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samedi, 18 septembre 2010

La collection horticole russe menacée

jardin-vavilov2.jpgNikolaï Ivanovitch Vavilov a envisagé, il y a près d’un siècle, un scénario catastrophe où l’humanité se verrait privée de la biodiversité naturelle. A la fois botaniste, agronome et généticien, Nikolaï a consacré sa vie à l’étude de la végétation et à la collection de plantes cultivées et sauvages, devenue une véritable banque, représentant le patrimoine génétique de la flore mondiale.

Aujourd’hui, la Banque de semences de l’Institut russe horticole est classée quatrième mondiale, après celles des Etats-Unis, de Chine et d’Inde. 330000 variétés de plantes cultivées et sauvages y sont conservées. L’Institut possède en outre un magnifique herbier de 260.000 spécimens, inscrit dans le patrimoine de l’Unesco. A l’Institut, chaque scientifique a la responsabilité d’une collection. Olga Radtchenko gère 370 types de prunes, sa collègue Natalia Poupkova surveille 300 sortes de groseilles à maquereaux et Olga Tikhonova est responsable de 1 000 variétés de cassis.

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Mais cette collection horticole unique au monde est menacée d’être livrée aux promoteurs. Le jardin botanique est une vaste étendue en pente douce et ensoleillée, 500 hectares de bonne terre plantée d’arbres fruitiers, de baies et de fleurs à 30 kilomètres au sud de Saint-Pétersbourg, un eden de la biodiversité. L’Institut jouissait du contrôle du jardin horticole, mais dès 1995, l’Etat a récupéré les terres, les a confiées à l’Agence du logement et la mise en vente d’une parcelle de jardin est juridiquement envisageable et légale. Les pertes pour la biodiversité seraient inestimables.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site sequovia.com

 

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