mercredi, 02 juillet 2008
L’eau est précieuse
Quelques soient les circonstances, chacun peut apprendre à arroser son jardin en économisant l’eau au maximum. Il est préférable d’arroser abondamment tous les quatre à cinq jours au lieu d'un arrosage superficiel tous les jours. En effet, on peut laisser souffrir un peu les plantes entre deux arrosages. Ainsi le sol constitue progressivement des réserves en profondeur, ce qui évite un enracinement trop superficiel et fragile des plantes. Par contre, pour les jeunes plantations, il convient d'être plus vigilant et d'arroser plus régulièrement.
On arrose au pied de chaque plante et de préférence avec un arrosoir en évitant d'asperger les feuillages des plantes sensibles aux maladies cryptogamiques comme les rosiers, les tomates ou les curcubitacées (courgettes, concombre, potimarron…). On fait deux passages, le premier prépare la terre et la rend perméable et lors du second passage à quelques minutes d’intervalle l’eau pénètre plus profondément sans ruisseler surtout si on a pris soin de confectionner une cuvette au pied de chaque plante.
Il est plus efficace d’arroser le soir pour éviter que l’eau s'évapore sans avoir profité aux cultures. Les pelouses composées de trèfle sont bien plus résistantes à la sécheresse et restent vertes en été. Il faut éviter de tondre trop court en été. Même si la pelouse jaunit, elle reverdit et repousse avec les premières pluies.
On peut épandre au pied des plantes des paillis en une couche épaisse de 7 cm environ. Ces paillis peuvent être composés des tontes de gazon, de compost, des broyats de taille, de sable, écorces de pin. Ils permettent de maintenir la fraîcheur du sol et limitent la pousse des mauvaises herbes qui font concurrences aux plantes cultivées. Le paillage est également très efficace pour les pots et bacs en plein soleil. Si on préfère garder le sol nu, il faut le biner régulièrement. En décroûtant en surface, on limite les déperditions d'eau par évaporation et on facilite la pénétration des eaux de pluie ou d'arrosage.
En période de sécheresse, il faut soulager les plantes en coupant régulièrement les fleurs fanées, ne pas laisser de plantes suspendues, enterrer légèrement les pots de préférence en terre cuite et de dimension adaptée. Une plante cultivée dans un pot trop exigu demande des arrosages plus fréquents.
On peut utiliser l'eau de cuisine, en particulier celle de rinçage des légumes. Une descente de gouttière aménagée permet de récupérer et stocker l'eau de pluie. Le goutte à goutte reste le système d’arrosage le mieux adapté. Une bouteille d’eau minérale, avec son bouchon percé, renversée et enterrée au pied des plantes peut convenir.
Voici quelques conseils qu'on a tous plus ou moins en tête pour économiser l'eau si précieuse. Aujourd'hui la météo prévoit de la pluie, il sera inutile d'arroser. Bonne journée.
Pour en savoir plus on peut consulter le dossier de plantes-et-jardins
08:43 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pluie, arrosage, jardin, paillage
dimanche, 29 juin 2008
La vie dans un potager BIO V
Résumé de l’épisode 4 : En août, il fait une chaleur accablante dans le potager familial. Les légumes se gorgent de lumière et fabriquent de la chlorophyle. Le potager, un jardin pas comme les autres, est généreux cette année.
Pour manger des légumes sains et pour ne pas transformer son jardin en désert, aucun insecticide chimique n’est utilisé. Certains insectes sont amis des jardiniers. Une mini-guêpe est spécialisée dans l’attaque des pucerons qui sucent la sève des légumes. Avec son arrière-train, elle inocule un œuf mortel dans l’abdomen des pucerons qui ne se défendent jamais. L’œuf se développe à l’intérieur du puceron avant de se métamorphoser en mini-guêpe. Au cours de sa vie cette guêpe inocule entre 200 et 300 pucerons.
La jardinière amène une ruche de bourdons au milieu des fraises et des tomates. Ils sont irrésistiblement attirés par la couleur et l’odeur des fleurs qu’ils butinent, s’enveloppant de pollen. Ainsi récolté et amené dans la ruche, le pollen est mélangé à de la salive et constitue le repas exclusif des larves. Ces bourdons permettent la pollinisation des fleurs de ces légumes, ce qui augmente leur nombre.
Chaque nuit les animaux s’activent et s’affrontent. Des centaines de pucerons sucent la sève d’un chou mais une Chrysope, une demoiselle aux yeux d’or, se développe et naît tout près.
Des fils de soie sont tendus. Les araignées ou Argiopes, tendent des pièges à des dizaines d’insectes volants ennemis des légumes. Mais ces auxiliaires du jardinier ne suffisent pas et ces plantes sélectionnées par les hommes demandent d’autres interventions. Des cartons jaunes piègent les mouches blanches qui attaquent d’abord les tomates puis les autres légumes. Leur présence dans la serre est une malédiction car elles sucent la sève, recouvrent les feuilles de leurs déjections et se reproduisent à toute vitesse. Heureusement arrivent des punaises qui raffolent des larves de mouches blanches…
Episode 5 : La demoiselle aux yeux d'or, née la nuit dernière, mène sa vie...
07:41 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : agriculture biologique, potager, jardin, légumes, insecticides
dimanche, 22 juin 2008
La vie dans un potager BIO IV
En cette fin du mois de juillet, la suite des aventures dans le potager de la famille Aublac-Fiche, situé en plein coeur du bocage breton à Cast, petit village du Finistère Sud.
Résumé du troisième épisode :
Annick relève ses pièges une fois par jour. Pour éviter l’utilisation de produits chimiques, les limaces ramassées à la main sont exilées dans une prairie. De nouveaux trous dans les feuilles de pommes de terre : les larves de doryphores oubliées se sont développées et sont aussi voraces que leurs parents. Elles sont, elles aussi, ramassées systématiquement.
Le mulot du pommier revient dans le potager du fils des jardiniers pour déguster les fraises. Le piège avec le fromage sera de nouveau en place et cette fois-ci le mulot est exilé trop loin du potager pour retrouver son chemin. Arroser, permet de vérifier la santé des fleurs. A cette occasion, la fille des jardiniers aperçoit dans les feuilles de dahlias des trous creusés par les forficules ou perce-oreilles. Pour les piéger, elle installe des pots de fleurs remplis de paille qui leur serviront de refuge pour la nuit. Exilés dans les rangs de choux, ils aideront le jardinier à se débarrasser des pucerons. Ils passent du statut d’insectes nuisibles à celui d’auxiliaires du jardinier.
Les feuilles de fenouil au goût d’anis sont dévorées par les chenilles de machaons qui sont des papillons protégés. Ces chenilles sont laissées en place car elles n'attaquent pas la partie comestible du légume. Fin juillet, les pucerons s’agitent car un prédateur redoutable arrive : la coccinelle. Dans un jardin biologique, la loi animale, guerre sans merci, est une précieuse aide pour le jardinier.
Episode 4 : En août, il fait une chaleur accablante dans le potager familial. Les légumes se gorgent de lumière et fabriquent de la chlorophyle...
08:20 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : agriculture biologique, potager, jardin, légumes, insecticides
dimanche, 15 juin 2008
La vie dans un potager BIO III
Résumé du deuxième épisode : après les mois de mai et juin qui ont vu les légumes du potager se développer, le 2 juillet, d'autres dangers s'annoncent.
Un joli petit papillon blanc, le Piéride, a pondu 80 œufs sur une feuille de chou. Les 80 chenilles qui naîtront, mangeront le chou jour et nuit. Pour s’en débarrasser, Annick la jardinière, a préparé un mélange de Bacillus Thuringiensis qu’elle pulvérise sur les choux. Cette bactérie provoque chez les chenilles une maladie mortelle, tout en épargnant les autres insectes. Trois jours plus tard, ce sont les pommes de terre qui sont envahies de doryphores dont l’appétit est sans limite. Le fils des jardiniers alimente le compost familial, usine de recyclage où travaillent jour et nuit, entre autres, des lombrics spécialisés différents de ceux rencontrés en pleine terre. Avant de se coucher, Annick ramasse de la sauge pour son infusion. Elle rencontre une femelle crapaud qui travaille pour elle en éliminant les insectes nuisibles. Le mulot du pommier fait son tour par le compost, interrompu par une averse nocturne.
Annick repère les doryphores qu’elle ramasse systématiquement mais elle oublie les œufs pondus sous une feuille et qui donnent naissance à de minuscules larves très voraces. Pendant ce temps, les feuilles de noisetier sont dévorées par les chenilles Tantrèdes. Elle piège les limaces, qui s’attaquent chaque nuit au carré de carottes, avec la "planche à pommes de terre" ou avec des coupelles remplies de bière. La nuit suivante, sur la route des carottes, de nombreuses limaces meurent d’avoir trop bu de bière, d’autres se régalent des morceaux de pommes de terre et restent sous la planche au petit matin...
Troisième épisode : Annick n'a plus qu'à relever ses pièges une fois par jour. Les deux dernières semaines de juillet semblent plus tranquilles...
08:38 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agriculture biologique, potager, jardin, légumes, insecticides
dimanche, 08 juin 2008
La vie dans un potager BIO - II
Résumé du premier épisode :
En avril, Annick la jardinière est de retour dans le potager après plusieurs mois de calme absolu. En Bretagne, les nuits d’avril sont encore fraîches et dans la serre Annick installe ses graines dans de petits pots de terre.
Vers 20h, le mulot du pommier, qui sent tout et qui voit tout, se réveille et part pour une exploration. Son nez lui sert de guide gastronomique. La petite serre est alors une boulangerie de luxe qui sent la graine en libre-service. Le lendemain matin, Philippe le jardinier aux grosses chaussures entreprend les semis en pleine terre, profitant d’une petite semaine de beau temps annoncée par la météo. Annick se rend compte qu’elle a perdu 18 graines à cause du mulot et met en place un piège pour emprisonner l’infatigable gourmand. La nuit suivante, le mulot du pommier ne résiste pas à l’odeur hypnotique du gruyère et se retrouve emprisonné puis exilé dans la prairie située à 200m. Après une journée d’errance, le mulot retrouve son potager préféré et son trou au pied du pommier. Il aurait fallu l’éloigner d’au moins 500m pour éviter son retour.
Une semaine plus tard, les premières graines ont germé et un autre danger guette les jeunes feuilles de laitue. Ce sont les limaces affamées par l’hiver. Depuis 17 ans, Annick et Philippe n’utilisent pas d’insecticides chimiques aussi, la nuit, ils doivent inspecter le potager et ramasser les gastéropodes qui sont ensuite déposés dans la prairie voisine. Le fumier est arrivé à temps pour la suite des semis en pleine terre. A longueur de temps les lombrics, travaillent, tracent, aèrent, améliorent le sol…
Deuxième épisode : après les mois de mai et juin qui ont vu les légumes du potager se développer, le 2 juillet d'autres dangers voient le jour...
Dimanche prochain, le troisième épisode des aventures du potager BIO...
07:51 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : agriculture biologique, potager, jardin, légumes, insecticides
mercredi, 04 juin 2008
La cuisine en famille
Faire la cuisine le dimanche ou le mercredi avec ses parents ou ses grands-parents, c’est transmettre un patrimoine familial, conserver les bonnes traditions. Cueillir les fruits et les légumes du jardin ou découvrir les paniers d’Opapilles, éplucher les asperges, écosser les petits pois, préparer les fraises… des moments magiques pour les enfants.
Les nouvelles générations ont moins le temps de faire la cuisine et consomment de plus en plus de plats préparés. On risque d’oublier les recettes transmises depuis des générations. Chaque famille a ses recettes, ses petits plats favoris, ces préparations culinaires maison souvent liées aux origines familiales. Ce savoir culinaire va au-delà des recettes. Il s’agit aussi des tours de main et conseils qui vont permettre de personnaliser les plats. Sans oublier la transmission de ces savoirs: vivre avec les saisons, diversifier et équilibrer son alimentation, choisir les fruits et légumes, composer les bouquets aromatiques, accomoder les restes... le plaisir de se mettre à table. La redécouverte des traditions culinaires riches et variées permet d'entretenir ou de recréer un lien générationnel constructif avec ses parents ou ses grands-parents.
07:43 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : recettes, traditions, patrimoine, jardin
lundi, 02 juin 2008
Mieux connaître la fève (Vicia faba)
La culture de la fève remonte à l’antiquité. Elle était un aliment de base des habitants du bassin méditerranéen.
Comme toutes les légumineuses, la fève absorbe directement l’azote de l’air, aussi il est inutile d’apporter à la terre fumier ou engrais azotés. Fixant l’azote dans le sol, on la fauche en fin de culture pour utiliser les fanes comme engrais vert. Les plants de fèves sont très prisés par les pucerons noirs et pour éviter d'utiliser des insecticides , on peut pincer les plants au dessus du sixième groupe de fleurs. Les semis d’automne ne craignent pas le froid de nos hivers de moins en moins rigoureux et les fèves se récoltent durant le mois de juin. On cueille les gousses aux trois quarts de leur maturité pour manger les fèves fraîches. On peut aussi laisser noircir les cosses et récolter les fèves en grains secs.
En hors d’œuvre, les fèves crues se mélangent agréablement aux salades vertes. Sautées, en purée ou potage, elles constituent aussi un nutriment très énergétique pouvant composer le plat de résistance. Dans de nombreuses recettes, on utilise la sarriette en association avec les fèves. Cette plante condimentaire sert entre autre à parfumer et à enrichir l’eau de cuisson. Une fois écossées, les graines de fèves non épluchées se conservent bien au congélateur. Les fèves fraîches sont riches en vitamines A, B1, B2 et C, les fèves sèches sont moins riches en vitamines mais contiennent plus d’oligo-éléments potasse, magnésium…
Plus d'infos sur Wikipedia
Cette semaine, O'papilles vous propose dans le panier O'Famille 900g de fèves fraîches. Pour la livraison de mercredi, vous pouvez commander jusqu'à ce soir votre panier directement en ligne après avoir créé votre compte client ou passer votre commande par mail comme les semaines précédentes.
Bonne journée, Damien.
07:10 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : légumineuse, légumes, insecticide, jardin, recettes vitamines
dimanche, 01 juin 2008
La vie dans un potager BIO
La vie dans un potager BIO en 6 épisodes, une production de France3 diffusée en mars 2007.
Le petit potager familial du Moulin Neuf, situé au cœur du bocage breton, tout près de la petite ville côtière de Douarnenez, n’est pas un jardin comme les autres : pour ne pas polluer le sol, pour manger des légumes sains, et pour ne pas transformer le potager en désert aseptisé, les jardiniers n’utilisent pas le moindre produit chimique, et cela depuis près de 20 ans. Ce potager naturel est filmé comme une jungle miniature peuplée de milliers d’animaux… et de quelques géants, les jardiniers.
Voici le premier épisode :
04:16 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, agriculture biologique, légumes, insecticides
mardi, 27 mai 2008
Le curcuma, une épice santé
Le curcuma est un rhizome dont la chair est jaune orangée. Originaire d'Inde, il est également cultivé en Asie, aux Antilles, au Moyen-Orient... Les Romains ont introduit le curcuma en Europe au moment de la conquête des Gaules.
Il est aussi connu sous le nom de «safran des Indes». A la Réunion on le nomme «safran-pays». Réduit en poudre, il sert depuis des milliers d'années comme colorant, épice et « médicament » dans la médecine traditionnelle indienne. Le curcuma aurait plusieurs vertus dont l'une est reconnue universellement : soigner les troubles digestifs comme les nausées, les maux d'estomac, les pertes d'appétit. Des études cliniques sont en cours pour étudier la curcumine, substance anti-oxydante contenue dans la racine. Cette épice n'en finit pas de dévoiler ses bienfaits dans le domaine de la santé.
Le curcuma est l'un des principaux ingrédients du curry. Il est utilisé en cuisine pour relever les plats. Amer, poivré et piquant, il se marie très bien avec le poisson, les viandes blanches et les légumes. Il permet de colorer la mayonnaise, le riz, le beurre, c’est le colorant E100 utilisé dans l’alimentaire.
Les fleuristes proposent des plantes fleuries sous le nom de curcuma. Ce sont des plantes de la même famille mais impropres à la consommation. Elles se cultivent comme les dahlias en plantant les rhizomes au printemps et en les rentrant avant les premières gelées.
06:51 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gastronomie, épices, recettes, jardin, alimentaire
samedi, 26 avril 2008
Les « mauvaises » herbes poussent
Source Centre de Formation Armor
07:55 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : désherbant, fongicide, insecticide, pollution, déchets, santé, jardin
mardi, 22 avril 2008
Redécouvrir le goût de la ciboulette
La ciboulette est la plus fine des plantes du genre alium parmi l’oignon, l’ail et l’échalote. C'est une plante vivace qui se cultive facilement en pot sur le rebord d'une fenêtre et peut aussi rester en place plusieurs années dans un coin du jardin. Il faut la couper fréquemment pour stimuler la pousse des feuilles.
Ses feuilles fraîches ciselées et les bulbes émincés sont utilisés crus pour aromatiser les crudités et les salades. Elle parfume délicieusement les omelettes.
Ses fleurs décorent les salades ainsi que les plats en sauces et peuvent aussi se conserver au vinaigre comme les cornichons. Elles perdent alors leur belle couleur.
Source wikipédia
04:13 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : goût, plante, jardin, recette, conserve, fleurs, salade
samedi, 12 avril 2008
Le langage des fleurs
Le lilas est arrivé de Perse, où on le nommait lilak. Le lilas n'a été introduit en France qu'en 1597 et fut très à la mode chez les fleuristes au début du siècle, cette fleur en forme de grappes mauves ou blanches, dont on décorait les maisons des jeunes mariés, célèbre les premiers amours tous empreints d'émotion et de sentiments purs.
La primevère est une fleur première. Premier signe du printemps, comme son nom l'indique, elle est aussi une fleur indigène du terroir français, communément répandue dans toutes les régions. Elle est devenue très tôt dans notre civilisation le symbole de la jeunesse et du renouveau, d'un amour naissant, des premiers désirs.
L'amour éternel, dans l'Iliade, la rose est l'amour et la mort. Dans le Roman de la Rose, au Moyen Age, elle est le symbole de la femme aimée. L'impératrice Joséphine en raffolait, ce qui incita les horticulteurs à créer les nouvelles variétés. Aujourd'hui, la symbolique de cette fleur est encore prégnante. Le message dépend de la couleur. La rose blanche, à l'instar de la violette, indique un amour timide, la rose rose la tendresse, la rose jaune le pardon pour des infidélités et la rose rouge la passion dans toute sa splendeur.
Venant de Turquie et transitant par l'Autriche, la tulipe fut introduite au 16e siècle aux Pays-Bas, avec le succès que l'on connaît. Avec des rouges, vous aimez d'un amour fou, avec une couleur noire, vous êtes prêt(e) à vous ruiner pour votre partenaire.
08:22 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : printemps, fleurs, jardin, langage, horticulteur
mercredi, 09 avril 2008
La lutte biologique dans nos jardins
Pour en savoir plus Biotop pour l'achat d'insectes ou Bug-Scan pour les panneaux adhésifs
08:03 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lutte biologique, insectes, coccinelle, légumes, nuisibles, pucerons arbres, jardin
samedi, 05 avril 2008
Gardons nos épluchures pour le compost
Le compost est le résultat de la décomposition de matières organiques d'origine végétale ou animale par des macro-organismes (vers de terre...) et des micro-organismes (bactéries...). Il permet de maintenir la part organique du sol qui s’est épuisé pendant le cycle des cultures. C'est une manière de rendre à la terre ce qu'elle nous a donné et de participer à l'équilibre durable de notre environnement.
Le tas de compost est aménagé dans un coin ombragé du jardin et accessible facilement de la cuisine. Il doit être en contact avec le sol pour que les micro et les macro-organismes puissent le coloniser et effectuer leur travail. Un couvercle est indispensable pour le protéger de la pluie qui le lessiverait. Il est plus pratique et efficace d'avoir 2 tas de compost juxtaposés pour organiser une rotation et obtenir une décomposition plus homogène. La température peut atteindre 70°C durant 6 semaines, détruisant les graines indésirables et les maladies. Il faut veiller à ce que le tas de compost ne se dessèche pas. Au bout de 2 mois, il est bon de le retourner pour l'aérer. La durée de formation d'un bon compost est en moyenne de 6 mois et doit avoir la consistance d'un terreau épais dégageant une bonne odeur d'humus de forêt.
Source: le potager de Marie
07:33 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : équilibre durable, compost, macro-organismes, micro-organismes, cycle des cultures, humus, jardin
vendredi, 04 avril 2008
C'est sûr, le printemps est arrivé
Pendant cette semaine du développement durable, profitez du soleil pour faire quelques photos de votre région, de votre jardin et me les poster sur durable@opapilles.fr
06:45 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : printemps, développement durable, jardin, photos
mercredi, 02 avril 2008
Printemps durable
Première contribution pour le concours, 4photos et un message : | |
Hier soir, le temps était suffisamment doux pour ressentir dans le jardin l'arrivée du printemps. | |
Il était temps ! Nous avons tout de suite pensé au concours avant que la pluie ne revienne. Voici les 4 photos prises dans notre petit jardin de la banlieue parisienne à Saint leu la forêt. Elles symbolisent pour nous le besoin de printemps. | |
Jano nous a devancé, il avait hâte de goûter l'herbe nouvelle. On va préparer les pots pour la compote de rhubarbe. Le pêcher a fleuri dès le mois de février, pourvu que le gel n'ait pas compromis la récolte de nos fruits. On attend avec impatience les photos de tous ceux qui consultent le blog de Damien. DjP. | |
Envoyez vos photos et votre message à l'adresse durable@opapilles.fr , Damien. |
06:34 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : printemps, jardin, concours photos, récolte, pêcher, rhubarbe
mercredi, 19 mars 2008
Premiers signes du Printemps
Tandis qu'à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars, qui rit malgré les averses
Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes
Sournoisement, lorsque tout dort,
Il repasse les collerettes
Et cisèle des boutons d'or.
Dans le verger et dans la vigne,
Il s'en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne
Poudrer à frimas l'amandier.
Tout en composant des solfèges,
Qu'aux merles il siffle à mi-voix,
Il sème aux près les perce-neige
Et les violettes aux bois.
Sous l'herbe, pour que tu la cueilles,
Il met la fraise au teint vermeil,
Il te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.
Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d'Avril tournant la tête,
Il dit " Printemps, tu peux venir ! ".
Théophile Gautier
07:35 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : printemps, poème, photo, vexin, jardin, verger
lundi, 17 mars 2008
Une ecarte pour l'arrivée du printemps
Pensez à envoyer une ecarte pour annoncer à vos amis cet évènement important: l'arrivée du printemps ce jeudi 20 mars 2008. Pour mon concours photo du 1er au 7 avril sur le thème "Envie de printemps, envie de consommer autrement", j'ai créé une page web http://durable.opapilles.fr et une adresse mail durable@opapilles.fr pour recueillir vos créations.
Pour envoyer l'ecarte connectez vous sur les cartes fleuries virtuelles du jardin de Tadine
07:18 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : printemps, jardin, ecarte, amis, évènement
samedi, 15 mars 2008
Des coccinelles pour se débarrasser des pucerons
Les pucerons sont des insectes nuisibles au jardin et les insecticides sont néfastes pour l’environnement. Par l’introduction de coccinelles, qui en raffolent, et plus précisément de leurs larves, huit fois plus voraces que les adultes, on peut lutter contre l'invasion des pucerons. À l’école primaire Jules-Ferry de Brive, les élèves participent depuis plusieurs années à une activité éminemment écologique et éducative : l’élevage de coccinelles. Sur commande, ils expédient les larves des coccinelles dans la France entière, sur de petits bouts de papier à placer, par exemple, dans les rosiers. Au bout de trois semaines, les coccinelles, devenues grandes, prennent leur envol et les pucerons ont disparu.
Source : le site de l'école de Brive pour les commandes et le dossier Préserver l'avenir de la planète
08:31 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : pucerons, coccinelles, insecticides, environnement, jardin, larves, école