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mercredi, 04 juin 2014

Un potager collectif, le Pot’col

A Dijon, 6 hectares promis à l’urbanisation sont occupés depuis quatre ans. Un paysage hybride et apaisant, une zone plus bucolique qu’horticole parsemée de haies, d’arbres et de chemins sinueux. Le «quartier libre des Lentillères» est composé d'un potager collectif, le Pot’col, un hectare de terre pour cultiver ensemble fraises, patates, choux, radis, épinards.

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Selon Yannick Sencébé, sociologue du monde rural à l’Inra de Dijon, qui a fait du potager des Lentillères son terrain d’études, on vient autant pour le lien social que pour la production, à partir, d’une posture de participation observante, chacun choisit sa parcelle et se l’approprie. Vient ensuite «l’espace des maraîchers», grande parcelle horticole, dont la production permet d’alimenter un marché à prix libres, chaque jeudi soir, où se pressent de plus en plus de Dijonnais. Antoine, l’un des maraîchers, vit sur place et partage son temps de travail entre les Lentillères et d’autres terres à 30 kilomètres de là. «Monomaniaque du jardin», il a «découvert ici l’autogestion, le collectif», une expérience qu’il espère valoriser au sein d’une ferme collective.

Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site liberation.fr

jeudi, 14 juin 2012

Avril et mai, les mois de pleine saison

Avril et mai, sont normalement des mois de pleine saison pour le maraîchage. Or, les pluies répétées et les températures nocturnes basses de ces derniers temps provoquent des pertes de plantes et des retards dans les récoltes. En Gironde, au mois de mai les nuits ont été froides, la température est même descendue jusqu’à 0 °C, dans la première quinzaine ». Les plantes en ont souffert et certaines, parmi lesquelles des radis et des salades, se sont noyés. Les semis de carottes ont aussi dû être refaits. Le basilic a gelé et les fèves ont trois semaines à un mois de retard. Seule la pomme de terre d’Eysines a bien résisté.

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Le système d’Amap engage les gens par contrats pour certaines quantités et protège un maraîcher de ce type d'aléas. Mais certains Amapiens risquent de ne pas comprendre  le manque de diversité des produits proposés dans les paniers hebdomadaires et quittent le circuit à la fin du contrat.

Source l'artcile d'Elsa Provenzano du journal 20 minutes

samedi, 24 avril 2010

L'histoire des légumes

Les premiers hommes du Paléolithique vivaient de chasse et de cueillette, les seuls fruits et légumes consommés étaient des espèces sauvages, des baies, des salades ou épinards primitifs.
Puis durant le Néolithique, on apprit à conserver certaines plantes comestibles d'une saison sur l'autre grâce à leurs graines Les plantes, sélectionnées pour leurs qualités étaient replantées et donnaient ainsi des plantes améliorées. Ensuite, le greffage a permis de créer des variétés plus résistantes ou plus nourrissantes. Bien plus tard, les variétés hybrides, issues de croisements entre des individus de lignées différentes, apparurent. L'agriculture a commencé 7000 av. J-C., dans le croissant fertile, vaste région allant de la Mésopotamie à l'Egypte. Les potagers du pharaon Chéops, étaient riches de fruits et légumes variés : melons, radis, ail, laitues, concombres, asperges, lentilles, poireaux, prunes, dattes...
4000 av.J-C., l'arboriculture et le maraîchage apparaissent et deviennent une activité majeure des peuples de la Méditerranée. Les Romains rapportent de l'Orient et des côtes africaines, des plants de légumes et d'arbres fruitiers : le cédrat, le fenouil et la rhubarbe, l'artichaut... et exportent vers le nord la vigne, l'olivier, les salades, les choux dans le nord. La seule culture de légumes connue des peuples celtes de Gaule étaient celle de la carotte. A noter tout de même que les Gaulois étaient d'excellents céréaliers et que leurs outils de moissons étaient largement supérieurs à ceux de leurs conquérants...

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Durant le Moyen-Age, les paysans mangeaient manger des légumes racines comme la carotte, le navet, le topinambour ou la betterave. Ces légumes étaient jugés impurs et réservés aux paysans car en contact avec la terre. Par ailleurs, on cultivait des choux, des courges et des poireaux. A l'époque de la Renaissance, l'influence italienne fait revenir sur les tables de France une plus grande variété de fruits et de légumes verts. Autour des grandes villes des ceintures maraîchères sont consacrées à la culture des fruits et légumes.
Les fruits et légumes frais allaient s'imposer sous le règne de Louis XIV. On mit au point des cultures sous cloches qui permettaient de faire pousser hors saison des fraises, des melons, du cresson et toutes sortes de salades, de l'oseille, des aubergines originaires de l'Inde, des concombres, des asperges, des petits pois...

La pomme de terre, la tomate, le maïs et le cacao, cultivés dans la Cordillère des Andes par les tribus Incas, ont été introduits en Europe par les Espagnols. Parmentier, pharmacien militaire, rédigea un Traité sur la culture et l'usage de la pomme de terre, pour faire accepter ce nouveau légume. Plus tard, le gouvernement révolutionnaire adopta la pomme de terre pour sauver le peuple de la disette. Les Marseillais, montés à Paris pendant la Révolution, firent apprécier la tomate aux consommateurs parisiens. Les fruits et légumes frais, à partir du XIXe siècle, vont entrer dans les menus quotidiens des peuples d'Europe, mais jusqu'au milieu du XXe siècle, la base de l'alimentation reste la viande, le pain, la pomme de terre, le chou, la carotte... La connaissance des vertus des fruits et légumes frais va se diffuser partout dès les années 50.

A mesure que le niveau de vie s'élève, la qualité de la nourriture consommée s'équilibre : moins de viande et de pain, plus d'aliments riches en fibres et en vitamines. Aujourd'hui, les fruits et légumes frais ont conquis le monde entier. La variété des fruits et légumes actuels n'empêche pas la redécouverte de légumes oubliés comme le pâtisson, la roquette, le mesclun, le pourpier, le topinambour, le rutabaga, le panais, le pissenlit, l'ortie, les fleurs comestibles...

Pour en savoir plus, on peut consulter le site fraichattitude.fr

dimanche, 02 mars 2008

Ce soir, c'est la clôture du salon de l'agriculture

 

384620673.gifVolente, la superbe rouge des prés à l'affiche du salon de l'agriculture rentrera chez elle.
Ce salon a été l'occasion de fêter le centenaire de la race des rouges des prés obtenue par croisement de la race laitère « la mancelle » et de la race bouchère « la durham ». En 2007, le revenu moyen des agriculteurs s'est amélioré mais les disparités sont grandes d'un secteur à l'autre. L'évolution du revenu moyen par actif non salarié entre 2006 et 2007, -55% pour le maraîchage et -35% pour les fruits alors qu'on atteint pratiquement +100% pour les céréales. Ces résultats confortent mon projet de proposer les produits du Val d'Oise avec un rapport qualité prix intéressant à la fois pour le producteur et le consommateur.