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mercredi, 09 mai 2012

Les Griffes de sorcière, biodiversité en danger

Les Griffes de sorcière ont une grande facilité à s'enraciner. Leur croissance rapide leur permet de couvrir rapidement de grandes surfaces. Originaires d'Afrique du Sud, elles sont parmi les végétaux exotiques celles qui posent le plus de problèmes écologiques. Dans les falaises et les dunes, elles entrent en compétition pour la lumière et l'eau avec la flore locale et modifient le milieu. Elles peuvent aussi compromettre la survie d'espèces endémiques, rares ou protégées.

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Après la destruction des milieux naturels, la prolifération d'espèces exotiques est considérée comme la seconde cause de disparition de la biodiversité dans le monde. Une plante invasive est une espèce exotique, importée généralement pour sa valeur ornementale ou son intérêt économique qui, par sa prolifération transforme et dégrade les milieux naturels.

mardi, 08 mai 2012

La cinéraire maritime, une plante invasive

Le Séneçon Cinéraire ou Cinéraire maritime est une espèce de plante herbacée de la famille des Asteraceae. Cette espèce a connu une relative instabilité en ce qui concerne son nom scientifique. Elle a changé plusieurs fois de genres. La diversité de noms vernaculaires en est une conséquence.La cinéraire maritime est un arbrisseau nain, ne dépassant pas 50 cm. Les feuilles persistantes sont laineuses. Dès le mois de mai, les nombreux capitules s'épanouissent jusqu'au mois d'août. Leur couleur jaune vif tranche sur la couleur argentée du feuillage.

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Introduite sur le pourtour méditerranéen, la cinéraire maritime pousse spontanément sur les côtes et sous le soleil des bords de falaises de la façade atlantique. Habituée des bords de mer, elle ne souffre pas des excès de salinité. La cinéraire maritime est considérée comme une plante invasive qui colonise les falaises de Belle-Ile au large de la Bretagne. Elle fait l’objet d’un arrachage pour limiter son invasion. En effet, le risque serait de voir se développer un peuplement mono spécifique de cinéraires réduisant la biodiversité du milieu.

mercredi, 18 avril 2012

Garonne-Gironde-Saint Laurent

La Garonne troisième fleuve français par ses débits constitue le principal axe fluvial du Sud-Ouest. Son bassin-versant de 55 000 km2 représente près de 10% du territoire national. Successivement torrent de montagne, rivière de piedmont, grand cours d’eau de plaine et constituant du principal écosystème fluvo-estuarien d’Europe, la Garonne concentre sur ses zones inondables et ses terrasses alluviales une grande richesse en terme de biodiversité, de milieux naturels, de paysages et d’activités humaines.

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Un des objectifs du projet GaGiLau (Garonne-Gironde-Saint Laurent) est d'identifier des stratégies d'adaptation mises en place dans le passé et aujourd'hui, de façon collective ou isolée, et qui pourraient être expérimentées dans une perspective de généralisation. Ainsi, pour lutter contre l'accroissement des risques de crues, la reconquête d'espaces de liberté pour le fleuve et l'estuaire, réalisées sur des terrains agricoles ou potentiellement constructibles, sont des pistes prometteuses.

Pour en savoir plus sur GaGiLau, on peut se connecter sur le site oasu.u-bordeaux1.fr

samedi, 14 avril 2012

La biodiversité de l'Antarctique menacée

Les espèces invasives menacent la biodiversité de l'Antarctique. Les graines transportées involontairement par les visiteurs pourraient perturber la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes de ce continent.

cnrs,sciences,biodiversité,antarctique,espèces,plantes invasives,grainesUne équipe internationale de scientifiques, parmi lesquels Marc Lebouvier, écologiste terrestre du laboratoire ECOBIO de l'Université de Rennes et du CNRS et Yves Frenot, directeur de l'Institut Polaire Français (IPEV), présente une évaluation du rôle des visiteurs dans le transport et l'introduction accidentelle de graines lors de leur voyage en Antarctique. A l'occasion de l'Année Polaire Internationale 2007-2008, plus de 5600 personnes rencontrées sur les navires ou avions de dessertes des programmes antarctiques nationaux ou des navires de tourisme ont répondu à un questionnaire sur leur origine et sur les pays fréquentés avant leur voyage en Antarctique. 853 d'entre-eux se sont prêtés à un examen minutieux de leurs effets personnels afin de déterminer à la fois le nombre de graines transportées et les espèces végétales concernées.

Les chercheurs ont mis en exergue les risques potentiels d'invasions biologiques en Antarctique en relation avec l'évolution rapide des conditions climatiques et soulignent les impacts que cela pourrait avoir sur la biodiversité et les écosystèmes locaux. Cette étude fournit aux signataires du Traité sur l'Antarctique et du Protocole pour la Protection de l'environnement, des bases de réflexion pour minimiser les risques d'introduction d'espèces sur le continent blanc.

Pour en savoir plus, on peut lire le communiqué de presse publié sur le site du CNRS

vendredi, 13 avril 2012

Sustainable Spices Initiative

Sustainable Spices Initiative est le premier programme sur les épices ayant pour objectif de mettre en place les normes du Réseau d'Agriculture Durable dans la production de 34 différents types d'épices culinaires. Ces normes abordent les principales problématiques rencontrées dans la production d'épices, dont la perte de biodiversité, l'utilisation massive de produits chimiques et les conditions médiocres des travailleurs.

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La première phase du projet, qui se déroulera en 2012-2013, se concentrera sur sept épices : le poivre, le piment, le gingembre, le safran, la vanille, le clou de girofle et la cannelle. Les quatre pays producteurs pour cette première phase sont : le Vietnam, l'Inde, l'Indonésie et le Madagascar.

Les normes du Réseau d'Agriculture Durable comprennent un ensemble de questions relatives à la protection des travailleurs, identifiées par l'Organisation Internationale du Travail, parmi lesquelles figurent : le droit de s'organiser, le droit à un environnement de travail sûr et propre, le droit de percevoir au moins le salaire minimum légal du pays, le droit à un logement digne, l'accès à l'eau potable, l'accès aux soins médicaux pour les travailleurs et leurs familles et l'accès à l'éducation gratuite pour les enfants.

Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site rainforest-alliance.org

mercredi, 04 avril 2012

Filmer les récifs coraliens

Le projet Catlin Seaview vise à réaliser la première étude exhaustive sur la Grande Barrière de Corail afin de documenter la composition et la santé des récifs coralliens à travers une gamme de profondeur de 0 à 100m.

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Les objectifs sont :

1- photographier le récif dans une vision panoramique à 360 degrés en utilisant des caméras spécialement conçues pour ce projet. Ces images analysées automatiquement à l'aide du logiciel  seront mis à disposition gratuitement sur Google,

2- étudier la biodiversité des récifs en eaux profondes sur la Grande Barrière de Corail et les effets du changement climatique sur l'un des écosystèmes les moins connus de la planète,

3- marquer et suivre des raies manta, des tortues et des requins tigres en utilisant des balises satellites en relation avec les données océanographiques.

Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site officiel catlinseaviewsurvey.com

samedi, 25 février 2012

La mer est très fragile

La mer est très fragile. Comme tous les milieux naturels, il y a un équilibre qui s'est installé sur des millions d'années. Un équilibre qu'il faut préserver...

Or, dans les années soixante, les Soviétiques ont transféré de l'Est à l'Ouest de la Russie des millions de crabes géants. Ils l'appelèrent : le Crabe de Staline. Ce crabe devait être exploité intensivement dans la mer de Barentz. Un demi-siècle plus tard, n'ayant pas de prédateur, il s'est multiplié et perturbe dangereusement toute l'écologie des côtes des pays nordiques. Voilà ce qui arrive quand l'homme ne respecte pas les fragiles équilibres de la nature.

vendredi, 20 janvier 2012

Une pomme savoureuse et résistante aux maladies

A la frontière entre la Chine et le Kazakhstan, dans les montagnes du Tian Shian, poussent des pommiers sauvages, nés il y a 65 millions d’années.  Ces pommiers sauvages se sont reproduits au fil des ans grâce aux déjections des ours, ces derniers se nourrissant des meilleures pommes et dispersant ainsi des graines partout dans la montagne. En 1929, un biologiste russe avance l’idée que ces pommes seraient les ancêtres de nos pommes modernes. Une hypothèse confirmée récemment par des analyses ADN : ces pommiers sauvages sont bien à l’origine des quelque 6000 variétés de pommes existant aujourd’hui. Une découverte majeure, car cette pomme, à la saveur incomparable paraît-il, est naturellement résistante aux principales maladies qui affectent aujourd’hui les vergers.

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Par croisements des espèces actuelles avec le matériel génétique de ces pommiers sauvages, on peut imaginer créer des pommes naturellement protégées des maladies et des insectes. Cette pomme détient peut-être ainsi en elle les solutions pour une arboriculture sans pesticides...

vendredi, 06 janvier 2012

La variabilité des organismes vivants

La Convention sur la diversité biologique (Rio de Janeiro 1992) définit la biodiversité comme «la variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes».

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La diversité du vivant, sans cesse réévaluée, compte 1.75 million d’espèces répertoriées et entre 3,6 et 15 millions d’espèces encore à découvrir. 12% des 10.000 espèces d’oiseaux sont menacées ou en danger d’extinction immédiate, ainsi que 23% des 4.776 espèces de mammifères, 46% des poissons, un tiers des amphibiens et 70% des plantes évaluées, constate l’Union mondiale pour la nature (UICN) dans son dernier rapport. Chez les mammifères, les 240 primates autres que l’espèce humaine sont en danger et près de la moitié en voie d’extinction. L’Homme est responsable de 99% des menaces qui pèsent sur les espèces. L’UICN estime à 24 le nombre d’espèces menacées en 1975, à 1.000 en 1985 et à 16.306 en 2007, année au cours de laquelle 785 d’entre elles se sont éteintes. La richesse de la biodiversité accroît les chances de la vie sur terre de s’adapter aux changements. Son étude ouvre de nombreuses questions actuellement sans réponse: quels sont les seuils de perte au-delà desquels l'équilibre des écosystèmes est menacé ? Quelle est la résistance des écosystèmes aux interférences humaines? Quelle sera la réaction de la biodiversité face aux changements climatiques ?

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site goodplanet.info

vendredi, 16 décembre 2011

Le Parc du golfe du Lion, refuge de la biodiversité

Le Parc naturel marin du golfe du Lion a été récemment inauguré, c'est le 3ème parc naturel marin en France, après celui de l’Iroise en Bretagne, et celui de Mayotte.

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Ce parc naturel est un refuge pour la biodiversité de la Méditerranée. Situé au large des côtes des Pyrénées Orientales et de l’Aude, le parc naturel marin du golfe du Lion couvre plus de 4 000 km² d’espace marin avec 100 km de côtes, de Leucate (Aude) à la frontière avec l’Espagne, 1200 espèces animales, 500 espèces végétales, 14 espèces marines protégées.

Le Grenelle de la Mer a pour objectif la création de 10 nouveaux parcs naturels marins et prévoit de classer en Aire Marine Protégée (AMP) 10% de la surface des espaces maritimes français.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site consoglobe.com

 

mardi, 29 novembre 2011

Les peuples indigènes, les meilleurs protecteurs des forêts.

Selon une nouvelle étude de la Banque mondiale, les peuples indigènes jouent un rôle décisif dans la préservation des forêts du monde, tandis que les zones de conservation qui les excluent se dégradent. Cette analyse montre que le taux de déforestation descend au niveau le plus bas dans les zones protégées où les peuples indigènes peuvent continuer de vivre.

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Dans le monde entier, des millions d'autochtones sont devenus des réfugiés de la conservation, mais la Banque mondiale observe que cette fatalité implique que 'la préservation des forêts s'accomplit aux dépens des moyens de subsistance locaux. 80% des zones protégées dans le monde sont les territoires de communautés indigènes qui y vivent depuis des millénaires. Ce n'est pas une coïncidence : les experts reconnaissent de plus en plus la corrélation entre la présence des peuples indigènes et la préservation des forêts.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

lundi, 21 novembre 2011

Mini-monstres, biodiversité de l'extrême

Dans le registre de la biodiversité de l’extrême, le Hall de l’Immeuble Gironde accueille du 7 au 28 novembre 2011, l’exposition «MINI-MONSTRES, Jurassic Park en Amazonie», conçue par Thierry Berrod. Cet hymne à la richesse du vivant propose une plongée dans l’univers des «membracides», ces insectes microscopiques, véritables sculptures vivantes que nous révèlent les techniques bien particulières mises en œuvre par un travail photographique.

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Entrée libre et gratuite, ouvert à tous.

samedi, 05 novembre 2011

La réunion a subi un désastre écologique

L’incendie qui a ravagé les forêts des Bénares et du Maïdo, sur l’île de La Réunion, est maintenant contenu. L’incendie a détruit 2830ha dans le Parc national, dont des espèces endémiques protégées. La biodiversité devra être restaurer pour limiter l'impact de ce désastre écologique.


Incendie du Maido : Journée du mercredi par matthieuaunay

La maire de Saint-Paul de la Réunion réclame que des décisions adaptées au territoire soient prises pour l’avenir. « On a écrit à la ministre de l’Outre-mer pour qu’on nous écoute mieux. Parce qu’il s’agit de notre patrimoine. C’est un trésor inestimable qui est mis en danger et que l’on va laisser à nos enfants. Il faut tout faire pour le sauver. »

La responsable du secteur nord du parc national reconnait qu'il faudra des dizaines d'années pour effacer les dégâts. « Si on dit aujourd’hui que c’est une catastrophe écologique et que ça dure trois semaines et qu’on passe à 8 000 hectares de brûlées, qu’est-ce qu’on dira à ce moment-là ?, fait-elle remarquer. En plus, on a besoin de faire des études et des recherches pour voir ce qui a effectivement brûlé. L’urgence pour l’instant c’est de maîtriser le feu, on le qualifiera dans un deuxième temps. »

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site de RFI

vendredi, 16 septembre 2011

Festival de la nature

Festival de la nature du 16 au 18 septembre 2011 à Blanquefort (33)

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Inauguration ce soir vendredi 16 septembre à partir de 19h

Projection du film documentaire "Juste dans la ville..." de Fabien Mazzocco

Découverte, à travers un parcours poétique, de la gestion écologique des sites de captage d'eau de la Communauté urbaine de Bordeaux, qui permet de préserver la diversité de la faune et de la flore du Parc des Jalles.

Conférence-débat sur la protection de l'environnement en milieu urbain, en présence du réalisateur du film, Fabien Mazzocco.

Pour en savoir plus sur le programme de ce festival

Pour avoir un aperçu d'un autre documentaire de Fabien Mazzocco : La soif du marais


Faune et Flore de France : 1/2 par imineo

L'eau fait battre le coeur du Marais Poitevin et rythme ses vies. Faune et flore en dependent directement. Sur ses prairies humides, les inondations d'hiver et de printemps sont indispensables pour accueillir de nombreux oiseaux nicheurs et migrateurs. Mais l'eau attise les passions et l'homme tient entre ses mains un patrimoine naturel impressionnant. Durant ces trente dernières annees, les pratiques culturales modernes ont asséché considérablement ce qui fut la 2eme plus grande zone humide de France.

dimanche, 11 septembre 2011

Sauver les requins...

Les requins, aussi effrayants qu'ils puissent parfois paraître, contribuent, depuis plus de 400 millions d'années à l'équilibre de la chaine alimentaire et des précieux écosystèmes marins.

mercredi, 07 septembre 2011

A l'école de la biodiversité

La main à la pâte a été lancée en 1996, à l'initiative de Georges Charpak, prix Nobel de physique 1992, Pierre Léna, Yves Quéré et de l'Académie des sciences dans le but de rénover l’enseignement des sciences et de la technologie à l’école primaire en favorisant un enseignement fondé sur une démarche d'investigation scientifique. Les enseignants soumettent à la curiosité de leurs élèves des objets et des phénomènes du monde qui les entoure, suscitant le questionnement scientifique.

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A l'école de la biodiversité est un projet thématique pour le cycle 3 destiné à sensibiliser les enseignants, enfants et parents aux enjeux du XXIe siècle liés à la biodiversité, son exploration et sa préservation.

Projet pluridisciplinaire (sciences, géographie, mathématiques, français, instruction civique, TICE…) A l'école de la biodiversité met en avant l’activité des élèves par le questionnement, l’étude documentaire, l’expérimentation, la modélisation et le débat.

Au cours du projet, ils se sensibiliseront à un nouveau mode de pensée et d'action quotidienne, dans lequel l'Homme est placé en tant que maillon des écosystèmes et citoyen de la nature.

Pour en savoir plus, on consulte le site lamap.fr

vendredi, 19 août 2011

La trogne, une ressource invisible

La trogne est le résultat d'une technique d'exploitation de l'arbre auquel on a coupé le tronc ou les branches maîtresses à un niveau plus ou moins élevé, pour provoquer le développement de rejets. Ceux-ci sont récoltés périodiquement.

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Partout dans le paysage on retrouve des trognes très anciennes. On se chauffe au gaz et on cuit à l'électricité, mais ça n'a pas toujours été le cas. Derrière la cuisson du pain ou d'une brique il y avait un arbre. Le couper au pied n'était pas la meilleure méthode pour pérenniser cette énergie. Les trognes furent sans doute créées à l'heure médiévale où les seigneurs propriétaires gardaient pour eux le tronc, partie noble de l'arbre; laissant aux paysans l'usage des branches.

La trogne est une ressource invisible dont il est temps de s'inspirer. Outre le bois d'œuvre et le bois énergie, la trogne permet de puiser dans cette ressource sans l'anéantir. Mais c'est aussi une usine à produire de la fertilité ou une station naturelle d'épuration des sols. Auberge pour la faune et la flore ordinaires, les trognes sont des écosystèmes propices à la biodiversité et au stockage du carbone.

Pour en savoir plus, on peut lire ladepeche.fr

dimanche, 24 juillet 2011

Préserver la biodiversité tout près de nous

Hugo nous propose de préserver la biodiversité tout près de nous, dans notre jardin. A travers notre manière de jardiner, les produits que nous utilisons ou non, les petits aménagements que nous faisons, nous pouvons nuire à la diversité des espèces qui peuplent notre environnement immédiat ou, au contraire, la favoriser.


La biodiversité - l'arche d'Hugo par e-graine

mercredi, 20 juillet 2011

Pas besoin de compétences de naturaliste pour participer

La biodiversité, c'est toute la richesse de la nature et de ce qui vit. Pour l'observer, pas besoin d'aller à l'autre bout du monde, on peut la voir à l'œuvre dans nos jardins. Et c'est pour cela que tout le monde peut s'investir dans les sciences participatives en aidant les scientifiques à acquérir une meilleure connaissance de l'état de santé de la biodiversité.

Pas besoin de compétences de naturaliste, il suffit de suivre un protocole. Les informations que les participants recueillent ont cependant une grande valeur scientifique et sont très utiles. A la fin de la collecte de données, ils sont tenus informés des résultats de la recherche, ce qui leur permet d'élargir leurs connaissances.


kiagi 15 les sciences participatives par e-graine

Pour participer on peut se connecter sur le site de l'Observatoire des Papillons des Jardins, sur celui du Programmes de Sciences Participatives de Vigie-Nature ou encore sur celui du Suivi Photographique des Insectes Pollinisateurs.

jeudi, 14 juillet 2011

Insecticides et surmortalité des abeilles

Des chercheurs du laboratoire de l'université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand et du laboratoire de toxicologie environnementale de l'INRA d'Avignon ont montré que l'infection des abeilles par le parasite Nosema ceranae, responsable de la nosémose, ce champignon microscopique qui colonise l'intestin, entraîne une plus forte mortalité lorsque les abeilles sont exposées à de faibles doses d'insecticides.

Pour expliquer la disparition des colonies d'abeilles plusieurs pistes sont avancées :

  • l'appauvrissement de la diversité et de la qualité des ressources alimentaires (en lien avec les changements climatiques),

  • l'intensification des monocultures et la modification des paysages,

  • l'action d'agents pathogènes responsables de maladies comme la varroase, les loques et la nosémose,

  • le stress chimique provoqué par l'exposition des abeilles aux produits phytosanitaires et vétérinaires

  • ou encore certains prédateurs tels que le frelon asiatique.

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De leur côté, les équipes de recherche du CNRS, de l'INRA et de l'Université Blaise Pascal ont associé leurs compétences respectives en parasitologie et en toxicologie pour évaluer l'influence des interactions pathogène-toxique sur la santé des abeilles. En laboratoire, les chercheurs ont exposé de façon chronique des abeilles naissantes saines et d'autres contaminées par Nosema ceranae à de faibles doses d'insecticides. Résultat : les abeilles infectées par Nosema ceranae puis exposées de façon chronique aux insecticides succombent, même à des doses se situant en dessous du seuil entrainant la mort, ce qui n'est pas le cas de leurs congénères non infectées. Cet effet combiné sur la mortalité des abeilles apparaît pour une exposition quotidienne à des doses pourtant très faibles.

Cette étude montre donc que l'interaction entre nosémose et insecticides constitue un risque significatif supplémentaire pour les populations d'abeilles et pourrait expliquer certains cas de surmortalité.