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lundi, 16 juin 2014

Innovation, précaution

Selon le Medef, le principe de précaution peut mener à une inhibition du progrès. Il est favorable à une précision du principe de précaution et à un équilibrage par le principe d'innovation. Cela permettrait une plus grande objectivité dans l'évaluation du risque, notamment en termes de gravité et de réversibilité, raisons inscrites dans la charte de l'environnement actuelle pour invoquer la précaution. Cela permettrait également la mise en place de procédures graduelles, avec une poursuite de la recherche et des expérimentations contrôlées. Inscrire le principe d'innovation dans la Constitution garantirait un droit au progrès et au bénéfice de la science et de la technologie. Seulement, toute innovation est-elle bonne à prendre au point de l'inscrire comme un droit ?

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Selon Nicolas Hulot, l'innovation est un enjeu majeur pour résoudre la situation actuelle mais le principe de précaution n'a à aucun moment sacralisé le risque zéro, même s'il a occasionné quelques blocages. En réponse à ceux qui donnent des exemples de freins à l'innovation causés par le principe de précaution, Nicolas Hulot met en avant des contre-exemples : "Les scandales de l'amiante ou du chlordécone auraient pu être évités grâce au principe de précaution", estime-t-il, rappelant que celui-ci ne peut être appliqué qu'en cas de dommages graves et irréversibles.

Source : actu-environnement.com

mercredi, 23 décembre 2009

En montagne, la forêt prévient les catastrophes

Les régions montagneuses des riches pays industrialisés ne sont pas à l’abri des risques et des catastrophes naturelles. La Suisse a mis en place un système de forêts pour protéger les villes, les zones industrielles et les voies de transport contre les avalanches et les glissements de terrain. Ces «boucliers» forestiers soutiennent aussi la biodiversité, préservent la beauté du paysage et offrent des sites de loisirs aux populations locales et aux touristes. Les forêts profitent à la communauté entière, mais il n’est pas rentable de les entretenir pour les propriétaires forestiers. Aussi les administrations fédérales et locales indemnisent les propriétaires pour leurs services. Même si elle comporte des dépenses de fonds publics considérables, cette approche offre une protection à moindre coût par rapport aux solutions à grand renfort d’ouvrages d’ingénierie. De nombreux pays en développement ne sont pas en mesure d’adopter cette approche. Cependant, vu le coût élevé que comportent les glissements de terrain et les inondations, investir dans les forêts de protection peut s’avérer une solution réalisable et rentable pour atténuer les risques dans de nombreuses zones de montagne.

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D’autres types de mécanismes de paiements pour services environnementaux (PSE) ou écologiques pourraient jouer un rôle important dans la réduction des risques de catastrophe en montagne. À l’heure actuelle, les quatre principaux marchés de ces mécanismes sont l’atténuation du changement climatique, l’aménagement des bassins versants, la conservation de la biodiversité et l’esthétique des paysages, qui contribuent tous directement à la réduction des risques. La promotion de cette valeur ajoutée permettrait de développer le marché pour les services environnementaux.