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mercredi, 13 juillet 2011

Préserver la biodiversité méditerranéenne...

La mer Méditerranée contient 4 à 18% des espèces marines, ce qui est considérable sachant qu'elle représente moins de 1% de la surface de l'océan mondial. Cet endroit important pour la biodiversité est devenu une région prioritaire dans un contexte planétaire de prise de conscience de la nécessité de protéger les espèces.

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La mer Méditerranée est aussi l'un des espaces maritimes où l'action de l'homme est la plus marquée avec une forte pression de pêche, une forte densité de population avec 175 millions d'habitants sur l'ensemble du pourtour méditerranéen et 350 millions de touristes par an, une pollution sans cesse grandissante et une température moyenne qui devrait augmenter de 3,1°C d'ici 2100. Pour protéger les espèces et les habitats, plus d'une centaine d'aires marines protégées (AMP) ont été créées en Méditerranée depuis les années 1960. Cependant  elles ne couvrent que 0,4% de la surface totale (9 910 km²) et ont été créées dans un contexte politique et socio-économique local sans véritable stratégie à grande échelle. Ces aires marines protégées sont insuffisantes pour préserver la biodiversité méditerranéenne.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site du CNRS

lundi, 11 juillet 2011

Les paysages agricoles dominent toujours...

Les paysages agricoles dominent toujours le territoire français
Au nord d’une ligne joignant l’estuaire de la Gironde aux Vosges, les sols agricoles, cultivés ou toujours en herbe, dépassent les espaces naturels, sols boisés et landes, maquis ou garrigues. Au sud, les espaces naturels sont plus représentés, bien que plusieurs régions soient cependant de grandes régions agricoles. Les espaces naturels dominent aussi dans les départements d’outre-mer.

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Le territoire non artificialisé se répartit en 56 % de sols agricoles et 44 % de sols naturels, boisés, landes et friches, sols nus naturels et zones humides. Les sols agricoles dépassent la moyenne dans douze régions. Dans neuf de ces régions, les terres cultivées dépassent les deux tiers des sols agricoles.
Les sols naturels sont surtout au Sud et à l’Est.

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Les dix régions à occupation naturelle supérieure à la moyenne se situent au sud d’une diagonale reliant l’estuaire de la Gironde aux Vosges. Les sols naturels atteignent 86 % du territoire en Corse, 76 % en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 68 % en Languedoc-Roussillon, 62 % en Rhône-Alpes, 59 % en Aquitaine, 54 % en Franche-Comté, 51 % en Alsace, 47 % en Limousin, 45 % en Lorraine et 44 % en Midi-Pyrénées.
Selon les régions, 4 à 31 % des sols sont artificialisés. En 2010, les sols artificialisés occupent 9 % du territoire. Ils occupent une surface importante en Ile-de-France (31 %) et en Nord-Pas-de-Calais (17 %) ainsi qu’en Martinique (16 %).

Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site agreste.agriculture.gouv.fr

vendredi, 08 juillet 2011

Ils étaient une poignée de Ruraux...

Ils étaient une poignée de Ruraux, hommes et femmes de divers horizons, soucieux de préserver et de développer la qualité de la vie dans la campagne haut-normande. Un an à réfléchir avant de se lancer un vrai défi. L’association fut constituée en décembre 1991 et des projets innovants aussitôt conçus en faveur d'une agriculture paysanne et durable. Le maintien de l’herbe dans les élevages et la biodiversité figuraient déjà parmi les préoccupations primordiales des adhérents aux Défis Ruraux. Opter pour un système herbager permet de réaliser des économies de coût alimentaire non négligeables et être plus respectueux de l'environnement.

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Les groupes de travail "Herbe", animés par un technicien des Défis Ruraux, se réunissent régulièrement autour de visites de fermes, de formations techniques, de voyages d’études pour se former et acquérir les techniques liées au pâturage.  La dynamique de groupe permet l'analyse des systèmes respectifs, leur comparaison et des réflexions communes sur les évolutions possibles. Chaque éleveur engagé dans la démarche bénéficie d'un soutien technique et de conseils en vue d’améliorer ses pratiques.

Les techniciens agricoles de l'association réalisent des diagnostics "systèmes" sur les exploitations désireuses d'évoluer vers un système d'élevage plus durable. Cette étude prévoit un diagnostic énergétique et économique du système existant et une analyse prévisionnelle des impacts engendrés par une modification de ce dernier. Les agriculteurs sont ensuite accompagnés techniquement, à chaque étape clés de leur démarche de progression vers un système plus herbager.

mardi, 17 mai 2011

Une fête imaginée par les amoureux de la nature

Les cinq années précédentes, la Fête de la nature a permis de vivre des moments privilégiés au cœur des sites naturels, en compagnie des acteurs de la protection de la nature.

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Cette fête a été imaginée par des amoureux de la nature pour donner à tous le plaisir de découvrir ou redécouvrir ses richesses naturelles, pour renouer des liens forts avec l’environnement. Pendant cinq jours, des professionnels et des bénévoles des réseaux de protection de la nature font découvrir gratuitement des espaces connus ou inconnus.
Des centaines de balades, dans des lieux familiers comme dans des coins inaccessibles en temps normal, sont organisés par ceux qui en connaissent les moindres détails.
La Fête de la nature est aussi un moment exceptionnel de sensibilisation aux urgences et aux enjeux de la protection de la biodiversité. Elle permet de s’interroger sur la place de l’homme dans la nature et sur sa responsabilité dans la conservation de la biodiversité.

Pour connaître les animations prévues dans sa région, on peut se connecter sur le site http://www.fetedelanature.com/

lundi, 16 mai 2011

Abondance des pétoncles dans l'île d'Arran

Selon une nouvelle recherche européenne, la première réserve marine totalement protégée d'Écosse, au large de l'île d'Arran, abrite déjà de nombreuses espèces d'algues connues pour promouvoir la biodiversité ainsi que des pétoncles de grande valeur commerciale.

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Une étude effectuée par les chercheurs de l'université de York et de COAST montre que la réserve présente déjà des signes positifs pour les pêcheurs et les agents de protection de la nature.
Une découverte clé de la recherche sur la réserve maritime est que l'abondance des pétoncles juvéniles était beaucoup plus élevée dans la réserve qu'à l'extérieur de cette dernière. Au fur et à mesure où les stocks de pétoncles se forment dans les réserves maritimes, ils peuvent commencer à croître à des nivaux élevés, en permettant de germer sur les sols de pêche environnants.
Bien que les pétoncles ne soient pas largement consommés au Royaume-Uni, ils restent le troisième type de fruit de mer de valeur pour l'économie.
La réserve marine de l'île d'Arran, au même titre que de nombreuses autres réserves marines développées ailleurs en Europe ou dans le monde, peut apporter d'énormes bénéfices, et désormais cette étude en fournit la preuve.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site de la commission européenne : cordis.europa.eu

lundi, 18 avril 2011

La biodiversité de la basse vallée de l'Oyapock

Le projet Oyana (Oyapock Nature) marque la volonté de la Guyane et du Brésil de vouloir traiter ensemble les problématiques rencontrées dans la basse vallée de l’Oyapock, territoire commun à la Guyane et au Brésil et partagé par le fleuve Oyapock, qui matérialise la frontière entre la Guyane et le Brésil.

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Cette zone dont la biodiversité est de nos jours relativement bien conservée, connaît une augmentation importante de sa population. Cette croissance démographique n’a pas été  accompagnée des infrastructures et politiques pouvant assurer un développement en symbiose entre l’homme et son milieu. Il apparaît que cette croissance démographique n’a pas été suffisamment anticipée et se fait au détriment de la nature.
Par ailleurs, le projet de pont entre les villes de Saint Georges de l’Oyapock en Guyane et de Oïapoiqué au Brésil, s’accompagne de l’afflux de populations nouvelles et également par la rupture de certains équilibres et la destruction d’une certaine organisation. Aussi l’absence de toutes mesures d’accompagnement de ce projet, visant à mieux intégrer l’homme dans son milieu naturel contribuera à la dégradation par l’homme dans cette zone de la biodiversité et de son potentiel.

Dans la zone considérée, les activités du projet OYANA, sont de participer à inventorier la biodiversité, de contribuer à l’amélioration des connaissances de la faune et la flore, de mettre en place des dispositifs permettant aux résidents et aux voyageurs de découvrir la biodiversité, de travailler directement à la préservation de la biodiversité, de sensibiliser à la protection de cette biodiversité, d’expérimenter des techniques permettant aux résidents d’utiliser de manière durablement cette biodiversité, de suggérer des solutions afin de mieux maîtriser la gestion de l’espace, de proposer des solutions visant à contribuer au développement économique, de réaliser des actions de promotion de la zone, de permettre aux résidents de mieux connaître leur patrimoine et leur potentiel afin de mieux s’ancrer dans leur région.
Le programme OYANA est un programme de développement intégré et durable de l’estuaire de l’Oyapock à finalité économique, sociale et environnementale.

Pour mieux connaître ce projet, on peut se connecter sur le site pnr-guyane.org

jeudi, 14 avril 2011

Les gardiens de la biodiversité.

DÉCLARATION DE BALI SUR LES SEMENCES
Les Semences Paysannes sont la Dignité, la Culture et la Vie: Agriculteurs en résistance pour défendre leur droit aux semences paysannes .

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Dans le monde d'aujourd'hui nous sommes les victimes d'une guerre pour le contrôle des semences. Nos agricultures sont menacées par les industries qui cherchent à contrôler nos semences par tous les moyens possibles. Le résultat de cette guerre déterminera l'avenir de l'humanité étant donné que nous dépendons tous des semences pour notre alimentation quotidienne.
Un acteur de cette guerre est l'industrie des semences du génie génétique, des technologies hybrides et des produits agrochimiques, qui vise l'appropriation des semences pour multiplier ses profits en obligeant les agriculteurs à consommer et dépendre de ses semences. De l'autre côté se trouvent des paysans et paysannes qui conservent et reproduisent nos semences, avec nos systèmes vivants de semences locales, paysannes et indigènes, les semences qui sont le patrimoine de nos peuples. C’est une richesse que nous mettons généreusement au service de l'humanité.
...
Quelle que soit la décision du Traité de reconnaître ou non ceux qui sont les gardiens de la biodiversité, nous allons continuer à travailler au sein de nos propres systèmes paysans de semences, qui ont dans le passé et continueront à l'avenir d'assurer la diversité génétique et de nourrir l'humanité. Ainsi, nous conservons les semences non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour nos enfants : les semences paysannes sont le patrimoine des communautés paysannes et des peuples indigènes au service de l'humanité.

Pour lire cette déclaration, on peut se connecter sur le site bio-aquitaine.com

dimanche, 10 avril 2011

La forêt sous les tropiques

Bande-annonce du premier film documentaire de l'association exode tropical "La forêt sous les tropiques" en hommage aux forêts tropicales humides

un hommage à la biodiversité des forêts tropicales et à tous ceux qui se préoccupent de leur avenir. On peut en savoir plus sur le site exode-tropical.com

mardi, 05 avril 2011

On peut jardiner autrement.

Contrôler les pucerons et les limaces, arracher les mauvaises herbes, sont autant de pratiques qui amènent trop souvent les jardiniers amateurs à utiliser des pesticides, potentiellement dangereux pour la nature et la santé. Chaque année, presque 5 000 tonnes de pesticides sont répandus par les 17 millions de jardiniers amateurs dans leur jardin et leur potager.

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On peut jardiner autrement. Accueillir mousse, pissenlits, pâquerettes et autres mauvaises herbes, contempler les espèces floricoles qui se posent sur les plantes, surprendre celles qui pollinisent, c’est assez simple et naturel. Au lieu de combattre les parasites et les maladies une fois qu’ils menacent les cultures, on peut sélectionner des plantes en fonction de leur résistance ou leur tolérance aux parasites et maladies, associer les plantes en fonction des voisinages qui leur sont le plus favorables, varier les plantes cultivées d’une année à l’autre pour rompre le cycle de développement des parasites et limiter leur contact avec les cultures auxquelles ils s’attaquent, décaler la date de semis pour que la culture soit à un stade moins sensible de son développement lorsque les parasites attaquent, ne pas trop serrer les plantations et tailler régulièrement les haies et les arbustes pour faire pénétrer la lumière afin d’éviter la stagnation d’eau après la pluie et le développement des maladies, couvrir le sol pour éviter le développement des mauvaises herbes, utiliser du compost pour améliorer la fertilité du sol et renforcer la résistance des cultures en nourrissant les plantes, créer des espaces favorisant la biodiversité et la présence de certains insectes ou animaux ennemis des ravageurs...

samedi, 02 avril 2011

Solidaire avec le vivant

écologie,atmosphère,sciences,cnrs,biodiversité,nature,environnementBien avant les premières images spatiales de la planète bleue, à l'aube du XXe siècle, le géologue autrichien Eduard Suess, inventeur des enveloppes géologiques de la terre (atmosphère, hydrosphère, lithosphère, biosphère), soulignait combien la vie est un phénomène limité non seulement dans l'espace mais aussi dans le temps.



écologie,atmosphère,sciences,cnrs,biodiversité,nature,environnementRemobilisée par le biogéochimiste russe Vladimir Vernadsky, la biosphère est définie par tous les êtres vivants et les relations dynamiques qui existent entre eux et avec les éléments constitutifs de la planète.

La solidarité écologique est l'étroite interdépendance des êtres vivants, entre eux et avec les milieux naturels. Elle souligne la communauté de destin entre les humains, leurs sociétés et la nature.

D'abord, cette solidarité est issue des faits scientifiques. Elle se construit objectivement autour des processus écologiques qui sous-tendent la diversité de la vie et la coévolution de nos sociétés et de la nature au travers des usages de l'espace et des ressources naturelles. Ensuite, la solidarité écologique se fonde sur la reconnaissance par les humains qu'ils font partie de la communauté du vivant. Elle traduit leur volonté de "vivre et devenir ensemble" avec les autres êtres vivants, jugeant de leurs actions selon leurs conséquences sur les composantes de cette communauté.

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En servant de guide en matière d'action, la solidarité écologique permet d'identifier non seulement les interdépendances fonctionnelles à l'œuvre dans la biosphère mais aussi le devoir moral de prendre en considération les interrelations socio-écologiques. La solidarité écologique invite à reconsidérer le champ de notre responsabilité en tant que société, comme sur le plan individuel. Les humains doivent être conscients de leur double dépendance : vis-à-vis de la société et vis-à-vis du reste de la biosphère. La solidarité écologique se situe dans l'entrelacs des relations que nouent les hommes entre eux au sujet de la nature et dans la relation qu'ils établissent avec elle. Il s'agit d'engager notre responsabilité et d'agir avec la conscience d'une dépendance mutuelle et réciproque : être à la fois solidaire quant à l'accès des humains à la biodiversité et à ses services et être solidaire avec le vivant.

On peut lire la suite de l'article de Raphaël Mathevet et John Thompson, chercheurs au CNRS, Isabelle Autissier, présidente du WWF-France et Serge Orru, directeur général du WWF-France sur le site notre-planete.info

mardi, 29 mars 2011

La ville sauvera les abeilles

Les abeilles sont à l'origine de la pollinisation d'environ 80% des plantes à fleurs dans le monde. Du fait de l'Homme, elles sont aujourd'hui en danger dans leur habitat naturel. En attendant que des mesures soient prises et pour alerter l'opinion publique sur la pollution de nos campagnes, il est possible d'installer des ruches en ville. Vidéo réalisée à l'occasion de la Fête de la science itinérante à Clermont-Ferrand 2010.


Lucas Falchero, apiculteur urbain par Volcan-Terre-d-Eveil

samedi, 26 mars 2011

La luzerne, plante écologique

La luzerne est l'aliment fournissant le plus de protéines à l’hectare. Cultivée sur quelques 32 millions d'hectares dans le monde entier, la luzerne peut être pâturée par les animaux ou donnée sous forme de foin à la ferme. Il existe de nombreuses variétés de luzerne. Cette diversité permet à chaque éleveur de choisir la variété qui convient le mieux à ses besoins.

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La luzerne est, parmi les plantes cultivées, l'une des plus écologiques. En fixant naturellement l'azote de l'air comme les autres légumineuses, elle ne consomme pas d'engrais azoté. Installée pour 3 à 4 ans sur une parcelle, elle stabilise les sols en évitant ruissellement ou érosion. Elle est recommandée par les Agences de l'eau pour protéger les zones de captage d'eau potable.
De plus cette plante reste une alliée pour les animaux et les insectes. Son couvert végétal permanent constitue une zone de nidification remarquable pour de nombreux oiseaux nichant au sol (perdrix, cailles, traquets, alouettes, pipits). Sa fleur attire les abeilles et leur fournit pollen et nectar.

On peut se documenter sur le site semencemag.fr

lundi, 07 mars 2011

Le hasard des mauvaises rencontres

Pour les crapauds, les trajets immuables de la reproduction rencontrent des routes où les voitures réalisent un véritable carnage, rendant glissante la chaussée d’autant plus qu'au début du mois de mars le temps se doit d’être pluvieux. De nombreux accidents sont signalés et même, dans certaines localités, des tronçons de routes sont interdits à la circulation durant une courte période. La mortalité des crapauds a été estimée de 10 à 30% pour une circulation de 4 à 12 voitures par heure, et bien davantage si la circulation est plus dense.

Considérant l’évolution darwinienne de l’espèce, dans son ouvrage La vie des crapauds Jean Rostand estime qu’aux deux piliers de cette théorie, hasard des mutations et nécessité de la sélection naturelle des plus adaptés, il convient d’ajouter le hasard des mauvaises rencontres, sélection artificielle qui joue chez les crapauds un rôle majeur avec l’homme pour auteur.

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Réserve naturelle du Pinail

Ces dernières années l'hécatombe a augmenté. Selon Maxime Paquin de France Nature Environnement, jusque dans les années 50, le territoire français était maillé de multiples petites mares et de prairies humides inondées lors des crues des ruisseaux. Depuis on a comblé et asséché ces zones humides. Pourtant une multitude d'espèces animales et végétales ont besoin de ces relais pour circuler, s'alimenter, se reproduire. Restaurer les mares et en créer à proximité des voies de circulation pour que les crapauds par exemple n'aient pas besoin de les franchir serait un exemple de contribution à la trame verte et bleue prônée par le Grenelle de l'Environnement.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site asalf-normandie.org

dimanche, 06 mars 2011

Les crapauds sont des dévoreurs d’insectes

Les crapauds communs (Bufo bufo) sont laids et balourds. Si les contes pour enfants leur donnent la possibilité de se transformer en princes charmants, c’est certainement pour créer un effet de contraste.

Les crapauds sont des dévoreurs d’insectes, d’araignées et de vers de terre. Ce sont des auxiliaires efficaces des jardiniers et des agriculteurs. Leur action protectrice a été comparée à celle des pesticides dont la nocivité n’est plus à démontrer. Dans certains pays ils sont artificiellement introduits dans les jardins en création. Nombreux, mais menacés, ils tiennent une place importante dans l’équilibre écologique et la biodiversité dont nous sommes dépendants..

Protégés par les sécrétions toxiques de leurs pustules cutanées, leurs prédateurs sont rares : couleuvres à collier, hérissons, corneilles… auxquels il faut ajouter l’homme. Les mares sont comblées et les zones humides indispensables pour les écosystèmes sont toujours menacées.

samedi, 05 mars 2011

Récolter plus de bois, mieux préserver la biodiversité

L'année internationale des forêts est l'occasion de rappeler les objectifs fixés par le ministère de l'agriculture, produire plus de bois tout préservant mieux la biodiversité, une démarche territoriale concertée dans le respect de la gestion multifonctionnelle des forêts.

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Récolter plus de bois : en moyenne, 40% du bois produit n'est pas récolté et les surdensités rendent les forêts fragiles aux stress climatiques et les appauvrissent en biodiversité

Préserver mieux la biodiversité, en développant les pratiques favorables telles que le maintien d'arbres morts et sénescents, le mélange d'essences, le respect des habitats

Une démarche territoriale du fait des répercussions des actions forestières sur le paysage et sur les nombreux services rendus par la forêt à la société

Une gestion multifonctionnelle qui vise à faire remplir simultanément à un massif forestier les fonctions productives, environnementales et sociales.

mardi, 18 janvier 2011

Vivre aux côtés des loups

Dans les Alpes-de-Haute-Provence, depuis les années 1990, une dizaine de loups ont fait leur réapparition, en provenance d’Italie. Vingt ans après son retour dans le sud de la France, le loup ne fait certes toujours pas l'unanimité, mais il est mieux toléré. Eco-volontariat et patous sont devenus les bonnes étoiles du berger.

Depuis huit ans, l'association d'éco-volontariat A Pas de Loup propose une alternative originale au conflit entre le pastoralisme et le maintien des loups en montagne. Entre 1999 et 2006, 117 volontaires de tous âges et de tous horizons ont assisté, bénévolement, 19 éleveurs-bergers dans les estives pour assurer une omniprésence humaine auprès des troupeaux. Ces 3192 jours d'éco-volontariat ont contribué à faire évoluer la cohabitation par une meilleure acceptation du loup et une valorisation du milieu pastoral, dans un contexte économique difficile.

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Laurence Girard, directrice-fondatrice de l'association et auteur du livre « Aux Côtés des bergers et des loups ... pour l'avenir de nos montagnes », propose une analyse documentée de la problématique, des témoignages sur l'élevage ovin et sur le loup, pour éviter la diabolisation.

Pour en savoir plus sur l'association, on peut consulter leur site apasdeloup.org

lundi, 17 janvier 2011

2011 sera l’année de l’Outre-mer

2011 sera l’année de l’Outre-mer, une occasion pour le Muséum national d’Histoire naturelle de rappeler la richesse de la biodiversité de ces territoires français, dans la continuité de l’année de la biodiversité. Ce sont tous les aspects de ces territoires qui seront mis en avant tout au long de l’année : leur culture, leurs apports économiques, leurs institutions, le tourisme, etc.
L’occasion est donnée également pour rappeler la richesse de la biodiversité marine et terrestre de ces territoires, puisqu’elle occupe 80% du patrimoine naturel français, ainsi que sa fragilité.

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Le Muséum a une tradition d’étude de la diversité des sociétés et de la nature de l’outre-mer. Il possède une antenne, installée à Cayenne et dans le cadre de ses missions statutaires, il participe aux activités de recherche, expertise diffusion, conservation des collections et enseignement, avec les institutions locales et avec les organismes scientifiques et universités implantés sur l'ensemble des territoires d'outre-mer.

Pour prendre connaisance des évènements organisés par le Muséum durant toute cette année 2011, on peut se connecter au site outremer.mnhn.fr

jeudi, 13 janvier 2011

Pour tout produit acheté, un arbre planté

Selon Sylvain Angerand des Amis de la terre, "pour tout produit acheté, un arbre planté" est un slogan payant car c'est une action très symbolique qui rencontre l'adhésion assez immédiate des consommateurs. Mais cette action n'est pas une réponse adaptée à la déforestation. Il y a des endroits dans le monde où il faut restaurer les écosystèmes qui ont été fortement dégradés mais il faut le faire avec des essences locales. Or les entreprises qui proposent ces actions médiatiques ont tendance à planter des eucalyptus partout.

En effet, c'est un arbre efficace en terme de compensation carbone. Il pousse très vite et capte donc beaucoup de CO2 mais en contre partie il est très gourmand en eau (300l par jour) et assèche parfois les rivières et les puits, rendant l'accès à l'eau potable encore plus problématique. En Amérique du Sud, on appelle les eucalyptus, les arbres de la soif. Il vaudrait mieux s'attaquer aux causes de la déforestation : culture de l'huile de palme, du soja pour l'alimentation des animaux, fabrication du papier, de l'aluminium...

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Pour en savoir plus sur la culture des eucalyptus, on peut consulter le site amisdelaterre.org

mardi, 11 janvier 2011

Les huîtres triploïdes sont-elles toutes stériles ?

Les huîtres triploïdes françaises sont en grande partie le fruit du travail des laboratoires de L’Ifremer dont l'objectif est l’amélioration de la résistance aux maladies des souches des huîtres. D’un point de vue génétique, l’huître triploïde possède des triplets de chromosomes à la place des doublets de l'huître diploïde ce qui les rend stériles. Ainsi ces huîtres stériles ne dépensent pas d’énergie pour la reproduction et poussent plus vite que les autres. De plus, ces huîtres ne sont pas laiteuses l'été durant la période de reproduction d'où son nom d'huîtres des quatre saisons. Durant l'année 2010, année de la biodiversité, un milliard d’huîtres triploïdes ont été mises à l’eau en milieu naturel.

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Voici l'avis de Catherine Coutant, ostréiculteur à la Tremblade dont la production est 100% d'huîtres triploïdes :
"J'élève des huîtres triploïdes depuis 1997. Les huîtres triploïdes ne s'élèvent pas de la même façon que les huîtres normales. J'ai donc dû changer totalement ma façon de travailler et, pour mieux maîtriser ma production, j'ai décidé de n'élever que des triploïdes. Il ne faut pas oublier que la qualité d'une huître dépend beaucoup de 'la main de l'ostréiculteur'. Ces huîtres triploïdes poussant plus vite que les huîtres normales, il faut bien contrôler leur croissance, voire la freiner : en 2 ans, elles atteignent une taille commercialisable mais leur taux de remplissage (poids de chair par rapport au poids total de l'huître non ouverte) est trop bas. Il faut donc compter 3 ans d'élevage. On gagne une année d'élevage par rapport aux huîtres normales qui en demandent 4, mais on perd en fréquence de manipulations. Durant ces 3 années, pour que leur coquille soit bien formée, les huîtres triploïdes doivent être retournées tous les 15 jours au lieu d'une fois tous les 1,5 mois. Elles présentent alors la même forme que les huîtres standards. En été, ces huîtres n'ont pas besoin d'être affinées en claires. Je ne les affine qu'en hiver et à faible densité car elles mangent plus que les huîtres normales… "

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Les huîtres triploïdes ne sont peut-être pas toutes stériles, en effet dans une étude publiée en 2004, plusieurs chercheurs chinois expliquent que les huîtres triploïdes, Crassostrea gigas, du Pacifique ne sont pas toutes stériles. La fécondité relative des femelles triploïdes atteint 13,4% des huîtres diploïdes normales. Ce qui ,selon eux ,n’assure pas un confinement total des élevages de triploïdes. Si les triploïdes étaient complètement stériles, leur utilisation en aquaculture n’aurait pas d’incidences sur les populations sauvages et la biodiversité… Dans le cas contraire, quand les triploïdes ne sont pas stériles, il serait pertinent de connaître l’impact des triploïdes fertiles sur les populations sauvages.

Pour lire cette étude en anglais, on peut la télécharger sur le site sd-2.archive-host.com

vendredi, 31 décembre 2010

L'extraordinaire richesse des mers et des océans

2010 a été l'année de la biodiversité, l'occasion de mieux connaître les enjeux de la préservation de l'environnement.
Le pavillon biodiversité du parc Océanopolis de Brest offre une plongée au cœur d’une fantastique traversée sous-marine à la rencontre des mers chaudes et colorées comme des abysses glacés les plus sombres. La vie est présente partout dans les océans. Des coraux fragiles d’Indonésie au picoplancton des déserts océaniques ou encore aux espèces des mers Australes, chacun a ses spécificités, ses secrets et un rôle.
Cette extraordinaire richesse des mers et des océans offre nourriture, médicaments et envies d’évasion et joue un rôle primordial dans les grands équilibres de la planète. Soyons vigilants, c’est notre survie qui en dépend.

Près de 70 % des médicaments sont à base de molécules issues de bactéries, de plantes ou d’animaux. Les organismes marins fournissent à eux seuls 5 000 de ces molécules. La chimio-diversité marine est encore sous-estimée : seulement 1 % des espèces connues a été étudié dans ce but.


Océanopolis
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Pour découvrir le parc Océanopolis, visiter le site oceanopolis.com