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lundi, 27 décembre 2010

Relever le défi de l’aménagement forestier durable

FORESTIA, le jeu de simulation et de stratégie où on aménage sa forêt.

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On expérimente les défis inhérents à l’aménagement forestier durable. Le jeu offre une forêt virtuelle qu’il faut gérer économiquement, en protégeant la biodiversité et en tenant compte des besoins de ses multiples usagers : chasseurs, pêcheurs, randonneurs…

Relever le formidable défi de l’aménagement forestier durable, en réalisant des inventaires forestiers, en approvisionnant des usines, en luttant contre les incendies, en reboisant la forêt, en effectuant des coupes de jardinage, en protégeant une section de forêt qui renferme un écosystème exceptionnel. Comment atteindre l’équilibre social, économique et environnemental ?

vendredi, 17 décembre 2010

La biodiversité a inspiré de nombreux poètes

La biodiversité a inspiré de nombreux poètes cette année à l’occasion du «concours poèmes» de Noé conservation.

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Voici les poèmes de quelques lauréats, les autres sont disponibles sur le site noeconservation.org

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vendredi, 10 décembre 2010

Plus de 1600 jardins de Noé

Le jardin est un réservoir de biodiversité : papillon, hérisson, coccinelle, mésange, lézard, … mais cette biodiversité est aujourd’hui menacée. La disparition des espèces animales et végétales, et des milieux naturels est une réalité scientifique incontestable. Ce phénomène s’accentue dans le monde entier, y compris en France et ce, jusque dans nos jardins. La nature rétrécit… Mais nous pouvons tous agir pour sauvegarder la biodiversité !

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Conscient de cet enjeu majeur et souhaitant contribuer à préserver la biodiversité, on peut adhérer à la charte des jardins de Noé en s'engageant à :

o respecter la nature sous toutes ses formes, chez soi et ailleurs,

o préserver la biodiversité dans son jardin,

o faire évoluer ses pratiques et comportements au quotidien en faveur de la biodiversité et de l’environnement,

o se tenir au courant de l’actualité sur la biodiversité et sur les moyens de la préserver.

Plus de 1600 jardins déjà inscrits, voici le lien pour ajouter son jardin à la liste http://www.jardinsdenoe.org/inscription

 

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Les jardins de Noé ont maintenant leur livre que l'on peut commander en ligne pour laisser la nature entrer dans son jardin en quelques gestes simples, pour jardiner avec plaisir tout en respectant l’environnement.

mercredi, 17 novembre 2010

La curiosité du grand naturaliste qu'était Théodore Monod

Théodore Monod et la biodiversité, exposition temporaire au Cabinet d'Histoire du Jardin des Plantes, du mardi 26 octobre 2010 au lundi 03 Janvier 2011.

 

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L'exposition évoque toute l'étendue de la curiosité du grand naturaliste qu'était Théodore Monod, une exploration de la biodiversité : des fonds marins aux déserts africains, des crustacés aux plantes, des bifaces préhistoriques aux canards de l'île Saint-Louis...

Théodore Monod naît en 1902. Très jeune, il se montre déjà curieux, énergique et généreux, des traits qui s'affirmeront tout au long de sa vie. En 1922, il entre au Muséum et embarque pour une croisière océanographique qui le conduit en Mauritanie : ce sont les débuts d'une fascination pour le désert qui ne le quittera pas. Ses observations portent sur la géologie, la minéralogie, l'archéologie, la botanique, la zoologie, l'ethnologie... et sont accompagnées de multiples collectes, notes et dessins.


Théodore Monod
envoyé par vincentksa. - Plus de trucs et astuces en vidéo.

Parmi les innombrables réalisations d'une vie de passionné, il crée à Dakar en 1938 l'IFAN (Institut français d'Afrique noire), centre d'études africanistes et participe en1948 à la première plongée du Bathyscaphe, engin d'exploration sous-marine. Elu à l'Académie des Sciences en 1963, la fin de sa vie est marquée par son engagement dans la cause pacifiste et le respect de toute vie. Théodore Monod s'éteint en novembre 2000.

samedi, 30 octobre 2010

La mésange, un prédateur naturel des chenilles

La chenille processionnaire fait subir aux pins d'Aquitaine une défoliation importante qui les affaiblit et les limite en croissance pendant plusieurs années et peut provoquer leur mort. Cette chenille peut aussi provoquer chez l’homme et les animaux domestiques de réels problèmes de santé à cause de ses poils urticants. De fortes réactions cutanées, ophtalmiques, pulmonaires et allergiques surviennent non seulement par contact direct en les touchant ou en touchant un nid, même vide, mais également par les poils relâchés dans l’air.

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D’un cycle complexe, la population de ces chenilles passe d’une année à l’autre d’un niveau admissible à une véritable pullulation. Les traitements n’ont qu'une efficacité ponctuelle. Par contre la mésange, insensible aux poils urticants, est un prédateur naturel de ces chenilles. En période de nidification, un couple de mésanges consomme environ 500 insectes par jour.

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Les espèces de mésanges voient leur habitat changer et leur population régresser par l’ apparition des grandes étendues agricoles et une sylviculture qui ne laisse pas toujours la place qu’ elle mérite aux nombreuses espèces de flore et de faune originaires de la région. Il est nécessaire de préserver des zones de diversité biologique et de donner aux mésanges des espaces ou leurs conditions de vie sont favorisées. Nichoirs et petit aménagement incitent les mésanges à s’installer et se reproduire. Les responsables du site terrain-foret.com cherchent des particuliers installés en bord de zone forestière ou des communes sensibles aux questions d'environnement pour créer ou améliorer des ilots de protection des mésanges.

Pour en savoir plus sur les chenilles processionnaires, on peut consulter le site jardin.ch

jeudi, 28 octobre 2010

La luzerne favorise la biodiversité

La luzerne est une plante très économe en engrais, amendements, pesticides, qui ne nécessite pas de fongicide. Elle puise directement l'azote de l'air grâce au rhizobium présent sur ses racines. De plus, la culture de luzerne fournit aux cultures suivantes un reliquat d'azote. Peu gourmande en eau et capable de s'alimenter en profondeur, la luzerne ne participe pas à l'épuisement des nappes phréatiques.

 

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Les champs de luzerne hébergent des micro-organismes et une faune près de 100 fois plus importante que dans une culture comme le blé, tout en abritant des insectes auxiliaires des cultures environnantes. La luzerne a une floraison tardive et constitue donc une source de nectar appréciée à un moment où les fleurs se font plus rares. Elle favorise la biodiversité et fournit un très bon engrais vert.

 

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Un engrais vert sert à l'activation puissante de la vie microbienne du sol, d'abord par les racines qui restent et qui s'humifient puis par l'incorporation des parties aériennes préhumifiées. Il fait partie, avec le compost et le couvert, de la méthode de fertilisation biologique du sol. Pour éviter de laisser un terrain à nu, on peut semer de la luzerne et la faucher plusieurs fois de suite pour enrichir le sol.

Pour en savoir plus sur l'utilisation des engrais verts, on peut consulter le site jardinsdenoe.org

samedi, 23 octobre 2010

La biodiversité de la forêt primaire de l'Ile de La Réunion

La forêt de La Réunion s'étend sur 30% du territoire de l'île. Elle prend des formes variées, parfaitement adaptées aux contraintes imposées par les contrastes de climat liées aux reliefs et à la nature des sols. Aux fonds des cirques pousse la lande de haute altitude. Les espèces comme le bois de cabri blanc, le bois d'olive, le mahot... sont rares et menacées. Entre 1500 et 1900 mètres d'altitude, la forêt est dominée par les tamarins. Juste en dessous prospèrent les forêts humides de moyenne altitude. Ce type de forêt se concentre sur l'Est et le Sud de l'île et abrite un grand nombre d'espèces rares et protégées. Plus bas encore, les forêts pluviales de montagne prennent le relais.

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La forêt primaire de l'île de La Réunion est le fleuron biologique majeur de l'ouest de l'océan indien. Elle n'a jamais été modifiée par la main de l'homme et cette particularité permet de concentrer une richesse d'écosystèmes naturels incroyables favorisant ainsi une biodiversité remarquable. Plus de 1000 espèces rares, indigènes et endémiques le plus souvent y sont répertoriées. Cette biodiversité est une référence à l'échelle mondiale.

Durant toute la semaine dernière, un incendie a ravagé le coeur du parc national de la Réunion, sur les hauteurs de l'ouest de l'île au Maido, classé en août patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. 1000 hectares de forêt primaire ont été détruits par les flammes, et on craint la disparition de nombreuses espèces endémiques de l'île, dont les branles verts. On ne mesure pas encore l'ampleur de la catastrophe écologique. heureusement cette forêt se régénère assez vite grâce aux graines contenues dans le sol. Mais les responsables du Parc national s'inquiètent de la fréquence de ces feux et du risque de développement d'espèces envahissantes.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site aujardin.info

mercredi, 20 octobre 2010

Nous sommes en train de détruire la vie sur Terre

Au début de cette semaine s’est ouverte la conférence internationale sur la biodiversité, qui se tiendra durant deux semaines à Nagoya au Japon. Sous l’égide de l’ONU, elle rassemble les 193 pays qui ont ratifié la convention sur la diversité biologique de Rio, en 1992.

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Achim Steiner, directeur du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), a ouvert cette conférence sur la biodiversité en affirmant que nous sommes en train de détruire la vie sur Terre. Constatant l’échec de l’engagement pris en 2002 d’enrayer la perte de biodiversité à l’horizon 2010, les pays doivent cette fois être plus concrets. Selon Raphaël Billé, de l'Institut du développement durable et des relations internationales de Sciences-Po, il faut établir les raisons de cet échec et surtout fixer de nouveaux objectifs pour 2020 de manière plus stratégique. Si l’ONU constate qu’en 2008, les atteintes aux écosystèmes ont représenté 6.600 milliards de dollars, la biodiversité est aussi source de richesses et de revenus.

Le second thème essentiel de la conférence sera ainsi de proposer une meilleure collaboration et un meilleur partage entre les entreprises pharmaceutiques ou agroalimentaires occidentales et les pays du sud, détenteurs d’une grande partie de ces précieuses mais fragiles ressources. Le Sacha Inchi est une plante d'Amazonie, très riche en oméga3 et très convoitée. Le Pérou désire que la conférence aboutisse sur un protocole établissant un principe d'accord entre la partie demandeuse et le pays fournisseur afin que celui-ci puisse en tirer un avantage technologique ou économique. Des pays comme l'Australie, le Japon ou le Canada militent à contrario pour conserver la possiblité de déposer des brevets sur les micro-organismes comme les graines, les huiles ou l'ADN.

D'après un article du site maxisciences.com

jeudi, 07 octobre 2010

Adopter une Cardère des Villes

La Cardère des villes  était cultivée autrefois pour les besoins de l'industrie textile. Elle était utilisée comme outil, employée à peigner les draps de laine, les feutres, les lodens. Ses crochets acérés, à la fois durs et élastiques, étaient irremplaçables pour tirer délicatement les fils de la trame, donnant à l’étoffe son aspect moelleux, ou feutré.

 

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Mais la Cardère des villes est aussi une superbe fleur. Les papillons et bourdons sont attirés par son nectar lors de la floraison, les chardonnerets se nourissent de ses graines à la mauvaise saison. La cardère n’est pas envahissante, malgré ses piquants et son allure, ce n’est pas un chardon. C'est la plante idéale pour les bouquets séchés.

L'équipe de la revue La Hulotte, découvrant les toutes dernières graines, les a semées et multipliées pour ses lecteurs, qui aujourd'hui la cultivent dans toute la France.

On peut demander gratuitement un petit sachet de Cardères des Villes sur le site du journal lahulotte.fr

samedi, 25 septembre 2010

Le jardin des lumières, un lieu privilégié

A Bordeaux, le jardin des lumières se situe de part et d'autre du miroir d'eau de la place de la Bourse, le long des quais. Il épouse la courbe de la Garonne en forme de croissant de lune.

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Ce n'est pas une zone verte ordinaire dans sa conception aussi bien que dans la diversité des plantes. Il est composé de 33000 plantes réparties sur 223 plates bandes dessinées en parallèle à la Garonne, 19000 plantes annuelles à massifs appartenant à 40 variétés différentes ainsi que 10000 vivaces et graminées représentant 116 espèces et variétés. On peut voir 40 espèces et variétés d'arbres différentes pour un total de 4000 arbustes taillés sur la longueur de l'aménagement.

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Pour économiser l'eau, la technique du paillage est largement utilisée. Aujourd'hui, le jardin des lumières est devenu un lieu privilégié où les Bordelais aiment se retrouver.

Pour découvrir ce jardin, on peut consulter le site 33-bordeaux.com

vendredi, 24 septembre 2010

Quels défis pour l'avenir ?

Prochain rendez-vous pour la 19éme édition de la Fête de la Science du 21 au 24 octobre 2010
Cette année le thème est : Biodiversité, biotechnologie et bioéthique, quels défis pour l'avenir ?

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Qu'elle soit naturelle, biodiversité sauvage, ou bien gérée par l'homme, biodiversité domestique, urbaine, agricole... ces quatre jours de fête permettront d'explorer le monde du vivant, sa diversité, sa variabilité, la dynamique des interactions entre les organismes dans les écosystèmes terrestres, aériens, aquatiques... ainsi que les complexes écologiques dont ils font partie.

Pour connaître toutes les manifestations de sa région, on peut consulter le site fetedelascience.education.gouv.fr

 

samedi, 18 septembre 2010

La collection horticole russe menacée

jardin-vavilov2.jpgNikolaï Ivanovitch Vavilov a envisagé, il y a près d’un siècle, un scénario catastrophe où l’humanité se verrait privée de la biodiversité naturelle. A la fois botaniste, agronome et généticien, Nikolaï a consacré sa vie à l’étude de la végétation et à la collection de plantes cultivées et sauvages, devenue une véritable banque, représentant le patrimoine génétique de la flore mondiale.

Aujourd’hui, la Banque de semences de l’Institut russe horticole est classée quatrième mondiale, après celles des Etats-Unis, de Chine et d’Inde. 330000 variétés de plantes cultivées et sauvages y sont conservées. L’Institut possède en outre un magnifique herbier de 260.000 spécimens, inscrit dans le patrimoine de l’Unesco. A l’Institut, chaque scientifique a la responsabilité d’une collection. Olga Radtchenko gère 370 types de prunes, sa collègue Natalia Poupkova surveille 300 sortes de groseilles à maquereaux et Olga Tikhonova est responsable de 1 000 variétés de cassis.

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Mais cette collection horticole unique au monde est menacée d’être livrée aux promoteurs. Le jardin botanique est une vaste étendue en pente douce et ensoleillée, 500 hectares de bonne terre plantée d’arbres fruitiers, de baies et de fleurs à 30 kilomètres au sud de Saint-Pétersbourg, un eden de la biodiversité. L’Institut jouissait du contrôle du jardin horticole, mais dès 1995, l’Etat a récupéré les terres, les a confiées à l’Agence du logement et la mise en vente d’une parcelle de jardin est juridiquement envisageable et légale. Les pertes pour la biodiversité seraient inestimables.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site sequovia.com

 

samedi, 28 août 2010

Des bulbes d'automne bio, la démarche est assez nouvelle

Un nouveau site unefleurunjardin.com pour mettre en avant la diversité des fleurs, source d'équilibre avec l'accueil de la faune nécessaire au jardin.

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Des semences de fleurs bio, la démarche est assez nouvelle. Jusqu'à aujourd'hui, le bio était intéressant dans la mesure où il pouvait améliorer la santé humaine et préserver les saveurs des aliments. La question de la santé de la terre était laissée de côté pour les générations futures. Les choses changent tout doucement.

Dans un premier temps, ce site propose une diversité importante de bulbes d'automne en attendant une soixantaine de références de graines de fleurs bio supplémentaires pour le printemps prochain. C'est l'occasion de soutenir ces producteurs qui se sont engagés dans cette démarche.

dimanche, 04 juillet 2010

Le recensement de la biodiversité par Tara Oceans

L'expédition Tara Oceans a pour objectif de contribuer au recensement de la biodiversité et à la biogéographie des espèces clés pour la structuration des écosystèmes planctoniques actuels et d'établir un temps 0 de référence, en terme de biodiversité, pour les études futures dans le contexte des changements climatiques et environnementaux en cours.

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Après plus de 9 mois d'expédition, 56 stations d'échantillonnage des écosystèmes planctoniques, couvrant une grande variété d'écosystèmes (anoxique, plus ou moins riche en sels nutritifs, côtiers, au large ou avec des structures physiques particulières comme le tourbillon de Chypre), ont été réalisées en Atlantique, Méditerranée, Mer Rouge, Mer d'Arabie et océan Indien.
Tara ayant un faible tirant d'eau, 28 plongées ont été effectuées sur le site corallien environnant Djibouti, 17 sur le site de Saint Brandon, un atoll corallien de l'océan Indien (au nord de l'Ile Maurice) jamais échantillonné et 20 sur le récif corallien de Mayotte.

Une vidéo à l'Institut océanographique de l'île Maurice : Rubbie a ramené une espèce de corail toute particulière, depuis un an, elle réintroduit des coraux dans les lagons mauriciens.


Les premiers échantillons planctoniques acquis sont de très bonne qualité et exploitables. La quantification des groupes d'organismes, depuis les virus jusqu'aux larves de poissons, à l'aide de microscopes automatisés a déjà commencé et est complète pour certaines stations de prélèvement.
De nouveaux virus bactériens ont été découverts en grand nombre.


Le séquençage moléculaire massif d'organismes ayant des tailles comprises entre quelques microns et un millimètre a commencé au Genoscope et fonctionne. Les premières estimations montrent qu'il est effectivement possible de caractériser la biodiversité globale des stations échantillonnées en utilisant cette nouvelle méthode. La comparaison des séquences trouvées avec celles déjà présentes dans les bases de données mondiales confirme qu'une infime partie seulement est connue. L'échantillonnage des récifs coralliens a été un succès, mais l'analyse des échantillons a tout juste commencé.

On peut lire le premier bilan de l'expédition Tara Ocean sur le site insu.cnrs.fr

jeudi, 24 juin 2010

La biodiversité microbienne des fromages au lait cru

Une équipe de l'unité de recherches fromagères de l'INRA a montré que les fromages au lait cru sont plus sûrs que les fromages au lait pasteurisé.

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Les chercheurs ont observé que sur un fromage au lait cru prolifèrent des communautés microbiennes complexes qui protègent le fromage contre la listeria, la bactérie responsable de la listériose chez les personnes fragiles. La même étude a prouvé que la listeria se développe davantage dans les fromages au lait pasteurisé.

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Les statistiques confirment ces résultats puisque moins de 1% des contaminations alimentaires de la distribution sont liées aux fromages au lait cru. Cette équipe de chercheurs a montré que dans ces fromages la protection efficace contre la listeria est dûe à la biodiversité microbienne qui assure une barrière biologique très performante. Ils leur reste à comprendre comment ces fromages au lait cru mettent en place ce mécanisme naturel de protection contre les bactéries pathogènes.

Pour en savoir plus sur la flore microbienne des fromages au lait cru, on peut consulter le site de l'INRA

 

dimanche, 20 juin 2010

Avec Les Harmonyculteurs

Avec Les Harmonyculteurs, on peut relever le défi de préserver la biodiversité dans les champs de blé. Il suffit de personnaliser son avatar, puis de gérer ses champs de blé, d'apprendre le langage des animaux et comprendre les enjeux de la biodiversité.
Rendez - vous sur le site lesharmonyculteurs.fr
dès le 22 juin.

samedi, 05 juin 2010

Beaucoup d'espèces, une planète, un futur

Cette année la Journée Mondiale de l'Environnement est programmée pour ce samedi 5 juin.

Depuis bientôt 30 ans, cette journée est célébrée sur l'initiative des Nations Unies pour sensibiliser les peuples du monde entier au problème de la dégradation de notre environnement. Le thème choisi pour 2010 est « Beaucoup d'espèces. Une planète. Un futur » afin de renforcer notre prise de conscience sur l'importance de la biodiversité au niveau mondial.

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En France, l'évènement majeur de ce samedi 5 juin 2010 est le lancement de la campagne 10:10 de la fondation Good Planet soutenue par Yan Arthus-Bertrand. Cette opération vise à ce que les entreprises, collectivités, organisations ou citoyens qui se portent volontaires réduisent leurs émissions de CO2 de 10% dans les 12 prochains mois. Basée sur la mise en avant d'exemple de réussite dans ce domaine, la campagne ambitionne de provoquer un enthousiasme collectif à travers le monde pour la réduction de ce type d'émissions.

Afin de célébrer cet évènement on est invité à pique-niquer dans la Prairie du Triangle situé Parc de la Villette, métro porte de Pantin, à partir de 12h30. Yann Arthus-Bertrand et toute l'équipe de la Fondation seront présents pour partager un moment convivial.
Si on ne peut se rendre sur Paris, on peut organiser un pique-nique 10:10 et inviter ses amis.

Pour visualiser le Plan du parc de la Villette. On peut laisser un mail à l'adresse : particuliers@1010.fr

Le 5 juin, le rendez-vous est aussi donné à : Bordeaux, Toulouse et Lyon

On peut consulter le site 1010.fr/actualites/ pour en savoir plus

vendredi, 04 juin 2010

Les alliances marines au palais

Dans le cadre de l'année internationale de la biodiversité, l'exposition " Alliances marines " du Palais de la découverte présente un bestiaire sous-marin fantastique qui pose la question des interactions entre les espèces vivantes, leur rôle essentiel dans l'équilibre des milieux ainsi que leur adaptation aux changements.

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Des animaux très différents peuvent s'allier par symbiose, mutualisme, commensalisme ou parasitisme. Le requin n'attaque jamais ses poissons pilotes, le gobie surveille les alentours pendant que sa crevette entretient le terrier commun, un parasite du crabe envahit tout son corps et change son comportement… Ces alliances posent des questions : Comment se sont-elles formées ? Comment vont-elles évoluer ? Un animal peut-il vivre vraiment seul ? Une espèce peut-elle disparaître sans affecter son entourage ? Ces alliances remarquables montrent jusqu'où peuvent interagir des espèces que tout sépare à priori. Des liens plus discrets mais vitaux unissent les micro-organismes, les animaux et les plantes d'un écosystème, homme compris. Vivre ensemble est la règle et une biodiversité importante est la meilleure garantie pour s'adapter aux changements annoncés.

On peut visiter cette exposition du mardi 25 mai 2010 au dimanche 23 janvier 2011, de 9h30 à 18h00 du mardi au samedi et les dimanches et jours fériés de 10h00 à 19h00.

mercredi, 02 juin 2010

M'enfin, quoi de mieux que l'humour vert ?

L'humour vert , selon Gaston...

Gaston n’hésite pas à faire attendre son chef, Prunelle, pour que le couple d'hirondelles rejoigne son nid dans sa fameuse voiture, pas très écolo, il est vrai.

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Gaston été nommé mascotte du Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Cette nomination coïncide avec la sortie du dernier album La biodiversité selon Lagaffe, qui fait suite à celui de l’année passée L’Ecologie selon Lagaffe.

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Les grandes catastrophes naturelles, la protection des animaux, la lutte contre les pollutions, le pétrole, …, sont autant de problématiques abordées par Gaston.

Dans l'album La Biodiversité selon Lagaffe, on peut retrouver les meilleurs gags illustrant la prise de conscience progressive de Gaston et son implication dans la défense des animaux et de leur habitat naturel. C'est l'occasion de découvrir le cheminement d'André Franquin sur sa prise de conscience de l'importance de la biodiversité. A travers Gaston et sa propension naturelle à commettre des gaffes, Franquin a contribué à éveiller les consciences et a créé l'humour écologique.

Pour en savoir plus on peut consulter le site lechoixdeslibraires.com

lundi, 31 mai 2010

Percer les mystères de la biodiversité du sous-sol

Percer les mystères de la biodiversité du sous-sol

Dans le cadre du projet de l'ONU « Conservation et gestion durable de la biodiversité souterraine », des chercheurs du Brésil, de la Côte d'Ivoire, d'Inde, d'Indonésie, du Kenya, du Mexique et d'Ouganda, ont découvert que la présence de bactéries et de champignons dans le sol combinée avec des engrais, peut faire doubler les rendements des principales cultures tel que le haricot. Des études menées au Kenya indiquent que l'inoculation de bactéries de type Rhizobia ont augmenté les rendements des cultures de soja de 50%, sans l'utilisation d'engrais.
Ces résultats ont été annoncés au Centre mondial d'agroforesterie ce 17 mai 2010 lors de l'ouverture de la conférence qui a pour but d'informer et de faire comprendre les mécanismes de fonctionnement des organismes du sous-sol et comment ils pourraient être extraits du sol et déplacés pour travailler la terre dans les exploitations agricoles ou dans d'autres écosystèmes.
Les conclusions des 70 experts réunis lors de cette conférence sont susceptibles d'avoir des implications très importantes en ce qui concerne la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance des agriculteurs et leurs revenus.

La réduction des engrais et des pesticides,la transition vers une agriculture biologique pourraient se révéler particulièrement précieuse pour les agriculteurs, puisqu'on observe une augmentation de la demande et une hausse des primes pour les commandes de produits biologiques sur les marchés mondiaux. Les réductions des coûts pour les agriculteurs sont importants, les organismes présents dans le sol aidant à améliorer l'absorption des éléments nutritifs et une optimisation de l'utilisation de l'eau.

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De son côté, dans le cadre de l’Année internationale de la biodiversité en 2010, le BRGM intervient sous l’angle de la géodiversité et des liens entre géologie et biologie. Géosystèmes et écosystèmes sont ainsi étroitement liés. Le BRGM prend une part active à l’inventaire national du patrimoine géologique lancé en 2007.