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lundi, 02 février 2015

L'explosion du nombre de barrages

L'Institut Leibniz pour l'écologie et la pêche fluviales (IGB, Berlin) a dévoilé dans un article du journal Aquatic sciences une étude sur l'explosion du nombre de barrages hydroélectriques en projet dans le monde et leurs conséquences sur les écosystèmes fluviaux. Cette croissance est particulièrement marquée dans les pays en développement. Tout le globe est concerné et, à terme, un cinquième des fleuves encore non altérés par une installation hydroélectrique pourrait ne plus être accessible aux poissons. L'étude met ainsi l'accent sur le fait que si l'hydroélectricité est certes renouvelable, elle n'est pas sans impact sur les écosystèmes.

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Barrage hydroélectrique de Serre-Ponçon - France


Les zones les plus à risque se situent en Chine, au Népal, en Inde ou encore au Brésil, avec les bassins de l'Amazone ou du Gange qui seront certainement profondément modifiés dans les années à venir, mais aussi dans les pays d'ex-Yougoslavie et en Turquie, où de très nombreux projets sont à l'étude.

Pour en savoir plus : notre-planete.info

dimanche, 01 décembre 2013

Il était une fois... une forêt

Pour ce film-documentaire, sorti en salle la semaine dernière, Luc Jacquet s'est associé au botaniste et universitaire Francis Hallé pour nous inviter à une plongée exceptionnelle dans la vie de la forêt amazonienne, à la découverte d'un monde sauvage resté dans son état originel, en parfait équilibre, où chaque organisme, du plus petit au plus grand, joue un rôle essentiel.


Selon le botaniste Francis Hallé, spécialiste de la canopée, les arbres sont prodigieusement vivants. Ils communiquent entre eux en émettant des parfums, et certains savent rendre leurs feuilles toxiques pour repousser les herbivores, comme l'acacia, qui change la composition chimique de ses feuilles en quelques secondes, pour se protéger des gazelles... Certains arbres "convoquent" la pluie, grâce à des molécules volatiles qui favorisent la condensation de l'eau. D'autres se clonent et se déplacent. Enfin, les arbres peuvent être immortels, car les plantes ne sont pas programmées génétiquement pour mourir, contrairement à l'homme et aux animaux. Leur fin est toujours due à des éléments externes : une inondation, un coup de froid, un bûcheron, un incendie. Il n'y a aucune raison pour que les arbres disparaissent : le plus vieil arbre identifié à ce jour, le houx royal de Tasmanie, a 43000 ans.

Source : maplanete.blogs.sudouest.fr

vendredi, 22 novembre 2013

Là où sont mes pieds, je suis à ma place

Plaidoirie de Tiphaine DE LA FOREST D’ARMAILLE du Lycée Jean Giraudoux de Châteauroux en 2011

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs,
L’Amazonie, poumon de la planète, recèle des trésors millénaires que l’avidité des hommes ne cesse d’exploiter. Cette cupidité les a poussés à un acte inadmissible : la violation des droits de l’homme.
Car les industries venues abuser des ressources du sol amazonien, ont oublié un simple détail : les 250000 amérindiens vivant dans cet Eden en péril. Détail gênant, que l’on préfère ignorer ! Que sont ces quelques hommes face aux milliards de dollars que représentent l’or et le pétrole ? Que peuvent-ils bien faire, eux qui sont dispersés en tribus à travers toute la jungle face aux exploitations intensives du bois, et aux plantations destructrices du soja ? Un proverbe amérindien dit, « Là où sont mes pieds, je suis à ma place ». Et où est leur place, sinon dans la forêt amazonienne ?


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... Chateaubriand l’a dit, « les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent ». Cependant, il est encore temps de modifier cette phrase, et ne pas oublier, que des hommes vivent encore en harmonie avec la nature. Nous tous, dans cette salle, avons le pouvoir d’améliorer leur condition de vie. Nous devons simplement suivre certaines règles comme éviter les produits à base de soja, ne pas oublier qu’une simple table en acajou peut être cause de mort. Bien évidemment, il faut donner aux victimes le droit de parole, médiatiser leurs conditions de vie afin que le monde sache ce que leur fait subir la mondialisation, ce que nous leur faisons subir, et leur apporter le soutien financier nécessaire à leur défense. Nous devons soutenir les Etats qui créent des réserves et les ONG comme Survival, qui tentent de les protéger. Ce qui se passe en Amazonie, se produit également en Afrique et en Indonésie. N’oublions pas, que les derniers hommes libres, doivent être respectés dans leur intégrité sociale, culturelle et intellectuelle.

Pour lire la plaidoirie dans son intégralité

samedi, 21 septembre 2013

Le fleuve des fleuves

Actuellement, sur le fleuve Amazone, 154 barrages sont en activité, 21 en cours de construction et 277 de plus en prévision. Il faut savoir que les barrages perturbent les migrations d’espèces de poissons dont la moyenne de consommation par habitant est de 94 kg par an pour les populations vivant au bord des cours d’eaux. Durant le siècle dernier, environ 60% du nombre des poissons des espèces consommées par les riverains a disparu, privant ainsi ces derniers d’une grosse partie de leur apport principal en protéines animales et menaçant beaucoup d’espèces d’extinction. Sans compter que les zones inondées génèrent des gaz à effet de serre qui menacent l’ensemble de l’habitat amazonien de graves modifications.

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La déforestation des plaines inondables de la basse Amazonie a pour conséquence immédiate un dangereux affaissement des sols, ce qui entraine une sédimentation des eaux perturbant la qualité de l’eau ainsi qu’en exagérant ses différents niveaux entre saison sèche et humide qui mettent en péril les espèces animales et végétales alentours. Les différents produits toxiques utilisés par l’agriculture intensive du soja et l’élevage du bétail, ainsi que le mercure, les métaux lourds de l’orpaillage et les déchets issus de l’extraction du pétrole et du gaz, affectent de manière durable et dramatique la qualité des eaux du bassin amazonien.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site podbete.org

lundi, 14 mai 2012

Un champignon qui dégrade le plastique

Découvert en Amazonie, le champignon Pestalotiopsis Microsporaa a une habitude étrange mais prometteuse : il dégrade, pour les manger, des résidus de plastique. deviendra-t-il une solution pour les stations d’épuration ?

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Durant l'été 2011, des étudiants en biochimie de l’université de Yale ont passé deux semaines en Équateur, dans la forêt amazonienne. Leur but était de récupérer des champignons et des bactéries vivant à l’intérieur des plantes. Revenue aux États-Unis, une partie de l’équipe a étudié la résistance de plusieurs champignons à des résidus de matière plastique. Avec surprise, le groupe de Pria Anand a repéré un champignon ascomycète, Pestalotiopsis microspora, qui semblait dévorer un certain plastique, en l’occurrence le polyuréthane. Ce polymère d’uréthane est très utilisé dans l’industrie pour la fabrication de mousses isolantes, de colles ou de peintures, sans oublier le Lycra, les roues de patins à roulettes et bien d’autres usages.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com

dimanche, 22 avril 2012

Les services rendus des forêts

Près de 1,6 milliard de personnes dépendent des forêts pour leur subsistance, elles produisent des biens dont certains ont une valeur marchande comme le bois, des produits pharmaceutiques et bien d’autres encore.

Elles rendent des services essentiels : régulent le climat, les pluies, évitent les effets dévastateurs des tsunamis sur les côtes, procurent de l’eau potable, constituent un véritable stock de carbone… Et maintiennent les sols fragiles de régions qui subissent de fortes pluies.

Près de 80 pour cent des individus des pays en développement dépendent des remèdes de la médecine traditionnelle dont la moitié d’entre eux sont issus de plantes trouvées principalement dans les forêts tropicales.

Trois quarts de l’eau douce accessible provient des bassins versants des forêts ; les forêts purifient l’eau potable du deux tiers des grandes villes des pays en développement.

lundi, 09 janvier 2012

Présenter des excuses publiques aux victimes

Un tribunal équatorien a confirmé en appel le jugement rendu en février 2011 condamnant le groupe pétrolier américain Chevron à payer 9,5 milliards de dollars pour des années de pollution sans contrôle en Amazonie. Il s'agit de l'amende la plus forte dans l'histoire du droit de l'environnement, qui dépasse notamment celle initialement infligée à ExxonMobil pour la marée noire de l'Alaska en 1989, de 4,5 milliards de dollars.

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Texaco a causé des dégâts environnementaux très graves, notamment en versant dans des fosses à ciel ouvert ses déchets pétroliers qui ont ensuite contaminé sols et rivières et le jugement rendu en appel ordonne à Chevron de « présenter des excuses publiques aux victimes » et, en cas de refus, de verser le double du montant fixé.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site d'informations rfi.fr

mardi, 29 novembre 2011

Les peuples indigènes, les meilleurs protecteurs des forêts.

Selon une nouvelle étude de la Banque mondiale, les peuples indigènes jouent un rôle décisif dans la préservation des forêts du monde, tandis que les zones de conservation qui les excluent se dégradent. Cette analyse montre que le taux de déforestation descend au niveau le plus bas dans les zones protégées où les peuples indigènes peuvent continuer de vivre.

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Dans le monde entier, des millions d'autochtones sont devenus des réfugiés de la conservation, mais la Banque mondiale observe que cette fatalité implique que 'la préservation des forêts s'accomplit aux dépens des moyens de subsistance locaux. 80% des zones protégées dans le monde sont les territoires de communautés indigènes qui y vivent depuis des millénaires. Ce n'est pas une coïncidence : les experts reconnaissent de plus en plus la corrélation entre la présence des peuples indigènes et la préservation des forêts.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

lundi, 31 octobre 2011

Projet routier suspendu

 Le Président de la Bolivie, Evo Morales, suspend le projet routier menaçant la Réserve d'Isiboro Secure dans l'attente d'une nouvelle consultation populaire.

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Cette route devait désenclaver deux provinces en coupant une réserve d'un million d'hectares, terre ancestrale de 50 000 Indiens amazoniens. Ce tracé de 300 km, dont le chantier devait être livré en 2014, fut l'occasion en août dernier d'une marche protestataire de plus de 600 km d'un millier d'Amérindiens durant 40 jours, depuis Trinidad jusqu'à La Paz. La pression populaire a eu raison du projet de route au cœur de ce parc écologique amazonien.