« Les semences de pays s’adaptent aux terroirs | Page d'accueil | Le début de la taille des pieds de vigne »
samedi, 30 octobre 2010
La mésange, un prédateur naturel des chenilles
La chenille processionnaire fait subir aux pins d'Aquitaine une défoliation importante qui les affaiblit et les limite en croissance pendant plusieurs années et peut provoquer leur mort. Cette chenille peut aussi provoquer chez l’homme et les animaux domestiques de réels problèmes de santé à cause de ses poils urticants. De fortes réactions cutanées, ophtalmiques, pulmonaires et allergiques surviennent non seulement par contact direct en les touchant ou en touchant un nid, même vide, mais également par les poils relâchés dans l’air.
D’un cycle complexe, la population de ces chenilles passe d’une année à l’autre d’un niveau admissible à une véritable pullulation. Les traitements n’ont qu'une efficacité ponctuelle. Par contre la mésange, insensible aux poils urticants, est un prédateur naturel de ces chenilles. En période de nidification, un couple de mésanges consomme environ 500 insectes par jour.
Les espèces de mésanges voient leur habitat changer et leur population régresser par l’ apparition des grandes étendues agricoles et une sylviculture qui ne laisse pas toujours la place qu’ elle mérite aux nombreuses espèces de flore et de faune originaires de la région. Il est nécessaire de préserver des zones de diversité biologique et de donner aux mésanges des espaces ou leurs conditions de vie sont favorisées. Nichoirs et petit aménagement incitent les mésanges à s’installer et se reproduire. Les responsables du site terrain-foret.com cherchent des particuliers installés en bord de zone forestière ou des communes sensibles aux questions d'environnement pour créer ou améliorer des ilots de protection des mésanges.
Pour en savoir plus sur les chenilles processionnaires, on peut consulter le site jardin.ch
05:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foret, bois, environnement, faune, santé, biodiversité
Les commentaires sont fermés.