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mercredi, 31 mars 2010

Réduire l’usage des pesticides de moitié en 10 ans

L'objectif du plan Ecophyto 2018 est de réduire l’usage des pesticides de moitié en 10 ans. Afin d’évaluer les possibilités techniques et les impacts économiques de la réduction de l’usage de pesticides pour les principales cultures et construire des scénarii nationaux de réduction de l’usage des pesticides, les ministères du développement durable et de l’agriculture ont confié à l’INRA l’organisation de l’étude Ecophyto R&D.

ecophyto01.png

Ce plan Ecophyto 2018 prévoit
de diffuser le plus largement possible auprès des agriculteurs les pratiques connues, économes en produits phytosanitaires,
de dynamiser la recherche
sur les cultures économes en pesticides et d’en diffuser largement les résultats,
de renforcer
, par la formation, la compétence de l’ensemble des acteurs de la chaîne pour réduire et sécuriser l’usage des produits phytosanitaires,
de surveiller en temps réel les maladies et ravageurs
des cultures afin d’avertir les exploitants et leur permettre de mieux cibler les traitements,
de prendre en compte la situation spécifique
des départements d’outre-mer en matière de risques phytosanitaires,
de mettre en oeuvre des actions spécifiques
pour réduire et sécuriser l’usage des produits phytosanitaires dans les espaces non-agricoles comme les jardins urbains,
de retirer du marché des produits
contenant les substances les plus préoccupantes.

Le plan Ecophyto 2018 s’inscrit dans le périmètre de l’opération « Objectif Terres 2020 ».
L’agriculture et la forêt doivent aujourd’hui à la fois produire plus pour répondre aux besoins des 9 milliards d’individus attendus en 2050 et produire mieux pour préserver les ressources naturelles et la biodiversité. Pour répondre à cette double urgence il faut aujourd’hui construire une agriculture durable. C’est l’ambition d’Objectif Terres 2020, pour un nouveau modèle agricole français.

samedi, 20 mars 2010

Les alternatives aux pesticides

Chaque année, la France utilise pas moins de 76 000 tonnes de pesticides dont 90% concernent l’agriculture. Cela représente 1/3 de la consommation Européenne de produits phytosanitaires. Ce qui la met au premier rang des utilisateurs de ces substances souvent très nocives pour ceux qui les manipulent mais aussi pour l'entourage et l'environnement en général. Au niveau européen, La France est un grand pays agricole, aussi en rapportant cette donnée à la surface cultivée, la France reste malgré tout au quatrième rang pour l'utilisation des pesticides.

2010 étant l’année internationale de la biodiversité, la semaine pour les alternatives aux pesticides se doit de mettre un accent sur l’importance de la protection et de la préservation du vivant. En dénonçant les aspects nocifs des pesticides et en faisant la promotion des alternatives aux produits phytosanitaires, la semaine pour les alternatives aux pesticides place la biodiversité au coeur de ses objectifs. En effet, ces produits chimiques sont connus pour leurs impacts dévastateurs sur le vivant : pollution des eaux, appauvrissement des sols, contamination de la faune, extinction de certaines espèces...

 

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Cette année, la 5ème édition de la semaine pour les alternatives aux pesticides se déroule du 20 au 30 mars 2010.

Durant ces 10 jours des actions seront menées pour démontrer que l’on peut et que l’on doit se passer de l’usage des pesticides. Partout en France mais aussi en Europe, des hommes et des femmes se mobilisent pour promouvoir les alternatives viables et respectueuses de la santé et de l’environnement. Plus de 300 événements sont prévus en France et une centaine en Europe, des visites de fermes, des conférences, des projections de films, des débats, des formations au jardinage bio, des repas bio, des expositions et des spectacles.

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Parmi toutes ces actions, Troc de la culture se tiendra le samedi 27 mars à la salle des fêtes de GROSLAY (95), Place de la libération. Une journée d'échanges qui commencera à 11h avec entre autres une conférence sur la biodiversité du sol à 15h.

Pour plus de renseignements, on peut contacter GADEAU Danielle mes.anges@paruss.net ou tel 0977747210.

On peut aussi consulter le site semaine-sans-pesticides.com

dimanche, 14 mars 2010

Une agriculture autonome et durable

Dédé Pochon, le défenseur d'une agriculture autonome et durable, explique comment les coopératives poussent leurs adhérents à adopter et à acheter des produits d'agriculture intensive...Une motivation purement économique (rentabilité de la Coop) et non agronomique, aux conséquences lourdes : éleveurs endettés et suréquipés, environnement et animaux dégradés...


Fabuleux maïs ! Extrait du film HERBE
envoyé par biodiversites. - Regardez des animaux droles en vidéo.

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"Depuis quelques années, les documentaires sur l'écologie ou le monde paysan se multiplient. Signe que la planète tourne de moins en moins rond et/ou que les cinéastes, enfin, s'en inquiètent. A mi-chemin entre l'alar misme de We feed the world et l'humanisme de Depardon (sa trilogie Profils paysans), "Herbe" est un documentaire en forme de road-movie sur les éleveurs laitiers bretons, où l'on apprend que, contrairement à l'idée reçue, les vaches ne mangent presque plus d'herbe ! Selon l'absurde modèle productiviste imposé dans les années 1970, au lieu de brouter des pâturages gratuitement, 90 % de nos vaches sont nourries au maïs et au soja brésilien génétiquement modifié, ce qui a pour conséquence de ruiner leurs propriétaires (en engrais, machines, semences, pesticides...), de les rendre dépendants des subventions de Bruxelles, et surtout de polluer nos rivières par l'azote et autres produits chimiques. Partisans de la minoritaire filière herbagère, à la fois plus durable et plus rentable, les auteurs font passer leur message sans manichéisme et sans illusions."

Télérama - Jérémie Couston

mercredi, 10 mars 2010

L'alpiste faux-roseau peut servir de biocarburant

Une équipe de chercheurs de l'Université de Teesside, au Royaume-Uni, a découvert que l'alpiste faux-roseau (Phalaris arundinacea) peut servir de biocarburant pour les centrales électriques à biomasse et être cultivé sur des sites industriels abandonnés.

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L'alpiste faux-roseau est une graminée vivace très présente en Europe, Amérique du Nord, Afrique du Nord et Asie. Lorsque l'herbe atteint sa maturité, ce qui prend deux années, elle est fauchée et mise en balles avant d'être transformée en briquettes et granulés. La combustion de cette plante n'a pas d'impact sur l'environnement car son bilan carbone est neutre. En effet, les cultures brûlées à des fins de production de carburant entrent dans la catégorie des «énergies renouvelables». Leur combustion libère du gaz carbonique (CO2) dans l'atmosphère, mais il en a été extrait lors de la croissance des cultures. Le bilan carbone de ces biocarburants est donc neutre, étant donné qu'ils n'ont aucun impact sur les taux de CO2 dans l'atmosphère.

De plus, les travaux suggèrent que la culture de l'alpiste améliore la qualité des sols et la biodiversité des sites où elle est pratiquée, sans occuper de surfaces agricoles destinées à l'alimentation.

Pour en savoir plus on peut consulter l'article de notre-planete.info

dimanche, 14 février 2010

Quelle agriculture pour nourrir la planète ?

Avec Michel Griffon, président du conseil scientifique du Fonds français pour l'environnement mondial, directeur général adjoint de l’ANR, et John Thomson, directeur de recherche au Cirad. Débat en 3 parties accessibles dans MENU / chapitres. Réalisation : Sylvie Allonneau Production : Cité des sciences et de l'industrie 2009


Quelle agriculture pour nourrir la planète ?
envoyé par universcienceTV. - Regardez plus de vidéos de science.

dimanche, 31 janvier 2010

Le JT du solaire

Voici le premier JT du solaire :

Comment fonctionne une cellule photovoltaïque?
Une cellule photovoltaïque est un composant électronique qui, exposé à la lumière (photons), génère de l’électricité. C’est l’effet photovoltaïque qui est à l’origine du phénomène. Lorsque les photons (des ''grains de lumière'') heurtent une surface mince de ces matériaux, ils transfèrent leur énergie aux électrons de la matière. Ceux-ci se mettent alors en mouvement dans une direction particulière, créant ainsi un courant électrique qui est recueilli par des fils métalliques très fins. Ce courant peut être ajouté à celui provenant d’autres dispositifs semblables de façon à atteindre la puissance désirée pour un usage donné : ainsi plusieurs cellules photovoltaïques forment un module et plusieurs modules forment un champ photovoltaïque.
Une cellule individuelle, unité de base d’un système photovoltaïque, ne produit qu’une très faible puissance électrique, typiquement de 1 à 3 W avec une tension de moins d’un volt. Pour produire plus de puissance, les cellules sont assemblées pour former un module (ou panneau).

 

 

samedi, 30 janvier 2010

Agrinergie, énergie solaire et cultures locales

En ce mois de janvier, la première centrale solaire a été inaugurée à La Réunion, à Pierrefonds. Cette centrale solaire est aussi une ferme agricole qui permettra chaque année la production simultanée de 80 kg d'huile essentielle de citronelle et d'environ 3200MWh d'électricité verte (consommation annuelle de 3000 personnes).

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Depuis plus de trois ans, des agronomes et des ingénieurs spécialisés dans l'énergie ont conçu ce système appelé Agrinergie qui permet d'exploiter l'énergie solaire tout en soutenant des cultures locales appropriées à cette configuration.
Concrètement, il s'agit d'installer une centrale solaire classique en tenant compte de la disposition des panneaux photovoltaïques. En effet, en les surélevant et en les espaçant, on dégage la surface suffisante pour assurer l'exploitation des terres cultivées qui les accueillent. Dans certains cas, les cellules photovoltaïques sont placées sur le toit de véritables serres adaptées à la culture d'espèces particulièrement fragiles. Ainsi, les champs se couvrent de panneaux solaires sans renoncer à leur rôle primaire et la commercialisation de l'électricité permettra de soutenir l'activité agricole biologique développée sur le site.
Actuellement, la moitié de la surface sera consacrée à la production d'huile essentielle de géranium rosat. L'autre partie du terrain sera affectée à la culture de la citronnelle et à la plantations d'essences à usage traditionnel comme le Vétiver, l'Ayapana, l'Aloès ou l'Hélichryse.

Pour en savoir plus on peut consulter le site notre-planete.info

mercredi, 16 décembre 2009

L’Abeille, sentinelle de l’environnement

On dénombre environ 25 000 sortes d’abeilles différentes dans le monde, et près d’un millier sur notre seul territoire national. Quatre vingt pour cent d’entre elles sont solitaires et une seule espèce peut produire le miel que nous consommons. C’est l'abeille domestique que nous connaissons.

abeille-conference1209.jpgL’affaiblissement toujours croissant des populations d’abeilles amène à se poser des questions sur l'agriculture de demain, l'environnement et la biodiversité, le lien que l'homme entretient avec la nature. L’abeille est une formidable sentinelle de l’environnement et sa survie est un défi des années à venir.
Pour mieux connaître tous ces enjeux, on peut suivre la conférence de Henri Clément, Président de l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF), ce jeudi 17 décembre 2009 de 17h30 à 20h00, dans les locaux de Natureparif (84, rue de Grenelle – 75007 Paris). L'entrée est libre dans la limite des places disponibles. Pour plus de renseignements, on peut appeler au 01 75 77 79 04 ou envoyer un mail à l'adresse ophelie.alloitteau@natureparif.fr

vendredi, 11 décembre 2009

Comment lutter contre les algues vertes qui polluent les côtes ?

Le reportage d'Envoyé spécial d'hier soir, jeudi 10 décembre 2009, a soulevé de nouveau le problème des algues vertes sur les côtes bretonnes.

Le préfet des Côtes d'Armor a envoyé, début septembre, une note au Premier ministre pointant l’inefficacité des dispositifs mis en œuvre pour lutter contre la présence des algues vertes sur le littoral breton. Dans cette note, divulguée le 20 octobre par les quotidiens ''Ouest France'' et ''Télégramme'', le Préfet affirme que "Le public fuit les plages touchées par la marée verte. La putréfaction des tonnes d’ulves dégage de l’hydrogène sulfuré, non seulement nauséabond mais aussi néfaste pour les espèces vivantes du milieu et pour l’homme, ainsi que de l’ammoniac. La diminution visible et notable de ce phénomène ne pourra passer que par un changement profond des pratiques agricoles sur les secteurs concernés, ce que la profession agricole n’est pas prête à accepter pour le moment. "

Les algues vertes prolifèrent sur les côtes du nord de la Bretagne depuis plusieurs dizaines d'années. En cause, les nitrates présents dans les eaux rejetées à la mer. En avril dernier, Thalassa y avait consacré un reportage qui avait suscité un tollé en Bretagne. Mais cet été, la mort d'un cheval, asphyxié par le gaz toxique issu de l'amas d'algues en putréfaction dans lequel il s'était enfoncé, a amené définitivement le sujet sur le terrain de la santé publique.

La fédération France Nature Environnement estime qu'il ne faut pas stigmatiser les agriculteurs et que la responsabilité du phénomène des marées vertes est collective, partagée entre l'agriculture, l'assainissement urbain et le tourisme, l'industrie, particulièrement agroalimentaire et la politique conduite par l’Etat. Il faudrait réduire d’au moins 40% les effluents arrivant à la mer, engagement figurant dans les conclusions du Grenelle de la mer. Le secrétaire national de la fédération France Nature Environnement précise que « la résolution du problème des algues vertes devra en revanche passer par un nouveau projet pour l’agriculture bretonne, comme l’agriculture bio et de Haute Valeur Environnementale (HVE). »

dimanche, 22 novembre 2009

Le clip de la bande à Clouman tourné chez le voisin agriculteur

Musiciens.biz est venu retrouver la bande à Clouman, chez le voisin agriculteur,  pour le tournage de leur clip "Dingo", extrait du deuxième album de Clouman "Noir et blanc".

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Voici le reportage réalisé dans un cadre très rustique, à l'ancienne qui sent le bon foin et le swing...

 

Pour moins d'1 euro, on peut télécharger la chanson dans la-boutique-musicale-de-Clouman

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mardi, 06 octobre 2009

On peut manger sain pour soi et pour la planète

On peut manger sain pour soi et pour la planète.
manger-sain.jpgDes études scientifiques font le lien entre la santé alimentaire et la sauvegarde de l'environnement. En 2006 et 2007, des chercheurs ont montré que limiter sa consommation de viande était le moyen le plus simple pour les habitants des pays riches de limiter nombre de maladies, pollution des sols et des eaux et même émissions de gaz à effet de serre. D'autres études ciblent le fait que les poissons prédateurs surpêchés comme le thon rouge sont ceux qui accumulent le plus de polluants. En juin, un rapport de l'Inserm a établi que l'exposition aux pesticides, source de pollution des sols et de l'eau, double quasiment le risque de contracter la maladie de Parkinson pour les agriculteurs.
Manger des fruits et légumes bio ne serait donc pas seulement bon pour la planète et pour le consommateur mais aussi pour le travailleur agricole. La filière agroalimentaire fait l'objet de rapports scientifiques réguliers, à la fois pour les antibiotiques dont elle abuse dans l'élevage, les graisses qu'elle emploie dans ses plats cuisinés et la pollution qu'elle génère. La restauration collective publique devrait intégrer 20% de denrées bio d'ici à 2012. Des campus «locavores» comme celui de Toronto, au Canada, qui ne sert que des produits locaux, existent déjà. De son côté, la Mairie de Paris réfléchit à instaurer une journée hebdomadaire sans viande, sur le modèle de la ville de Gand, en Belgique. Lancé le 13 mai, le Donderdag Veggiedag fait suite à une conférence, non pas de militants de la cause animale, mais de Rajendra Pachauri, le président du Giec, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.

Pour en savoir plus on peut lire le numéro du magazine Sciences et Avenir de ce mois d'octobre 2009 et consulter le site sciencesetavenirmensuel.nouvelobs.com

vendredi, 28 août 2009

La nature est particulièrement riche et contrastée dans le Val d’Oise

Au travers de sa diversité, c’est tout l’équilibre naturel du Val d'Oise qui est en jeu. Eléments naturels ordinaires et éléments remarquables se côtoient dans des zones urbaines, péri-urbaines, agricoles et forestières.

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De mai à juillet, on dénombre dans le Val d’Oise 31 espèces d’orchidées. Quelques unes sont inféodées aux sous-bois et aux zones humides mais la plupart ne se développent que sur les coteaux calcaires. Ces espaces ouverts, lumineux, conviennent en effet à ces végétaux qui ne supportent pas la compétition. Pour éviter leur disparition progressive par la colonisation des broussailles et des arbustes, ces coteaux doivent être régulièrement fauchés ou pâturés.

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Les activités agricoles ont modelé nos paysages et permis l’éclosion d’une flore et d’une faune qui y sont associées. Si l’agriculture intensive, l’abus d’engrais et de pesticides ont appauvri la biodiversité, certains espaces agricoles (vergers, prairies pâturées) restent de véritables oasis.

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Autour de certains villages et dans quelques vallées du Val d’Oise subsistent encore des vergers dits « hautes-tiges ». Sous ces arbres fruitiers, on faisait jadis paître du bétail ou pousser des céréales. Ces vergers, ainsi que les haies bocagères qui y sont souvent associées, constituent une mosaïque d’habitats, favorable à la biodiversité. La chouette chevêche ou la sittelle torchepot, un petit oiseau insectivore, nichent dans les cavités des vieux arbres, les chauves-souris y trouvent un gîte. Les insectes butineurs se délectent des fleurs de pommiers. Les petits mammifères (musaraigne, campagnol…) trouvent également refuge dans ces milieux. Pourvu qu’elles ne soient pas trop traitées chimiquement, les prairies qui s’étendent au pied des arbres fruitiers sont aussi le lieu de chasse privilégié du renard, de la buse, du faucon crécerelle…

Pour en savoir plus on peut consulter le site de l'agence de l'environnement du Val d'Oise

mercredi, 26 août 2009

l’Abeille, sentinelle de l’environnement

L’Union Nationale de l’Apiculture Française organise le prochain congrès international d’Apiculture APIMONDIA à Montpellier du 15 au 20 septembre 2009.

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Ce rendez-vous mondial des apiculteurs et scientifiques du monde entier avec plus de 10 000 participants attendus, a pour thème cette année : « l’Abeille, sentinelle de l’environnement » une occasion de présenter et de développer ce programme en France et au plan international.

Au travers de ce programme national de sensibilisation, c’est la survie de l’abeille et de l’Apiculture dans nos campagnes que l’UNAF défend et soutient avec détermination. Sensible à la qualité de son environnement, les abeilles qui contribuent à la pollinisation de 80% des espèces de plantes à fleurs et à fruits de notre planète, soit plus de 200 000 espèces, ont un rôle essentiel dans le maintien de notre biodiversité. Selon les dernières données de l’INRA, 35% de la quantité de notre alimentation et 65% de sa diversité dépendent de la pollinisation par les abeilles. L’Abeille est la première victime des insecticides et pesticides neurotoxiques systémiques utilisés en agriculture, elle est l'insecte le plus exposé aux diverses pollutions.

abeille-courdimanche.pngParmi les partenaires de cette année 2009, on trouve 6 Bases de Loisirs de la Région Île-de-France et la ville de Courdimanche. Afin de participer à la préservation des abeilles et de la biodiversité, la ville de Courdimanche s'est engagée dans le programme "Abeille, sentinelle de l'environnement", aux côtés de l'Union nationale de l'apiculture française. En ce mois de juin 2009, un rucher composé de six ruches a été installé en bordure du village ancien. Ces ruches sont pour l’instant jeunes, elles comptent environ 20000 abeilles chacune. Elevés dans l’Oise, les essaims sont issus d’une variété slovène, l’abeille carnica, réputée moins défensive que l’abeille noire indigène et donc particulièrement adaptée aux actions pédagogiques et à la formation. La population totale du rucher pourrait atteindre rapidement 240000 abeilles. C’est en 2010 qu’on attend le premier miel disponible pour les habitants de Courdimanche, car celui que les abeilles produiront cette année servira à leur propre installation.

mercredi, 15 juillet 2009

Découvrir les principes de la permaculture

Le premier festival de Permaculture se déroulera les 21, 22, et 23 août 2009 à Sambourg en Bourgogne. Ce festival est organisé par l'Université Populaire de Permaculture ainsi que les associations Brin de Paille et les Permaculteurs de Bourgogne.
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Le thème de cette première version sera "Création et gestion d'un éco-lieu".
Sambourg est le lieu où Oswaldo Forey (le président de Brin de Paille) a pour projet de réaménager les 120 ha de la ferme familiale dans la conception d'une permaculture réunissant paysan céréalier boulanger, maraîchers, apiculteur, arboriculteur.

Le concept de permaculture a été inventé par l'écologiste australien Bill Mollison. Permaculture est la contraction de agriculture et de permanente. Cette philosophie permet de concevoir des habitats humains écologiques, par l'aménagement du territoire, la mise en place de méthodes agricoles respectueuses de l'environnement et des hommes.

Durant ce festival, de nombreuses animations, ateliers, musique, danse, conférences, démonstrations rythmeront ces trois journées. Les participants découvriront les bases et principes de la permaculture.
Pour en savoir plus et réserver ses places, on peut consulter le site permaculturefrance.com

mercredi, 08 avril 2009

La bio en 25 questions et 25 réponses

Nous sommes plus de 42 % de Français à consommer régulièrement des produits issus de l’agriculture biologique. Car nous connaissons les effets néfastes, aujourd’hui avérés, des pesticides sur sur notre environnement et sur notre santé.
Voici cependant 25 questions que l'on peut se poser sur la BIO :

bio-questions01.png1 Qu’est-ce que la bio ?

2 Comment identifier les produits bio ?

3 Les produits bio sont-ils correctement contrôlés ?

4 Un produit peut-il être bio dans un environnement pollué ?

5 Sans traitements chimiques, les produits bio ne comportent-ils pas de risques pour la santé ?

6 Quels dangers présente l’emploi de pesticides en agriculture conventionnelle (non bio) ?

7 Trouve-t-on de tout en bio ?

8 Où acheter bio ?

9 Les produits bio coûtent-ils plus cher ?

10 Suffit-il de manger bio pour manger bien ?

11 Peut-on manger bio à l’école ?

12 Faut-il être végétarien pour manger bio ?

13 Les produits bio sont-ils bons ?

14 Manger bio veut-il toujours dire bien agir pour l’environnement ?

15 Bio et OGM sont-ils compatibles ?

16 Quelles modifications apporte la nouvelle réglementation bio ?

17 La bio préserve-t-elle la biodiversité ?

18 La bio peut-elle nourrir le monde?

19 Que représente la bio en France et dans le monde ?

20 La bio est-elle équitable ?

21 Un produit non alimentaire peut-il être bio ?

22 Qu’est-ce que l’association Bio Consom’acteurs?

23 Comment participer à l’action de Bio Consom’acteurs ?

24 Comment soutenir Bio Consom’acteurs ?

25 Comment devenir un bio-consom’acteur ?

Pour prendre connaissance des réponses apportées par l'association de consommateurs « Bioconsomacteurs », télécharger le livret au format PDF.

vendredi, 20 mars 2009

Une semaine sans pesticide !

Du 20 au 30 mars 2009 se déroule la semaine sans pesticides.

Associations, collectivités, entreprises, tout le monde se mobilise pour sensibiliser aux risques des pesticides pour l’environnement et la santé humaine, et montrer qu’il est possible de trouver des solutions pour s’en passer.

Partout en France mais aussi dans le monde, des conférences, des projections de films, des débats, des expositions ou encore des spectacles, des sorties sur le terrain, des visites et portes ouvertes en jardins ou exploitations agricoles…

Toutes ces actions citoyennes démontrent que les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des pesticides sont désormais inacceptables et que les alternatives aux traitements chimiques existent et qu'elles sont viables.

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Voici quelques initiatives dans le val d'Oise et les Yvelines :
Le samedi 21 mars : Rencontre débat sur les oiseaux des jardins
Horaire: 15h
Lieu: espace Jardin – 6 Rue des Chesneaux à Montmorency
Description: Causerie sur l’impact des pesticides sur les oiseaux et comment les protéger, plus particulièrement les oiseaux de nos jardins
Organisateur: Association PARUS'S; Danielle GADEAU tel. 01 34 17 98 81

Le samedi 28 mars : Animation jardin: bourse aux plantes
Horaire: 15h
Lieu: Maison des loisirs et de la culture François Truffaut 81 rue d’Ermont Saint Leu la forêt 01 39 95 59 61 (à coté de l’hôtel des impôts)
Description: bourse aux plantes et animation autour des 2 thèmes : accueillir les animaux auxiliaires, utiliser les plantes ressources (ortie, consoude,…)
Organisateur: Jardiniers de France, Sylvie LEDUC, Tel : 01 30 32 18 89

Le samedi 28 mars : Atelier de jardinage: "les insectes utiles"
Horaire: 10h
Lieu: 78450 VILLEPREUX salle du Prieuré
Description: reconnaissance des insectes utiles (auxiliaires) et ravageurs (nuisibles) dans le jardin
Organisateur: Jardiniers de France. 3 avenue de l’Europe. 78400 CHATOU, Jean RETTENBACH, 01 39 52 74 04

Le mercredi 25 mars : Exposition sur la biodiversité
Horaire: 20h
Lieu: Théâtre de Fontenay le Fleury Place du 8 Mai 1945
Description: exposition sur la biodiversité, sur le développement durable, les insectes jardiniers
Organisateur: Association Papier forêt, Michèle Le Corguillé, 01 34 60 05 29

Le mercredi 18 à 14 h30 suivi d’un goûter bio et le dimanche 22 à 17h30 : Projection: Film pour enfants « Pompoko »
Horaire: Mercredi 18 à 14 h30 suivi d’un goûter bio et Dimanche 22 à 17h30
Lieu: Théâtre de Fontenay le Fleury Place du 8 Mai 1945
Description: Film pour enfants « Pompoko »
Organisateur: Association Papier forêt, Michèle Le Corguillé, 01 34 60 05 29

Pour en savoir plus, consulter le site officiel de la semaine sans pesticides

 

mardi, 17 mars 2009

Manger bon, propre et juste

herbe-lefilm-affiche.jpgHerbe, le road movie paysan qui sort dans les salles du réseau ISF (Indépendants Solidaires et fédérés) le mercredi 18 février.
Un documentaire de 76min, écrit, réalisé et produit par Olivier Porte et Matthieu Levain. Ce film présente deux visions du métier d'éleveur laitier selon leur engagement dans une agriculture durable. L'objectif du documentaire est de montrer qu'il exite des alternatives au modèle productiviste, cohérentes et économiquement efficaces. Elles répondent aux critères du développement durable. le message du film est très positif et en rien passéiste.

 

Voici un compte-rendu de la prise de position de Didier Chabrol , vice-président de Slow Food France, un des partenaires du film.
Manger bon, propre et juste :
Manger bon, c'est peut-être aussi simple qu'une tartine de pain complet bio avec du beurre et du fromage au lait cru.
Manger propre, c'est peut-être aussi simple que de connaître la provenance de ses produits alimentaires et de les cuisiner soi-même.
Manger juste, c'est peut-être aussi simple que de raccourcir le chemin de la fourche à la fourchette.
Manger bon, propre et juste, c'est permettre à d'autres de produire bon, propre et juste.
C'est aussi simple qu'une vache qui mange de l'herbe.

lundi, 16 février 2009

Agriculture biologique: tripler la surface en Ile de France

Avec ses 6.100 exploitations couvrant la moitié du territoire francilien, l’agriculture représente un enjeu environnemental et économique. Pour maintenir et promouvoir l'agriculture en Ile de France, la Région propose une aide à la diversification ou à la modernisation des activités agricoles, aux bonnes pratiques environnementales, une aide à l’installation, sécurisation foncière, un accompagnement de l’agriculture biologique et un soutien à l’agriculture périurbaine. La Région agit aussi pour la sécurité alimentaire et pour la promotion des produits locaux.

agriculture-bio-idf03.jpgL’impact de l’agriculture biologique sur le territoire francilien est faible. L’agriculture des plaines et plateaux franciliens est globalement constituée d’exploitations spécialisées en grandes cultures intensives ,céréales et oléoprotéagineux. On constate une grande défiance de ces producteurs conventionnels autour de la technique bio. Les chambres d'agriculture mettent l’accent sur la mise en oeuvre de l’agriculture raisonnée ou intégrée pour répondre aux enjeux de préservation de l’environnement. L’aide à la conversion n'est pas assez incitative pour couvrir les risques et l’ampleur des changements à l’oeuvre sur une exploitation. La filière pain « bio d’Ile de France »® représente une première tentative de valoriser collectivement les produits biologiques régionaux.

 

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Voici quelques-unes des 20 propositions issues du rapport pour réussir l'agriculture biologique en Ile de france :

* Relayer l’appel à épargne populaire lancé par l’association Terres de Liens pour l’acquisition collective de terres agricoles et leur mise à disposition à des agriculteurs bio.
* Pour les agriculteurs candidats à l’installation ou à la conversion, consolider un réseau d’accompagnement des projets autour du Groupement des Agriculteurs Biologiques d'Ile de France
* Mettre en place des formations dédiées et accroître le nombre de stagiaires en agriculture biologique dans les établissements professionnels agricoles franciliens, bénéficiant du lien avec les producteurs.
* Mettre en place une plateforme de recherche en agriculture biologique associant chercheurs, producteurs et techniciens, selon des modes participatifs et mobilisant davantage les sciences écologiques

Pour connaître les autres propositions, télécharger la synthèse du rapport

vendredi, 16 janvier 2009

Le journal de l'environnement: spécial éoliennes

Le journal de l'environnement: spécial éoliennes

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Chaque lundi, on peut retrouver sur France 3 Paris Ile-de-France, une rubrique environnement dans le journal de 12h et de 19h

Lundi prochain, 19 janvier 2009 , la rubrique environnement de France 3 Paris Ile-de-France sera consacrée aux éoliennes.

eoliennesFR302.png

Dans le sud de la Seine-et-Marne, le préfet vient de donner son accord à l'implantation de huit éoliennes à Mondreville et Gironville. C'est une première pour le département et pour la région. Actuellement une seule éolienne est installée, elle se situe dans les Yvelines. Cette décision suscite la polémique. L’association pour la protection du plateau du Gâtinais-Sud (APPGS), se mobilise depuis deux ans contre l'arrivée de ces éoliennes. Elles sont accusées de défigurer le paysage et d'être trop bruyantes et les agriculteurs craignent qu'elles perturbent les cultures.
Les éoliennes sont-elles respectueuses de l'environnement ? Dans la région, sont-elles une alternative à la production d'énergie ?

On peut donner son avis sur le site de France 3 Paris Ile-de-France en remplissant un formulaire à l'adresse : http://paris-ile-de-france-centre.france3.fr

mardi, 02 décembre 2008

Une pénurie alimentaire planétaire est-elle prévisible ?

Vers un crash alimentaire, un documentaire de Yves Billy et Richard Prost diffusé ce mardi 2 décembre à 21h sur ARTE et rediffusé le jeudi 11 décembre à 09H55.
La récente flambée des prix agricoles a été un coup de semonce : jamais le monde n’avait affronté une crise alimentaire d’une telle ampleur. Mais comme le montre l’enquête d’Yves Billy et Richard Prost, les difficultés ne font que commencer. Les stocks mondiaux de céréales baissent depuis huit années consécutives et n’assurent plus à la population mondiale qu’une avance de vingt jours d’alimentation, bien en deçà du niveau officiel de sécurité fixé à soixante-dix jours. 925 millions de personnes souffrent de la faim sur la planète et leur nombre croît de plus en plus vite. À la hausse du prix des matières premières, à la raréfaction de l’eau et des surfaces arables et aux ravages causés par les dérèglements climatiques, se sont ajoutés deux phénomènes récents : la demande chinoise en céréales et les biocarburants. Le productivisme agricole, qui en un demi-siècle a épuisé les sols et pollué l’environnement, a atteint ses limites. Dans les pays du Sud, les cultures d’exportation ont mis la survie des populations locales à la merci des cours mondiaux.
Conjuguées au dérèglement climatique, les logiques économiques actuelles conduisent à brève échéance à une catastrophe alimentaire planétaire. Est-il trop tard pour inverser la tendance ?

 

Pour en savoir plus consulter le site d'Arte