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lundi, 24 mai 2010

Célébrons la biodiversité

Célébrons la biodiversité, la fête du Parc se déroule cette année au château de JAMBVILLE (78440) ce dimanche 6 juin 2010

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Cette année, afin de participer à l'année internationale de la biodiversité, le Parc a choisi de décliner sa fête autour du thème de la biodiversité. La Fête mettra en relief les actions menées par le Parc et inscrites dans sa Charte : biodiversité ordinaire et extraordinaire, corridors écologiques... Cette biodiversité sera aussi le décor de nombreuses animations et d'espaces que porte la Fête avec son traditionnel marché des producteurs, ses artisans d'art, les associations, communes et écoles du Parc.

Au programme : rencontres et conférences avec des spécialistes de la biodiversité, ateliers de sensibilisation pour enfants et adultes, expositions informant des enjeux, installation d'oeuvres artistiques inspirées par ce thème (Land'art), mini festival de cerfs-volants sur le thème de la Nature, spectacles célébrant la diversité du monde vivant, découverte de la partie yvelinoise du Vexin français à l'occasion d'une randonnée précédant l'ouverture des portes du château.
Entrée libre au château de Jambville, à partir de 11h. Informations au 0 810 16 40 45.

samedi, 22 mai 2010

La quatrième édition de la Fête de la Nature

La Fête de la Nature a été imaginée pour renouer des liens forts avec l’environnement. Pendant cinq jours, des professionnels et des bénévoles des réseaux de protection de la nature font découvrir des espaces connus ou inconnus.

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Des centaines de balades, dans des lieux familiers comme dans des coins inaccessibles en temps normal, sont organisés par ceux qui en connaissent les moindres détails. Des guides naturalistes vous invitent à arpenter avec eux des territoires parfois familiers, pour mieux comprendre le travail et la passion des gestionnaires d’espaces naturels, des forestiers, des acteurs de la protection de la nature qui veillent au maintien de la biodiversité.

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Pour connaître toutes les animations prévues ce week-end, on peut consulter le site fetedelanature.com

Voici par exemple une sortie nature pour photographes ou amateurs de photos dans le bois départemental de la Tour du Lay prévue ce dimanche 23 mai à Parmain dans le Val d'Oise. L'occasion de découvrir la faune et la flore et de prendre des conseils pour photographier la flore et les insectes présents sur la pelouse calcicole du bois de la Tour du Lay.
Pour en savoir plus, cliquer ici.

mardi, 18 mai 2010

Faire évoluer les pratiques

Mobilisée en faveur de la planète depuis plus de dix ans, la filière Banane de Guadeloupe et Martinique fait évoluer ses pratiques pour mieux préserver l’air, l’eau et la terre, pour économiser les énergies, gérer ses déchets et développer la biodiversité dans ses plantations. Ces efforts ont déjà permis une réduction de 70% des pesticides utilisés depuis plus de dix ans.

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Le Plan Banane Durable prévoit une plateforme de Systèmes de culture innovants pour le développement et le maintien de la biodiversité dans les bananeraies des Antilles et une plateforme de sélection pour le développement de nouvelles variétés résistantes à la cercosporiose et aux autres maladies. Le succès du Plan Banane Durable s'appuie sur la mobilisation des planteurs, ouvriers, services techniques, services qualité et la collaboration de partenaires comme le Cemagref (Institut de recherche en sciences et technologie pour l'environnement).

Pour en savoir plus on peut consulter le site consoglobe.com

mardi, 11 mai 2010

Plutôt bio, plutôt local ou plutôt bio et local ?

Consommer autrement : bio, local ou bio et local

Chacun trouve une réponse en fonction de ses attentes et de ses possibilités : préserver la biodiversité, se reconnecter avec les saisons, découvrir de nouvelles saveurs, redécouvrir son terroir, soutenir les petites exploitations, encourager de bonnes conditions de travail, investir dans l’économie locale, faire attention à sa santé, faire un geste pour la planète. L’idéal est de trouver des produits bio et locaux.

Anne-Sophie Novel publie son Guide du Locavore pour mettre en avant ce mode de consommation durable et responsable.

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Un locavore consomme des produits dont la provenance est à moins de 160 km de son habitation afin de réduire le coût écologique induit par le voyage des denrées alimentaires et d’en maîtriser la traçabilité. Il doit scruter l’étiquetage des produits, se réapproprier les saisons, connaître les labels, retrouver le plaisir de cuisiner des recettes de saison...

L'auteur propose des bons plans pour faciliter ce nouveau mode de consommation avec un paragraphe consacré au site mon-panier-bio.com, et un annuaire des bonnes adresses du web pour s’approvisionner ou s’occuper de son jardin potager.

 

vendredi, 30 avril 2010

La Journée mondiale des oiseaux migrateurs

La Journée mondiale des oiseaux migrateurs aura lieu les 8 et 9 mai 2010

Peut-on imaginer un monde sans oiseaux migrateurs, cigognes, oies, grues, canards, pingouins, goélands et sternes ?

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Les oiseaux migrateurs font partie de la diversité biologique de la planète et sont souvent utilisés comme indicateurs pour la santé biologique des écosystèmes.

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Cette année, le thème de la Journée mondiale des oiseaux migrateurs est : « Sauvons les oiseaux migrateurs menacés, chaque espèce compte » Ce thème est étroitement lié à l’Année Internationale de la Biodiversité (AIB) en 2010 et sera centré sur les espèces d’oiseaux migrateurs qui sont globalement menacées.

La campagne mondiale 2010 aura lieu les 8 et 9 mai 2010 sous la forme d’observations d’oiseaux, de programmes éducatifs, d'expositions d'art ou d'événements publics. Elle est organisée par l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA) et la Convention sur les espèces migratrices (CMS). Ces deux traités internationaux basés à Bonn se consacrent à la conservation de la vie sauvage et sont administrés par le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE).

Pour en savoir plus amples, on peut consulter le site officiel worldmigratorybirdday.org

jeudi, 22 avril 2010

Le Jardin des Plantes et le jardin de chacun

Le jour du printemps, le Muséum national d’Histoire naturelle a mis en ligne son nouveau site qui ouvre sur le Jardin des Plantes, s’élargit au domaine de la botanique et de la biodiversité et se personnalise avec les jardins de chacun. Le site est aussi ouvert aux propriétaires de jardins, terrasses, balcons, à tous ceux qui souhaitent faire partie de cette communauté verte pour échanger leurs expériences et qui veulent participer aux observatoires de la biodiversité végétale et contribuer à sa sauvegarde.

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Chaque internaute peut disposer d’un espace personnel et d’un blog. Les billets tagués, étiquetés avec des mots-clefs composent des blogs thématiques collectifs sur le jardinage durable et responsable, la préservation de la biodiversité, mais aussi la photographie, la cuisine des plantes du jardin, les soins grâce aux plantes...

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Le Jardin des Plantes a aussi son propre blog : prise de parole des scientifiques, techniciens et jardiniers du Muséum sur l’actualité du Jardin et le monde de la botanique. Le site est en bourgeon, il va pousser et s’épanouir durant les prochains mois.

Pour accéder au blog du jardin des plantes monjardin.jardindesplantes.net

mardi, 20 avril 2010

la coccinelle asiatique est devenue un insecte nuisible

L'aire native de la coccinelle Harmonia axyridis se situe en Asie. L'espèce a longtemps été utilisée en lutte biologique contre les pucerons. Mais d'espèce bénéfique, la coccinelle asiatique est passée au statut d'insecte nuisible. Son caractère nuisible est dû à son impact sur la biodiversité par la prédation des coccinelles indigènes, à son impact économique par la détérioration de la qualité des productions viticoles et son impact social par l'agrégation en grand nombre des coccinelles à l'automne dans les habitations provoquant des cas d'allergies.

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Les populations invasives en Europe de l'Ouest sont issues d'un mélange entre des individus provenant d'Amérique du Nord-Est et des individus utilisés en Europe pour la lutte biologique, avec une contribution génétique de l'ordre de 40% pour ces derniers. Les chercheurs impliqués dans cette étude n'ont pas détecté jusqu'à présent de foyers envahissants dont l'origine serait exclusivement liée à la souche de lutte biologique européenne.

Ces analyses ont ainsi démontré la contribution majeure de la population américaine du Nord-Est dans l'historique de l'invasion. Ce résultat illustre la notion de « tête de pont invasive » qui repose sur la mise en évidence d'une population envahissante particulière se comportant comme la source de nombreuses autres invasions dans des zones éloignées.

D'autre part, le scénario d'invasion déduit de cette analyse suggère la possibilité d'un changement évolutif dans la population « tête de pont », localisée en Amérique du Nord-Est pour la coccinelle asiatique. Cette hypothèse fait l'objet de recherches avec des approches de génétique quantitative menées par les mêmes équipes.

En Europe de l'Ouest, la question de l'effet sur la capacité d'invasion d'un mélange génétique entre les individus provenant d'Amérique du Nord-Est et ceux issus de la souche de lutte biologique précédemment citée est en cours d'étude.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

 

jeudi, 15 avril 2010

Laissons pousser les fleurs sauvages

Dès ce jeudi 15 avril, dans le cadre de l'opération « Laissons pousser! », on est invité à semer des fleurs sauvages pour observer la biodiversité dans la rue pleine de fleurs des champs.

En cette année 2010, déclarée année internationale de la biodiversité, 15 collectivités et organismes d'Ile de France verront leurs espaces urbains délaissés se muer en mini-prairies de fleurs sauvages. Toutes ces collectivités se sont inscrites dans l'opération Laissons Pousser ! menée en partenariat avec Natureparif, l’Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile-de-France.

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55 000 sachets sont disponibles, au Clos des Blancs-Manteaux Paris 4e, à la maison de l'air Paris 20e, à la maison des 5 sens Paris 13e, au jardin naturel Paris 20e, à la maison des oiseaux Paris 5e, à la maison du jardinage Paris 12e, dans les centres de loisirs, dans les locaux associations animant les jardins partagés, dans les structures du Parc Naturel du Vexin... Des marguerites, des coquelicots, de la vipérine, du millepertuis, de la mauve, de la camomille sauvage… Ces sachets contiennent 17 espèces sauvages sélectionnées par un comité technique de naturalistes. On peut ouvrir ces sachets et laisser pousser les fleurs sauvages dans les jardinières des fenêtres, aux pieds des arbres, dans les jardins partagés du réseau Main Verte, dans les jardins pédagogiques des écoles, sur les ronds points, sur les bords des routes, en bas de chez soi et dans tous les endroits délaissés des villes. Chaque sachet permet d'ensemencer 1m².

laissons-pousser.jpgEn particulier, le 11 mai, on est invité à semer les graines de Laissons Pousser, lors d’une balade plantée, le long du canal Saint Denis. L’idée est de relier le Parc de la Villette du 19e arrondissement au quartier de la Villette à Aubervilliers, avec des fleurs.
L’association Laissons Pousser ! a été créée par Emmanuelle Vibert et Hélène Binet, deux journalistes engagées. Elle est soutenue par Natureparif. Le site laissonspousser.com fédère toutes les initiatives. Pour en savoir plus, on peut aussi se rendre ce jeudi 15 avril 2010 à 10h30 à Natureparif, 84 rue de Grenelle, Paris 7e, pour le lancement officiel de l'opération.

mardi, 06 avril 2010

Bee-OH, la réalité virtuelle au service des abeilles.

Bee-OH, un outil inédit de réalité virtuelle au service des abeilles.
Les abeilles éprouvent de plus en plus de difficultés pour se nourrir face à la détérioration de la biodiversité, d'où une fragilisation de leurs défenses immunitaires et une vulnérabilité face aux parasites et pathologies.

jeux-abeilles.pngDes étudiants du Laboratoire de Réalité Virtuelle de l’ESIEA associés au réseau Biodiversité pour les abeilles ont réalisé le premier simulateur interactif qui nous met dans la peau d’une abeille. L’objectif est de sensibiliser le grand public et les collectivités aux difficultés rencontrées par les abeilles pour se nourrir.
L’application met en scène des paysages ruraux. En intégrant les paramètres de l’agriculture, cet outil ludique et pédagogique permet de s’immerger totalement dans l’environnement d’une abeille. Pour cela de nombreux éléments de l’univers apicole ont été modélisés. Ruches, jachères apicoles et de nombreux types de fleurs (trèfle hybride, sainfoin, mélilot blanc, phacélie) ont été conçus en 3D. Pour que cet outil soit le plus fidèle à la réalité, ses concepteurs ont intégré des données réelles fournies par les partenaires agricoles et apicoles du Réseau Biodiversité pour les Abeilles.
Pour en savoir plus sur ce projet, consulter le site jeux-serieux.fr

dimanche, 04 avril 2010

La ville, source de biodiversité

Selon Anne-Caroline Prévot-Julliard, chercheuse au CNRS,  la ville peut être une source de biodiversité plus importante que la campagne.
De plus, contrairement aux idées reçues, la biodiversité peut être réintroduite dans la ville. C’est certainement le meilleur moyen d’agir pour changer nos points de vue.


La ville peut être davantage source de biodiversité
envoyé par agence_rouge. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

samedi, 03 avril 2010

Le sol, réservoir de biodiversité

La Banque de la terre

En 2001, le Groupement d'intérêt scientifique Sol décide de créer le premier conservatoire des sols français. En effet, le sol est le réservoir de biodiversité le plus dense au monde.

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L'ADN du sol est un peu la mémoire des micro-organismes environnants. En l'analysant, on peut savoir quelles sont les populations de bactéries, de virus ou de champignons présents majoritairement dans la terre, ainsi que leurs proportions relatives. Mais il faut d'abord récupérer la précieuse molécule piégée dans les cellules. Les scientifiques mélangent donc la terre avec une solution qui fait éclater les parois des micro-organismes. Après ce traitement, les différentes molécules de l'ADN libérées forment un agrégat qu'on peut isoler et étudier. Chaque gramme de terre contient jusqu'à 10 milliards de bactéries, 1 million de champignons et au moins autant de virus. Ces derniers sont de bons indicateurs pour suivre la qualité de la terre (fertilité, pollution, ...).

Pour en svoir plus, on peut consulter le site savoirs.essonne.fr

dimanche, 28 mars 2010

La biodiversité des arbres

Francis Hallé est botaniste, spécialiste des arbres.

Pour lui, la biodiversité, c’est celle des arbres. Contrairement à un être humain, dans lequel toutes les cellules ont exactement le même génome, un arbre d’âge respectable est une colonie d’individus élémentaires, chacun ayant son propre génome.

Cette diversité génétique permet probablement à l’arbre de mieux s’adapter en cas de changement climatique. Les arbres sont potentiellement immortels. Ils n’ont pas de programme de sénescence : s’ils meurent, ce sont pour des raisons externes (le froid, le feu, un parasite…). Pour fabriquer leur bois, ils concentrent les polluants de l’air, notamment le CO2 : ce sont de véritables usines d’épuration. D’où l’importance de les préserver.


Témoignage de Francis Hallé sur la biodiversité
envoyé par Nicolas-Hulot. - L'info internationale vidéo.

mardi, 23 mars 2010

Le patrimoine naturel du Val d'Oise

L’Organisation des Nations Unies a proclamé l’année 2010 « année internationale de la biodiversité » dans le but d’avertir l’opinion publique du déclin de la biodiversité et de ses conséquences dans le monde.

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Pour sensibiliser les Valdoisiens aux problématiques environnementales, le Conseil général propose de découvrir tout au long de l’année 2010 le riche patrimoine naturel du territoire départemental. La qualité des espaces naturels et des paysages du Val d’Oise est souvent méconnue. Les forêts, marais, carrières et pelouses calcaires offrent au département une grande diversité de faune et de flore.

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En 2010, 63 animations gratuites réparties sur 23 sites différents permettront de découvrir des paysages insoupçonnés. Des professionnels de l’environnement animeront ces sorties « Nature ».

Une brochure téléchargeable sur le site valdoise.fr présente le calendrier et les modalités d'inscription aux différentes sorties.

dimanche, 21 mars 2010

La biodiversité qui fait rêver

Yves Paccalet est naturaliste et philosophe.

La biodiversité qui le fait rêver, c’est celle qu’il a connue lorsqu’il était enfant : les fleurs au bord des chemins, les papillons, les grenouilles de la mare et le vol des libellules. À ses yeux, cette biodiversité de tous les jours est aussi importante que les baleines, les tigres et les éléphants.

Il nous parle de l’Homme comme un embryon de la planète Terre qui est en train de détruire sa mère.

Si l’on fait changer les conditions de vie dans l’océan, le plancton marin va disparaître et ne jouera plus son rôle d’épurateur de l’atmosphère. De même pour les insectes butineurs, qui assurent 80% de la fécondation des fleurs produisant les fruits et les légumes. Si l’Homme fait disparaître les abeilles, il se met en danger lui-même.


Yves Paccalet parle de biodiversité
envoyé par Nicolas-Hulot. - L'info internationale vidéo.

samedi, 20 mars 2010

Les alternatives aux pesticides

Chaque année, la France utilise pas moins de 76 000 tonnes de pesticides dont 90% concernent l’agriculture. Cela représente 1/3 de la consommation Européenne de produits phytosanitaires. Ce qui la met au premier rang des utilisateurs de ces substances souvent très nocives pour ceux qui les manipulent mais aussi pour l'entourage et l'environnement en général. Au niveau européen, La France est un grand pays agricole, aussi en rapportant cette donnée à la surface cultivée, la France reste malgré tout au quatrième rang pour l'utilisation des pesticides.

2010 étant l’année internationale de la biodiversité, la semaine pour les alternatives aux pesticides se doit de mettre un accent sur l’importance de la protection et de la préservation du vivant. En dénonçant les aspects nocifs des pesticides et en faisant la promotion des alternatives aux produits phytosanitaires, la semaine pour les alternatives aux pesticides place la biodiversité au coeur de ses objectifs. En effet, ces produits chimiques sont connus pour leurs impacts dévastateurs sur le vivant : pollution des eaux, appauvrissement des sols, contamination de la faune, extinction de certaines espèces...

 

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Cette année, la 5ème édition de la semaine pour les alternatives aux pesticides se déroule du 20 au 30 mars 2010.

Durant ces 10 jours des actions seront menées pour démontrer que l’on peut et que l’on doit se passer de l’usage des pesticides. Partout en France mais aussi en Europe, des hommes et des femmes se mobilisent pour promouvoir les alternatives viables et respectueuses de la santé et de l’environnement. Plus de 300 événements sont prévus en France et une centaine en Europe, des visites de fermes, des conférences, des projections de films, des débats, des formations au jardinage bio, des repas bio, des expositions et des spectacles.

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Parmi toutes ces actions, Troc de la culture se tiendra le samedi 27 mars à la salle des fêtes de GROSLAY (95), Place de la libération. Une journée d'échanges qui commencera à 11h avec entre autres une conférence sur la biodiversité du sol à 15h.

Pour plus de renseignements, on peut contacter GADEAU Danielle mes.anges@paruss.net ou tel 0977747210.

On peut aussi consulter le site semaine-sans-pesticides.com

mercredi, 17 mars 2010

Yasuni, Réserve Mondiale de la Biosphère de la planète

Le parc naturel Yasuni, situé en Equateur, a été reconnu par les scientifiques du monde entier comme étant la zone de plus grande biodiversité de la planète et déclaré par l'UNESCO « Réserve Mondiale de la Biosphère de la planète ». Pourtant l'exploitation pétrolière menace cette biodiversité.

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L'Equateur est actuellement le lieu que les experts reconnaissent comme le pire désastre pétrolier du monde, que l'on appelle maintenant “le Tchernobyl de l'Amazonie, ”à cause d'une pollution désastreuse laissée par la multinationale Texaco. Quand la compagnie est arrivée dans cette région, on lui a concédé un territoire d'environ 1.500.000 hectares de jungle pure où vivaient plusieurs communautés indigènes avec leurs coutumes ancestrales en harmonie avec la nature. Texaco a pollué une vaste zone du territoire national, rejetant des déchets toxiques et les eaux de formation (les eaux extraites en très grande quantité au cours du processus d'exploitation pétrolière) hautement toxiques dans les rivières, en plus de la construction de piscines de stockage obsolètes et perméables qui continuent à contaminer les eaux souterraines et l'atmosphère. Ces rivières sont utilisées par plus de 30.000 personnes comme source d'eau potable, pour la cuisine, la toilette, l'irrigation et la pêche.

Rafael Correa, président de l'Equateur a déclaré que le meilleur choix serait maintenant de laisser pour toujours ce pétrole dans le sous-sol et demande un soutien de la communauté internationale pour compenser financièrement, à hauteur de 50% du manque à gagner, cette très coûteuse décision.

Pour atteindre cet objectif, l'état Equatorien projette d'émettre des bons pour le pétrole qui restera pour toujours dans le sous-sol et ainsi protéger la biodiversité du parc Yasuni.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site sosyasuni.org

mercredi, 10 mars 2010

L'alpiste faux-roseau peut servir de biocarburant

Une équipe de chercheurs de l'Université de Teesside, au Royaume-Uni, a découvert que l'alpiste faux-roseau (Phalaris arundinacea) peut servir de biocarburant pour les centrales électriques à biomasse et être cultivé sur des sites industriels abandonnés.

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L'alpiste faux-roseau est une graminée vivace très présente en Europe, Amérique du Nord, Afrique du Nord et Asie. Lorsque l'herbe atteint sa maturité, ce qui prend deux années, elle est fauchée et mise en balles avant d'être transformée en briquettes et granulés. La combustion de cette plante n'a pas d'impact sur l'environnement car son bilan carbone est neutre. En effet, les cultures brûlées à des fins de production de carburant entrent dans la catégorie des «énergies renouvelables». Leur combustion libère du gaz carbonique (CO2) dans l'atmosphère, mais il en a été extrait lors de la croissance des cultures. Le bilan carbone de ces biocarburants est donc neutre, étant donné qu'ils n'ont aucun impact sur les taux de CO2 dans l'atmosphère.

De plus, les travaux suggèrent que la culture de l'alpiste améliore la qualité des sols et la biodiversité des sites où elle est pratiquée, sans occuper de surfaces agricoles destinées à l'alimentation.

Pour en savoir plus on peut consulter l'article de notre-planete.info

samedi, 27 février 2010

Les semis de début mars

L’Organisation des Nations unies a proclamé 2010, Année internationale de la biodiversité pour alerter l’opinion publique sur l’état et les conséquences du déclin de la biodiversité dans le monde. Face aux menaces qui pèsent sur elle (urbanisation croissante, pratiques agricoles, déforestation, pollutions...), la conservation de la diversité biologique est devenue une préoccupation mondiale.

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La Ferme de Sainte Marthe, qui vient d'être labellisée "2010, Année Internationale de la Biodiversité", peut nous aider, en cultivant dans nos jardins des graines de variétés anciennes et bio, à préserver la biodiversité, à garnir notre table, à apporter pour notre alimentation les bienfaits de produits naturels et sains, à découvrir ou redécouvrir des goûts originaux et non standardisés.

fermestmarthe02.jpgDès les premiers jours de mars, si on dispose d’un châssis ou d’un petit tunnel bien exposé, on peut commencer les semis pour obtenir des primeurs si agréables à la sortie de l'hiver : petits pois, jeunes carottes, petits oignons blancs et laitues qui nous changeront un peu de la rusticité des légumes d’hiver.

Pour plus de renseignements on peut consulter le site de la Ferme de Sainte Marthe.

mardi, 23 février 2010

La biodiversité en ville

La biodiversité en ville

Le terme "biodiversité" vient de la contraction de l'expression anglaise "biological diversity", c'est à dire "diversité biologique".
La biodiversité c'est la "variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie : cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes." (article 2 de la Convention sur la diversité biologique, adoptée le 22 mai 1992 et ouverte à la signature des Etats lors de la Conférence de Rio le 5 juin 1992, entrée en vigueur le 29 décembre 1993)

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Les espaces urbains minéralisés et stériles détruisent presque toute vie végétale et empêchent la libre circulation des espèces. C'est pourquoi, l'aménagement de la ville doit être entièrement revu pour qu'il intègre la nature sans compromettre les corridors biologiques indispensables à la survie de certaines espèces.
C'est un véritable défi, trop peu considéré, car la ville a généralement tout supprimé : terres agricoles, vergers, ruisseaux, prairies, forêts... et donc les terriers, nids, habitats...
De plus des plantes exotiques sont implantées pour adorner les jardins et les rares espaces verts, ce qui nuit à la biodiversité locale car la plupart des espèces introduites sont des invasives.
Enfin, les axes de transport et de communication fragmentent les espaces en coupant les forêts, les plaines, ce qui se traduit par l'incapacité pour certaines espèces de se reproduire et de chasser. La multiplication des axes routiers est, à ce titre, une véritable catastrophe.

Actuellement, la perte de biodiversité et les changements dans l'environnement qui y sont liés sont plus rapides qu'à aucune période de l'histoire de l'humanité. De nombreuses populations animales et végétales sont en déclin, que ce soit en termes de nombre d'individus, d'étendue géographique, ou les deux. La disparition d'espèces fait partie du cours naturel de l'histoire de la Terre. Cependant, l'activité humaine a accéléré le rythme d'extinction, qui est au moins 100 fois supérieur au rythme naturel d'extinction, un rythme qui ne cesse d'augmenter, certains parlent de 1000 fois.

L'extinction actuelle, provoquée par les activités humaines, est comparable à une crise biologique majeure puisque d'ici à 2050, on considère que 25 à 50 % des espèces auront disparu. Les sociétés humaines sont à la fois la cause et seront les victimes de cette sixième extinction de masse de l'histoire de notre planète.

Pour en savoir plus, lire les articles du site notre-planete.info

dimanche, 14 février 2010

Quelle agriculture pour nourrir la planète ?

Avec Michel Griffon, président du conseil scientifique du Fonds français pour l'environnement mondial, directeur général adjoint de l’ANR, et John Thomson, directeur de recherche au Cirad. Débat en 3 parties accessibles dans MENU / chapitres. Réalisation : Sylvie Allonneau Production : Cité des sciences et de l'industrie 2009


Quelle agriculture pour nourrir la planète ?
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