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mardi, 26 janvier 2010

Des réserves de pollen le long des routes nationales

La lutte contre la régression des pollinisateurs, et notamment des abeilles, représente un enjeu déterminant en termes de biodiversité. En effet, en butinant les fleurs pour en récolter le nectar et le pollen, les abeilles assurent naturellement la pollinisation de nombreuses espèces végétales et permettent ainsi la fécondation nécessaire à la production de fruits et de graines, eux-mêmes essentiels à la survie de très nombreuses espèces animales.

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Au printemps 2010, des espèces végétales mellifères vont être semées sur plus de 250 kilomètres d'accotements routiers afin d'offrir aux abeilles de nouvelles ressources florales pour leur alimentation. Cette initiative permettra d'introduire des réserves de pollen et de nectar de bonne qualité tout au long de l'année apicole. Cette réserve est indispensable pour améliorer le bol alimentaire des abeilles et ainsi contribuer au maintien de leurs défenses immunitaires.
Des spécialistes de l'apiculture au travers de l'association « réseau biodiversité pour les abeilles », évalueront pendant trois ans l'intensité du butinage, étudieront la composition des pollens et effectueront des analyses du miel. Aux termes de ces trois années, l'objectif est d'étendre ce dispositif aux 12000km du réseau routier national encore entretenu par l'état et de transmettre ces connaissances acquises aux gestionnaires des autres réseaux routiers, sociétés autoroutières et collectivités territoriales.

lundi, 18 janvier 2010

Le premier bilan de notre planète

biodiversite-hors-serie-lemonde.pngEn 170 pages, "Le Monde" propose le premier bilan de notre planète.

Pourquoi la croissance verte n'empêche-t-elle pas le retour du charbon ? Où en est la protection de la biodiversité ?

50 personnalités, scientifiques, économistes, militants, politiques présentent des initiatives concrètes pour bâtir un futur durable.

En cadeau, un CDROM pour présenter 50 cartes animés pour mieux comprendre le développement durable.

samedi, 16 janvier 2010

L'invité de la Hulotte est le Vautour fauve.

hulotte-vautours93.jpgL'invité du numéro 93 de la Hulotte est le Vautour fauve.

Des Vautours qui jouent à faire du « biplan », des parents modèles couvant au bord d'un précipice, le ventre vide, dans le blizzard et dans la neige…
Sans oublier les trois cousins : Fracalos, Vautour-noir et le Père-Blanc, tellement malins qu'ils réussissent à s’attabler sur la même carcasse sans jamais se faire concurrence.

Ce sont des champions du recyclage, éléments indispensables de la biodiversité.

 

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Après avoir refermé le n° 93 de la Hulotte, on verra les vautours différemment.

 

 

mardi, 05 janvier 2010

2010 Année internationale de la biodiversité

En vue d’accroître la prise de conscience de chacun sur l’importance de la biodiversité, les Nations Unies ont déclaré l’année 2010 Année internationale de la biodiversité. L’UNESCO organisera plusieurs événements tout au long de 2010, dont le blog se fera l'écho, pour mettre en avant des expériences de réussite dans la lutte durable contre la perte de biodiversité ou pour sa préservation.
Pour débuter cette année de la biodiversité, voici une vidéo de l'émission scientifique « Ca marche comment ? », animée par Nicolas Poussielgue avec la participation d'Hubert Reeves, astrophysicien canadien qui s’est très tôt aperçu de la rareté de la vie dans l’univers, comme il l’a exprimé, entre autres, dans son livre Mal de Terre , paru en 2003 :

 

 

samedi, 02 janvier 2010

L'expédition Ultima Patagonia 2010 pour observer l'environnement

Avec ses cavernes calcaires, l'archipel chilien de Madre de Dios, situé en Patagonie, représente un atout fondamental pour les scientifiques : véritable enregistreur du changement climatique, il permet entre autres d'étudier les cimetières à baleines et de mesurer l'impact de l'activité humaine sur un site à priori intact. En effet, Madre de Dios est un exemple rare, quasiment unique, d’un site à l’écart des civilisations où le couple Homme/Nature a perduré pendant des millénaires et jusqu’au XXe siècle, dans des conditions qui étaient celles de la Préhistoire. Ces hommes et ces femmes, ce sont les Kawésqar immortalisés par José Emperaire sous le vocable évocateur de «Nomades de la Mer ». Ce peuple n’a jamais connu la révolution néolithique: pas de sédentarisation, pas d’élevage ni de cultures. Grâce à leur fonction refuge, les grottes littorales de Madre de Dios ont conservé leur mémoire: sépultures, amas coquilliers, foyers, peintures rupestres.

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Le rectorat de l'académie d'Amiens convie tous les établissements scolaires français à participer au suivi de l'expédition de spéléologie «Ultima Patagonia 2010» qui débutera le 6 janvier 2010 et se déroulera durant les mois de janvier et février. Cette expédition abordera de nombreux domaines : géologie, hydrologie, paléontologie, préhistoire, art rupestre, archéologie, écologie, géographie, climatologie, qui ne manqueront pas d’intéresser les élèves et leurs professeurs.
Un enseignant de Sciences de la vie et de la Terre du collège de Crévecoeur le Grand dans l’Oise, qui est lui-même spéléologue, participe à cette expédition. Il sera en charge du suivi de l’expédition par les scolaires.

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Un des objectifs de cette expédition est de commencer à faire de cet archipel en milieu subpolaire austral un observatoire de l’Environnement. Il permettra entre autre d’étudier l’évolution du climat, notamment la variation de la température au cours des siècles et des millénaires. Pour cela, la grotte du Baron, située à proximité de la grotte du Pacifique sera équipée pour déterminer les conditions actuelles de formation des stalagmites, qui jouent le rôle de thermomètre géologique en enregistrant les paléotempératures dans les fines couches de calcite.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site centre-terre.fr/ultima2010/

 

mardi, 29 décembre 2009

Celle qui plante des arbres

Voici un extrait de l'interview de Wangari Maathai publiée sur le site lepoint.fr

Le film « Nous resterons sur Terre » permet de se rendre compte que les activités des hommes, qu'ils soient dans des pays riches ou dans des nations moins développées, contribuent à dégrader l'environnement de manière dramatique. Chaque individu, où qu'il vive sur la planète, est responsable d'elle. Chacun de ses habitants contribue à détruire l'environnement. Et chacun peut donc décider d'agir pour la préserver.

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Le film dresse un tableau sans équivoque : il n'y a qu'à voir comment on se comporte, comment on se nourrit, comment on produit, comment on consomme les ressources de la planète. C'est la course à la démesure. C'est aux gens de décider s'ils veulent soutenir un tel rythme. Mais en en assumant les conséquences ! En étant honnête, on voit très clairement qu'une telle pollution et un tel gaspillage des ressources sont insupportables. Nos ressources sont limitées. Il n'y a pas d'alternative. Seul le développement durable peut nous sortir de cette impasse. Ce choix doit être fait par les individus, par les entreprises et par les gouvernements. Tout le monde a un rôle à jouer.

Il faut s'éduquer pour être persuadé qu'en effet la planète est menacée. Nombreux sont ceux qui pensent encore qu'il y a assez de ressources dans le monde, qu'il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Voilà pourquoi des films comme celui-ci sont extrêmement importants. Beaucoup de gens travaillent dans le monde entier pour tenter de faire passer le message, mais je suis étonnée de voir avec quelle lenteur il se diffuse !

La deuxième chose à faire, c'est de faire des choix. Vous pouvez décider de ne pas manger d'aliments venus de l'autre bout du monde et de soutenir les productions locales : ce choix-là, toutes les maîtresses de maison peuvent le faire. Les enfants peuvent aussi agir : quand ils se brossent les dents, ils peuvent économiser l'eau. Quand ils sont à l'école, ils peuvent écrire des deux côtés de la feuille.

wangari-maathai.jpgPour leur part, les populations les plus pauvres sont souvent responsables de la déforestation, car elles sont très dépendantes du bois. Elles détruisent les forêts, les terres agricoles et la biodiversité. Elles génèrent de l'érosion. Bien sûr, il s'agit pour elles de survie. Mais elles détruisent tout de même l'environnement. Elles doivent pourtant comprendre qu'elles sont toujours très dépendantes des matières premières, de leurs terrains pour l'agriculture, des forêts pour le bois de chauffe, des rivières pour l'irrigation de leurs cultures... Et que si elles n'y prennent garde, elles en subiront directement les conséquences. C'est pour cela que j'ai lancé des campagnes comme celle du «milliard d'arbres », pour que ces populations réalisent qu'elles peuvent participer, même en faisant un tout petit quelque chose. Les Africains sont aux avant-postes de la protection de la planète, et ils ne doivent pas attendre que les gouvernements ou les agences d'aide internationale interviennent. Planter un arbre ne nécessite ni argent ni technologie avancée. Certaines actions essentielles et durables peuvent être menées sans grands moyens.

 

mercredi, 23 décembre 2009

En montagne, la forêt prévient les catastrophes

Les régions montagneuses des riches pays industrialisés ne sont pas à l’abri des risques et des catastrophes naturelles. La Suisse a mis en place un système de forêts pour protéger les villes, les zones industrielles et les voies de transport contre les avalanches et les glissements de terrain. Ces «boucliers» forestiers soutiennent aussi la biodiversité, préservent la beauté du paysage et offrent des sites de loisirs aux populations locales et aux touristes. Les forêts profitent à la communauté entière, mais il n’est pas rentable de les entretenir pour les propriétaires forestiers. Aussi les administrations fédérales et locales indemnisent les propriétaires pour leurs services. Même si elle comporte des dépenses de fonds publics considérables, cette approche offre une protection à moindre coût par rapport aux solutions à grand renfort d’ouvrages d’ingénierie. De nombreux pays en développement ne sont pas en mesure d’adopter cette approche. Cependant, vu le coût élevé que comportent les glissements de terrain et les inondations, investir dans les forêts de protection peut s’avérer une solution réalisable et rentable pour atténuer les risques dans de nombreuses zones de montagne.

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D’autres types de mécanismes de paiements pour services environnementaux (PSE) ou écologiques pourraient jouer un rôle important dans la réduction des risques de catastrophe en montagne. À l’heure actuelle, les quatre principaux marchés de ces mécanismes sont l’atténuation du changement climatique, l’aménagement des bassins versants, la conservation de la biodiversité et l’esthétique des paysages, qui contribuent tous directement à la réduction des risques. La promotion de cette valeur ajoutée permettrait de développer le marché pour les services environnementaux.

mercredi, 16 décembre 2009

L’Abeille, sentinelle de l’environnement

On dénombre environ 25 000 sortes d’abeilles différentes dans le monde, et près d’un millier sur notre seul territoire national. Quatre vingt pour cent d’entre elles sont solitaires et une seule espèce peut produire le miel que nous consommons. C’est l'abeille domestique que nous connaissons.

abeille-conference1209.jpgL’affaiblissement toujours croissant des populations d’abeilles amène à se poser des questions sur l'agriculture de demain, l'environnement et la biodiversité, le lien que l'homme entretient avec la nature. L’abeille est une formidable sentinelle de l’environnement et sa survie est un défi des années à venir.
Pour mieux connaître tous ces enjeux, on peut suivre la conférence de Henri Clément, Président de l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF), ce jeudi 17 décembre 2009 de 17h30 à 20h00, dans les locaux de Natureparif (84, rue de Grenelle – 75007 Paris). L'entrée est libre dans la limite des places disponibles. Pour plus de renseignements, on peut appeler au 01 75 77 79 04 ou envoyer un mail à l'adresse ophelie.alloitteau@natureparif.fr

vendredi, 20 novembre 2009

Le guide 2009 des pratiques environnementales

Le guide 2009 des pratiques environnementales des membres de la Plate-Forme pour le Commerce Equitable (PFCE) est en ligne.

Le mouvement du commerce équitable s’attache depuis plus de 60 ans à construire des relations commerciales Nord-Sud plus justes permettant un développement et un avenir pour les populations marginalisées du Sud. Cette vision du développement durable portée par le commerce équitable, plus axée dans son projet initial sur ses aspects sociaux, économiques et culturels, voit aujourd’hui sa dimension environnementale renforcée.

En effet, les populations du Sud déjà en situation de précarité seront les premières et les plus durement touchées par la crise écologique planétaire. Les changements climatiques influent déjà et influeront plus encore demain sur leur milieu de vie (désertification, épisodes climatiques violents…) avec des conséquences directes sur leur sécurité alimentaire quotidienne.

 

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Le mouvement international du commerce équitable doit aujourd’hui se saisir pleinement des enjeux environnementaux s’il veut que ses engagements de développement restent valides dans les profondes évolutions mondiales que nous vivons actuellement.

La Plate-Forme pour le Commerce Équitable (PFCE) réunit depuis plus de 10 ans des organisations françaises (entreprises, associations, coopératives) engagées dans le respect des principes du commerce équitable. Elle les accompagne dans l’amélioration progressive de leurs pratiques, afin que le commerce équitable s’inscrive toujours dans une démarche de progrès.

 

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Dans ce contexte, la Plate-Forme pour le Commerce Equitable (PFCE), a révisé, en 2008, sa Charte de principes afin d’y inclure de nouveaux critères liés à la protection de l’environnement. Elle s’engage aujourd’hui dans la mise en place d’un projet ambitieux d’accompagnement de ses membres vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement : lutte contre le réchauffement climatique, préservation de la biodiversité et éducation au développement durable. Ce programme s’articule autour des trois axes suivants :

– Réduction des impacts environnementaux au Nord comme au Sud ;

– Capitalisation et mutualisation des pratiques entre professionnels et parties prenantes du secteur du commerce équitable, de l’environnement et de l’Économie Sociale et Solidaire ;

– Promotion de la consommation responsable à travers une contribution active à des travaux sur l’affichage social et environnemental des produits.

Pour lire les 27 pages de ce guide au format pdf, on peut cliquer sur le lien suivant commercequitable.org

samedi, 14 novembre 2009

Protégeons la biodiversité dans nos jardins

Dans le cadre des rendez-vous au jardin, la ville de Soisy propose une conférence intitulée « Protégeons la biodiversité dans nos jardins ». Marie-Claire Gaudefroy-Vallibouse, professeur de biologie à l’Université de Paris, présentera les enjeux de la biodiversité à l'échelle de nos jardins.

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La biodiversité est un patrimoine qu’il faut transmettre aux générations futures. Le bon fonctionnement de la planète (cycles du carbone, de l’eau, de l’oxygène…) est lié à la santé des écosystèmes. Une espèce qui disparaît, c’est un des maillons d’une chaîne qui est brisé, remettant en question la survie d’autres espèces.

Lorsque l’on pense à l’érosion de la biodiversité, on pense souvent aux forêts amazoniennes ou à la grande faune africaine. Mais l’érosion de la biodiversité est aussi dans les jardins qui peuvent pourtant être de véritables refuges, surtout quand l’environnement a été très urbanisé.

Chacun peut rendre son jardin plus accueillant pour la biodiversité grâce à quelques gestes simples ou quelques petits aménagements qui seront exposés lors de cette conférence.

Rendez-vous ce samedi 14 novembre 2009, à 14h30 dans la salle de l’Orangerie. L'entrée est libre.

mardi, 29 septembre 2009

Darwin, Histoire d'une (r)évolution

Darwin, Histoire d'une (r)évolution, le hors-série numéro 4 de l'Express d'octobre-novembre 2009.

Charles Darwin a été un observateur hors du commun et « L'Origine des espèces », publié en 1859, il ya 150 ans, a profondément bouleversé la biologie, causant une véritable révolution scientifique.

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Ce hors-série expose les découvertes récentes sur l'évolution :
L'étude de la sélection naturelle révèle comment les organismes s'adaptent à leur milieu de vie. Certains ajustements restent mystérieux, d'autres sont d'une ingéniosité étonnante.
On peut lire deux articles de Dirk Draulans : Le virus, moteur de l'évolution ? La lutte incessante contre l'action des virus modifie activement la génétique des espèces.
L'être humain, un animal comme les autres. Bon nombre de capacités encore récemment considérées comme propres à l'être humain ont été découvertes chez les animaux.
Ce hors-série aborde aussi l'environnement en mutation de la France :
On peut lire deux articles de Régis de Closets : La biodiversité s'organise. La faune et la flore françaises subissent déjà les conséquences du réchauffement climatique annoncé. Les scientifiques tentent d'évaluer les dégâts et de mieux comprendre comment les espèces peuvent s'adapter.
Quels paysages pour demain ? Quelle place réserver à la nature dans un environnement de plus en plus façonné par la main de l'homme ? Les experts cherchent de nouveaux équilibres pour faire cohabiter biodiversité et urbanisation.

vendredi, 25 septembre 2009

Comprendre la biodiversité avec les papillons des jardins

Noé Conservation propose un coffret pédagogique aux écoles primaires pour des élèves de cycle 3 (CE2, CM1, CM2) : « Comprendre la biodiversité avec les papillons des jardins ».

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Cet outil très complet se compose de 45 activités à réaliser avec les enfants autour de la biodiversité, des papillons et de leurs menaces, de l’Observatoire des Papillons des Jardins et du jardinage écologique. Grâce à des supports pédagogiques variés, un DVDRom, un livret de 24 pages et 4 posters à afficher en classe, 5 thèmes sont abordés : comprendre la biodiversité, la découverte des papillons, les papillons menacés, l’Observatoire des Papillons des Jardins et un jardin vivant et accueillant pour les papillons.

Le coffret est disponible, au prix de 15,5€ hors frais de port. pour le commander ou obtenir plus d'informations, on peut consulter le site noeconservation.org

 

lundi, 14 septembre 2009

la Planète, comment ça marche ?

La Société des Trains Exposition SNCF nous invite à bord du Train de la Planète pour une exposition gratuite, pédagogique et ludique, qui va sillonner la France et stationner une journée entière, dans 23 villes, départ de la Gare de Lyon à Paris ce mardi 15 septembre pour un retour Gare du Nord le 11 octobre

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Une exposition pour appréhender les mystères du fonctionnement de notre planète avec 4 grands thèmes : le climat, l’eau, les énergies et la gestion des ressources par l’homme.

Dans la première voiture, on prend place à bord d’un vaisseau spatial offrant une vue imprenable sur la Terre et son système solaire à travers des hublots. Puis on descend au cœur de la croûte terrestre, pour enquêter sur les facteurs qui font de la Terre, une planète propice à la vie. L’exploration se poursuit sur la banquise où creuser dans la glace permet de mieux comprendre pourquoi et comment la Terre se réchauffe au fil du temps.

La seconde voiture embarque les visiteurs sur un navire de pêche, à bord duquel cartes du monde et explications témoignent des équilibres et dressent le constat. La planète est composé de 70% d'eau, pourquoi en manquons-nous ? Où est l’eau et qui en sont les vrais consommateurs ?

Dans la troisième voiture, on pénètre au cœur d’une mine pour y découvrir comment sont extraites les énergies fossiles. Où sont-elles ? Combien en reste-t-il ? Charbon, gaz, pétrole, uranium, à quoi ça sert ?

Puis, retour à la surface de la Terre où la visite prend des tournures de promenade champêtre pour une présentation des nouveaux trésors que recèle la planète : les énergies renouvelables. L’exposition se poursuit au beau milieu d’une serre de plantes tropicales pour enfin mieux comprendre la gestion de toutes ces ressources par l’Homme. Dans un climat à la fois chaud et humide, le visiteur aborde ici les thèmes de la biodiversité et de l’alimentation qui viennent s’ajouter à ceux du climat, de l’eau et des énergies. Il peut alors dresser un constat objectif sur le passé, le présent et l’avenir de la planète, ainsi que son utilisation par l’Homme. Enfin, au sortir de l’exposition, on est invité à tester ses connaissances grâce à un quiz.

Pour connaître les différentes villes étapes, on peut consulter le site traindelaplanete.com

dimanche, 06 septembre 2009

Un voyage aux sources de la biodiversité

Notre production de CO2 est pour moitié absorbée par le plancton. Ces êtres microscopiques, à l’origine de la vie, constituent donc le coeur du réacteur climatique terrestre. Sans ces micro-organismes producteurs de 50 % de l’oxygène de notre planète, l’homme n’aurait jamais vu le jour, sans eux il disparaîtra.

Notre avenir est donc lié au devenir de cette vie des océans. Comment le plancton va t-il s’adapter aux changements brutaux de notre environnement ? Allons nous vers une désertification des océans ? Une transformation de la vie océanique ?

L'expédition du voilier Tara, Tara Océans,
est partie ce 5 septembre 2009 et pour 3 ans, sur tous les océans du monde, en quête de réponses à ces questions primordiales. Un voyage unique, des atolls coralliens tropicaux à l’Antarctique, des isthmes moyen-orientaux au passage du nord ouest.

 

Une équipe internationale d’océanographes, de biologistes, d’écologistes, composée de nombreux chercheurs du CNRS, est mobilisée autour de l’expédition.
Une vidéo du CNRS pour découvrir en images quelques spécimens de plancton, l'un des objets d'étude de cette expédition.
Ils ont été filmés cet été à l'Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer.

 

 

vendredi, 28 août 2009

La nature est particulièrement riche et contrastée dans le Val d’Oise

Au travers de sa diversité, c’est tout l’équilibre naturel du Val d'Oise qui est en jeu. Eléments naturels ordinaires et éléments remarquables se côtoient dans des zones urbaines, péri-urbaines, agricoles et forestières.

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De mai à juillet, on dénombre dans le Val d’Oise 31 espèces d’orchidées. Quelques unes sont inféodées aux sous-bois et aux zones humides mais la plupart ne se développent que sur les coteaux calcaires. Ces espaces ouverts, lumineux, conviennent en effet à ces végétaux qui ne supportent pas la compétition. Pour éviter leur disparition progressive par la colonisation des broussailles et des arbustes, ces coteaux doivent être régulièrement fauchés ou pâturés.

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Les activités agricoles ont modelé nos paysages et permis l’éclosion d’une flore et d’une faune qui y sont associées. Si l’agriculture intensive, l’abus d’engrais et de pesticides ont appauvri la biodiversité, certains espaces agricoles (vergers, prairies pâturées) restent de véritables oasis.

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Autour de certains villages et dans quelques vallées du Val d’Oise subsistent encore des vergers dits « hautes-tiges ». Sous ces arbres fruitiers, on faisait jadis paître du bétail ou pousser des céréales. Ces vergers, ainsi que les haies bocagères qui y sont souvent associées, constituent une mosaïque d’habitats, favorable à la biodiversité. La chouette chevêche ou la sittelle torchepot, un petit oiseau insectivore, nichent dans les cavités des vieux arbres, les chauves-souris y trouvent un gîte. Les insectes butineurs se délectent des fleurs de pommiers. Les petits mammifères (musaraigne, campagnol…) trouvent également refuge dans ces milieux. Pourvu qu’elles ne soient pas trop traitées chimiquement, les prairies qui s’étendent au pied des arbres fruitiers sont aussi le lieu de chasse privilégié du renard, de la buse, du faucon crécerelle…

Pour en savoir plus on peut consulter le site de l'agence de l'environnement du Val d'Oise

mercredi, 26 août 2009

l’Abeille, sentinelle de l’environnement

L’Union Nationale de l’Apiculture Française organise le prochain congrès international d’Apiculture APIMONDIA à Montpellier du 15 au 20 septembre 2009.

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Ce rendez-vous mondial des apiculteurs et scientifiques du monde entier avec plus de 10 000 participants attendus, a pour thème cette année : « l’Abeille, sentinelle de l’environnement » une occasion de présenter et de développer ce programme en France et au plan international.

Au travers de ce programme national de sensibilisation, c’est la survie de l’abeille et de l’Apiculture dans nos campagnes que l’UNAF défend et soutient avec détermination. Sensible à la qualité de son environnement, les abeilles qui contribuent à la pollinisation de 80% des espèces de plantes à fleurs et à fruits de notre planète, soit plus de 200 000 espèces, ont un rôle essentiel dans le maintien de notre biodiversité. Selon les dernières données de l’INRA, 35% de la quantité de notre alimentation et 65% de sa diversité dépendent de la pollinisation par les abeilles. L’Abeille est la première victime des insecticides et pesticides neurotoxiques systémiques utilisés en agriculture, elle est l'insecte le plus exposé aux diverses pollutions.

abeille-courdimanche.pngParmi les partenaires de cette année 2009, on trouve 6 Bases de Loisirs de la Région Île-de-France et la ville de Courdimanche. Afin de participer à la préservation des abeilles et de la biodiversité, la ville de Courdimanche s'est engagée dans le programme "Abeille, sentinelle de l'environnement", aux côtés de l'Union nationale de l'apiculture française. En ce mois de juin 2009, un rucher composé de six ruches a été installé en bordure du village ancien. Ces ruches sont pour l’instant jeunes, elles comptent environ 20000 abeilles chacune. Elevés dans l’Oise, les essaims sont issus d’une variété slovène, l’abeille carnica, réputée moins défensive que l’abeille noire indigène et donc particulièrement adaptée aux actions pédagogiques et à la formation. La population totale du rucher pourrait atteindre rapidement 240000 abeilles. C’est en 2010 qu’on attend le premier miel disponible pour les habitants de Courdimanche, car celui que les abeilles produiront cette année servira à leur propre installation.

mardi, 25 août 2009

Concours Photo 2009 de Noé Conservation

concours-photo-2009.jpgEn 2009, Noé Conservation propose un nouveau concours photo pour mettre en scène et illustrer « Mes 10 engagements pour le jardin », les gestes de chacun pour préserver la biodiversité dans nos jardins.
Il s'agit de proposer une photo dans une ou plusieurs des catégories de la charte des « 10 Engagements pour le Jardin »

 

 

1.    Je laisse un coin de jardin au naturel
2.    Je sème une prairie fleurie
3.    J’aménage mon jardin pour la biodiversité
4.    J’économise l’eau
5.    Je fais un compost
6.    Je limite l’éclairage de nuit
7.    Je plante des espèces locales
8.    J’améliore mon sol en respectant la nature
9.    Je choisis des produits respectueux de la nature
10.   Je deviens porte-parole des papillons et de la biodiversité

On ne peut proposer qu’une seule photo par catégorie, les photos les plus artistiques et les plus originales seront récompensées.
Les photos sont à envoyer par mail à : concours@noeconservation.org avant le 30 septembre 2009
Pour en savoir plus sur ces 10 engagements, on peut consulter le site de Noé conservation

mercredi, 19 août 2009

La SNCF va tester les clôtures végétales pour sécuriser les voies ferrées

Les clotures végétales sont un projet de la SNCF qui préserve l'environnement tout en offrant une sécurité renforcée.

Les clôtures végétales sont constituées de trois rangs de plantes : le rang central (Poncirus trifoliata), fortement épineux est encadré par des rangs de végétaux inoffensifs (Ligustrum ibota et Spiraea) pour éviter les blessures accidentelles. Pour augmenter leur efficacité, un système de tressage depuis le sol est développé jusqu'à 1,80m. Toutes ces branches tressées se soudent entre elles et forment un ensemble solidaire qui donne à la haie une résistance particulièrement forte à l'enfoncement ou à l'arrachement. Après deux ans, les branches forment un maillage très dense totalement infranchissable. De plus, la haie une fois tressée n'offre aucune portance et devient très difficile à franchir.

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La clôture devient discrète et s'intègre facilement dans le paysage, offrant un peu de verdure dans un environnement urbain très artificiel. La haie ne nécessite que très peu d'arrosage mais des coupes régulières. Sa densité peut capter en partie les particules mises en suspension par le passage des trains, fournir une protection végétale contre la pollution et participer, même faiblement, à la fixation du carbone atmosphérique.

Pour en savoir plus on peut consulter le site notre-planete.info

vendredi, 14 août 2009

Monétariser le biodiversité

On peut accorder aux services associés aux écosystèmes une valeur d'usage : prélèvement de bois, contribution au cycle carbone, tourisme. On peut aussi considérer la valeur de non-usage des écosystèmes, la valeur attribuée par tous au simple fait que cette biodiversité existe même si on n'en bénéficie pas.

Le groupe de travail « Approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes » a élaboré des valeurs de référence valables à l'échelle de la France. Des écosystèmes très riches écologiquement ou historiquement ont une valeur hors norme. Pour les écosystèmes forestiers plus communs, la valeur d'un hectare pour une année est estimée à environ mille euros. On tient compte du prélèvement du bois et des autres produits, hors animaux, de la fixation et du stockage du carbone, de la filtration et du maintien de la qualité de l'eau, des loisirs apportés comme la randonnée. Par contre, les effets sur la santé et la protection contre l'érosion n'ont pas été évalués.

 

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Pour les prairies utilisées de manière extensive, la valeur est estimée à 600 euros par hectare et par an. La rémunération de ces services pourrait rendre les élevages extensifs aussi rentables que les cultures intensives et permettrait de compenser un impact écologique résiduel en restaurant un écosystème similaire. Cette monétarisation a des avantages, elle permet de mesurer économiquement l'impact économique des aménagements et le prix de l'inaction.

Pour en savoir plus, on peut consulter ce rapport sur le site strategie.gouv.fr

mardi, 14 juillet 2009

La flore des talus est à préserver

La flore des talus est à préserver

En Suisse, dans le cadre de l’inventaire des talus à la biodiversité remarquable, des dizaines de naturalistes bénévoles, amateurs ou professionnels, ont signalé 300 talus remarquables des bords de routes, autoroutes, chemins de fer et canaux. Ces talus ont une valeur inestimable pour la nature, car ils représentent les derniers refuges pour bon nombre de plantes et d’insectes.

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En effet, les prairies traditionnelles riches en sauges, marguerites, esparcettes et orchidées ont quasi disparu au profit d’herbages surengraissés, fauchés tôt et plusieurs fois dans l’année, et terriblement pauvres en espèces. Dénués d’intérêt économique, les talus de route ont échappé à cette tendance, ou presque, car ils sont souvent pour des questions de sécurité, fauchés avant que les fleurs aient bouclé leur cycle vital.

Pour en savoir plus se connecter sur le site www.pronatura.ch