enquêter pour évaluer l'ampleur de la perte des grands arbres, et identifier les domaines où ils ont une meilleure chance de survie.

Source : futura-sciences.com

lundi, 10 décembre 2012

Biodiversité riche et vitale dans les villes

Les villes maintiennent des espèces de la faune et de la flore ainsi que différents écosystèmes. Au cœur de la ville, les espaces verts urbains rendent de nombreux services comme la captation et la filtration des poussières ainsi que l'absorption du dioxyde de carbone de l'air, améliorant ainsi la qualité de l'air. Ainsi, des données du Royaume-Uni démontrent qu'une augmentation de 10% en couvert forestier dans les villes peut entraîner une diminution de 3-4 °C de la température ambiante, ce qui réduit l'énergie utilisée pour la climatisation l'été.

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La biodiversité urbaine fournit également d'importants avantages pour la santé humaine. Des études ont démontré que la proximité des arbres peut réduire la prévalence de l'asthme et des allergies chez les enfants. Les villes doivent apprendre à mieux protéger et renforcer la biodiversité puisqu'il est possible de maintenir une biodiversité riche dans les villes et elle est extrêmement vitale à la santé et au bien-être humains.

Source : unep.org

samedi, 01 décembre 2012

Indispensable inventaire de la biodiversité

A la tête d'une expédition de trois mois avec 200 scientifiques, Philippe Bouchet, zoologiste au Museum national d'histoire naturelle, et Olivier Pascal, botaniste pour l'ONG Pro-Natura, explorent une région de Papouasie-Nouvelle-Guinée pour évaluation de la biodiversité. Ils ont pour l'instant récolté 3 448 sachets contenant entre 100 et 1 000 spécimens chacun.

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Cet inventaire de la biodiversité est indispensable car selon Philippe Bouchet et Olivier Pascal, tout ce qui n'a pas d'identité n'existe pas. C'est valable dans les sociétés humaines, dans les bibliothèques, pour les éléments chimiques. On ne peut pas faire de la gestion de biodiversité si l'on ne sait pas ce que l'on a à gérer. Les stratégies de recherche et de conservation ne sont pas les mêmes si l'on a une biodiversité à un million ou à dix millions d'espèces.

On peut lire l'interview des scientifiques sur le site lemonde.fr

jeudi, 15 novembre 2012

Biomimétisme, nouveau point de vue sur le monde

A la base même de la réflexion scientifique et technique du biomimétisme se situent les préceptes suivants :
la Nature utilise une source d’énergie principale : l’énergie solaire, elle n’utilise que la quantité d’énergie dont elle a besoin, elle adapte la forme à la fonction, elle recycle tout, elle parie sur la biodiversité, elle travaille à partir des expertises locales, elle limite les excès de l’intérieur, elle utilise les contraintes comme source de créativité.

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La nature est un modèle : le biomimétisme est une science qui étudie les modèles de la nature, puis imite ou s’inspire de ces idées et procédés pour résoudre des problèmes humains.

La nature est un étalon : le biomimétisme utilise des critères écologiques pour déterminer si les innovations sont bonnes. Au bout de 3,8 milliards d’années d’évolutions, la nature a appris à reconnaître et à développer ce qui marche, ce qui est approprié et surtout ce qui dure.

La nature est un maître : le biomimétisme permet d'expérimenter une nouvelle façon de considérer et d’apprécier la nature. Il ouvre une ère fondée non sur ce qui peut être extrait du monde naturel, mais sur ce qu'il peut enseigner.

Source : ecoloinfo.com

mardi, 13 novembre 2012

Les kiwis bio développent leurs mécanismes de défense

Dans le cadre d'une étude de l’Université de Davis en Californie, publiée en 2007, des chercheurs ont fait pousser des kiwis côte à côte dans le même verger, en utilisant les deux modes d’agriculture, bio et conventionnelle. Récoltés au même moment, les kiwis ont été analysés tant au niveau de leur goût que de leur texture, leur forme, leur couleur et leur teneur en composés minéraux : polyphénols, vitamine C et autres antioxydants.

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Les kiwis bio et conventionnels présentent les mêmes valeurs en acides organiques et en sucres. Mais les kiwis bio sont plus petits, avec une peau plus épaisse. Leur concentration en polyphénols et autres antioxydants est largement supérieure à celle des kiwis conventionnels. L’étude suggère que les pesticides utilisés dans l’agriculture conventionnelle pourraient être à l’origine de la baisse de concentration en antioxydants. Non protégés par les pesticides, les kiwis bio développeraient davantage leurs mécanismes de défense, ce qui stimulerait leur production d’antioxydants. Ce phénomène, dit de stress, est parfaitement connu. Il a d’ailleurs fait l’objet de nombreuses études.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article publié sur le site agriculture-environnement.fr en 2007.

La plante productrice des kiwis, Actinidia Chinensis, est une liane particulièrement résistante aux agresseurs. L'association Terre vivante la déclare comme "la plus biologique des cultures fruitières". Et pour cause, en France, la culture du Kiwi, ne nécessite aucun traitement phytosanitaire non seulement grâce à une protection naturelle, vraisemblablement due à la peau mais aussi grâce à la faible quantité des vergers, très dispersés. En effet, la monoculture, qui réduit la biodiversité du milieu, est propice au développement des maladies.

Pour en savoir plus sur le kiwi, on peut consulter le site eco-sapiens.com

vendredi, 02 novembre 2012

SOS pour les nuisibles

La réglementation concernant les espèces dites "nuisibles" a évolué au cours de l'année. Voici un texte de Hubert Reeves pour enrichir le débat :

"Sur notre planète, les espèces vivantes sont intégrées dans des écosystèmes dont elles sont toutes dépendantes et dans lesquels elles jouent chacune un rôle spécifique nécessaire à l'équilibre global. En ce sens, les mots «animaux nuisibles», «mauvaises herbes», "espèces nuisibles" ne sont nullement justifiés.
Certaines populations locales peuvent devenir indésirables par rapport aux objectifs des êtres humains: cultures, élevages, préservation de l’habitation ... Leur sureffectif est souvent lié à des déséquilibres causés par les êtres humains, tels des bouleversements de l'habitat, de malencontreuses introductions d'espèces exotiques et l’élimination antérieure des prédateurs naturels.

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Dans certains cas, une intervention peut-être justifiée à la condition qu’une étude scientifique appropriée ait désigné sans ambiguïté la réalité du problème et l’espèce qui en est responsable. De même, il importe de s’assurer que la nature de l’intervention ne va pas engendrer de nouveaux problèmes environnementaux d’envergure potentiellement beaucoup plus considérables. En ce sens, l’utilisation de poisons est particulièrement déconseillée autant pour l’impact de ces produits sur d’autres espèces que pour la pollution chimique qu’elle entraîne. Les « appâts toxiques » déposés dans les étangs pour combattre les ragondins en sont un exemple spécifique.
A nous de trouver des solutions qui nous permettent de coexister avec les espèces animales qui assurent les équilibres naturels aussi essentiels pour nous que pour tous les autres organismes vivants. Il suffit d'être plus malin que le renard en maraude pour défendre le poulailler..."

Source : humanite-biodiversite.fr

lundi, 17 septembre 2012

Un tatou-boule pour mascotte

La mascotte de la Coupe du monde 2014 au Brésil sera un "tatu-bola" ("tatou-boule"), un mammifère en voie de disparition pouvant se mettre en boule quand il se sent menacé, dont la présentation officielle a eu lieu ce dimanche. Le "tatu-bola", appartenant à l'ordre des édentés, à été retenu après un long travail de l'Association Caatinga, une ONG de protection de l'environnement de l'Etat du Ceara au nord-est du Brésil pour convaincre la Fifa.

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"Le tatou est menacé d'extinction. Nous voulons mettre à profit la renommée mondiale de l'événement sportif pour mieux protéger notre précieux environnement", a déclaré à l'AFP le responsable de l'Association Caatinga, Rodrigo Castro. Selon l'ONG, le tatou-boule - Tolypeutes tricinctus de son nom scientifique -, est un petit animal d'environ 50 centimètres de long qui se transforme en boule quand il est menacé par ses prédateurs. Décimé dans le passé par les chasseurs pour sa chair, le tatou est aujourd'hui en danger, victime de la déforestation, de la croissance urbaine et de l'expansion agricole.

Source : TV5monde

lundi, 10 septembre 2012

Le réchauffement produit des extinctions et des apparitions

Des chercheurs ont examiné le nombre de familles connues d'invertébrés marins, ainsi que les températures à la surface de la mer, sur une période de 540 millions d'années. Ils ont découvert que lorsque les températures à la surface de la mer étaient élevées, la biodiversité connaissait une croissance. A l'inverse, lorsque les températures chutaient, la biodiversité déclinait aussi.

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Le réchauffement produit à la fois des extinctions et des apparitions de nouvelles espèces, et dans le passé, le nombre de nouvelles espèces a dépassé le nombre d'espèces disparues lors des périodes de réchauffement, d'après Peter Mayhew. Mais cela ne signifie pas que le changement climatique que nous vivons aujourd'hui sera bénéfique pour les écosystèmes et que les extinctions de masse qui ont lieu aujourd'hui, la Terre se réchauffant à un taux sans précédent, pourront être inversées à l'avenir.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actualites-news-environnement.com

mardi, 28 août 2012

Les cours d'eau intermittents

Selon Thibault Datry, chargé de recherche spécialisé dans l'écologie des cours d'eau temporaire, à l'institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture, entre 25 et 45% des cours d'eau seraient aujourd'hui intermittents en France. Par exemple un des affluents du Rhône, la Drôme perd quelques kilomètres dans sa portion terminale une fois tous les deux à trois ans. Dans la plupart des cas, les causes s'avèrent naturelles : manque de précipitations ou niveau de nappe phréatique bas. Parfois, ce sont les prélèvements humains et des barrages qui perturbent l'équilibre du cours d'eau.


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En période sèche, certaines espèces comme les crustacés ou des larves d'insectes entrent en dormance et peuvent alors rester jusqu'à plusieurs mois dans les sédiments en attendant le retour de l'eau. Si une grande partie des organismes ne survivent pas à cette modification, les scientifiques ont cependant constaté que ces rivières constituaient des espaces importants pour la biodiversité et les zones d'échanges entre espèces. Selon Thibault Datry, lorsque les cours d'eau disparaissent, beaucoup d'organismes terrestres les colonisent petit à petit : des araignées, des oiseaux, etc.Ils viennent manger les poissons et les invertébrés piégés par l'assèchement. De la même manière, comme la remise en eau est assez brutale, ces animaux seront emportés à l'aval et à leur tour utilisés comme ressources nutritives par des poissons.


Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site actu-environnement.com

lundi, 27 août 2012

Jamais dans l'histoire de l'humanité

Jamais dans l'histoire de l'humanité les marchandises et produits alimentaires n'auront autant voyagé : de la récolte, de l'extraction des matières premières à la transformation puis la distribution, les biens parcourent des miliers de kilomètres induisant pollution, exploitation mais aussi appauvrissement de la biodiversité. Manfred Lenzen et son équipe du groupe d'Analyse écologique intégrée du département des sciences physiques de l'université de Sydney, ont analysé plus de cinq milliards de circuits logistiques pour plus de 15 000 produits dans 187 pays, consommés dans le monde entier. Ils ont ensuite recoupé ces données avec le registre mondial des 25 000 espèces vulnérables et menacées.


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Selon Manfred Lenzen, nous commençons à appréhender le lien de cause à effet entre ces flux logistiques et la biodiversité grâce à l'analyse d'une énorme masse d'informations qui a nécessité plusieurs années de collecte et des milliers d'heures de traitement par un super processeur. Par exemple, les consommateurs français contribuent à la disparition de 19 espèces à Madagascar incluant des mammifères, amphibiens, reptiles... On a pu observer que la consommation de produits importés par les pays développés nuit parfois plus à la biodiversité dans les pays d'origine qu'à celle des pays consommateurs.


Source : notre-planete.info

vendredi, 24 août 2012

Le procès perdu de Kokopelli

La Cour de Justice, par sa décision rendue cette semaine dans l'affaire Kokopelli/Baumaux, vient de donner un satisfecit intégral à la législation européenne sur le commerce des semences. Pourtant, le 19 janvier dernier, son Avocat Général donnait entièrement raison à Kokopelli, en estimant que l'enregistrement obligatoire de toutes les semences au catalogue officiel était disproportionné et violait les principes de libre exercice de l'activité économique, de non-discrimination et de libre circulation des marchandises. La Cour justifie l'interdiction du commerce des semences de variétés anciennes par l'objectif, jugé supérieur, d'une productivité agricole accrue. La biodiversité est sacrifiée face à la productivité.


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Cela fait 50 ans que cela dure et ce raisonnement a provoqué la perte de 75% de la biodiversité agricole européenne selon les estimations de la FAO. la biodiversité, qui a nourri les populations européennes pendant les siècles passés, est l'objet de la plus grande suspicion. La Cour va ainsi jusqu'à écrire, par deux fois, que la législation permet d'éviter la mise en terre de semences potentiellement nuisibles. Les semences du Catalogue, enrobées des pesticides Cruiser, Gaucho et autres Régent, seraient moins nuisibles?


pour en savoir plus, on peut lire l'article publiée sur le site de Kokopelli.

mardi, 21 août 2012

Dragon des Neiges a traversé l'Arctique

La fonte de la mer de glace, flottant sur l’Océan Arctique, est en passe de battre le record atteint en 2007, rendant la région plus accessible mais menaçant le mode de vie des peuples indigènes et de la biodiversité. La mer de glace atteindra son niveau le plus bas en Septembre avant de croître à nouveau à l’approche de l’hiver.

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Le briseur de glace Xuelong, ou Dragon des Neiges, est devenu le premier navire de la Chine à traverser l’Océan Arctique, soulignant l’intérêt croissant de la Chine pour cette région isolée où une fonte de la glace sans précédent liée au changement climatique pourrait ouvrir de nouvelles voies commerciales. Le passage du Nord-Est est de plus en plus emprunté: en 2010, quatre navires l'ont pris, mais ils étaient 34 en 2011 et seront encore plus nombreux cette année. Le Xuelong, seul brise-glace que possède la Chine, a été acheté à l'Ukraine en 1993. Un autre brise-glace de 8000 tonnes, assemblé en Chine et conçu avec l'aide d'une société finlandaise, doit être mis à l'eau en 2014. La Chine, deuxième économie mondiale, étend sa portée à l’Arctique, qui est riche en pétrole et en gaz et est une route de navigation commerciale potentielle entre l’Atlantique nord et le Pacifique.

Source AFP
Pour en savoir plus, on peut consulter le site actualites-news-environnement.com

vendredi, 17 août 2012

Les écosystèmes les plus vulnérables

Le Secrétaire Général Ban Ki-moon a lancé le 12 Août une nouvelle initiative pour protéger les océans et les populations qui en dépendent, et a appelé les pays à travailler ensemble pour permettre une gestion plus durable de cette ressource précieuse et pour répondre aux menaces auxquelles ils sont actuellement confrontés. « Les mers et les océans accueillent certains des écosystèmes les plus vulnérables et les plus importants sur Terre, mais la diversité de la vie qu’ils accueillent est sous une pression qui croît sans cesse » a déclaré Ban Ki-moon lors d’un évènement organisé dans la ville de Yeosu en République de Corée, pour commémorer le 30ème anniversaire de l’inauguration de la signature de la Convention des Nations Unies sur la Loi de la Mer. Pour en savoir plus, on peut consulter le site http://www.actualites-news-environnement.com/28958-ONU-oceans-Oceans-Compact.html

mardi, 07 août 2012

Une représentation simpliste de la nature

Selon Jacques Tassin, écologue au Cirad de Montpellier, la destruction du ponton échoué dans l'Orégon et détaché des côtes du Japon suite au tsunami, est un exemple d'activisme à l'encontre des espèces introduites, peu utile et reposant sur une représentation simpliste de la nature.

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Cette introduction incongrue d'espèces marines peut induire des changements au sein des écosystèmes littoraux. Mais on sait que plusieurs millions de tonnes de débris ont pris le large après le séisme survenu l'an dernier au japon, la portée de la dévitalisation de ce cube de béton aussi volumineux soit-il ne peut rester que symbolique.

Extrait de l'article publié dans le journal Le Monde du samedi 4 août 2012

dimanche, 17 juin 2012

Les sentinelles de la biodiversité

Petites îles de Méditerranée, les sentinelles de la biodiversité

En partenariat avec le Conservatoire du littoral, l’Aquarium de Paris présente du 8 juin au 31 aout 2012 l’exposition « Petites îles de Méditerranée, les sentinelles de la biodiversité » dont l'objectif est de sensibiliser les visiteurs sur l’urgente nécessité de protéger ces espaces représentant un réel enjeu pour la biodiversité méditerranéenne. Sur ces espaces réduits tout est en effet accentué : les pollutions, la pression touristique, les espèces invasives, les changements climatiques. Le Conservatoire du littoral participe à la protection de ces micro-espaces depuis 2005.

mardi, 05 juin 2012

Le top 10 des espèces découvertes en 2011

Le top 10 des espèces découvertes en 2011 a été publié par l’International Institute for Species Exploration : un singe sans nez, un ver vivant dans les entrailles de la terre, une magnifique méduse venimeuse, une orchidée fleurissant la nuit, une minimouche parasite, un champignon pouvant être pressé comme une éponge, un coquelicot jaune, un millepatte de la taille d’une saucisse, un « cactus marchant » et une tarentule bleue.

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Il existe près de 25000 espèces d’orchidées. Parmi celles-ci, Bulbophyllum nocturnum, découverte en Nouvelle Guinée, serait la seule à fleurir de nuit.
Les fleurs de Bulbophyllum nocturnum sont relativement petites et vivent peu longtemps. Elles s’ouvrent vers 22h00 et se ferment le matin suivant. © Jaap Vermeulen

Pour en savoir plus sur ces 10 espèces, on peut lire l'article publié sur le site futura-sciences.com

vendredi, 11 mai 2012

L'huître creuse sauvage, espèce invasive

Les huîtres creuses sauvages se développent très rapidement sur le littoral surtout depuis que l'eau se réchauffe. Christian Hily, chercheur au CNRS, en poste à l'Institut universitaire européen de la mer à Brest, travaille sur la prolifération de l'huître creuse et estime le stock en milliers de tonnes.

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L'huître japonaise Crassostrea Gigas a commencé à être élevée en Bretagne dans les années 1970. Les premières observations de son implantation dans le milieu naturel ont été faites après l'été chaud et sec de 1976. Dans les années 1980, on a noté qu'elle se fixait sur les rochers situés assez proches des parcs ostréicoles. La vraie invasion s'est produite dans les années 1990 quand la température de l'eau s'est élevée. Son expansion sur les côtes a alors été très rapide. Pour que les huîtres pondent, il faut que la température atteigne 20°. Les épisodes chauds, de cet ordre, sont de plus en plus fréquents en été, notamment dans les fonds d'estuaires ou de rias.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site lorient.maville.com