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vendredi, 07 juin 2013

Adopter l’agriculture de conservation

Le labourage des sols, la culture sur brûlis sont des techniques très répandues notamment dans les pays du sud, or ces techniques renouvelées aboutissent à un appauvrissement du sol, à l’érosion des sols elle-même entraînant des glissements de terrain, une modification du paysage, une mauvaise filtration de l’eau et un non stockage du CO2 dans le sol.


Approche de l'agriculture de conservation par robinletellier
Suite à de fortes érosions des plaines aux Etats Unis et de la région de Parana au Brésil, différentes techniques ont été mises au point pour lutter contre l’appauvrissement et l’érosion du sol. Il en découle les 3 grands principes de l’agriculture de conservation : un moindre travail du sol, c'est-à-dire pas de labourage, pas de brûlis, la diversification des cultures par rotation, certaines plantes peuvent être bénéfiques à d’autres, une couverture permanente du sol. en disposant de la paille entre les semis. Ceci permet de diminuer l’évaporation de l’eau, stocker plus de CO2, lutter contre les mauvaises herbes et apporter des nutriments au sol.

Selon Theodor FRIEDRICH de la FAO, l’agriculture de conservation représente actuellement 117 millions d’hectares dans le Monde et augmente chaque année de 6 millions d’hectares essentiellement en Amérique, en Australie et plus récemment en Asie. L’érosion hydrique au Brésil, le problème de sécheresse en Australie et au Kazakhstan, l’érosion éolienne dans les prairies du Canada et les coûts de production ont été à l’origine de l’adoption de l’Agriculture de conservation. Plus récemment, les problèmes environnementaux causés par l’agriculture traditionnelle ont amené les principaux pays notamment en Asie à adopter l’agriculture de conservation.

Source : actions-biodiversite.org

mardi, 16 avril 2013

Vives critiques

Les rapports rendus, il y a une semaine, demandent des aménagements substantiels du projet de plate-forme aéroportuaire appelée de Notre Dame des Landes à Nantes. S'agissant de l'augmentation du trafic, qui justifierait le transfert de l'actuel aéroport, la commission demande une nouvelle évaluation des coûts de réaménagement de l'aéroport actuel Nantes Atlantique, la réduction de l'emprise du futur Aéroport du Grand-Ouest (AGO), les justifications économiques, la nécessité de relier Nantes aux grandes métropoles européennes, le développement des transports à l'échelle des deux régions concernées, Pays-de-la-Loire et Bretagne.

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Les experts scientifiques chargés d'évaluer "la méthode de compensation des incidences sur les zones humides", et le groupe en charge de "l'expertise de l'impact sur l'agriculture" ont aussi émis des critiques au dossier de futur aéroport. Les experts scientifiques remettent en question la validité du calcul de compensation des zones humides, quelque 98 % de la surface du futur aéroport. Au lieu de remplacer un hectare de zone humide par deux hectares, dite méthode de "compensation surfacique", il était proposé d'étudier les services rendus en termes de biodiversité, de botanique, d'hydrologie sur une surface donnée et de chercher à les remplacer sur une surface qui pourrait être plus réduite. Cette méthode dite de "compensation fonctionnelle", expérimentale sur une grande superficie, n'a certes pas été condamnée par les experts. Mais ils ont remis en question les critères, les modes de calcul et en ont pointé les risques d'échec. S'agissant des agriculteurs, la commission qui leur était dédiée a, elle, alerté sur les conséquences de la construction d'AGO sur l'agriculture, avec la disparition d'exploitations. Une sorte de double peine puisque cette perte de terres agricoles s'accompagne, selon les auteurs du rapport, de "l'incidence de la compensation environnementale sur l'agriculture". Là encore, estiment-ils, il faut réduire l'impact du projet.

Source : lemonde.fr

dimanche, 24 mars 2013

Arracher les plantes invasives

Certaines plantes invasives, comme le laurier-palme, envahissent les bois quimpérois. Pour les enlever, la Ville fait appel à des chevaux de trait breton. Robustes et rapides, ils abîment moins le sol que le tracteur.


Des chevaux pour arracher les plantes invasives par mairiedequimper

samedi, 23 mars 2013

Répondre à une grande enquête bio/OGM

Les consommateurs européens sont invités à répondre à une grande enquête anonyme mise en ligne par la Direction générale Agriculture et développement rural jusqu'au 10 avril 2013. Les questions portent sur les habitudes de consommation, bio ou non, sur l'opinion des consommateurs concernant les OGM, la réglementation pour les productions biologiques ou encore l'étiquetage des produits bio.

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Un aperçu des questions : les normes européennes en vigueur pour les produits biologiques devraient-elle êtres renforcées ? Ou encore : le fait que le terme «biologique» signifie par définition « sans OGM » constitue-t-il pour vous une raison importante d'acheter bio ? Une partie des questions est très pointue mais les réponses pour celles-ci sont facultatives.Cette enquête permettra de connaître l'opinion des européens sur la coexistence de l'agriculture biologique et des OGM et relance le débat sur l'autorisation des OGM dans l'UE.

Voici la présentation de l'enquête et le questionnaire en ligne

vendredi, 22 mars 2013

En 2012, les OGM ont poursuivi leur progression

En 2012, les surfaces cultivées en OGM ont augmenté de 6%, indique le rapport publié en février par le service international pour l'acquisition d'applications biotechnologiques (ISAAA). La croissance des plantations génétiquement modifiée est plus forte dans les pays émergents (11%) que dans les pays industrialisés (3%). Le Soudan et Cuba ont planté pour la première fois des OGM en 2012, portant à 19 le nombre de pays émergents cultivateurs.

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Le nombre de pays industrialisés cultivateurs de biotechnologies est quant à lui en baisse en 2012 (8 pays contre 11 en 2011). Cependant, malgré les arrêts de cultures OGM en Allemagne, Pologne et Suède, en Europe, les surfaces GM sont en augmentation de 13% en un an. Les Etats-Unis restent les champions des OGM avec 69,5 Mha cultivés, loin devant le Brésil (36,6 Mha), l'Argentine (23,9 Mha) et le Canada (11,6 Mha). Mais c'est en Chine, en Inde, au Brésil, en Argentine et en Afrique du Sud que les cultures biotechnologiques augmentent le plus. Ces cinq pays représentent près de la moitié de l'augmentation des surfaces d'OGM en 2012.

Source : actu-environnement.com

mercredi, 20 mars 2013

Accéder aux phosphates

Les phosphates sont utilisés dans l'agriculture comme engrais pour enrichir les fruits et légumes en source de phosphore. L'engrais de phosphate est naturellement issu de roches sédimentaires, mais il se trouve aussi dans les guanos d'oiseaux et de chauve-souris, exploités depuis des siècles. Les gisements les plus importants sont localisés au Maroc, en Amérique du Nord, sur l'île de la Navasse dans les Caraïbes, en Tunisie, au Togo, en Israël, en Jordanie, en Chine et sur certaines îles d'Océanie. L'Union européenne est dépendante du Maroc, de la Tunisie, de la Syrie et des Etats-Unis, pays exportateurs de cet élément crucial pour la production alimentaire. Selon une étude conduite par Dana Cordell, de l'Université Linköpings, basée en Suède, les réserves de phosphates pourraient avoir passé leur pic avant 2040, pour décroître inexorablement au cours de la seconde moitié du XXIème siècle. Or le phosphore est une ressource à la fois "critique, essentielle et rare" et ne possède pas de substitut. Le phosphore est un élément essentiel de la croissance des plantes et des animaux. Il est présent dans tous les êtres vivants et indispensable à la croissance des cellules.

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Des pertes surviennent à toutes les étapes de l'utilisation du phosphore : à l'extraction, dans la production des fertilisants, dans la production agricole, dans le gâchis de nourriture. Il faut consommer mieux : encadrer l'utilisation des fertilisants, inventer de nouvelles méthodes d'épandage et les communiquer aux agriculteurs. Aujourd'hui, seulement 30% des fertilisants épandus sont absorbés par les cultures, le reste est stocké dans les sols ou rejeté dans les mers et les lacs. Il a été question aussi de privilégier les cultures qui captent efficacement le phosphore.


Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

mercredi, 27 février 2013

Les chevaux roumains disparaissent

Il y avait encore 800 mille chevaux en Roumanie en 2006 mais en 2013, ce chiffre serait tombé sous la barre des 500 mille. La loi interdisant la circulation des attelages sur les routes principales a été adoptée en 2008 sous prétexte que les attelages auraient été responsables de 10% des accidents de la route. Mais les routes secondaires sont restées praticables pour les charrettes. Un tel changement du code de la route n’est certes pas applicable du jour au lendemain mais ses effets sont maintenant tangibles quoique la motorisation de l’agriculture soit également considérée comme responsable de cette disparition progressive des chevaux.

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Le partage des responsabilités est difficile entre les tracteurs et le code de la route mais cela n’explique en aucune manière le trafic de viande via des traders chypriotes et néerlandais pour aboutir dans plusieurs pays européens dont la France, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, l’Irlande et la Suède. D’autant que les prix de la viande ne diffèrent pas beaucoup selon les pays européens.

Source : neo-planete.com

mardi, 05 février 2013

Le chien, un descendant du loup friand de féculents

Selon une étude publiée en janvier par la revue Nature, le chien est devenu le meilleur ami de l'homme parce qu'il a appris au fil du temps à mieux digérer l'amidon que le loup, son ancêtre carnivore. On ignore avec précision pourquoi et comment nos ancêtres ont apprivoisé des chiens, mais il s'agit vraisemblablement du premier animal à avoir été domestiqué. La génétique indique que la domestication du chien a commencé voici au moins 10 000 ans en Asie du Sud-Est ou au Moyen-Orient, mais les changements génétiques qui ont accompagné la lente transformation des loups antiques en chiens domestiques restent encore très flous.

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Erik Axelsson, biologiste à l'université suédoise d'Uppsala, et ses collègues, ont comparé les génomes de 12 loups provenant de divers points du globe et de 60 chiens issus de 14 espèces distinctes pour tenter d'en apprendre plus sur cette évolution. Au total, ils ont identifié 36 régions du génome qui ont probablement été modifiées par le processus de domestication et d'adaptation évolutive du chien. Parmi eux, trois gènes jouant un rôle déterminant dans la digestion de l'amidon, un glucide d'origine végétale. "Nos résultats montrent que ces adaptations qui ont permis aux premiers ancêtres des chiens modernes de prospérer grâce à une nourriture riche en amidon, comparativement au régime carnivore des loups, a constitué une étape cruciale dans leur domestication", écrivent-ils. "Notre découverte peut donc laisser penser que le développement de l'agriculture a servi de catalyseur à la domestication du chien", ajoutent-ils, notant "l'étonnant parallèle" entre l'évolution suivie par l'homme et le chien pour s'adapter à une alimentation de plus en plus riche en amidon.


Francetv info avec AFP

mercredi, 30 janvier 2013

Le maïs, la céréale la plus produite au monde

Le maïs domestiqué au Mexique fut d'abord dispersé sur le continent Américain, sorte de dénominateur commun à tous les peuples précolombiens. Introduit fin XVe début XVIe en Europe, il va peu à peu s'intégrer aux agricultures européennes et mondiales. C'est aux États-Unis, au début du XXe siècle, que les premiers hybrides sont mis au point. La nécessité d'autosuffisance alimentaire et la création de variétés adaptées aux contextes locaux viendront rapidement à bout des réticences du monde agricole pour faire du maïs la céréale la plus produite au monde.

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Le succès du maïs tient d’abord à sa facilité de culture et à son rendement très nettement supérieur à celui du blé ou des céréales secondaires qu’il a remplacé, comme le millet et le sorgho, puis au XXe siècle au progrès génétique qui lui a permis de s’adapter à des conditions de culture de plus en plus septentrionales, tout en permettant une production de matière sèche intéressante, cela grâce à des variétés précoces. Les rendements ont quadruplé entre 1950 et 2000. Avec l’avènement des semences transgéniques, le maïs est devenu le symbole de l’agriculture intensive en Europe de l'Ouest, aux États-Unis et en Chine mais il est aussi cultivé de façon très extensive dans l'Ouest de l'Afrique du Sud ou semi-extensive en Argentine et en Europe de l'Est.
La plante entière peut être consommée par le bétail comme fourrage frais ou sec ou comme ensilage. Le maïs est une plante d’élevage d’embouche, elle permet d’engraisser plus rapidement les bovins et augmente ainsi la production de lait des vaches. Au niveau mondial, les deux tiers du maïs produit sont utilisés pour l’alimentation animale, 27 % pour l’alimentation humaine. Il existe de fortes disparités entre les continents. En Europe de l’Ouest, la totalité du maïs ensilage et environ 80 % du maïs grain sont utilisés pour l’alimentation animale (bovins, aviculture et élevage de porcs). L’essentiel des 20 % du maïs grain restant est utilisé en amidonnerie et semoulerie.

mardi, 22 janvier 2013

Nourrir les hommes

Il y a 10 000 ans, en Asie et en Amérique, des communautés de chasseurs - cueilleurs se sont sédentarisées, et elles ont commencé à cultiver des plantes et à élever des animaux. C'est le début de la longue histoire de l'agriculture. Par la domestication des plantes sauvages, les paysans du monde ont inventé de multiples systèmes agraires qui perdurent encore et exploitent au mieux les différents milieux, altitudes et latitudes de notre planète. Nourrir les hommes, telle est la finalité première de l'agriculture : l'explosion des productions agricoles de ces deux derniers siècles est indissociable de la croissance vertigineuse de la population mondiale ; d'un milliard d'individus en 1800 à 6 milliards aujourd'hui. Les céréales (blé, orge, riz, mil, maïs), étroitement liées à l'histoire et au développement des civilisations, sont au coeur de toutes les productions agricoles même si elles sont de plus en plus utilisées pour nourrir des animaux que nous mangerons ou comme matière première de l'industrie de l'amidon et des agro carburants.

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Quand l’agriculture céréalière est-elle née ? Comment s’est-elle transformée avec la mécanisation et la mondialisation ? Pourquoi le maïs est-il la céréale la plus cultivée au monde ? Comment nourrir la planète en 2050 en privilégiant des modes de culture durable ? Pour s'informer Cap Sciences Bordeaux propose une exposition et des ateliers du 12 janvier 2013 au 1er septembre 2013.

mardi, 08 janvier 2013

Semences, une histoire politique

La contestation des OGM a attiré l'attention des consommateurs sur la provenance des semences et leur commercialisation. Quelle est l'origine des variétés de légumes, de fruits et de céréales consommées ? L'urgence alimentaire après la seconde guerre mondiale a conduit l'état à privélégier des rendements les plus élevés possible mais cette homogénéisation génétique des plantes cultivées au détriment de la biodiversité est-elle encore d'actualité ? La question n'est-elle pas plutôt politique ? L’agriculture industrielle ne rend-elle pas les paysans dépendants des grandes firmes semencières et agrochimiques ?

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Le livre de Christophe Bonneuil, chargé de recherche au CNRS et membre du Centre Alexandre-Koyré de recherche en histoire des sciences et techniques, révèle comment certains choix particuliers ont été faits dans le passé et présente les multiples voies alternatives qui s’ouvrent aujourd’hui en matière de sélection variétale : agricultures écologiques, semences paysannes… autant de moyens qui permettent d’innover autrement.

Disponible sur eclm.fr

lundi, 15 octobre 2012

Ecarter les paysans de la production de semences

Heureusement, les semences ne sont pas toutes sous brevet. Les brevets sont déposés sur des gènes et non sur des plantes. La plupart des semences sont régies par des Certificats d'obtention végétale. C'est la conjonction des deux – brevets et certificats – qui verrouille le système en renforçant l'emprise des multinationales de la semence, qui dictent leurs lois via l'Union pour la protection des obtentions végétales. Dans les pays du Sud, l'agriculture paysanne demeure essentielle, les paysans ne pourraient pas vivre sans cultiver leurs propres semences. Or les multinationales cherchent à imposer leurs semences. L'Afrique de l'Ouest est visée par cette normalisation à travers la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest et l'Union économique et monétaire Ouest africaine.

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Malgré un cadre réglementaire de plus en plus restrictif et notamment en France par la loi de décembre 2011 sur les certificats d'obtention végétale, les semences paysannes ont un avenir, parce qu'elles sont adaptables et parce qu'elles sont échangeables. Mais la loi de décembre 2011 a édifié de plus en plus de barrières aux échanges de semences. Le processus européen "Better Regulation" laisse à penser qu'un compromis va permettre aux multinationales de la semence et aux entreprises européennes, plus attachées aux certificats d'obtention végétale qu'aux brevets, de trouver des voies d'entente pour écarter définitivement les paysans de la production de semences en leur interdisant, dans certains cas, de les échanger, et dans d'autres cas, de les vendre.

Pour en savoir plus, on peut lire l'interview-reseau-semence-paysanne-patrick-de-kochko

mardi, 02 octobre 2012

10 raisons de dire NON

Carlo Petrini, (c.petrini@slowfood.it) président de slow Food, expose 10 raisons de dire non aux OGM pour des raisons légitimes, partagées par de nombreux chercheurs et scientifiques.

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1. Contamination : il est impossible de cultiver des OGM en toute sécurité ici en Italie.


2. Souveraineté alimentaire : une diffusion même limitée des cultures d’OGM anéantirait la liberté de choisir ce que l’on mange.


3. Santé : les animaux nourris aux OGM peuvent avoir des problèmes de santé.


4. Liberté : les cultures d’OGM dénaturent le rôle de l’agriculteur, qui depuis toujours améliore et sélectionne ses propres semences.


5. Economie et Culture : les OGM n’ont aucun lien historique ou culturel avec un territoire.


6. Biodiversité : les cultures d’OGM appauvrissent la biodiversité parce qu’elles impliquent une monoculture intensive sur de grandes surfaces.


7. Eco-compatibilité : le parasite du maïs, la pyralide, peut être combattu grâce à la rotation des cultures.

8. Précaution : les plantes supportent mal les modifications génétiques et cette science est encore hasardeuse.

9. Progrès : les OGM sont directement issus d’une conception myope et superficielle du progrès.


10.Faim : la commercialisation des OGM a commencé depuis 15 ans et pourtant la famine n’a pas cessé d’augmenter. Les rapporteurs de l’ONU affirment que l’agriculture familiale défend la tranche de population à risque de malnutrition.

vendredi, 24 août 2012

Le procès perdu de Kokopelli

La Cour de Justice, par sa décision rendue cette semaine dans l'affaire Kokopelli/Baumaux, vient de donner un satisfecit intégral à la législation européenne sur le commerce des semences. Pourtant, le 19 janvier dernier, son Avocat Général donnait entièrement raison à Kokopelli, en estimant que l'enregistrement obligatoire de toutes les semences au catalogue officiel était disproportionné et violait les principes de libre exercice de l'activité économique, de non-discrimination et de libre circulation des marchandises. La Cour justifie l'interdiction du commerce des semences de variétés anciennes par l'objectif, jugé supérieur, d'une productivité agricole accrue. La biodiversité est sacrifiée face à la productivité.


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Cela fait 50 ans que cela dure et ce raisonnement a provoqué la perte de 75% de la biodiversité agricole européenne selon les estimations de la FAO. la biodiversité, qui a nourri les populations européennes pendant les siècles passés, est l'objet de la plus grande suspicion. La Cour va ainsi jusqu'à écrire, par deux fois, que la législation permet d'éviter la mise en terre de semences potentiellement nuisibles. Les semences du Catalogue, enrobées des pesticides Cruiser, Gaucho et autres Régent, seraient moins nuisibles?


pour en savoir plus, on peut lire l'article publiée sur le site de Kokopelli.

jeudi, 02 août 2012

L'avenir de l'arbre au coeur des parcelles agricoles

Développée dans de nombreuses zones du globe, l’agroforesterie est souvent présentée comme un modèle pour les pays du sud. Mais elle a également toute sa place dans le reste du monde. Dans un contexte de compétition pour l’usage des terres et de raréfaction des ressources, l’avenir de l’arbre est aussi hors-forêt, au coeur des parcelles agricoles. Quoi de mieux que des arbres équitablement répartis sur les territoires pour amortir les chocs climatiques, améliorer la ressource en eau, favoriser la biodiversité, injecter durablement de la vie et du carbone dans les sols tout en maintenant une productivité agricole optimale et en réduisant l'utilisation des intrants ?

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L’agroforesterie fait appel à toutes les formes d’association entre arbres et cultures ou animaux sur une même parcelle (alignements, haies, bords de route ou de rivière, sylvopastoralisme, pré-vergers…). Elle est un maillon de la durabilité et de la performance des écosystèmes agricoles. Ses principes sont simples, et sa mise en application peu coûteuse. Les arbres ne sont plus à considérer comme une contrainte mais bien une opportunité au regard de tous les biens et services rendus. L’agriculture qui, partout dans le monde, appauvrit les sols et prélève de l’espace sur la forêt, doit et peut s’insérer naturellement et efficacement dans les problématiques environnementales et ce à grande échelle. L’agroforesterie est économe en énergie ; elle maximise la photosynthèse et permet en conséquence aux sols vivants de fixer durablement le carbone : l’agriculture du carbone est en marche. L’antagonisme entre agriculture et environnement, productivité et protection est périmé.

Pour en savoir plus sur l'agroforesterie, on peut consulter le site agroforesterie.fr

vendredi, 20 juillet 2012

La bioremédiation pour dépolluer

La bioremédiation est un processus qui utilise des organismes vivants en vue de dégrader les contaminants nocifs pour l'environnement présents dans des milieux pollués comme les sols ou les eaux, dans l'objectif de les transformer en composés non toxiques. Un des principaux exemples de la pollution des sols est la contamination par les pesticides agricoles qui se propageront par la suite vers d'autres milieux, notamment les ressources en eau.

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Certains micro-organismes sont capables de décomposer la plupart des hydrocarbures pétroliers pour les transformer en dioxyde de carbone (CO2) et en eau. En outre, ce processus naturel produit des substances bio-nutritives qui pourront être utilisées à la fois par le milieu végétal et aquatique. Le processus de bioremédiation est répertorié comme l'une des technologies innovantes à soutenir, par l'Agence de Protection de l'Environnement (Environmental Protection Agency - EPA). Différents systèmes de bioremédiation existent basés sur les plantes, appelée la phytoremédiation, les bactéries, ou d'autres types de micro-organismes comme les champignons.

Pour en savoir plus sur la bioremédiation, on peut lire l'article publié sur le site bulletins-electroniques.com

samedi, 28 avril 2012

Gérer les espaces naturels

Les missions de l'association Curuma implantée au Verdon sur Mer à l'embouchure de l'estuaire, la Gironde :

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* gérer les espaces naturels appartenant au Grand Port Maritime de Bordeaux, à la commune du Verdon, au Conseil Général de la Gironde,
* réactiver l'économie liée à la saliculture, la pêche, l'élevage et l'agriculture traditionnelle des marais maritimes,
* maintenir la diversité des activités, élevage de bovins, de poneys, de chèvres, aquaculture, culture de céréales
* péréniser les usages de ces territoires,
* élaborer des programmes de préservations et des outils de gestion des zones humides littorales

Pour en savoir plus sur l'association, on peut consulter le site curuma.org

vendredi, 27 avril 2012

Le Schmallenberg est en Gironde

Le Schmallenberg découvert en Allemagne en novembre 2011, est passé au gré des vents par les Pays-bas et la Belgique avant de redescendre  en France pour atteindre le Sud-Ouest et la Gironde. Ce virus qui est porté par les moucherons ne se transmet pas d'un animal à un autre et est inoffensif pour l'homme mais il cause des pertes dans les élevages de brebis. 1200 cas de malformations parmi les naissances d'agneaux de ce printemps ont été signalées sur le territoire français.

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Maigre réconfort pour les éleveurs, selon les scientifiques, toute brebis contaminée est immunisée. Des recherches sont menées pour mettre au point un répulsif qui éloignerait les moucherons des brebis durant au moins le premier tiers de la gsetation. C'est la lutte privilégiée avant les naissances de cet automne.

mercredi, 11 avril 2012

Apparition de résistances de certains insectes

Des plantes transgéniques comme les maïs MON810, MON863 ou MON88017, tuent les insectes en exprimant une protéine insecticide. La mise en culture de telles plantes insecticides est l’objet de plusieurs controverses, notamment sur le risque d’apparition de résistances de certains insectes. Pour limiter ce risque, plusieurs mesures ont été prises comme l’implantation obligatoire, au sein d’un champ de plantes génétiquement modifiées insecticides, de zones dîtes « refuges », cultivées avec des plantes non GM afin de diminuer l’exposition des insectes cibles aux toxines et donc de limiter cette apparition de résistance.

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Si pendant plusieurs années, les promoteurs des PGM ont affirmé qu’aucun cas d’apparition de résistance chez des insectes cibles n’avait été observé, ce n’est plus le cas depuis la publication d’une étude réalisée par l’équipe du Pr. Gassmann en 2011. Ainsi pour 22 entomologistes américains, les plantes transgéniques insecticides pourraient être à la base d’importants problèmes agricoles. Ils tirent la sonnette d’alarme suite à l’apparition d’insectes résistants à la protéine insecticide Bt Cry3Bb1. Dans une lettre adressée au ministre de l’Environnement début mars, ils demandent à l’administration que la situation soit considérée comme urgente et que la lutte contre les parasites relève d’une approche intégrée ne reposant pas sur une une seule tactique, comme le tout transgénique.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site infogm.org

jeudi, 01 mars 2012

Défendre l'agriculture paysanne, le goût et les saveurs...

Défendre l'agriculture paysanne, défendre le goût et les saveurs, favoriser une plus grande valeur ajoutée pour les producteurs des pays en développement, proposer des produits accessibles au plus grand nombre...

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Depuis 2003, ETHIQUABLE, une entreprise coopérative du Gers, spécialiste du commerce équitable, défend un modèle d’agriculture proposant à des coopératives de petits producteurs un commerce équitable exigeant et adapté à leurs besoins.

En plus de la commercialisation, l'équipe d'agronomes mène un travail de terrain avec les organisations de producteurs pour diversifier leurs sources de revenus, développer de la transformation des produits sur place.

Ethiquable est une scop qui compte 65 salariés, dont 54 sont sociétaires de la coopérative. Une scop équitable avec les producteurs, équitable avec ses salariés.