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dimanche, 04 octobre 2009

Les enfants apprennent à s'occuper d'un potager

Au Jardin botanique de Montréal, des enfants apprennent à s'occuper d'un potager et à cultiver leurs propres légumes. Encadrés par des animateurs, ils s'initient ainsi à la botanique et à la biologie en s'amusant. À la fin de l'été, la récolte est appréciée par toute la famille.

mercredi, 16 septembre 2009

Cultivons la consoude pour nourrir les abeilles

Dans notre propre jardin une grande partie de notre production dépend de la pollinisation par les abeilles. C’est le cas de la plupart des arbres fruitiers comme les poiriers et pommiers mais aussi beaucoup de légumes comme les courgettes, melons, poivrons, tomates…

consoude.jpgLa consoude de Russie est une plante mellifère dont la floraison est très longue. Elle est très appréciée par les abeilles.
Il faut planter au moins 10 pieds de consoude et récolter un cinquième des feuilles tous les 15 jours. Ce qui permet d'étaler la production de fleurs sur plusieurs mois. Le miel de consoude est excellent.

La consoude a un autre avantage, elle permet de produire son propre engrais. Ses emplois sont multiples : purin de consoude, mulching, utilisation de feuilles comme activateur de compost.

Pour en savoir plus sur cette plante, on peut consulter l'article publié sur fr.wikipedia.org
on peut aussi commander des plants sur internet.

jeudi, 27 août 2009

Un arrosage efficace en fin d'été

Un arrosage matinal est à privilégier sauf pendant les fortes chaleurs, dans ce cas on arrose en soirée, le plus tard possible, de manière à ce que la température du sol soit bien retombée, que l’eau profite davantage aux plantes et que le sol ne s’assèche pas instantanément. En cette fin dété, la sécheresse est particulièrement observable dans les jardins.

arrosage09.jpgOn arrose au pied des végétaux, surtout pas sur les feuilles car le soleil faisant loupe avec les gouttes d'eau grille les feuilles et on multiplie les risques de maladies sur les végétaux tels que les tomates, les citrouilles, les concombres, les courgettes... On laisse souffrir un peu les plantes entre deux arrosages pour que les racines se développent en profondeur. Un arrosage superficiel privilégie un développement des racines en surface et les rend donc plus sensibles à la sécheresse. On bine le plus souvent possible au pied des plantes pour que l'eau pénètre plus en profondeur dans le sol et éliminer les mauvaises herbes qui font de la concurrence aux végétaux. On paille le sol avec des déchets de tonte ou du carton, pour former une protection contre les rayons du sol qui chauffent le sol et conserver l'humidité plus longtemps. Pour les plantations récentes, il faut être plus vigilant et arroser très régulièrement. Les plantes en pot et en bac nécessitent un arrosage quotidien, très doux pour que la terre s’imprègne bien sans que l'eau ne ressorte à la base des pots.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article publié l'an dernier, le 2 juillet : l'eau est précieuse

lundi, 03 août 2009

Disposer de fruits et légumes de saison

Quelles sont les solutions pour disposer régulièrement de fruits et légumes de saison dont on connaît la provenance et le mode de production ?

On peut semer ses propres légumes dans son potager et planter quelques arbres fruitiers dans une partie de sa pelouse. C'est un loisir prenant mais quelle satisfaction de manger ses propres fruits et légumes. On peut aussi louer une parcelle dans les jardins familiaux, ces anciens jardins ouvriers du début du XXième siècle laissés en jachère ou remplacés par des ensembles immobiliers. Aujourd'hui la demande est beaucoup plus importante que l'offre et il faut souvent attendre plusieurs années sur une liste d'attente avant ses premiers semis.

On peut, avec l'autorisation des agriculteurs, glaner les légumes oubliés par les machines.
On peut, si on dispose de suffisamment de temps, cueillir ses fruits et légumes dans les cueillettes en libre-service.

On peut s'engager pour une année dans une AMAP et apporter son aide à la confection des paniers ou directement dans les champs du producteur. On dispose alors chaque semaine en un lieu donné d'un panier composé par le maraîcher selon ses récoltes.

dispo-fruits-legumes.jpg

Enfin, on peut commander ses paniers de produits locaux et de saison par internet comme ceux que je propose sur le site opapilles.fr
On peut ainsi disposer de produits frais directement à domicile ou sur son lieu de travail. Cette solution me semble offrir quelques avantages non négligeables : pas d'abonnement contraignant, un panier sur mesure avec des produits complémentaires, un service à domicile...

Je ne distribue pas de paniers durant le mois d'août. Les livraisons reprendront dès la première semaine de septembre.

Bonnes vacances aux aoûtiens, damien.

mercredi, 22 juillet 2009

Les plantes invasives investissent les milieux perturbés

Les invasions biologiques sont un aspect de la mondialisation souvent méconnu. L'introduction d’espèces d’origine souvent lointaine, dont certaines se naturalisent et prolifèrent, produit des dommages environnementaux importants. Ces plantes invasives produisent énormément de semences et ne se déplaisent pas en « milieu perturbé ». Elles peuvent proliférer en milieux pollués et utiliser les talus routiers, les bords de voie ferrée ou d’autoroute pour se disperser.

plantes-invasives01.pngLe livre « Plantes invasives en France », dont l'écriture a été coordonnée par Serge MULLER, établit un état des connaissances relatives à 34 espèces invasives en France. Pour chaque espèce sont indiqués : l’origine, la distribution et le niveau d’invasion actuel en France (illustré par une carte à l’échelle départementale), l’habitat, l’impact sur l’environnement et les modes de contrôle possibles. Ce livre est à commander au Muséum d’Histoire Naturelle, à l'adresse : Publications Scientifiques ,  57 rue Cuvier 75231 Paris Cedex 05, au prix de 37 € + 5,70 € pour les frais de transport.

Prunus_serotina.jpgLes plantes invasives sont souvent introduites dans les jardins pour leur caractère décoratif.
Par exemple, le cerisier tardif, prunus serotina, est une espèce originaire des Etats-Unis qui a été introduite comme plante d’ornement mais aujourd'hui, selon les agents du parc naturel régional (PNR) Oise-Pays de France, cette plante a un impact grandissant sur la forêt de Compiègne.
Une forte présence a été constatée en forêt de la Haute-Pommeraie, entre Creil et Chantilly.

samedi, 20 juin 2009

Les araignées sont très utiles au jardin

Les araignées sont très utiles au jardin, il faut les conserver tout en évitant qu'elles rentrent dans la maison.

araignees-a-proteger.jpg

Les araignées sont souvent pourchassées alors qu'elles sont très utiles au jardin. Les araignées sont insectivores, détruisent beaucoup d'insectes nuisibles sans endommager les plantes. Le faucheux, ainsi nommé pour ses longues pattes, dévore les petites limaces si nuisibles dans le potager. Certaines araignées mordent mais ne sont pas dangereuses. Aussi leur utilité n'est pas à mettre en doute, il faut plutôt les protéger. Pour ne rien gâcher, leurs toiles qui accrochent la rosée matinale sont très esthétiques.

samedi, 13 juin 2009

Faire un geste pour la biodiversité en photographiant les bourdons

Faire un geste pour la biodiversité en photographiant les bourdons de son jardin et en participant à l'enquête lancée par Noé Conservation, le Muséum national d’Histoire naturelle et l’association Asterella.

bourdons01.jpgLes différentes espèces de bourdons sont parfois très difficiles à identifier. Dans le cadre de l’Observatoire des Bourdons, actuellement en phase de test dans 24 départements français, les bourdons ont donc été regroupés par patterns, c'est à dire un type de bourdon caractérisé par une succession de bandes de couleurs présentes sur son abdomen, et non par espèce, afin que tous les participants puissent facilement recenser les bourdons présents dans les jardins.

Pour pourvoir étendre l’Observatoire des Bourdons à l’ensemble des départements français en 2010, les scientifiques doivent connaître l’ensemble des patterns existants, et vérifier qu’aucun pattern n’aurait été oublié dans une région ou l’autre.
L'objectif est donc d'aider les scientifiques à recenser les différents patterns de bourdons en France et réaliser ce grand inventaire en envoyant les photos des bourdons de son jardin.

 

bourdons02.jpgAvec son appareil photo en main, on peut rechercher les bourdons dans les parties les plus ensoleillées et fleuries du jardin, s'approcher sans geste brusque à une distance suffisante pour que sur la photo le bourdon soit bien visible. Puis envoyer par courrier électronique ses photos en se connectant sur le site noeconservation.org et ainsi participer au maintien de la biodiversité dans son environnement proche.

samedi, 30 mai 2009

Semer du gazon pour produire de l'oxygène

Une pelouse de 230 m2 produit l’équivalent des besoins en oxygène d’une famille de 4 personnes. Après les forêts, les surfaces engazonnées remplissent un rôle très important pour la production d’oxygène sur Terre.

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La quantité d’oxygène que peut libérer une plante est définie par la surface et l'inclinaison de ses feuilles. Les écologues mesurent la surface foliaire des plantes par l’indice foliaire qui correspond à la surface en m² des feuilles pour un m² de sol. La forêt amazonienne est connue pour être le poumon de notre planète, son indice foliaire de 4 à 5,5. Sur 1m² de pelouse, la surface développée des feuilles des graminées à gazon peut atteindre un indice foliaire de 2, ce qui est loin d'être négligeable.

Au niveau mondial, la déforestation et l'urbanisation diminuent les surfaces occupées par les végétaux et donc la production d’oxygène par les plantes. La compensation de ce phénomène par la replantation d’arbres est lente, aussi la culture des pelouses, pas trop rases, dans les jardins est un geste écologique à la portée de chacun.

Pour en savoir plus on peut consulter, sur le site futura-sciences.com, le dossier de Michel Caron intitulé "Pelouses et protection de l'environnement"

samedi, 23 mai 2009

Les premières journées de l'environnement du Val d'Oise

Durant 3 jours, les vendredi 5 juin, samedi 6 juin et dimanche 7 juin 2009, dans le cadre des premières journées départementales de l'environnement, de nombreux évènements seront offerts à tous. Tout au long du week-end, on pourra participer à des conférences, des visites de jardins, des sorties nature pour découvrir « L'autre côté du Val d'Oise » et mieux comprendre les enjeux du développement durable dans notre région.

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Voici quelques-unes des animations proposées :

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Le samedi 6 juin 2009, rendez-vous au jardin potager pédagogique d'Argenteuil : ce jardin est cultivé en « bio », respectant les principes du « bon mariage des légumes », par les enfants du quartier, dans le cadre de leurs projets scolaires. Des animations « art et nature » seront proposées avec la participation exceptionnelle des membres de la commission « Art et Nature » du réseau GRAINE Ile de France. Le jardin sera ouvert de 10h à 17h, l'accès est gratuit, ouvert à tous sans inscription préalable. Des ateliers créatifs seront proposés à 10h et à 14h précises.
Adresse: Jardin potager pédagogique municipal – 33 rue du Poirier-Fourrier - Argenteuil
Pour plus d'informations appeler le 01 34 23 44 31

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Le dimanche 7 juin 2009, sur les traces du patrimoine rural et viticole d'Argenteuil,visite guidée gratuite, organisée par le service culturel de la ville, avec une étape à la vigne municipale. Une préinscription est obligatoire pour participer à cette visite. Pour plus d'informations appeler le 01 34 23 37 41

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Vendredi 5, samedi 6 et dimanche 7 juin, entrée libre de 14h à 18h pour découvrir l'allée principale du Parc arboré de Beauchamp, une visite pleine de surprise est annoncée.
Dimanche 7 juin, le parc arboré accueillera un déambulatoire et un spectacle sur le thème de l’écologie et du développement durable.
Adresse : 110, avenue Anatole France, 95250, Beauchamp
Pour plus d'informations appeler le 01 34 18 39 50 ou consulter le site http://ville-beauchamp.fr

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Conférences au château de la Chesnaie à Eaubonne
samedi 6 juin de 11h à 12h30 « Les activités agricoles en vallée de Montmorency, de 1650 à 1850 » par Jean-Michel ROY, docteur en histoire, spécialiste de l'histoire des techniques agricoles, co-auteur du livre "Jardinage en région parisienne” (Creaphis, 2002).
dimanche 7 juin de 15h à 16h30 “La ville (de Paris) à la campagne : jardins paysagers en vallée de Montmorency au XIXe siècle” par Hervé COLLET, président de Valmorency et du Cercle historique et archéologique d’Eaubonne et de la Vallée de Montmorency, auteur du livre “Eaubonne au XVIIIe siècle”. (Cercle Historique d’Eaubonne, 1973).
Adresse : Entrée par le 2, rue du 18 juin 1940,95600, Eaubonne
Nombreuses places de parking avenue Voltaire
Pour plus d'informations appeler le 01 34 16 27 11

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Visite du jardin de la maison de Bernardin de Saint Pierre à Eragny
Cet ancien presbytère du XVIIIe siècle qui connut les dernières années de Jacques-Henri Bernardin de Saint Pierre (1737-1814), écrivain et botaniste ami de Jean-Jacques Rousseau, vient d’être restauré. Dans son jardin planté de vivaces, d’arbustes à fleurs et de rosiers, seront organisés une fois par mois « des mercredis nature » ouverts sur les arts, les loisirs, la botanique et l’écologie.
Vendredi 5, samedi 6 et dimanche 7 juin, entrée libre de 8h à 18h
Adresse : Maison Bernardin de Saint Pierre, rue Bernardin de Saint Pierre, 95610, Éragny-sur-Oise
Pour plus d'informations appeler le 01 34 48 35 34

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Sortie nature : Découverte de la forêt de L’Isle Adam
Le Conseil général a initié un programme de découverte et de sensibilisation du public au patrimoine naturel du département, au travers notamment de ses forêts et de ses Espaces Naturels Sensibles (ENS).
Dimanche 7 juin, de 9h30 à 12h (25 personnes maximum)
Réservation obligatoire au 01 34 25 76 22
Rendez-vous sur le parking du Bois Franc en forêt de Montmorency

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A Parmain, sortie nature : « Initiation à la macro-photo de fleur et d’insectes »
Dimanche 7 juin, de 9h30 à 12h30 (25 personnes maximum)
Réservation obligatoire auprès du PNR du Vexin en appelant le 01 34 48 15 10
Rendez-vous sur le parking de la gare de L’Isle Adam, Parmain

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A Pontoise, visite de la vigne du Plateau Saint-Martin
Les raisins de cette vigne produisent le fameux « ginglet » qui sera proposé à la dégustation et dont la vinification sera commentée.
Samedi 6 et dimanche 7 juin de 11h à 18h
Adresse: chaussée Jules César, Plateau Saint-Martin, 95300, Pontoise
Pour plus d'informations appeler le 01 34 43 35 15

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Pour connaître les nombreuses autres manifestations, on peut consulter le document PDF mis en ligne sur le site du Conseil Général

samedi, 16 mai 2009

La capucine, une fleur à redécouvrir

capucine-cuisine.jpg

Un bon geste, semer la capucine dans son jardin ou dans ses jardinières. La capucine est une plante facile à cultiver, que l'on peut encore semer au mois de mai. Elle est très décorative, peut être utilisée en cuisine et rend de grands services au potager.

La capucine, autrefois appelée « Cresson du Pérou », a été introduite en Europe au XVIIe siècle pour ses qualités gustatives. En effet, des feuilles aux fleurs, en passant par les graines, la capucine est une plante presque entièrement comestible. On peut utiliser la fleur de capucine pour décorer une salade. Elle apporte un goût rappelant le radis.

La capucine est une plante qui fournit de nombreuses fleurs, souvent orangées, très colorées. Il en existe plus de 80 espèces. La capucine est pollinisée en France principalement par les bourdons, qui viennent se nourrir du nectar.

Les graines de la capucine sont très grosses, aussi avant de les semer, il faut penser à les mettre à tremper la veille du semis. Prévoir un endroit à l’abri du vent, car les tiges sont assez fragiles, et dans un coin ensoleillé, même si les capucines peuvent supporter la mi-ombre.

La capucine est une plante fort appréciée par de nombreux insectes, et principalement par les pucerons noirs. Associée aux légumes dans le potager ou installée au pied des arbres fruitiers, elle peut servir d'appât pour les pucerons qui délaisseront les autres plantes. Un moyen simple, écologique et aussi esthétique de lutter contre les pucerons en laissant le soin à de nombreux autres insectes prédateurs des pucerons comme les coccinelles de profiter de cette situation.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site noeconservation.org

vendredi, 15 mai 2009

Cuisiner les fleurs de son jardin et les fleurs sauvages

On associe de plus en plus les fleurs et les légumes dans les recettes publiées sur le web. Il faut être très prudent et ne pas improviser de plats originaux sans connaître les différents ingrédients. On peut consommer avec plaisir les fleurs de ciboulette ou de roquette. Ces fleurs apportent des touches colorées dans les salades. La présentation des plats joue un rôle important dans le plaisir gourmet.

Dans le jardin de Pierrette Nardo cultivé naturellement, composé d'un potager et d'un verger, des plantes plus ou moins insolites sont régulièrement testées. Jardin nourricier et jardin d'agrément sont entremêlés. La plupart des fleurs sont cultivées, pour préparer des recettes originales ou être utilisées pour des soins de santé et de beauté. Pierrette Nardo trouve dans la campagne charentaise, les fleurs comestibles sauvages qu'elle ne cultive pas. Des légumes dits « oubliés » complètent les plats servis quotidiennement à la table familiale et sont souvent associés aux fleurs du jardin et des champs.

Pierrette Nardo est l'auteur de « Mes bonnes plantes et mes bonnes herbes » paru le 20 juin 2008 aux éditions Rustica.

 

Pour plus d'informations, on peut consulter son site web : cuisiflor.com

06:05 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuisine, fleurs, potager, livre, jardin

vendredi, 01 mai 2009

Les variétés de légumes de chaque saison

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La disponibilité saisonnière du légume varie en fonction des exigences climatiques de la plante, de sa localisation géographique et de la partie consommée correspondant à une étape du cycle de  la vie du légume : fruit, feuille, racine, bulbe, tige, pollen, fleur ou graine.

Les légumes feuilles comme les choux, les salades, les épinards, le  persil ou les poireaux

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Ils se caractérisent par une production très abondante et de matière riche en eau, des cycles généralement courts, une conservation difficile, une grande richesse en nutriments variés répartis de façon équilibrée.
En milieu tropical,  ils poussent facilement et peuvent être cultivés toute l’année alors qu’en France, ces légumes sont annuels et cultivés au printemps et en automne.

Les légumes racines et tiges comme les pommes de terre, les betteraves, les carottes, le céleri-rave, la rhubarbe, les asperges mais aussi les légumes bulbes comme les oignons, les échalotes, l’ail

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Ils se caractérisent par une production assez abondante et de matière moyennement riche en eau, des cycles généralement longs, une assez bonne aptitude à la conservation et une grande richesse en glucides. Les légumes-racines et les légumes-tiges sont des plantes bisannuelles (plantes dont le cycle de vie dure deux ans) et sont récoltées du printemps au début de l'hiver.

Les légumes fruits comme les tomates, les haricots verts, les piments, les  poivrons, les concombres, les aubergines, les melons, les courgettes

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Ils se caractérisent par une production moyennement abondante de matière moyennement riche en eau, des cycles généralement assez courts (entre 2 mois  pour un concombre et un an pour les aubergines), une meilleure aptitude à la conservation et au transport que les légumes feuilles, une richesse en glucides moyenne pour les fruits murs. Les légumes fruits sont voisins des légumes feuilles sur le plan des micro-nutriments. Ils sont faciles à utiliser, mais leur production est plus saisonnière que celle des légumes feuilles. Ils sont cultivés uniquement l'été.

Les légumes graines comme les pois, les lentilles, les fèves
Ce sont des plantes potagères dont les grains sont comestibles. Au potager, ils précèdent ou succèdent aux légumes-feuilles car ils sont peu gourmands en matière nutritive des sols. Ils enrichissent le sol en azote, on peut donc les associer aux courgettes, melons et potirons. Les légumes graines ont la particularité de se conserver facilement par séchage. On peut ainsi les consommer à tout moment de l’année. Ce sont les légumes qui contiennent le plus de glucides.

les légumes fleurs comme les fleurs de courgettes, les brocolis, les choux fleurs, les artichauts et les légumes pollen plus rares comme le safran.
On consomme l’inflorescence des légumes fleurs. Par exemple, l’artichaut est le bouton d’une plante potagère dérivée du chardon. Les légumes fleurs sont tous pauvres en protéines, en calories et en lipides. Ils fournissent des fibres et sont riches en eau.  Ils apportent de nombreux éléments nutritifs dans des proportions variables.

mercredi, 22 avril 2009

Le Petit Gris menacé par les pesticides

Le Petit gris est une des espèces d’escargot élevées pour notre consommation. Le Poitou-Charente est la région la plus productive pour l’élevage de cette espèce d'escargot. Le Petit Gris est devenu un des symboles des Charentais.
escargot-petit-gris01.pngDans notre jardin, cet escargot est particulièrement friand des feuilles d’ortie. Si on veut qu'il épargne nos salades, on peut laisser un coin du jardin en friche, envahit par quelques orties. La durée de vie de cet escargot est de 2 à 5 ans. Le Petit Gris possède des dessins caractéristiques sur sa coquille qui permettent de le différencier des autres escargots. Les bandes sur sa coquille d’un diamètre moyen de 3 cm sont sombres larges et interrompues par des zébrures plus claires.

La disparition de cette espèce est dûe à des prédateurs, des parasites ou aux ramassages excessifs pour la consommation mais aussi à l’utilisation des « anti-limaces » et autres pesticides. Les escargots sont menacés par la disparition des milieux naturels, trouvant de moins en moins de milieux favorables pour se reproduire, s'alimenter ou simplement trouver refuge. En milieux agricoles, l’utilisation des pesticides leur est particulièrement néfaste, ainsi que la disparition des haies et des prairies naturelles. Les escargots et les limaces sont des éléments importants de l’équilibre écologique puisqu’ils servent de repas aux oiseaux, hiboux, hérissons, ou encore aux blaireaux…
Ils participent aussi à la décomposition des plantes et des feuilles mortes, contribuant ainsi à la fabrication de l’humus et au maintien de la qualité des sols.

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Dans le cadre de l’initiative Vigie Nature, Noé Conservation et le Muséum national d’Histoire naturelle ont lancé l’Opération Escargots dont le principe est simple : tous les utilisateurs de jardin sont invités, trois fois dans l’année, à chercher les escargots et les limaces dans leur jardin, à les identifier et à transmettre leurs observations aux scientifiques du Muséum. Le petit Gris est une des plus grandes espèces suivies par l’Opération Escargots.

Pour s'informer et s'inscrire, consulter le site de noeconservation.org

samedi, 18 avril 2009

Faire de son jardin un Jardin de Noé

C'est le printemps, la saison des papillons recommence. Noé Conservation nous invite à cultiver notre jardin en étant plus attentif à la biodiversité.

 

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Un jardin est un réservoir de biodiversité : papillon, hérisson, coccinelle, mésange, lézard... Pourtant la disparition des espèces animales et végétales, et des milieux naturels est une réalité scientifique incontestable. Ce phénomène s’accentue dans le monde entier, y compris en France et ce, jusque dans nos jardins. La nature rétrécit.

 

jardins-noe.jpgOn peut par quelques gestes simples, faire de son jardin un « Jardin de Noé » et rejoindre la communauté de tous les jardiniers s’engageant pour préserver l’environnement. Pour inscrire son jardin, il faut se connecter sur le site jardinsdenoe.org. On peut y découvrir un grand choix de fiches pratiques sur la faune et la flore sauvage des jardins ou apprendre tous les gestes pour y accueillir la biodiversité.

Voici un résumé de la fiche 29 : l’éclairage nocturne est parmi les 3 causes principales du déclin des papillons, avec l’abus de pesticides et la raréfaction des habitats. Pour certains scientifiques, ce pourrait même être la première cause de la raréfaction des papillons de nuit. Instinctivement, ce sont de nombreux insectes nocturnes qui sont attirés par les sources lumineuses, jusqu’à se brûler les ailes sur les ampoules ou tomber au fond de globes lumineux qui agissent comme de véritables pièges. D’autres insectes, dits lucifuges, cherchent à fuir absolument toute source de lumière. La modification de l’environnement lumineux a ainsi réduit considérablement les habitats possibles pour ces espèces. Chaque nuit, des éclairages de jardins provoquent la mort directe ou indirecte de centaines d’insectes nocturnes. De plus en plus rares, certains sont maintenant proches de l’extinction. Eclairer son jardin alors que tout le monde dort n'est peut-être pas indispensable.

vendredi, 20 mars 2009

Une semaine sans pesticide !

Du 20 au 30 mars 2009 se déroule la semaine sans pesticides.

Associations, collectivités, entreprises, tout le monde se mobilise pour sensibiliser aux risques des pesticides pour l’environnement et la santé humaine, et montrer qu’il est possible de trouver des solutions pour s’en passer.

Partout en France mais aussi dans le monde, des conférences, des projections de films, des débats, des expositions ou encore des spectacles, des sorties sur le terrain, des visites et portes ouvertes en jardins ou exploitations agricoles…

Toutes ces actions citoyennes démontrent que les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des pesticides sont désormais inacceptables et que les alternatives aux traitements chimiques existent et qu'elles sont viables.

semaine-sans-pesticide.jpg

Voici quelques initiatives dans le val d'Oise et les Yvelines :
Le samedi 21 mars : Rencontre débat sur les oiseaux des jardins
Horaire: 15h
Lieu: espace Jardin – 6 Rue des Chesneaux à Montmorency
Description: Causerie sur l’impact des pesticides sur les oiseaux et comment les protéger, plus particulièrement les oiseaux de nos jardins
Organisateur: Association PARUS'S; Danielle GADEAU tel. 01 34 17 98 81

Le samedi 28 mars : Animation jardin: bourse aux plantes
Horaire: 15h
Lieu: Maison des loisirs et de la culture François Truffaut 81 rue d’Ermont Saint Leu la forêt 01 39 95 59 61 (à coté de l’hôtel des impôts)
Description: bourse aux plantes et animation autour des 2 thèmes : accueillir les animaux auxiliaires, utiliser les plantes ressources (ortie, consoude,…)
Organisateur: Jardiniers de France, Sylvie LEDUC, Tel : 01 30 32 18 89

Le samedi 28 mars : Atelier de jardinage: "les insectes utiles"
Horaire: 10h
Lieu: 78450 VILLEPREUX salle du Prieuré
Description: reconnaissance des insectes utiles (auxiliaires) et ravageurs (nuisibles) dans le jardin
Organisateur: Jardiniers de France. 3 avenue de l’Europe. 78400 CHATOU, Jean RETTENBACH, 01 39 52 74 04

Le mercredi 25 mars : Exposition sur la biodiversité
Horaire: 20h
Lieu: Théâtre de Fontenay le Fleury Place du 8 Mai 1945
Description: exposition sur la biodiversité, sur le développement durable, les insectes jardiniers
Organisateur: Association Papier forêt, Michèle Le Corguillé, 01 34 60 05 29

Le mercredi 18 à 14 h30 suivi d’un goûter bio et le dimanche 22 à 17h30 : Projection: Film pour enfants « Pompoko »
Horaire: Mercredi 18 à 14 h30 suivi d’un goûter bio et Dimanche 22 à 17h30
Lieu: Théâtre de Fontenay le Fleury Place du 8 Mai 1945
Description: Film pour enfants « Pompoko »
Organisateur: Association Papier forêt, Michèle Le Corguillé, 01 34 60 05 29

Pour en savoir plus, consulter le site officiel de la semaine sans pesticides

 

jeudi, 29 janvier 2009

Le poireau d’hiver Saint Victor

Durant l'antiquité, les Romains cultivaient le poireau pour son bulbe. Ils plaçaient une pierre sur chaque pied de poireau pour que le bulbe se développe davantage. Ainsi au fil du temps on a pu obtenir des poireaux avec des parties blanches plus longues et plus grosses. Ils utilisaient aussi une variété de poireau à couper dont ils consommaient les feuilles.

Le poireau est reconnu pour ses nombreuses vertus digestives et antiseptiques. Il est riche en vitamines C, B1, B2, PP, et en éléments minéraux sodium, potassium, calcium, cuivre, fer, phosphore. . Le poireau est un légume peu nourrissant, de digestion facile. C’est un légume d’automne et d’hiver indispensable. Il se consomme cuit, en vinaigrette, gratiné, en tarte ou tourte, dans les potages et potées.

poireau-st-victor.jpgLe poireau est du même genre botanique que l’ail. C’est une plante bisannuelle, sa culture se répartit sur deux années. La variété de poireau Saint Victor est originaire de France. Cette ancienne variété est issue de la variété Bleu de Solaise. Son pied est court entre 20 à 25 cm pour un diamètre de 6 à 8 cm, son feuillage est dressé, de couleur bleu-violet, ses feuilles larges commencent à se séparer au dessus du pied à environ 8 cm pour former un éventail. Cette variété est particulièrement résistante au froid. Elle se développe encore en cours d’hiver et au début de printemps. Elle est lente à monter en graines au printemps.

Si on possède un jardin potager, on peut acheter des graines de poireau Saint Victor Bio sur le site de la Ferme de Sainte Marthe : fermedesaintemarthe.com . Les semis peuvent commencer dès le mois de mars.

mardi, 25 novembre 2008

Biodiversité, nos vies sont liées

Vivre mieux, plus longtemps et en bonne santé, grâce à la biodiversité, la sécu du vivant.
10 gestes pour passer à l'action

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1. Pour rester en bonne santé, on soigne son environnement
Vivre dans un environnement sain et de qualité permet de rester en bonne santé. On peut respecter la qualité de l'eau en utilisant des produits « verts », améliorer la qualité de l'air grâce aux transports en commun ou au vélo, jardiner sans pesticides et manger des fruits et légumes de saison locaux.
2. On apporte ses boîtes de médicaments usagés à la pharmacie
3. On utilise des produits ménagers non polluants
4. On mange bio

Manger des produits issus de l'agriculture biologique, c'est soutenir un mode de production respectueux de l'environnement. L'agriculture biologique n'utilise pas de produits chimiques (pesticides, insecticides, engrais) qui sont nocifs pour la biodiversité, mais aussi pour la santé. Elle n'utilise pas non plus d'OGM (organismes génétiquement modifiés), si couramment utilisés dans la nourriture des animaux d'élevage, en agriculture non biologique.
5. On privilégie les produits frais et locaux, la base d'une alimentation équilibrée et écologique
Frais, les produits demandent moins d'emballages, sont moins coûteux en énergie et en matières premières que les produits transformés (surgelés, plats cuisinés...). Locaux, ils nécessitent moins de transports, participent au maintien d'une agriculture de proximité et sont souvent mûrs à point, synonyme de plus de goût..
6. On utilise des cosmétiques naturels
7. On découvre la médecine douce pour rester en forme
8. On se déplace à pied, à vélo ou avec les transports à commun
9. On redécouvre les bienfaits des plantes

De nombreuses plantes de nos régions ont des propriétés uniques, utilisées en médecine depuis des siècles. En infusion, décoction, gélules, poudre ou inhalation, elles peuvent aider à digérer, à dormir ou encore tonifier l'organisme. Selon un diction « Qui a de la sauge dans son jardin, n'a pas besoin de médecin ». Le thym, l'origan et la sarriette ont des propriétés anti-bactériennes, l'eucalyptus et le pin dégagent les voies respiratoires, la réglisse et la mélisse favorisent la digestion, la camomille et la passiflore facilitent le sommeil.
10. On jardine de façon écologique
En France, les 13 millions de jardiniers utilisent 8 000 tonnes de pesticides par an, soit 10 % de la consommation nationale. Ces produits nocifs pour la santé et l'environnement sont très souvent mal utilisés, surdosés et utilisés sans protections, et rejoignent, dès la première pluie, les nappes phréatiques et les rivières. Faire du compost avec les déchets, permet de disposer d'un engrais naturel.

Pour en savoir plus, consulter le site : agisavecnoe.org

samedi, 02 août 2008

Le bouturage aoûté de l'azalée

 L'Azalée est une plante rustique, voisine des Rhododendrons, qu'on observe dans les massifs montagneux jusqu'à 2300m d'altitude au dessus des forêts de pins crochets. L'Azalée est une plante de terre de bruyère, de petite taille, environ 60cm, qui se développe près du sol. Les variétés sauvages sont souvent persistantes, à petites feuilles coriaces, lustrées, vert foncé. L'Azalée fleurit au printemps dans des teintes variant du rose au rouge. En montagne, la floraison se poursuit jusqu'à la mi-juillet.

 

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Le bouturage aoûté ou demi-ligneux est un mode de multiplication des végétaux plus rapide que le semis et plus simple que le greffage. Il reproduit fidèlement les plantes-mères. Ce mode de multiplication utilise une particularité qu'ont les plantes herbacées de pouvoir émettre des racines adventives à la base des tiges sectionnées. Ce phénomène est dû à la présence d'une hormone : la rhizocaline qui se concentre à la base des tiges et des yeux.

Les boutures sont sélectionnées sur les pieds-mères les plus sains. On coupe à l'aide d'un sécateur des pousses d'extrémités de 10 à 15cm correspondant aux branches de l'année d'un vert tendre. Ensuite, quand c'est possible, on détache les boutures avec un talon, ce petit morceau de la tige qui a donné naissance à la bouture. On supprime les feuilles du bas plus anciennes et on conserve juste un bouquet final de quelques feuilles dans un souci d'équilibre physiologique, la plante doit respirer. On place les boutures dans un compost très léger, sable, terre de bruyère et terreau de feuilles. Le fond du pot doit être bien drainé pour éviter toute humidité excessive. Pour faciliter l'enracinement, on maintient une température constante d'environ 20°C dans un endroit mi-ombragé.

Il faut être patient car les signes de reprise ne seront visibles qu'à la mi-septembre. Les plants pourront être mis en terre avant l'hiver.

vendredi, 01 août 2008

La fleur et le papillon

" Les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête où la nature était en veine d'invention et de fécondité. " George sand

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L’Observatoire des Papillons des Jardins et Noé conservation proposent cette année
l’opération « Fleurs à papillons » qui a pour objectif de mieux connaître les goûts et les couleurs des papillons qui nous entourent en les photographiant. Les scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle, à l’origine de ce projet de sciences participatives, analyseront ensuite les photos envoyées par les participants à cette opération afin de pouvoir donner à chacun de nombreuses informations sur la façon de butiner des papillons. Noé conservation pourra ainsi conseiller chacun dans le choix des plantes qu’apprécient les papillons pour mieux les sauvegarder.
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Pour participer, rien de plus simple, il suffit d'envoyer ses photos de papillons en train de butiner grâce au formulaire disponible sur le site noeconservation.org.
Un même papillon peut être pris en photo à plusieurs reprises, s'il butine une autre fleur. De même, une même fleur peut être prise en photo plusieurs fois, si le papillon qui la butine est différent. Enfin, cette étude ne concernant que l'année 2008, il n'est pas possible d'envoyer les photos réalisées les années précédentes.


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A nos appareils photo ! Cette expérience amusante et originale, tant pour les grands que les petits, repose entièrement sur nous, c’est pourquoi Noé conservation espère que nous serons nombreux à y participer.

Pour plus d'information sur l'opération

dimanche, 06 juillet 2008

La vie dans un potager BIO VI (dernier épisode)

Résumé de l’épisode 5 :

 La demoiselle aux yeux d'or, née la nuit dernière, mène sa vie. jardin-bretagne5-01.png
Ses fleurs préférées pour son repas sont les roses et l’aubépine. Elle se dirige vers les choux et  pond ses œufs au bout d’un petit pédoncule. Des larves tueuses de pucerons naissent, se métamorphosent en cocons puis en demoiselles adultes.

La grande serre est envahie de mouches blanches. Philippe, le jardinier, a acheté des guêpes parasitoïdes qui portent des centaines d’œufs.
jardin-bretagne5-03.pngCes mini-guêpes se mettent tout de suite au travail en inoculant un œuf microscopique dans chaque larve de mouche blanche. Nourrie par l’intérieur du corps de cette larve, la larve de guêpe se développe. Une nouvelle guêpe voit le jour. Les mouches blanches sont éradiquées en moins d’une semaine.

Un campagnol s’installe dans le potager, caché à 30cm du sol dans un souterrain aux nombreuses galeries.
jardin-bretagne5-04.pngLa nuit, guidé par l’odeur, il se dirige vers les carottes. La fille du jardinier découvrant les carottes rongées, installe un piège à clapet dans la galerie menant à la cachette du campagnol. Il l’évitera jusqu’au jour où la gourmandise sera la plus forte, le poussant à reprendre le chemin des carottes. Les mangeurs de légumes finissent toujours par se faire prendre. Le campagnol sera exilé lui aussi.
Fin août, des orages éclatent, arrosant le potager.

Episode 6 : Annick et Philippe, sûrs de leurs animaux assistants jardiniers, réalisent de drôles d'expériences...