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mercredi, 04 mai 2011

De la chaleur, beaucoup de soleil et très peu de pluie

Avril 2011 restera dans les annales de la climatologie. En Bretagne, des records de températures ont été battus. +4°C en moyenne à Saint-Brieuc et Brest.
A Saint-Brieuc, alors que cette moyenne est habituellement de 8,9° elle a été cette année de 12,9°, soit quatre degrés de plus. A Brest, cette moyenne a atteint 13,3° contre 9,2° pour un mois d'avril normal.  Les derniers records remontaient à 2007 : à Brest et Saint-Brieuc, ils s'établissaient respectivement à 12,1° et 11,4°. Ces records ont été dépassés de plus d'un degré, ce qui est vraiment significatif.
La Bretagne a aussi  bénéficié d'une centaine d'heures de soleil en plus par rapport à un mois d'avril normal. À Lorient, le soleil aura brillé 265 heures contre 167 en moyenne, soit huit à neuf heures de soleil par jour contre cinq à six habituellement.

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Dans le même temps les précipitations auront été très faibles, atteignant seulement 10 % de la valeur normale d'un mois d'avril. Depuis le début de l'année le déficit cumulé est de l'ordre de 50 %. À Quimper, il est tombé 245 mm d'eau depuis janvier, soit seulement 20mm de plus qu'en 1976. Pour les agriculteurs, la situation devient critique.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article du journal Le télégramme

dimanche, 01 mai 2011

Une ferme verticale

La notion de ferme verticale est un concept développé en 1999 par Dickson Despommier, professeur en santé environnementale et microbiologie à l'université Columbia de New York avec des étudiants diplômés d'une classe d'écologie de la santé.

La notion de « ferme verticale » ou d'agriculture verticale regroupe divers concepts basés sur l'idée de cultiver des quantités significatives de produits alimentaires dans des tours, parois ou structures verticales, de manière à produire plus sur une faible emprise au sol, éventuellement en ville pour répondre à des besoins de proximité en privilégiant des filières courtes. Certains projets sont des sortes de gratte-ciel consacrés à l'agriculture.

Cette vidéo est produite par SOA Architectes (Augustin Rosenstiehl et Pierre Sartoux) et fait partie du projet de la Tour Vivante
http://www.soa-architectes.fr/fr/#/fr/projects/show/27
http://www.eco-tower.fr/

lundi, 04 avril 2011

Le colza OGM se propage hors des zones cultivées.

ogm,colza,environnement,herbicide,agriculture,pollution Deux millions d'hectares de colza transgénique sont cultivés aux Etats-Unis. Des plants se propagent hors des zones cultivées. Une équipe dirigée par Cynthia Sagers, de l'université de l'Arkansas, a collecté des plants de colza au bord des routes du Dakota du Nord sur 5 400 kilomètres, avec un arrêt tous les 8 kilomètres, pour examiner une bande de 50 mètres carrés sur les bas-côtés et y compter les plants de colza. 86 % de ces plants se sont révélés être porteurs d'au moins un transgène conférant une capacité de résistance à un herbicide Roundup de Monsanto ou Liberty de Bayer. Deux plants contenaient même les deux transgènes, issus des deux laboratoires, preuve que les croisements ont commencé. Un tel colza « double résistance », un gène de protection contre le glyfosate (herbicide que l’on trouve dans le Roundup commercialisé par Monsanto), mais aussi un deuxième gène de protection contre le glufosinate, un herbicide produit par Bayer, n’existe pas dans le commerce. Cela signifie que des croisements dans la nature ont inventé un nouvel OGM. Selon Cynthia Sagers les protocoles de réglementation visant à réduire ou prévenir la dissémination et la prolifération de cultures transgéniques sauvages sont inefficaces.

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Le colza peut s’hybrider naturellement avec une dizaine de mauvaises herbes présentes sur le sol américain. « La multiplication des formes de résistance aux herbicides, tant dans les champs cultivés qu’en dehors, va devenir problématique pour les agriculteurs, prévient Cynthia Sagers. Parce que le contrôle de ces mauvaises herbes demandera l’utilisation d’une combinaison d’herbicides ». 

jeudi, 17 mars 2011

Une récolte exceptionnelle de semences

En fonctionnement depuis trois ans maintenant, la Chambre forte mondiale de graines du Svalbard, basée en Norvège, a reçu une récolte exceptionnelle de semences, renforçant ainsi les efforts de préservation de variétés de plantes de culture dans le monde entier.

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La cargaison de l'USDA, département américain de l'agriculture, comprend des collections de semences de Solanum chilense et Solanum galapagense, des plantes proches des tomates dont le matériel génétique a été utilisé pour créer des tomates à forte teneur en lycopène et en bêta-carotène. La tribu Navajo d'Amérindiens a béni les semences de légumes secs du désert de l'université d'Arizona avant leur départ pour Svalbard.
Dans un autre envoi se trouvait la variété d'haricots de Lima du désert péruvien menacé d'extinction avant d'avoir été sauvé par le Centre international pour l'agriculture tropicale (CIAT) en Colombie. Le Centre international de recherches agricoles dans les régions sèches du CGIAR en Syrie, pour sa part, envoie des milliers d'autres variétés d'haricots et de céréales. L'Institut international de recherche sur l'élevage (ILRI), basé en Éthiopie procède également à l'envoi d'échantillons de cultures fourragères.

Ces cargaisons contiennent des variétés de semences capables de combattre des catastrophes naturelles comme les inondations et la sécheresse.
Pour en savoir plus, on peut consulter le Service Communautaire d'information sur la Recherche et le Développement cordis.europa.eu

mercredi, 09 mars 2011

Bâtir une nouvelle société

Cette année, la quatrième édition de l'Université de la Terre se tiendra à Paris, à l'Unesco, les samedi 2 et dimanche 3 avril 2011. C'est un rendez-vous de la connaissance qui réunit des dirigeants d’entreprise, des scientifiques, des économistes, des politiques, des hommes de religion, des sociologues, tous conscients des défis majeurs qui menacent notre planète, à témoigner et à partager leur expertise, leur vision du monde d’aujourd’hui et de demain.
Le thème retenu cette année est : Bâtir une nouvelle société, en plaçant l'Homme au cœur des débats.

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Voici quelques-uns des 21 débats programmés sur les deux journées :

S'engager aujourd'hui pour transformer demain,
Vaincre la faim ou comment nourrir 7 milliards d'hommes ?
Comment changer la ville pour rendre la vie meilleure ?
Entre performance économique et cohésion sociale : quelle place pour l'homme ?
Bâtir une nouvelle société en repensant la productivité de la terre...

Pour s'inscrire gratuitement en ligne, on peut se connecter sur le site universitedelaterre.com

samedi, 05 mars 2011

Récolter plus de bois, mieux préserver la biodiversité

L'année internationale des forêts est l'occasion de rappeler les objectifs fixés par le ministère de l'agriculture, produire plus de bois tout préservant mieux la biodiversité, une démarche territoriale concertée dans le respect de la gestion multifonctionnelle des forêts.

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Récolter plus de bois : en moyenne, 40% du bois produit n'est pas récolté et les surdensités rendent les forêts fragiles aux stress climatiques et les appauvrissent en biodiversité

Préserver mieux la biodiversité, en développant les pratiques favorables telles que le maintien d'arbres morts et sénescents, le mélange d'essences, le respect des habitats

Une démarche territoriale du fait des répercussions des actions forestières sur le paysage et sur les nombreux services rendus par la forêt à la société

Une gestion multifonctionnelle qui vise à faire remplir simultanément à un massif forestier les fonctions productives, environnementales et sociales.

jeudi, 03 mars 2011

Réduire les émissions de CO2 d’origine agricole

Une trentaine de pays se retrouvent en France cette semaine pour tenter de trouver des solutions capables de réduire les émissions de CO2 d’origine agricole de la planète.

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La rencontre, organisée par l’Inra, se déroule dans le cadre de la « Global Research Alliance on Agricultural Greenhouse gases » (GRA), consortium international de 31 États initié par plusieurs pays de l’OCDE, dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration de la productivité de l’agriculture tout en réduisant les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). « Avec 13 ,5% des émissions directes au plan mondial, l’agriculture est un secteur émetteur de gaz à effet de serre, explique l’institut français de recherche agronomique. De plus, la production agricole et la sécurité alimentaire sont vulnérables au changement climatique ». L’objectif des chercheurs est donc de mettre au point des innovations capables d’adapter l’agriculture et la forêt au réchauffement de la planète tout en atténuant les GES. Selon l’Inra, l’agriculture peut contribuer à compenser les émissions de CO2 grâce au stockage du carbone dans les sols .

Pour en savoir on peut consulter le site developpementdurablelejournal.com

mercredi, 29 décembre 2010

Créer un centre de formation en biodynamie

Le Pays de Sault : un pays de montagnes et de contrastes, chargé d'histoire

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Le Pays de Sault est un site naturel classé, haut lieu de légendes et d'histoires pendant la période tourmentée de l'Inquisition. Le Haut Plateau est une terre de contrastes, relief karstique avec lapiaz, dolines, terrasses, témoins du dur labeur de ses habitants qui ont désempierré patiemment la terre pour y faire pousser des lentilles.

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Terre de liens a fait 3 acquisitions à Galinagues en Languedoc-Roussillon sur le plateau de Sault à 1000 m d’altitude. 7 ha de terres dans un premier temps, 24 ha avec un bâtiment d’élevage de 600 m², une fromagerie pour créer un centre de formation en biodynamie et en agroécologie ; élevage bovin, ovin et caprin, traction animale, maraîchage, plantes aromatiques, arboriculture, petits fruits, transformation fromagère, végétale et pain.

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Pour mieux connaître ce projet, on peut contacter l’association Le chant du pissenlit, 04 68 20 90 82 ou par mail lechantdupissenlit@orange.fr

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Pour connaître les autres projets de Terre de liens, on peut consulter le site terredeliens.org

jeudi, 18 novembre 2010

Comment utiliser le pain rassis ?

En comptant la production agricole non récoltée, les pertes durant les différents stockages, le gaspillage chez le consommateur, l'ensemble des pertes dépasse la moitié de la production agricole mondiale. Plus de la moitié des terres agricoles sont exploitées inutilement à cause du gaspillage alimentaire. Pour Lionel Vilain, chargé de mission agriculture pour France Nature Environnement, "il ne faut pas oublier que le gaspillage alimentaire représente autant de pollutions des sols inutiles ou de consommation d'eau pour irriguer ces mêmes terres. Il est certain que des économies très importantes pourraient être réalisées, économies qui permettraient probablement d'éviter d'avoir à doper la production agricole à grands coups de pesticides ou de déforestation, sans compter également les bénéfices économiques et sanitaires pour la population".

En un an, chaque Français jette en moyenne 7kg de produits encore emballés, non entamés. Si on tient compte du pain rassis, des fruits et légumes avariés et des restes cuisinés jetés, on atteint 20kg de déchets par an et par personne.

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L'Organisation Mondiale de l'Alimentation (FAO) affirme que 90% des gens n'auraient pas conscience de la quantité de nourriture qu'ils jettent et des ressources nécessaires à sa production et transformation. Ainsi, qui sait que derrière une baguette de pain rassis jetée à la poubelle, c'est une baignoire d'eau que l'on gaspille indirectement, volume d'eau qui a été nécessaire à sa production ?

Pour relire la recette de gâteau de pain et consulter toutes les recettes à base de pain

mercredi, 13 octobre 2010

Adios El Nino, Hello La Nina?

Adios El Nino, Hello La Nina?

La Nasa donne l'alerte. Les récentes captures de température des eaux superficielles du Pacifique montrent leur refroidissement dans le centre de l'océan Pacifique. On passe ainsi aux conditions d'installation de La Nina, le contraire du phénomène appelé El Nino. Sur la carte, la couleur bleu indique une température inférieure à la moyenne, les couleurs rouges indiquent la situation inverse.

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Avec la Niña, le temps change, c'est un climat plus sec qui s'installe sur l'ouest américain (nord et sud) et des tempêtes tropicales dans l'Atlantique. Au Brésil, incendies, sécheresses, pertes importantes de récoltes... c'est la première liste des conséquences de la forte Niña qui se déroule dans l'océan Pacifique. L'agriculture et l'élevage sont durement touchés. Alors que la récolte de l'an dernier a été bonne, les agriculteurs brésiliens se préparent à une très mauvaise année 2010. Après la canicule russe et la décision de la Russie d'interdire les exportations de blé, ce nouvel épisode risque de relancer la hausse du prix des matières premières agricoles sur les marchés mondiaux.

mardi, 28 septembre 2010

La faculté d'autoriser ou non la culture des OGM

A Bruxelles, les ministres européens de l'Agriculture discutent d'une proposition de la Commission : laisser aux 27 États membres la faculté d'autoriser ou non la culture des OGM sur leur territoire. La France veut une position commune de l'Europe sur cette culture et refuse la renationalisation de ce dossier.

 

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Le Gers, département le plus en vue dans l'opposition aux OGM espère que la France tiendra bon sur cette position pour éviter un dérèglement des marchés. Comment les états non OGM pourraient-ils continuer à les refuser si tous les pays riverains les acceptent ? Le Conseil général du Gers s'apprête à déposer un recours devant la Cour de justice de l'Union européenne pour obtenir l'annulation de l'autorisation de la commercialisation de six nouvelles variétés de maïs OGM, autorisation délivrée par la Commission de Bruxelles le 28 juillet dernier. Les Gersois ont jusqu'au 24 octobre pour ce faire. Ils comptent entraîner d'autres collectivités avec eux. La Région Poitou-Charentes est intéressée par cette démarche, comme la Wallonie et peut-être le Conseil général des Landes.

 

Pour en savoir plus, on peut lire l'article de SudOuest

vendredi, 10 septembre 2010

Neuf produits chimiques toxiques interdits

Neuf produits chimiques toxiques ont été ajoutés à la liste noire des polluants organiques persistants (POP) par la Convention de Stockholm qui vise à éliminer une série de produits chimiques industriels présents dans certains biens de consommation courante et dont le caractère toxique et nocif pour la santé et la sécurité des êtres humains et l'environnement.

Les premiers POP visés par la Convention comprennent des pesticides, des produits chimiques industriels dont le PCB et des produits indirects, les dioxines et les furanes.

Les neufs produits ajoutés sur la liste noire de la Convention sont essentiellement des pesticides, ignifuges et insecticides très utilisés dans le monde. Leur production et leur utilisation sont désormais interdites, mêmes si certaines exceptions sont admises, à condition que les pays concernés s'en justifient.

 

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Les neuf nouveaux produits chimiques interdits sont :

 

  • Le Bêta-hexachlorocyclohexane

  • Le chlordécone, un pesticide principalement utilisé dans l'agriculture, très toxique pour les organismes aquatiques

  • L'Hexabromobiphényle, utilisé comme retardateur de flamme dans les peintures

  • L'octabromodiphényléther, utilisé comme additif retardateur de flamme

  • Le Lindane, un insecticide utilisé pour le traitement du bois, pour les semences et le traitement des sols, il sera toutefois encore autorisé pour le traitement des poux et de la gale

  • L'Alpha-hexachlorocyclohexane, un sous-produit du lindane

  • Le Pentachlorobenzène, très toxique pour les organismes aquatiques

  • Le perfluorooctane sulfonique, utilisé dans l'industrie des semi-conducteurs pour les composants électroniques, pour l'imagerie photo, les fluides hydrauliques et les textiles

  • L'éther diphényle pentabromé, utilisé comme additif pour les retardateurs de flamme et très toxique pour la faune.

 

 

mercredi, 04 août 2010

Pour quelles raisons cultiver Amflora ?

La pomme de terre Amflora a été génétiquement modifiée par l'entreprise BASF pour l'industrie papetière et pour la fabrication de colles et d'adhésifs. Elle n'est pas destinée à la consommation humaine mais une évaluation des impacts sur la santé humaine et animale a été réalisée, en raison de l'utilisation possible de sous-produits dans l'alimentation animale. Les études de toxicologie entreprises par le Comité scientifique n'ont pas identifié de risque majeur lié à la consommation de ce végétal.
Les risques de dissémination de la pomme de terre Amflora sont limités du fait de la biologie de la pomme de terre, multiplication par voie végétative, faible dispersion du pollen, absence d'espèces sauvages interfécondes en France, survie improbable hors conditions agricoles, et des caractéristiques de la variété Amflora , peu fertile et sensible au mildiou. La culture de cette pomme de terre ne constituerait pas de risque particulier pour l'environnement.

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De son côté, le Comité Economique Ethique et Social diverge sur le sort à réserver au gène marqueur de résistance aux antibiotiques de la pomme de terre Amflora. Des experts estiment que, du fait du manque de manque de connaissances sur la microbiologie du sol, une précaution maximale devrait être adoptée sous forme d'interdiction d'Amflora. D'autres invitent à prendre acte de l'absence de risque à laquelle concluent les scientifiques et observent que le principe de précaution n'implique en rien de parvenir à un hypothétique risque zéro. Le CEES note que cette pomme de terre constitue une avancée technique pour la production industrielle de fécule, bien que des variétés non transgéniques très bientôt sur le marché offrent également une teneur accrue en amylopectine, amidon recherché par l'industrie.
Le Haut Conseil des Biotechnologies propose une série de mesures d'accompagnement en cas de culture de la pomme de terre Amflora. Ces préconisations seront subordonnées au décret définissant le « sans OGM » et aux mesures de coexistence qui en découleront pour la filière.


Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur notre-planete.info

mercredi, 21 juillet 2010

"Une année de foin est une année de bien"

En montagne, la senteur et la couleur des près en fleurs sont un enchantement pour tous les randonneurs. La période des foins a débuté. Au vu des pâturages, la récolte semble assez bonne cette année car il a suffisamment plu au printemps après des neiges relativement abondantes. L'herbe et les fleurs coupées embaument les chemins. La montagne reste par excellence terre d'élevage. Ce foin servira à nourrir les bêtes durant le long hiver. Il faut compter autant de tonnes de fourrage que de bêtes à nourrir. Les prés sont alors parsemés de rouleaux de foins. C'est la course pour rentrer la récolte avant les orages si fréquents en fin d'après midi.

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Le foin de montagne, le plus parfumé de tous, est particulièrement apprécié par le bétail des plaines.

mardi, 13 juillet 2010

Le bilan environnemental demeure préoccupant

Sur le site du Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de la Mer, on peut consulter la synthèse 2010 de l'état de l'environnement en France. (stats.environnement.developpement-durable.gouv.fr)

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Le bilan environnemental demeure préoccupant, pour les sols, les eaux souterraines et les eaux côtières qui présentent un degré de pollution relativement élevé. Concernant les sols, le suivi des éléments traces (ex. plomb, cuivre) ne donne un état des lieux que pour la période 2000-2009. Pour le phosphore, l’analyse bénéficie de données depuis 1990. Globalement, la contamination des sols est très large. Elle est en particulier à relier au trafic routier longtemps responsable de l’essentiel de la pollution anthropique au plomb. Le phosphore est également très présent dans l'espace agricole en général du fait de l'accumulation des engrais. Le cuivre se concentre, quant à lui, dans les zones viticoles suite à l'application régulière de sulfate de cuivre.

Dans les eaux souterraines aussi, le niveau de pollution reste élevé et tend même à s’accroître. De 1997 à 2007, on observe à la fois un moindre pourcentage de points de mesure de la qualité des eaux souterraines avec des teneurs en nitrates inférieures à 10 mg/l (48 % contre 56 %) et un plus grand pourcentage de points avec des teneurs supérieures à 50 mg/l (6 % contre 4 %). l’évolution de la qualité des eaux côtières, particulièrement en Atlantique du Nord-Est, ne semble pas non plus favorable sur une longue période.

L’analyse de l’évolution de l’occupation des sols souligne une persistance dans l’artificialisation de l’espace. Dans la continuité des tendances observées depuis 1990, la comparaison menée entre les couvertures 2000 et 2006 de l’occupation des sols révèle que les espaces artificialisés ont progressé de 82 000 hectares (ha), soit une augmentation relative de 3 %. Ce phénomène s’est fait au détriment des terres agricoles pour 76 000 ha et des milieux semi-naturels pour 10 000 ha. L’extension du tissu urbain et du réseau des infrastructures explique ce constat qui se double de celui d’une fragmentation croissante des milieux semi-naturels. L’influence de l’accroissement des réseaux routier et ferroviaire de large emprise est notable de ce point de vue avec une augmentation de 1 300 ha/an sur la période 2000-2006.

dimanche, 20 juin 2010

Avec Les Harmonyculteurs

Avec Les Harmonyculteurs, on peut relever le défi de préserver la biodiversité dans les champs de blé. Il suffit de personnaliser son avatar, puis de gérer ses champs de blé, d'apprendre le langage des animaux et comprendre les enjeux de la biodiversité.
Rendez - vous sur le site lesharmonyculteurs.fr
dès le 22 juin.

samedi, 24 avril 2010

L'histoire des légumes

Les premiers hommes du Paléolithique vivaient de chasse et de cueillette, les seuls fruits et légumes consommés étaient des espèces sauvages, des baies, des salades ou épinards primitifs.
Puis durant le Néolithique, on apprit à conserver certaines plantes comestibles d'une saison sur l'autre grâce à leurs graines Les plantes, sélectionnées pour leurs qualités étaient replantées et donnaient ainsi des plantes améliorées. Ensuite, le greffage a permis de créer des variétés plus résistantes ou plus nourrissantes. Bien plus tard, les variétés hybrides, issues de croisements entre des individus de lignées différentes, apparurent. L'agriculture a commencé 7000 av. J-C., dans le croissant fertile, vaste région allant de la Mésopotamie à l'Egypte. Les potagers du pharaon Chéops, étaient riches de fruits et légumes variés : melons, radis, ail, laitues, concombres, asperges, lentilles, poireaux, prunes, dattes...
4000 av.J-C., l'arboriculture et le maraîchage apparaissent et deviennent une activité majeure des peuples de la Méditerranée. Les Romains rapportent de l'Orient et des côtes africaines, des plants de légumes et d'arbres fruitiers : le cédrat, le fenouil et la rhubarbe, l'artichaut... et exportent vers le nord la vigne, l'olivier, les salades, les choux dans le nord. La seule culture de légumes connue des peuples celtes de Gaule étaient celle de la carotte. A noter tout de même que les Gaulois étaient d'excellents céréaliers et que leurs outils de moissons étaient largement supérieurs à ceux de leurs conquérants...

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Durant le Moyen-Age, les paysans mangeaient manger des légumes racines comme la carotte, le navet, le topinambour ou la betterave. Ces légumes étaient jugés impurs et réservés aux paysans car en contact avec la terre. Par ailleurs, on cultivait des choux, des courges et des poireaux. A l'époque de la Renaissance, l'influence italienne fait revenir sur les tables de France une plus grande variété de fruits et de légumes verts. Autour des grandes villes des ceintures maraîchères sont consacrées à la culture des fruits et légumes.
Les fruits et légumes frais allaient s'imposer sous le règne de Louis XIV. On mit au point des cultures sous cloches qui permettaient de faire pousser hors saison des fraises, des melons, du cresson et toutes sortes de salades, de l'oseille, des aubergines originaires de l'Inde, des concombres, des asperges, des petits pois...

La pomme de terre, la tomate, le maïs et le cacao, cultivés dans la Cordillère des Andes par les tribus Incas, ont été introduits en Europe par les Espagnols. Parmentier, pharmacien militaire, rédigea un Traité sur la culture et l'usage de la pomme de terre, pour faire accepter ce nouveau légume. Plus tard, le gouvernement révolutionnaire adopta la pomme de terre pour sauver le peuple de la disette. Les Marseillais, montés à Paris pendant la Révolution, firent apprécier la tomate aux consommateurs parisiens. Les fruits et légumes frais, à partir du XIXe siècle, vont entrer dans les menus quotidiens des peuples d'Europe, mais jusqu'au milieu du XXe siècle, la base de l'alimentation reste la viande, le pain, la pomme de terre, le chou, la carotte... La connaissance des vertus des fruits et légumes frais va se diffuser partout dès les années 50.

A mesure que le niveau de vie s'élève, la qualité de la nourriture consommée s'équilibre : moins de viande et de pain, plus d'aliments riches en fibres et en vitamines. Aujourd'hui, les fruits et légumes frais ont conquis le monde entier. La variété des fruits et légumes actuels n'empêche pas la redécouverte de légumes oubliés comme le pâtisson, la roquette, le mesclun, le pourpier, le topinambour, le rutabaga, le panais, le pissenlit, l'ortie, les fleurs comestibles...

Pour en savoir plus, on peut consulter le site fraichattitude.fr

lundi, 19 avril 2010

Le développement d'une agriculture douce

Depuis bientôt trente ans, des agriculteurs sont engagés dans une action de développement d'une agriculture « douce » qui prend en compte les critères économiques, environnemental et social. Ils sont treize dans le Morbihan, regroupés au sein du RAD 56, essentiellement des éleveurs d'herbivores produisant du lait. René Bodiguel paysan retraité et véritable précurseur de ce mode de fonctionnement dans le département étonne les spectateurs avec ses propos authentiques et plein d'humilité : " plus le tracteur reste dans le hangar, plus je gagne de l'argent...". Les prises de vues ont été tournées, de mars à novembre, pendant la période de pâturage des animaux. André Le Moustarder, le réalisateur et son assistant Jean-Luc Page, de Nantes, ont fait parler les paysans, de Cléguérec à la rivière d'Etel, du côté de Landévant.

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"Profession : paysans durables" est un documentaire de 45 mn réalisé en 2007 par André Le Moustarder et disponible au tarif de 20 euros + port (2 euros pour un envoi basique). La version commercialisée est réservée par la législation au visionnage privé et aux médiathèques. Mais le réalisateur et les agriculteurs du RAD 56, co-auteurs du film peuvent venir le présenter en soirée-débat. Contact : André le Moustarder, Nilhio, 56330 Bubry, 06 88 58 20 52.

jeudi, 08 avril 2010

Amflora, une pomme de terre OGM

Depuis un mois, la Commission européenne a autorisé la culture, à des fins industrielles, de la variété de pomme de terre génétiquement modifiée EH92-5271, baptisée Amflora, produite par le groupe allemand BASF, ainsi que l’utilisation des produits dérivés de l’amidon de cette variété OGM pour nourrir les animaux. Par ailleurs elle a autorisé l’utilisation de trois produits contenant du maïs génétiquement modifié de Monsato dans l’élaboration de produits destinés à l’alimentation humaine et animale (MON863, NK603 et MON810), indiquant que ces produits « ont reçu un avis favorable de la part de l’EFSA », l’agence européenne de sécurité des aliments.

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Depuis 2007, l'autorisation avait été suspendue car l'OGM contient des gènes de résistance à deux antibiotiques : la néomycine et la kanamycine, utilisés en thérapie humaine contre les infections aigües. Le risque d’accroître la résistance aux antibiotiques par l’alimentation du bétail n’était pas exclue. Selon le commissaire européen chargé de la santé et de la consommation les cinq OGM autorisés ont été examinés avec la plus grande attention, de sorte que les préoccupations exprimées au sujet de la présence d’un gène marqueur de résistance aux antibiotiques ont été pleinement prises en compte et qu'une proposition de loi visant à laisser aux États membres plus de latitude pour décider de cultiver ou non des OGM sera présentée cet été. BASF a fait savoir que la pomme de terre Amflora n’était pas destinée à la France dans l’immédiat, mais seulement aux pays européens prêts à l’utiliser (la Suède, les Pays-Bas, la République Tchèque et l’Allemagne).

BASF informe que l'OGM ne franchit pas la barrière des espèces car il n’y a pas de gène d’animal dans la plante manipulée. Ce qui est louable par rapport aux OGM de maïs existants. D’autre part, les pommes de terre se reproduisent pratiquement toujours par les tubercules, et les reproductions par le pollen de leurs fleurs sont jugées négligeables, ce qui permet à BASF d'assurer qu’il ne doit pas se produire de problèmes de cohabitation, avec le bio, les champs conventionnels non-OGM, voire les jardins familiaux. Par contre, le risque de contamination par les OGM est dû aux tubercules non récoltés et enfouis dans le sol.


La patate BASF pose question au Salon de l'agriculture
envoyé par Nouvelobs. - L'info video en direct.

L'intérêt industriel de cette variété de pomme de terre OGM résulte dans son amidon composé quasi-exclusivement d'amylopectine qui permet une extraction optimisée de ce composant pour l'industrie du papier, du textile et des adhésifs, alors que les variétés conventionnelles imposent une séparation coûteuse de l'autre forme d'amidon, l'amylose. C'est un marché potentiel de plus de 100 millions d'euros par an.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site developpementdurablelejournal.com, le site de l'entreprise BASF basf.fr ainsi que wikipedia

mardi, 06 avril 2010

Bee-OH, la réalité virtuelle au service des abeilles.

Bee-OH, un outil inédit de réalité virtuelle au service des abeilles.
Les abeilles éprouvent de plus en plus de difficultés pour se nourrir face à la détérioration de la biodiversité, d'où une fragilisation de leurs défenses immunitaires et une vulnérabilité face aux parasites et pathologies.

jeux-abeilles.pngDes étudiants du Laboratoire de Réalité Virtuelle de l’ESIEA associés au réseau Biodiversité pour les abeilles ont réalisé le premier simulateur interactif qui nous met dans la peau d’une abeille. L’objectif est de sensibiliser le grand public et les collectivités aux difficultés rencontrées par les abeilles pour se nourrir.
L’application met en scène des paysages ruraux. En intégrant les paramètres de l’agriculture, cet outil ludique et pédagogique permet de s’immerger totalement dans l’environnement d’une abeille. Pour cela de nombreux éléments de l’univers apicole ont été modélisés. Ruches, jachères apicoles et de nombreux types de fleurs (trèfle hybride, sainfoin, mélilot blanc, phacélie) ont été conçus en 3D. Pour que cet outil soit le plus fidèle à la réalité, ses concepteurs ont intégré des données réelles fournies par les partenaires agricoles et apicoles du Réseau Biodiversité pour les Abeilles.
Pour en savoir plus sur ce projet, consulter le site jeux-serieux.fr