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jeudi, 29 mai 2014
La stévia additif naturel ?
Autorisé à la consommation dans l’Union européenne depuis novembre 2011, la Stévia est un additif extrait des feuilles d’une plante, Stevia rebaudiana Bertoni, membre de la famille des Compositae, qui poussait à l’origine en Amérique du sud, Paraguay et Brésil. Les pouvoirs édulcorants de la plante sont connus depuis très longtemps, et ses feuilles renferment au moins dix glycosides différents dont le stévioside et le rebaudioside A. Les préparations commerciales sont donc, par simplification, dénommées « Stévia » ou « Stévioside » ou « Rébaudioside » et ont des compositions différentes.
Avant d’être autorisé, l’édulcorant issu de la plante a suivi un parcours de plus de 20 ans d’évaluation par les agences de santé. Ce n’est qu’à partir de 2007 que l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) a émis des avis sur les glycosides de stéviol et le rébaudioside conduisant à une autorisation nationale provisoire de deux ans du rébaudioside pur à plus de 97 %, dans des conditions d’utilisation restrictives. Enfin, le 10 mars 2010, le panel sur les additifs alimentaires et les sources de nutriments (ANS) de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (AESA) adopte pour les glycosides de stéviol une DJA (dose journalière admissible) relativement prudente. L’origine « naturelle » de l’édulcorant, son utilisation traditionnelle par certaines populations au Japon, au Paraguay et au Brésil ne l’a pas exempté d’une caractérisation du risque complète, comme pour tout additif alimentaire et en dépit de l’impatience des utilisateurs potentiels. C’est ainsi qu’il aura fallu presque 25 ans pour arriver à l’autorisation d’un produit purifié. De nombreuses étapes ont été nécessaires pour isoler le produit consommable sans risque. Cependant, la Commission Européenne, dans son avis d’autorisation, souligne le risque de dépassement de la DJA fixé à 4mg/kg de poids corporel. Ceci est à mettre en parallèle avec la DJA actuelle de l’aspartame qui est de 40mg/kg.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site pseudo-sciences.org
Avant d’être autorisé, l’édulcorant issu de la plante a suivi un parcours de plus de 20 ans d’évaluation par les agences de santé. Ce n’est qu’à partir de 2007 que l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) a émis des avis sur les glycosides de stéviol et le rébaudioside conduisant à une autorisation nationale provisoire de deux ans du rébaudioside pur à plus de 97 %, dans des conditions d’utilisation restrictives. Enfin, le 10 mars 2010, le panel sur les additifs alimentaires et les sources de nutriments (ANS) de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (AESA) adopte pour les glycosides de stéviol une DJA (dose journalière admissible) relativement prudente. L’origine « naturelle » de l’édulcorant, son utilisation traditionnelle par certaines populations au Japon, au Paraguay et au Brésil ne l’a pas exempté d’une caractérisation du risque complète, comme pour tout additif alimentaire et en dépit de l’impatience des utilisateurs potentiels. C’est ainsi qu’il aura fallu presque 25 ans pour arriver à l’autorisation d’un produit purifié. De nombreuses étapes ont été nécessaires pour isoler le produit consommable sans risque. Cependant, la Commission Européenne, dans son avis d’autorisation, souligne le risque de dépassement de la DJA fixé à 4mg/kg de poids corporel. Ceci est à mettre en parallèle avec la DJA actuelle de l’aspartame qui est de 40mg/kg.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site pseudo-sciences.org
05:45 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stevia, sucre, alimentation, santé, consommation, plantes, additifs
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