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dimanche, 16 septembre 2012

Qu'est-ce que la musique?

D'où vient sa capacité à toucher chaque individu?
Comment agit-elle sur notre cerveau? Le musicien Bobby McFerrin et le neuroscientifique Daniel Levitin accompagnent Elena Mannes dans sa quête de l'essence de la musique. Ils voyagent des laboratoires aux salles de concert, des unités de soin utilisant la musique comme thérapie aux villages camerounais où se perpétuent des pratiques ancestrales. De nombreuses questions se posent au fil de leur longue enquête. En particulier, existe-t-il une biologie de la musique, est-elle le propre de l'homme, et peut-elle guérir une maladie?

DOCUMENTAIRE BOBBY MC FERRIN LE CHANT SCIENTIFIQUE


DOCUMENTAIRE BOBBY MC FERRIN LE CHANT SCIENTIFIQUE par DOCUMENTAIREROOTS

mercredi, 11 juillet 2012

Le sens inverse des aiguilles d’une montre

Les athlètes courent toujours dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Les épreuves se courent avec la corde à gauche. Mais pourquoi ce choix ?

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Lors des premiers Jeux Olympiques d’Athènes, en 1896, les épreuves  du 200m, 400m, 800m se couraient toutes dans le sens des aiguilles d’une montre. Et curieusement, les athlètes ont vite fait part de leur gêne. A les entendre, courir vers la droite n’était pas naturel. En dépit du bon sens, la direction des courses dans les compétitions internationales a donc été inversée à partir de 1913. Pour expliquer cette gêne, Hideaki Fukami, un scientifique japonais, défend la thèse d’une préférence « innée » pour ce sens de rotation. L’origine de ce phénomène serait neurologique : c’est l’hémisphère droit du cerveau qui commande la perception de l’espace. Dès lors, l’hémisphère droit contrôlant la moitié gauche du corps, la vision serait meilleure du côté gauche. Et cette visibilité accrue à gauche nous encouragerait à courir dans ce sens. Les chiffres de la préfecture de police de Hyogo, située sur l'île japonaise de Honshū, sont d’ailleurs là pour confirmer les dires du scientifique : 80% des criminels en fuite s’échappent… vers la gauche.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site athlenergy.com

jeudi, 15 mars 2012

La cuisson des aliments

L'alimentation fut d'abord constituée des produits crus des cueillettes. Il y a 2 millions d'années, l'Homo habilis découvre la chasse et donc la viande. Mais il faut attendre encore 1 million d'années avant qu'il ne découvre la cuisson des aliments. Selon l'anthropologue Richard Wrangham, le passage du cru au cuit a joué un rôle décisif dans l'évolution des hominidés.

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Le primate bipède ne serait peut-être jamais devenu un homme moderne s'il n'avait pas découvert la cuisson des aliments. En effet, des expériences montrent qu'en facilitant la digestion, la cuisson des aliments a permis à l'organisme d'investir davantage d'énergie dans le développement du cerveau.

Pour en savoir plus, on peut regarder sur Arte ce jeudi soir à 23h, le documentaire de Charles Colville, la cuisine est-elle le propre de l'homme ?

lundi, 12 mars 2012

La recherche de la nouveauté

Des chercheurs de l’université de l’Illinois ont examiné le comportement et les gènes qui sont exprimés dans le cerveau des abeilles spécialisées dans la quête de nouvelles ressources alimentaires. Quand une colonie d'abeilles devient trop grande pour être abritée dans la ruche, les abeilles se divisent et le nouvel essaim doit trouver un nouvel abri. Quelques abeilles plus intrépides, environ 5 pour cent de l'essaim, se mettent en quête d’une nouvelle ruche. Ces abeilles exploratrices présentent dans leur cerveau des différences spectaculaires dans l’expression de leurs gènes par rapport aux autres abeilles plus sédentaires. Ces gènes codent principalement pour des catécholamines associées aux circuits de récompense et de motivation chez les vertébrés. En traitant certains insectes avec des molécules similaires, les chercheurs ont pu augmenter leur comportement explorateur.

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Selon les chercheurs, la recherche de la nouveauté chez les humains et les autres vertébrés a des parallèles chez un insecte. Les insectes, les humains et d’autres animaux ont fait usage de la même boîte à outils génétique dans l'évolution du comportement.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site sciencesetavenir.fr

samedi, 19 mars 2011

Les risques de déclin cognitif

Selon une étude menée par des chercheurs américains de l'University of Massachusetts-Lowell et publiée dans le numéro de juin de l'American Journal of Alzheimer's Disease&Other Dementias, le jus de pomme diminuerait les risques de déclin cognitif et améliorait l'humeur des personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer.

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Thomas B. Shea et ses collègues ont montré que les souris ayant reçu l'équivalent de 2 verres de jus de pomme par jour pendant 1 mois produisaient moins de protéines bêta-amyloïdes, dont la présence dans le cerveau est caractéristique de la maladie d'Alzheimer.

Des tests, au cours desquels les chercheurs et les participants savaient ce qui était administré, ont été menés sur «21 individus hospitalisés avec une maladie d'Alzheimer modérée à sévère», pendant un mois. Les participants ont bu deux verres de 120 ml de jus de pomme par jour. Les changements les plus importants se trouvent dans les domaines de l'anxiété, de l'agitation et des délires.

Ruth Remington, professeure associée de soins infirmiers à UMass, et ses collègues estiment que «le jus de pomme peut être un complément utile» dans la lutte contre la «baisse de moral qui accompagne l'évolution de la maladie d'Alzheimer». 

De plus, pour tous, le jus de pomme préviendrait le déclin de performance qui se produit normalement avec l'âge.

mercredi, 16 juin 2010

Le dialogue entre l'hippocampe et le cortex

Les phases de sommeil paradoxal ont des effets facilitateurs de l’apprentissage. Durant la nuit qui suit un apprentissage, les informations encodées et traitées durant la journée sont consolidées.
L'équipe « Mémoire et navigation spatiale » du Laboratoire de physiologie de la perception et de l'action (LPPA) a publié deux articles dans Nature Neuroscience qui aident à mieux comprendre les mécanismes de la mémorisation durant le sommeil.

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D'après l'hypothèse la plus acceptée, pendant le sommeil, il s'établit entre deux structures du cerveau, , un dialogue qui permet la mémorisation à long terme des informations dans le cortex. Pour mettre en évidence ce dialogue, les chercheurs ont implanté dans le cerveau de rats des électrodes permettant d'observer l'activité des neurones. Les rongeurs, placés dans un labyrinthe ont alors dû apprendre une tâche spécifique avant d’être autorisés à dormir.
Les chercheurs ont comparé l'activité des neurones du rat au moment où il effectue sa tâche et pendant le sommeil. On observe que les mêmes schémas d'activité se reproduisent en veille comme durant le sommeil. Des assemblées de neurones s'activent simultanément dans le cortex et l'hippocampe. Durant son sommeil, le rat rêve du labyrinthe : le cortex et l'hippocampe rejouent de concert les évènements que le rat vient de vivre. Ce qui permettrait l'assimilation de nouvelles connaissances. De plus, on a observé que le cerveau ne rejoue que les épisodes où le comportement du rat a été le plus efficace.
Le dialogue entre le cortex et l'hippocampe a lieu spécifiquement lorsque ce dernier émet des oscillations électriques très rapides. Pendant le sommeil des rats, les chercheurs ont envoyé à l'aide d'électrodes, de très faibles pulsations électriques vers leur hippocampe qui bloquaient spécifiquement  les oscillations nécessaires au dialogue entre l’hippocampe et le cortex. Durant les 15 jours d'expérience, ces rats ont montré des difficultés pour mémoriser les chemins du labyrinthe conduisant à la nourriture alors que des  rats témoins se révélèrent très performants à ce jeu. Ces oscillations jouent un rôle fondamental dans la consolidation de la mémoire, en faisant passer les informations vers le cortex.

Pour plus d’infos on peut lire l’article publié sur le site du CNRS

jeudi, 15 octobre 2009

L'huile de sésame au parfum de graines grillées

Dans l'antiquité, les Assyriens utilisaient déjà l'huile de sésame comme aliment, onguent et médicament. Elle est souvent utilisée dans la cuisine asiatique pour accentuer les saveursdes différents plats. En Europe, la célèbre phrase d'Ali Baba dans les contes des mille et une nuits, Sésame, ouvre-toi a rendu cette plante célèbre.
Le sésame (Sesamum indicum) est une plante de la famille des Pédaliacées cultivée pour ses graines dont on extrait l'huile végétale de sésame. C'est une plante annuelle herbacée des pays tropicaux et sub-tropicaux, à tige dressée unique, pouvant mesurer jusqu'à 1,50m. D'origine indienne, et introduite depuis peu en Europe, elle est principalement cultivée en Inde, Chine, Amérique Centrale et dans le Golfe Persique. Le fruit est une capsule, contenant une soixantaine de très petites graines oléagineuses ovales, allongées et aplaties, de couleur noire, rouge ou blanche. Les graines de sésame peuvent être utilisées directement ou fournir une huile très fluide, jaune clair et inodore, à la subtile saveur de noisette grillée.

huile-sesame.jpgL'huile de sésame pressée à froid (T<60°C) est presque sans couleur, au contraire l'huile de sésame grillé est de couleur ambrée. L'huile de sésame utilisée en Asie a une couleur sombre et un parfum de graines grillées. Elle est ajoutée à la fin de la cuisson pour accentuer les saveurs et on ne l'utilise pas comme moyen de cuisson. Autour de la méditerranée comme au moyen orient, c'est un ingrédient essentiel en pâtisserie. En orient, on ajoute un filet d'huile en assaisonnement sur les plats de viande ou de légumes. L'huile de sésame grillé est moyennement visqueuse, très aromatique, expressive et longue en bouche. Emulsionnée avec du vinaigre de riz ou de la sauce soja, elle compose une vinaigrette pleine de saveurs qui accompagne salades, crudités, légumes tièdes.

Grâce à sa richesse en acides oléiques et linoléiques, l'huile de sésame est reconnue pour ses vertus. C'est une source de polyinsaturés oméga-6 (43%) et oméga-9 (42%) Elle contient des antioxydants, sésamolineet sésamine, qui contribuent à sa stabilité et qui réduisent l'absorption de cholestérol et aident le foie à neutraliser sa production. Cette huile est aussi riche en lécithine, nutriment essentiel pour le système nerveux, le cerveau et le système endocrinien, en fait un remède contre les troubles de la mémoire.

Vous pouvez commander cette huile sur le site opapilles.com

jeudi, 20 août 2009

Le sommeil favorise la mémorisation d'une information

Le sommeil favorise la consolidation d'un souvenir en permettant la réactivation des neurones sollicités lors de l'acquisition de l'information. La qualité du sommeil est essentielle à la mémorisation à long terme de ce souvenir.
La mémoire se développe en trois étapes. Un apprentissage laisse dans le cerveau sa trace mnésique qui se traduit par une modification du fonctionnement et de la structure du tissu cérébral. Le nombre de récepteurs et de synapses, les connexions entre neurones, augmentent ainsi que les réponses des neurones. Cette trace mnésique, pour être utilisable à long terme, doit subir une consolidation qui inclut des phénomènes moléculaires, cellulaires et cérébraux. Au terme de cette phase de consolidation, l'apprentissage est transformé en souvenir accessible de façon fiable. La dernière étape correspond à la phase de rappel, c'est l'étape principale de la mémoire.

sieste-memoire.jpg

La phase de consolidation prend du temps et le sommeil est une situation idéale pour la consolidation des traces mnésiques. Le cerveau isolé du monde extérieur peut travailler sur les acquis récents. De nombreuses expériences présentées dans l'article du magazine « Cerveau et Psycho » d'août 2008, écrit par Pierre Maquet, mettent en évidence l'importance d'une sieste dans la consolidation des souvenirs acquis.

jeudi, 07 août 2008

Utiliser le téléphone portable avec précautions

Les études épidémiologiques sont encore incomplètes et on ne peut établir de lien direct entre l'usage du téléphone portable et des problèmes de santé. Cependant on sait avec certitude que les champs électromagnétiques du téléphone portable pénètrent le cerveau durant une communication téléphonique.
Il est donc indispensable de prendre quelques précautions.
Le cerveau de l'enfant est très sensible à l'exposition de ces champs électromagnétiques et il est préférable qu'un enfant de moins de 12 ans n'utilise pas de téléphone portable.
L'amplitude du champ baisse de 4 fois à 10cm et 50 fois à 1m. Il est donc conseillé de maintenir le téléphone éloigné lors des communications, de limiter les conversations à quelques minutes et de ne pas le garder trop longtemps sur soi, même en veille.
Le champ magnétique est moins puissant une fois que le correspondant a décroché, aussi il est préférable d'attendre cet instant pour porter le téléphone à son oreille.
Lors d'un déplacement, la puissance est maximale quand le téléphone tente de se raccorder à une autre antenne relais pour maintenir la communication. On évite donc de répondre au téléphone en voiture ou en train.
Pour toutes ces raisons, il est conseillé de communiquer de préférence par SMS , de prendre un maximum de précautions et de choisir un téléphone portable dont le « débit d'absorption spécifique » ou DAS est le moins élevé.