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lundi, 27 janvier 2014

Le rapport avec l'universel

Un des effets de la mondialisation est une transformation profonde du rapport avec l'universel qui est en train de se mettre en place. L'accès à l'universel avait été longtemps le privilège des intellectuels, qui avaient l'optimisme raisonnable de croire qu'il leur était accessible. Effectivement, de Montaigne à Valéry, cet accès a été maintenu.

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Ca ne veut pas du tout dire qu'aujourd'hui l'universel ait disparu, loin de là. D'abord parce qu'il y a un universel scientifique qui s'est largement répandu. Mais il y a un rapport du particulier avec l'universel qui s'est profondément transformé. Il faut s'y faire : il n'y a plus de philosophies de la totalité et nous devons affronter cette atomisation générale.

Propos de Pierre Nora diffusés dans le numéro 09978 du Nobs

On peut aussi lire la lettre ouverte à Pierre Nora sur blogs.mediapart.fr

mardi, 14 janvier 2014

L'intestin de la terre

Il est mou, il est froid, il est chauve, il est le symbole même de l’humilité. Pourtant, il bosse non-stop à notre salut et le moins que l’on puisse dire, c’est que nous ne lui avons pas facilité la tâche ces dernières décennies. C’est un compagnon familier, certains d’entre nous n’hésitent pas à l’emmener à la pêche, c’est dire ! D’autres considèrent d’un œil peu amène ses tortillons grassouillets qui collent aux semelles. Tous le méprisent un peu, il est vrai qu’il n’est pas très sexy et on ne peut pas dire qu’il soit un animal de compagnie très démonstratif sauf quand on le glisse dans le cou de sa copine en cours de maths.

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Et pourtant mesdames, messieurs, le ver de terre, car c’est de lui dont on cause, va nous sauver la mise. Saviez-vous qu’Aristote l’appelait «l’intestin de la terre» ? Saviez-vous que le grand Charles (Darwin) lui a consacré son ultime ouvrage ? Saviez-vous que tous les efforts de l’agriculture depuis les débuts du néolithique prétendent à faire son boulot ? Et que depuis ces temps reculés et malgré notre «génie» nous n’avons jamais pu l’égaler en efficacité ?
Pour lire la suite de l'article d'Arnaud DAGUIN, Chef cuisinier

mardi, 07 janvier 2014

Croissance économique zéro

Avec actuellement 0,7 % de la population détenant 41 % des richesses et 68.7% ne devant se contenter que de 3%, démographie et richesses sont insuffisamment corrélés pour espérer une stabilisation de la croissance économique sur la seule base d'une hypothétique baisse de population.

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La reconnaissance de la croissance économique comme facteur de destruction de l'environnement fut officialisée par la publication des rapports « Meadows » à partir de 1972 dont les prévisions ne purent, jusqu'à nos jours, être démenties. Hélas, les hypothèses d'une croissance économique zéro voire d'une éventuelle décroissance restent exclues de tout débat. La corrélation entre baisse de fertilité et développement économique observée durant le 20ième siècle amena le remplacement du modèle malthusien décrivant le contrôle de la fertilité comme un requis au développement par celui de la « transition démographique » où une baisse de fertilité en est la conséquence. Le problème est que ces modèles ne lient pas la question de la fertilité à l'environnement mais à la croissance, comme si c'était de cette dernière et non des ressources environnementales dont nous dépendrions. Par un même biais, arborer la fertilité comme un danger primordial pour la planète permet de miroiter les vertus d'une croissance économique rempart à un péril démographique. Aussi peut-on s'interroger sur l'origine de cette obsession quasi religieuse pour la croissance capable de nous faire adhérer au paradoxe du « développement durable » alors que seul l'équilibre l'est.

Source : notre-planete.info

lundi, 06 janvier 2014

La température lorsqu'on est loin de tout

Dans l'espace, la température avoisine les trois degrés Kelvin, c'est à dire - 270 °C. Mais la notion de température n'est pas la même dans l'espace que sur Terre où on la mesure à l'aide d'un thermomètre qui évalue l'énergie cinétique des molécules du milieu dans lequel on le plonge. Mais dans l'espace intersidéral où le vide est à peu près total, quelques atomes par mètre cube, contre des milliers de milliards de milliards dans l'air qu'on respire, ce genre de mesure n'a pas de sens, puisqu'il n'y a pas de matière pour «porter» la chaleur. La température de l'espace fait référence au rayonnement radio présent partout dans l'Univers, qui est une sorte d'écho du big bang.

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Cette «température» est celle qui règne lorsqu'on est loin de tout (entre deux galaxies, par exemple) et elle peut augmenter énormément si l'on s'approche d'une étoile. Ainsi, aux environs immédiats de Pluton, la dernière «planète» du système solaire, la température de l'espace est d'environ - 235 °C. Proche de la Terre, la température est telle que la Station spatiale n'a pas vraiment besoin de se chauffer, mais au contraire, d'être refroidie. On peut transmettre de la chaleur par conduction, les molécules se relaient de l'énergie de proche en proche mais dans le vide de l'espace ce n'est pas possible. De même, la chaleur ne peut pas être transmise par convection, mode de transmission par laquelle un fluide transporte de la chaleur à cause du «brassage» qui se produit quand on le chauffe. Puisqu'il existe seulement trois modes de transmission de la chaleur, seule la radiation est possible, c'est-à-dire l'émission d'ondes électromagnétiques - notamment l'infrarouge pour les objets dont la température avoisine celle du corps humain, et la lumière visible pour les objets plus chauds, comme le Soleil. Cependant, la radiation est de loin la manière la moins efficace de diffuser de la chaleur, si bien que la SSI se trouve pratiquement «dans un isolant thermique parfait». Ainsi, même lorsqu'elle passe dans l'ombre de la Terre, il n'est nul besoin de la chauffer : la chaleur produite par les ordinateurs, l'équipement électronique et l'équipage suffit.

Source : lapresse.ca

vendredi, 27 décembre 2013

Economie circulaire, repenser le modèle de développement

Interview de François-Michel Lambert, président de l'Institut de l'économie circulaire sur le site actu-environnement.com :
L'économie circulaire, c'est repenser notre modèle de développement. La raréfaction des ressources annonce des crises prochaines. L'enjeu est de réduire la consommation alors que la démographie et la croissance du niveau de vie mondial font exploser les besoins. Ainsi, la Chine, qui compte 1,4 milliard d'habitants et dont le niveau de vie est en hausse constante, a inscrit l'économie circulaire depuis plus de cinq ans dans une loi : 262 villes ont été identifiées comme étant en crise par rapport à leurs difficultés d'accès aux ressources. Il est nécessaire de s'inspirer d'une telle réflexion afin d'éviter des crises liées aux ruptures de production, telles que celle révélée par le tsunami de 2004 en Asie avec les disques durs.

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L'économie circulaire ne se limite donc pas au recyclage, croire que le recyclage est une panacée est une erreur, car il présente deux défauts majeurs. D'une part, on perd de la matière au cours des processus de recyclage. D'autre part, on recycle des volumes du passé pour un besoin futur d'une toute autre dimension. Même si le recyclage était généralisé, on ne couvrirait que 10 à 20% des besoins actuels. Donner des consignes de tri, apposer un logo sur les produits recyclables, c'est très bien, mais ce serait encore mieux d'être dans une société où il serait inutile de délivrer ces consignes.

samedi, 07 décembre 2013

Une société dont toute l'humanité sera fière

Aujourd'hui, nous tous, par notre présence ici et par nos célébrations dans d'autres régions de notre pays et du monde, nous conférons gloire et espoir à une liberté tout juste née.
De l'expérience d'un désastre humain inouï qui a duré beaucoup trop longtemps, doit naître une société dont toute l'humanité sera fière.
Nos actions quotidiennes, en tant que simples Sud-Africains, doivent susciter une réalité sud-africaine concrète qui renforcera la foi de l'humanité en la justice, confirmera sa confiance en la noblesse de l'âme humaine et maintiendra tous nos espoirs envers une vie glorieuse pour tous.
Tout ceci, nous le devons tant à nous-mêmes qu'aux peuples du monde qui sont si bien représentés ici, aujourd'hui.
Je n'hésite pas à dire à mes compatriotes que chacun d'entre nous est aussi intimement attaché à la terre de ce beau pays que le sont les célèbres jacarandas de Pretoria et les mimosas du bushveld.
Chaque fois que l'un d'entre nous touche le sol de ce pays, nous ressentons un sentiment de renouveau personnel. L'humeur nationale change avec les saisons.
Nous sommes mus par un sentiment de joie et d'euphorie lorsque l'herbe verdit et que les fleurs s'épanouissent.

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Cette unité spirituelle et physique que nous partageons tous avec cette patrie commune explique l'intensité de la douleur que nous avons tous portée dans nos cœurs lorsque nous avons vu notre pays se déchirer dans un conflit terrible, et lorsque nous l'avons vu rejeté, proscrit et isolé par les peuples du monde, précisément parce qu'il était devenu la base universelle de l'idéologie et de la pratique pernicieuse du racisme et de l'oppression raciale.

Pour lire l'intégralité du discours de Nelson Mandela

samedi, 02 novembre 2013

Là où croît le péril... croît aussi ce qui sauve

Hubert Reeves consacre son temps à oeuvrer pour une prise de conscience écologique qui commence par l'apparition d'une espèce : Homo sapiens. Apparemment sans défense, mais doté d'une arme redoutable : l'intelligence. Le processus a été lent, nécessitant plusieurs phases de maturation, mais la mécanique semble avoir été bien huilée tant les "sans ça, nous ne serions pas là" se révèlent nombreux.

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© ERIC PIERMONT / AFP
Grand architecte ? Dessein intelligent ? Hubert Reeves n'interprète pas, il observe... Il observe l'histoire d'une espèce qui a eu des rapports si conflictuels avec son environnement qu'elle l'a progressivement détruit au risque de briser l'équilibre fragile auquel elle doit sa survie. Car, même si tout s'est accéléré avec l'ère industrielle et la société de consommation, pour Hubert Reeves, cette situation a commencé avec l'apparition de l'homme sur Terre. Malgré tout, il pense déceler un "réveil vert" qui pourrait constituer une planche de salut. Hubert Reeves veut croire que "là où croît le péril... croît aussi ce qui sauve", titre de son nouveau livre paru au Seuil.


Selon l'article de Par Chloé Durand-Parenti publié sur le site lepoint.fr

dimanche, 13 octobre 2013

Gigantesque projet nommé Genesis

Huit ans de travail, 30 voyages, 245 images… Le photographe Sebastião Salgado rend un hommage à la beauté de la planète. Développé depuis 2004, ce gigantesque projet nommé Genesis montre la richesse et la diversité des peuples qui vivent encore selon un mode de vie traditionnel, au cœur de la faune et de la flore. Dans ce tour du monde des paysages, Salgado reste fidèle à sa ligne de noir et blanc, classique et lyrique en même temps.


Visite guidée : "Genesis" de Sebastião Salgado... par telerama
Source : sortir.telerama.fr

mardi, 01 octobre 2013

Mémoire de l’histoire du Système solaire

Les météorites sont la mémoire de l’histoire du Système solaire la plus facilement accessible à l’humanité. On est encore loin de pouvoir visiter à volonté des comètes et des astéroïdes. C’est pourquoi chaque météorite qui tombe sur Terre est potentiellement la source d’une nouvelle découverte sur la formation des planètes et l’évolution du Système solaire, il y a environ 4,5 milliards d’années. Ce sont les météorites appelées chondrites carbonées qui intéressent les spécialistes de cosmogonie pour comprendre la genèse des planètes. Un scénario possible pour expliquer l’apparition de la vie sur Terre passe par un apport extraterrestre des molécules organiques dans les jeunes océans de notre planète. Des acides aminés et des molécules entrant dans la fabrication de l’ARN se seraient formés dans l’espace avant d’ensemencer la Terre, grâce aux comètes et aux météorites.

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La météorite qui se désagrégea en entrant dans l'atmosphère terrestre en avril 2012 non loin de Sutter’s Mill en Californie, fait partie des chondrites carbonée. Les chercheurs de l’Arizona State University ont pris certains de ces fragments et les ont placés dans des conditions rappelant celles de la Terre primitive, plus précisément celles d’un hydrothermalisme comme on devait en trouver à proximité de volcans ou du point d’impact d’un astéroïde. Les cosmochimistes ont été surpris dedécouvrir des molécules organiques inédites, en particulier des polyéthers, encore jamais observés dans une chondrite carbonée. Une bonne nouvelle pour l’exobiologie, qui signifie que la variété et la complexité des molécules organiques apportées par les comètes et les météorites doivent être bien plus importantes que ce que l’on pensait. Cela permet donc d’envisager de nouveaux scénarios pour de la chimie prébiotique ayant amené à l’apparition de la vie.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 20 septembre 2013

Le concept des 3 R : réduire, réutiliser, recycler

Des fortunes se sont amassées en Chine dans le recyclage des déchets des Occidentaux, mais le concept des 3 R ( réduire, réutiliser, recycler) introduit dans le plan quinquennal en 2006, tarde à se concrétiser parce qu'il faut un arsenal juridique et réglementaire complexe pour que l'économie circulaire se matérialise. Pékin y travaille pourtant activement. Un exemple : la barrière verte mise en place l'année dernière aux frontières. La Chine sélectionne maintenant les déchets importés qu'elle veut recycler en choisissant les plus propres. Une façon d'éliminer les petits ateliers qui génèrent plus de pollution qu'ils n'en éliminent. Cela pose un problème aux Américains qui doivent maintenant gérer eux mêmes ces rebuts, cela veut dire créer une filière industrielle, une opération de longue haleine, qui doit être rentable pour être durable.

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Un exemple d'entreprise française qui réussit dans l'économie circulaire et qui bénéficie d’une aide publique : Roll Gom, capable de transformer des pneus usagés en roues de manutention. C'est la seule entreprise qui survit en Europe sur ce créneau et qui exporte d'ailleurs sa production dans le monde entier. Et cela en partie grâce à un bonus de 45 euros par tonne traitée distribué par l’Etat aux entreprises qui traitent les pneus usagés. L'économie circulaire doit aussi s'inscrire dans une perspective réaliste : la ville de Paris avait prévu de collecter les sacs plastiques pour les recycler et elle a finalement renoncé quand elle s'est rendue compte que le gisement était trop petit, créer la filière n'avait plus de sens, il valait mieux encourager les Parisiens à prendre des cabas.

Source : rfi.fr

samedi, 14 septembre 2013

Une forte accumulation de neige aux hautes latitudes

Au cours des deux derniers millions d'années, la Terre a connu de longues périodes glaciaires séparées par de courtes périodes plus chaudes, les interglaciaires. Cette succession était causée par les changements d'insolation engendrés par les variations cycliques de la distance entre la Terre et le Soleil et par l'inclinaison et la direction de l'axe de notre planète par rapport à notre étoile. Il y a 70 000 ans, suite à une réduction de l'insolation, le niveau de la mer a baissé de 80 mètres. Ceci montre qu'il y a eu une forte accumulation de neige aux hautes latitudes à l'origine de la calotte autour du pôle Nord. Or, les températures froides sont généralement associées à un temps sec et des précipitations rares. Pour qu'il y ait des chutes de neige, le temps doit être humide et la température modérément basse. Dans ces conditions, comment expliquer une accumulation de neige au pôle ?

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Pour répondre à cette question, les chercheurs ont analysé des carottes de sédiments marins prélevées au large de la Galice en Espagne et du golfe de Gascogne, contenant du pollen, excellent indicateur de la végétation et de la température du continent, et des foraminifères, organismes marins microscopiques dotés d'un squelette calcaire qui renseignent sur la température de l'océan. Les scientifiques ont ainsi pu reconstituer l'évolution de la végétation recouvrant la façade atlantique et celle des températures de l'océan Atlantique. Ils ont observé un étonnant découplage entre la température du golfe de Gascogne et celle du continent européen. Lorsque les températures étaient très froides sur le continent, l'océan est resté chaud, en particulier lors des périodes de refroidissement intense qui ont eu lieu lors de l'entrée en glaciation. Ce découplage correspond aux périodes où le Gulf Stream, puissant courant marin qui transporte vers le nord les eaux chaudes du golfe du Mexique, est dirigé vers le golfe de Gascogne par des débâcles modérées d'icebergs provenant du nord du continent américain. C'est ce contraste de température entre le golfe de Gascogne et le continent adjacent qui a dégagé une forte humidité qui ,portée par les vents vers le pôle Nord, aurait, selon les chercheurs, provoqué les importantes chutes de neige à l'origine de la calotte polaire.

Source : notre-planete.info

jeudi, 12 septembre 2013

Peut-on comprendre l’univers ?

De nombreux physiciens travaillent à donner une explication satisfaisante aux origines du cosmos, comme la théorie du Big Bang. Malgré les résultats récents de la physique théorique, comme la découverte du boson de Higgs au LHC, le modèle cosmologique reste impuissant devant des mystères comme la matière ou l’énergie noire. Bien comprendre l’état de nos connaissances sur l’origine de l’univers est essentiel pour concevoir le foisonnement de théories qui se développent en cosmologie ces dernières années, comme la théorie des cordes, celle de la gravitation quantique ou du multivers.

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Les trous noirs sont des zones où la gravitation est si intense que même la lumière ne peut s’en échapper. Leur surface, que l’on nomme « horizon », n’est pas une cloison matérielle, mais une simple limite mathématique. La quasi-totalité de la masse visible de l’univers se trouve sous forme d’étoiles. Les planètes, aussi nombreuses soient-elles, sont légères et ne sont d’ailleurs pas facilement visibles hors du Système solaire. La matière noire et l’énergie noire sont des problèmes cosmologiques majeurs. Comme d’ailleurs la dissymétrie globale de l’univers qui semble privilégier la matière à sa « consœur ennemie » l’antimatière.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com

lundi, 09 septembre 2013

Mars, la planète semble tout près

Mars, la planète semble tout près. On y envoie rouler des robots, on envisage même d’y envoyer des humains… Mais elle a beau être la plus proche planète de la Terre, la planète Rouge se trouve à 55 700 millions de kilomètres contre 384 400 km pour la Lune.

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C’est pas la porte à côté mais difficile de se faire une idée. C’est pourquoi David Paliwoda a eu l’idée de faire sentir cette distance, grâce à une animation. Cliquer ici pour la voir.

vendredi, 30 août 2013

Une mission de capture d’un astéroïde

La Nasa planifie une mission de capture d’un astéroïde. Ce projet ambitieux consiste à amener un astéroïde près de la Terre, de façon à le rendre accessible à des missions habitées et robotiques, pour l’étudier. Or, le Congrès des U.S.A. est contre cette mission, lui préférant le retour d’humains sur la Lune.

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Les astéroïdes, issus des restes de planètes en formation, sont susceptibles d'éclairer les scientifiques sur la genèse du Système solaire, il y a quelques 4,5 milliards d’années. Surtout, les technologies spatiales mises au point pour ce programme serviront à d’autres grands projets, comme une mission de déviation d'astéroïdes pour la protection de la Terre, mais aussi l’exploitation de leurs ressources. Une telle mission pourrait être réalisée dès 2017 pour ramener l’astéroïde 2007 UN12 en septembre 2020. Mais si l’on vise un astéroïde plus grand et massif, comme 2009 BD avec ses 900 t, pour une même année de départ, le retour est prévu en juin 2023.

Source : futura-sciences.com

samedi, 24 août 2013

Désormais, le monde vivra à crédit

Selon le Fonds mondial pour la Nature (WWF), le monde vit à crédit depuis cette semaine. Depuis le 20 août, la population mondiale a consommé la totalité des ressources naturelles que la Terre est capable de renouveler en l'espace d'une année.

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Les humains ont atteint ce plafond pour la première fois le 19 décembre 1987. Ce « World Overshoot Day » n'a fait que se rapprocher du début de l'année depuis. Actuellement, le WWF estime que plus d'une planète et demie serait nécessaire pour combler les besoins de l'humanité. Il en faudrait même deux d'ici 2050. La croissance démographique et une consommation par personne en hausse sont les principales raisons de cette augmentation. La plus grosse empreinte écologique est à mettre sur le compte du Qatar. Si tout le monde vivait comme les Qataris, 6,6 planètes seraient nécessaires. Viennent ensuite le Koweït et les Emirats arabes unis. Le Danemark occupe la quatrième place, talonné par les Etats-Unis, dont la consommation équivaut à quatre planètes par an. L'Afghanistan, le Timor-Oriental et la Palestine ferment la marche avec 0,3 planète et moins.

Source : terresacree.org

dimanche, 18 août 2013

A quoi pourrait ressembler le crâne d'un Alien ?

J. Sébastien Steyer, paléontologue (CNRS) au Département Histoire de la Terre du Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN), est aussi un passionné de science-fiction qui réfléchit à ce à quoi pourrait ressembler une vie intelligente (ou pas) ailleurs que sur Terre. Dans cette séquence, vous pourrez aussi découvrir à quoi pourrait ressembler le crâne d'un Alien de type Roswell : une réplique évidemment imaginaire mais construite à partir de réelles considérations scientifiques...

jeudi, 15 août 2013

L'astéroïde de Chicxulub et les dinosaures

Les préhistoriens pensaient que l’astéroïde de Chicxulub s’était écrasé au Mexique quelque 300000 ans avant la disparition des dinosaures, une durée trop longue pour établir un lien de causalité entre les deux événements. Or, d’après une nouvelle datation radiométrique de haute précision du centre de géochronologie de Berkeley aux États-Unis, l’astéroïde aurait en réalité touché la Terre il y a 66.038.000 années, soit 33.000 ans seulement avant l’extinction des dinosaures. La succession chronologique entre ces deux événements est plus étroite que lors des estimations précédentes.

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Mais selon le centre de géochronologie de Berkeley, l’impact de Chicxulub n’a probablement pas été la seule cause de la disparition des dinosaures. En effet, la Terre aurait connu, au cours du crétacé, une intense activité volcanique dans la région du Deccan, en Inde, à l’origine d’un rejet massif de CO2 et de soufre, et par conséquent d’une sensible modification du climat. L’écosystème planétaire était donc déjà fragilisé lorsque la chute de l’astéroïde a porté un coup fatal aux dinosaures.

source : universcience.fr

jeudi, 08 août 2013

Le paradoxe du jeune soleil résolu ?

Deux scientifiques ont peut-être apporté des réponses au paradoxe du jeune soleil : selon la théorie de l’évolution stellaire, le Soleil devait être de 20 à 30 % moins lumineux pendant l’Archéen, il y a environ 3,5 milliards d’années. Or, si tel était bien le cas, la zone d’habitabilité autour du soleil devait être différente. Cela implique que la Terre était trop loin du soleil pour que de l’eau liquide existe à sa surface. Or, il existe des preuves indéniables de la présence de cette eau sous forme d'océans. Ces deux scientifiques ont utilisé la puissance des superordinateurs modernes pour tenter de mettre un point final aux contre-verses concernant l’énigme du jeune soleil. Grâce au supercalculateur Janus, les deux chercheurs ont pu effectuer des simulations plus réalistes du climat de la Terre archéenne. Ce travail a nécessité 6000 heures de temps de calcul, soit 10 ans sur un ordinateur classique. Ils ont utilisé un modèle de circulation atmosphérique général qui modélise en 3D les interactions entre les océans, l’atmosphère, les continents, et même les nuages et glaces de la Terre. Les deux chercheurs ont également finement réglé le transfert radiatif de l’énergie solaire, en prenant en compte un effet de serre inhabituel dû à la composition particulière probable de l’atmosphère de l’Archéen, c’est-à-dire sans d'oxygène ni d'ozone, mais avec beaucoup de CO2 et éventuellement du méthane. Un cycle piégeant moins de carbone sur la Terre primitive.

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La solution la plus simple pour résoudre le paradoxe du jeune soleil, fait intervenir une teneur de 1000 ppm (parties par million) en méthane et de 20000 ppm de CO2 (400 aujourd'hui). Une telle composition est possible car pendant l’Archéen, les conditions fixant le cycle du carbone sur Terre étaient différentes. Les continents étaient de plus petite taille et il n’y avait pas d’érosion des sols due aux racines de plantes par exemple. De sorte que les processus capables de fixer des carbonates dans l’océan sous forme de calcaire et de faire diminuer la présence du dioxyde de carbone dans l’atmosphère n’étaient pas aussi actifs qu’aujourd’hui.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 19 juillet 2013

7-11 ans, l’âge de la curiosité à toutes épreuves

7-11 ans, c’est l’âge de la curiosité à toutes épreuves et des vocations précoces. À l’école, on apprend uniquement ce qui est connu, sans parler de ce qui ne l’est pas. La collection " Sur les épaules des savants", on propose de dévoiler les limites de la connaissance pour que les enfants puissent constater que tout est ouvert, qu’ils ont une place à prendre et qu’ils pourront contribuer à faire avancer la science. Ceux qui ont envie de devenir plus tard scientifiques, mais aussi tous ceux qui sont simplement curieux, seront rassurés de savoir qu’on ne sait pas tout… tout en apprenant ce qu’on sait déjà.

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Avec le livre de cette collection, l’Univers, ce qu’on ne sait pas encore…, on effectue avec l’astrophysicien Hubert Reeves un tour de l’Univers, de la Terre jusqu’aux galaxies lointaines, en passant par le système solaire et le Big-Bang. Un voyage dans l’espace et le temps, avec un objectif précis : montrer aux jeunes les questions auxquelles se heurtent encore les chercheurs et auxquelles eux-mêmes pourront s’atteler quand ils seront grands…

Source : editions-lepommier.fr

mercredi, 03 juillet 2013

Des traces d’une eau propice à la vie sur Mars

Curiosity, qui roule dans le lit d'une rivière asséchée a analysé des échantillons de sol introduits dans l’instrument Sam (Sample Analysis at Mars). Exposés en mars dernier, ces résultats démontrent que ce matériau est un sédiment qui s’est formé dans un milieu aqueux. L’eau coulait à cet endroit et son pH n’était pas acide mais, au contraire, basique. Chimiquement, le milieu était réducteur, et donc non oxydant. Selon John Grotzinger, l'un des responsables de la mission de Curiosity, on aurait pu boire cette eau.

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Dans l’étude sur l’habitabilité de la Planète rouge, on a établi qu'en certains endroits, à certains moments, il y a longtemps, trois milliards d’années peut-être, de l’eau liquide coulait. La surface de Mars abritait des rivières et des étangs, à moins que ce ne soit des fleuves et des mers. Certains de ces milieux aquatiques étaient, ou ont été un certain temps, propices à l’apparition ou au maintien d’une vie de type terrestre.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site : futura-sciences.com