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samedi, 22 février 2014

Pas d'économie circulaire sans écoconception

Le modèle économique linéaire : extraire, fabriquer, consommer, jeter, ne peut rester la référence. L'économie circulaire avec une utilisation en boucle des ressources, s'imposera dans les années à venir. La maintenance, le réemploi, la réparation, la remise à neuf, la récupération, le recyclage deviendront les règles à suivre.

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Le recyclage des matières plastiques, du verre et du papier est en bonne voie. Par contre, la récupération des métaux dans le matériel électronique s'effectue encore très souvent dans les pays à bas coût de main d'oeuvre. Si l'économie circulaire fait circuler les déchets à grande échelle, on perd l'intérêt écologique de ce mode de fonctionnement. De plus, trop souvent les produits manufacturés ne sont pas conçus pour faciliter le réintroduction de ces produits au sein de l'économie circulaire. L'écoconception consiste à prendre en compte l'impact environnementale d'un produit sur l'ensemble de son cycle de vie.

Pour s'informer on peut lire le livre "L'économie circulaire" de Rémy Le Moigne édité chez Dunod

samedi, 14 décembre 2013

Connaissance du potentiel hydroélectrique français

La synthèse du rapport "connaissance du potentiel hydroélectrique français" a été publiée ce 14 novembre. Si de nombreuses études, analysant le potentiel hydroélectrique français, existent, elles restent difficiles à concilier car elles ont été réalisées à des dates différentes, sur la base de méthodes variées et à diverses échelles géographiques. Les services de l'Etat et les industriels du secteur ont confronté leurs études avec les avis des experts. Objectif : obtenir la liste des projets réalisables techniquement et la liste des tronçons exploitables afin de disposer in fine d'une vision partagée du potentiel hydroélectrique français. Trois catégories sont prises en compte : l'optimisation des ouvrages existants, l'équipement de retenues existantes créées pour d'autres usages et la création de nouveaux sites.

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Le potentiel retenu correspond au potentiel technique expertisé, calculé à partir du potentiel brut du cours d'eau. Contrairement au "potentiel technique acceptable", le potentiel présenté ne tient pas compte de la maîtrise des impacts environnementaux. Les chiffres présentés se basent sur une liste d'ouvrages parmi lesquels figurent "des projets qui ne sont pas acceptables du point de vue de l'environnement, c'est-à-dire qui ne pourraient pas obtenir une autorisation au titre du code de l'énergie pour les aménagements concédés ou au titre du code de l'environnement pour les aménagements autorisés.

Pour lire l'intégralité de l'article de Philippe Collet publié sur le site actu-environnement.com

lundi, 24 septembre 2012

Rabotage d'une nationale pour rénover d'autres routes

Il y a quelques années, une route nationale a été construite à Aubiet, commune des environs de Auch dans le Gers. A l'époque prévue pour un trafic de 11 000 véhicules quotidiens, les concepteurs misent sur une épaisseur de bitume d'une trentaine de centimètres. Mais depuis une déviation a été construite, et depuis seuls 1500 véhicules y circulent chaque jour.

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Dans le cadre d'une opération de rénovation de routes alentours, les élus locaux et l'entreprise de travaux publics concernée ont choisi de prélever les matériaux nécessaires au terrassement sur cette voie nationale. Au programme, rabotage de 12 centimètres de la couche de bitume devenue inutile et réduction de la largeur de la chaussée d'un mètre, soit une récolte de 7800 tonnes de matières premières qui représentent l'équivalent de 300 semi-remorques. Bilan des économies réalisées sur l'impact environnemental de l'opération : 7400 tonnes de granulat, 400 tonnes de bitume et 150 tonnes d'émissions de CO2.


Source : Journal La dépêche

mardi, 04 novembre 2008

Devenir locavores ?

Un locavore recherche une production locale dans un rayon de 160km.

Au niveau locavore2.pngécologique, en consommant localement, on limite fortement son impact environnemental.
Le bénéfice est double.
En effet, produire localement les fruits et légumes en respectant si possible les principes de l'agriculture biologique, nécessite nettement moins d'énergie qu'une production hors saison sous serre chauffée.
De plus, la livraison à domicile de produits locaux organisée sur un département comme je le propose avec O'Papilles, peut se montrer 100 fois moins énergivore que l'importation de fruits et légumes de mêmes variétés.

En Ile de France, ce principe de consommation locale fait de plus en plus d'adeptes et le Nouvel Observateur dans son supplément « Paris Obs » consacre un dossier de 7 pages sur ce sujet.

locavores.jpg4 familles de locavores sont présentées

La famille économe, en quête de nature, qui vit en banlieue, pas très loin des producteurs et recherche dans les fermes ses fruits et légumes. Au niveau écologique, cette démarche est très consommatrice en carburant et l'importation en gros de fruits et légumes d'Espagne serait moins énergivore.

La famille citadine militante, qui se fournit dans les Amap. Elle a parfois du mal à changer ses habitudes alimentaires et gérer chaque semaine, les légumes (potiron, blettes, épinards...) peut représenter une très forte contrainte.

La famille branchée, très occupée par son travail. Elle est bien informée et convaincue du bienfait des légumes et fruits frais. Elle passe commande sur internet et se fait livrer à domicile ou dans des points relais. Elle est très exigeante sur la qualité des produits et apprécie de découvrir de nouveaux produits.

La famille épicurienne, qui aime faire chaque semaine son marché. Elle cuisine avec plaisir, écoute les émissions culinaires, toujours à la recherche de nouvelles recettes. Elle choisit les produits des maraîchers locaux et apprécie aussi tous les autres produits disponibles sur le marché.

A différents degrés, amis bloggeurs, nous sommes des locavores.

Pour en savoir plus lire l'article sur parisobs.nouvelobs.com