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vendredi, 14 février 2014

Gaz de schiste, recommandations suffisantes ?

Décriée à cause de ses impacts environnementaux notamment visibles aux Etats-Unis et de l'absence de volonté politique pour remplacer les énergies fossiles par les énergies renouvelables, la technique de fracturation hydraulique vient pourtant d'être recommandée officiellement par l'Europe. En effet, la Commission européenne a adopté le 22 janvier une recommandation visant à garantir la mise en place de mesures appropriées en matière de protection de l'environnement et du climat en ce qui concerne la technique de fracturation hydraulique à grand volume (fracking) utilisée notamment dans l'exploitation du gaz de schiste.


La recommandation de la commission européenne a pour objectif d'aider tous les États membres désireux de recourir à cette technique à gérer les risques environnementaux et sanitaires et à accroître la transparence à l'égard des citoyens. La recommandation adoptée, qui se fonde sur la législation en vigueur de l'Union européenne invite les États membres à :
planifier les projets et à évaluer les possibles effets cumulatifs avant de délivrer des autorisations ;
évaluer rigoureusement les incidences sur l'environnement et les risques associés ;
veiller à ce que l'intégrité du puits corresponde aux meilleures pratiques ;
contrôler la qualité de l'eau, de l'air, des sols au niveau local avant le début des activités, afin de détecter d'éventuels changements et de parer aux risques émergents ;
limiter les émissions atmosphériques, y compris les émissions de gaz à effet de serre, par le captage du gaz ;
informer le public des produits chimiques utilisés dans les différents puits, et à veiller à ce que les exploitants appliquent les bonnes pratiques pendant toute la durée du projet.
La Commission invite désormais les États membres de l'Union à appliquer ces principes dans un délai de six mois et, à compter de décembre 2014, à informer chaque année la Commission des mesures qu'ils auront mises en place.

En France, la loi Jacob du 13 juillet 2011 interdit la fracturation hydraulique sur le territoire, jusqu'à quand ?

Source : notre-planete.info

jeudi, 13 février 2014

L'exploitation du gaz de schiste va commencer

La Commission européenne vient de reconnaître la technique d'exploitation du gaz de schiste via la fracturation hydraulique, ouvrant ainsi plus officiellement cette solution énergétique, malgré les avis très critiques d'une partie de l'opinion publique. Le gaz de schiste est un gaz naturel, piégé dans de la roche et ne peut être libéré que par fracturation de cette dernière. L'Union européenne n'a pour l'instant qu'une expérience limitée de l'application à grande échelle et intensive de la fracturation hydraulique à grand volume. La technique consiste à injecter d'importants volumes d'eau, de sable et de substances chimiques dans un puits afin de fracturer la roche et de faciliter ainsi l'extraction du gaz. Jusqu'à présent, l'Europe s'était essentiellement intéressée à la fracturation hydraulique à faible volume, appliquée dans des réservoirs de gaz compact conventionnel et le plus souvent dans des puits verticaux, qui ne représentait qu'une petite partie des activités.

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Face à la raréfaction des énergies fossiles conventionnelles, les gaz de schiste suscitent les convoitises. La Pologne, l'Autriche, l'Allemagne, la Suède et le Royaume-Uni ont commencé à chercher du gaz de schiste. Si les recherches sont concluantes, ces pays pourraient commencer à en extraire. D'autres Etats membres comme la France et la Bulgarie ont choisi de suspendre les recherches. Si l'exploitation des gaz de schiste reste limitée à quatre pays dans le monde (Etats-Unis, Canada, Pologne, Chine), de nombreux pays ont déjà entamé des recherches afin d'accéder à ce gaz. En Europe, la Pologne autorise les compagnies pétrolières à prospecter pour l'exploitation des gaz de schiste. Cependant, aucune production commerciale n'a encore été engagée, mais la fracturation devrait débuter au printemps 2014 près du village de Lubocino.


Source : notre-planete.info

mercredi, 29 janvier 2014

Comprendre le Monde au quotidien

Partir à la découverte des phénomènes qui nous entourent pour combler notre curiosité scientifique. On vit dans un monde rationnel, il y a une explication à tout. Mais est-on capable de les donner, ces explications ? Voici la présentation de l'Université Numérique : Faisons un petit test : c’est le matin, la radio se déclenche et vous réveille. Est-ce que vous savez comment est produite l’électricité qui alimente votre radioréveil ? Ou si vous utilisez un réveil à piles, pourquoi celles que vous utilisez ne peuvent pas être rechargées, alors que celles de votre appareil photo se rechargent sans problème ? Et pourquoi le savon mousse-t-il ? Au cours du petit déjeuner vous faites tomber votre tartine. Pourquoi est-ce qu’à chaque fois, c’est le côté beurré qui tombe sur le carrelage ?


FUN-MOOC : QuidQuam ? Eureka ! - Comprendre le... par fr-universite-numerique
Les cours s’adressent à toute personne désireuse de satisfaire sa curiosité scientifique. Un enseignant peut également y voir une nouvelle forme d’enseignement originale et complémentaire de son cours présentiel, afin de confronter le programme du cours à la culture scientifique du quotidien. Ce sera le cas notamment à l'Université Bordeaux 1. Il n’y a pas de prérequis obligatoires pour suivre ce MOOC. Cependant, les contenus sont plus facilement accessibles par des personnes ayant un niveau de terminale scientifique. Plan du cours qui débute le 12 février 2014 :

Semaine 1 : Des énergies fossiles aux énergies du futur…
Semaine 2 : Le Transport
Semaine 3 : La Terre, notre planète
Semaine 4 : Destination Espace
Semaine 5 : Une virée Nature
Semaine 6 : Comprendre le corps humain
Semaine 7 : Les Technologies du quotidien
Semaine 8 : Les nombres dans notre quotidien
Semaine 9 : Bizarre, vous avez dit Sciences

On peut s'inscrire sur le site france-universite-numerique-mooc.fr

samedi, 28 décembre 2013

Urbain, trop urbain

Parce que le phénomène urbain est l’un des meilleurs témoins de la grande accélération de l’empreinte anthropique sur la planète, on ressent en ville plus qu’ailleurs ce tourment éthique. En effet, les chiffres de l’urbanisation sont aussi accablants que ceux du rapport du GIEC. Depuis la révolution industrielle, la courbe de la concentration de CO2 dans l’atmosphère suit celle de l’urbanisation et celle du PIB : 80% des émissions de gaz à effet de serre seraient imputables aux villes. L’urbain consomme 75% des ressources énergétiques mondiales.

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D’ici 2030, pour faire face à la demande, il faudra bâtir l’équivalent de la zone urbaine mondiale occupant déjà les sols en l’an 2000 (soit 400 000 km2). En 2050, quelque 65% de la population mondiale habitera en ville. Toutes ces évaluations sont bien connues, partagées, diffusées et indiscutables. Les préconisations sont connues : ralentir, réguler, densifier, économiser, rendre la ville intelligente et durable… Un effort d’infrastructure suffira-t-il pour créer une ville durable ou l'engagement de tous doit-il être plus profond ?

Source : liberation.fr

samedi, 14 décembre 2013

Connaissance du potentiel hydroélectrique français

La synthèse du rapport "connaissance du potentiel hydroélectrique français" a été publiée ce 14 novembre. Si de nombreuses études, analysant le potentiel hydroélectrique français, existent, elles restent difficiles à concilier car elles ont été réalisées à des dates différentes, sur la base de méthodes variées et à diverses échelles géographiques. Les services de l'Etat et les industriels du secteur ont confronté leurs études avec les avis des experts. Objectif : obtenir la liste des projets réalisables techniquement et la liste des tronçons exploitables afin de disposer in fine d'une vision partagée du potentiel hydroélectrique français. Trois catégories sont prises en compte : l'optimisation des ouvrages existants, l'équipement de retenues existantes créées pour d'autres usages et la création de nouveaux sites.

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Le potentiel retenu correspond au potentiel technique expertisé, calculé à partir du potentiel brut du cours d'eau. Contrairement au "potentiel technique acceptable", le potentiel présenté ne tient pas compte de la maîtrise des impacts environnementaux. Les chiffres présentés se basent sur une liste d'ouvrages parmi lesquels figurent "des projets qui ne sont pas acceptables du point de vue de l'environnement, c'est-à-dire qui ne pourraient pas obtenir une autorisation au titre du code de l'énergie pour les aménagements concédés ou au titre du code de l'environnement pour les aménagements autorisés.

Pour lire l'intégralité de l'article de Philippe Collet publié sur le site actu-environnement.com

mardi, 12 novembre 2013

les smart grids défavorisés

La Commission européenne s'était fixée un triple objectif pour l'horizon 2020 : améliorer de 20% son efficacité énergétique, réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre et intégrer dans sa consommation énergétique 20% d'énergies de sources renouvelables. Pour que ces projets ne restent pas à l'état d'effets d'annonce, il faudrait venir en aide à davantage de réseaux intelligents.

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La Commission européenne avait placé les smart grids au coeur de son Plan européen pour l'efficacité énergétique, comme alternative visant à réduire la consommation d'énergie. Les smart grids, en traitant numériquement les informations sur l'approvisionnement énergétique, la demande et les modèles de consommation, permettent de calibrer au mieux les réponses en besoins énergétiques, et d'acheminer précisément, du point de production au point de consommation, ce dont ont besoin particuliers et entreprises. Du sur-mesure dont l'intérêt premier est d'éviter les gaspillages. Mais l'UE a décidé de ne favoriser que les réseaux transfrontaliers et d'exclure d'office la plupart des projets smart grids à l'échelle nationale.

Smart Grid et énergies renouvelables seraient les deux piliers fondamentaux de la conversion énergétique. La raison principale est la suivante : à l’inverse de la production électrique de sources fossiles qui implique une forte centralisation de la production, les énergies renouvelables impliquent une forte décentralisation de la production. Du toit solaire d’un particulier à la centrale solaire à concentration en passant par les fermes éoliennes, les énergies renouvelables multiplient les unités de production de tailles diverses. Si les plus grandes unités de production d’énergies renouvelables rivalisent en puissance avec les centrales thermiques classiques et nucléaires (à partir de 500 MWh), la puissance des plus petites et des plus nombreuses s’élèvent à quelques kWh. L’exemple le plus évident est celui de la toiture d’une maison équipées de quelques mètres carrés en voltaïque. La connexion de toutes ces sources aux réseaux existant est possible. A terme cela ne constitue pas la meilleure solution. C’est là qu’intervient la notion de Smart Grid ou réseau intelligent. Ce dernier permet à la fois de multiplier les réseaux locaux de distribution à l’échelle d’un village, d’une ville ou d’une région et l’interconnexion entre ces différents réseaux.
Pour en savoir plus : ecologiedemarche.com

samedi, 12 octobre 2013

Va-t-on rouvrir les mines dans le Nord ?

Va-t-on rouvrir les mines dans le Nord - Pas-de-Calais ? Au niveau mondial, en 2017, la consommation de charbon devrait représenter 4,32 milliards de tonnes équivalent pétrole, il rattrapera le pétrole d'ici une décennie. La Chine continue d'inaugurer des centrales électriques à charbon à tour de bras. La production a représenté l'an dernier 46,2 % de la consommation mondiale. Et le cap des 50 % devrait être franchi dès 2014.

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La demande de charbon augmente dans toutes les régions du monde à l'exception des États-Unis qui céderont leur place de deuxième consommateur mondial à l'Inde d'ici à 2017. Le boom des gaz de schiste, très controversés pour leurs risques environnementaux, a en effet entraîné une chute des prix du gaz qui a rendu le charbon beaucoup moins intéressant. Même en Europe, aux objectifs environnementaux plus ambitieux, certains pays se tournent davantage vers le charbon. Ainsi, lors du premier semestre 2011, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne ont produit significativement moins d'électricité à partir de gaz, pourtant moins générateur de gaz à effet de serre, en utilisant davantage de charbon.

samedi, 21 septembre 2013

Le fleuve des fleuves

Actuellement, sur le fleuve Amazone, 154 barrages sont en activité, 21 en cours de construction et 277 de plus en prévision. Il faut savoir que les barrages perturbent les migrations d’espèces de poissons dont la moyenne de consommation par habitant est de 94 kg par an pour les populations vivant au bord des cours d’eaux. Durant le siècle dernier, environ 60% du nombre des poissons des espèces consommées par les riverains a disparu, privant ainsi ces derniers d’une grosse partie de leur apport principal en protéines animales et menaçant beaucoup d’espèces d’extinction. Sans compter que les zones inondées génèrent des gaz à effet de serre qui menacent l’ensemble de l’habitat amazonien de graves modifications.

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La déforestation des plaines inondables de la basse Amazonie a pour conséquence immédiate un dangereux affaissement des sols, ce qui entraine une sédimentation des eaux perturbant la qualité de l’eau ainsi qu’en exagérant ses différents niveaux entre saison sèche et humide qui mettent en péril les espèces animales et végétales alentours. Les différents produits toxiques utilisés par l’agriculture intensive du soja et l’élevage du bétail, ainsi que le mercure, les métaux lourds de l’orpaillage et les déchets issus de l’extraction du pétrole et du gaz, affectent de manière durable et dramatique la qualité des eaux du bassin amazonien.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site podbete.org

jeudi, 19 septembre 2013

sources d’électricité fiables, propres et peu coûteuses

Le Brésil est sur le marché pour de nouvelles sources d’électricité fiables, propres et peu coûteuses. Son réseau électrique dépend actuellement de barrages hydroélectriques pour 75% de ses besoins. Cela a des bénéfices environnementaux clairs mais a aussi laissé le Brésil vulnérable aux sécheresses occasionnelles. Actuellement, l’énergie nucléaire représente un peu moins d’un pour cent de la production électrique au Brésil, soit la même proportion que les éoliennes. La génération thermoélectrique alimentée par le gaz naturel représente la grande majorité restante.

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Malgré un ralentissement de l’économie depuis 2011, la demande en électricité a continué à croître à un bon rythme alors que de nombreux Brésiliens rejoignent la classe moyenne et achètent des réfrigérateurs, des téléviseurs et d’autres biens qui consomment de l’électricité. le Brésil prévoit un potentiel particulier pour l’expansion de l’énergie éolienne grâce à la concurrence croissante et aux avancées technologiques qui font baisser les prix. Les prix moyens de l’énergie éolienne au Brésil ont diminué pour passer de 148 reais par mégawatt/heure à la fin de l’année 2009 à 110 reais par mégawatt/heure cette année.

Source : actualites-news-environnement.com

mercredi, 18 septembre 2013

Le semis direct sous couvert

Le sol est peuplé d'une microfaune souvent méconnue des agriculteurs. Son rôle est pourtant crucial. Cloportes, collemboles, acariens: en circulant dans la terre, ces animaux vont faciliter l'infiltration de l'eau et la protéger de l'érosion. Ils vont permettre à la plante de déployer ses racines sans encombre et d'accéder aux nutriments qui lui sont indispensables. Or le labourage intensifs des parcelles a entraîné la destruction de cette faune et par conséquent l'appauvrissement des sols qui deviennent bien plus vulnérables aux aléas du climat.

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Il existe des solutions pour permettre aux agriculteurs de restaurer la biodiversité
de leurs sols et améliorer les denrées agricoles. Parmi ces techniques, le semis direct sous couvert. Elle consiste à planter une culture intercalaire qui enrichit le sol et qui sert de couvert à la culture de la céréale. En effet une fois mortes, les plantes de couvertures forment un paillage sur lequel l'agriculteur pourra semer. Cette technique ne nécessite aucune intervention mécanique dans le travail au sol. Réduction de la dépense énergétique, non utilisation d'engrais, préservation de la microfaune, les avantages écologiques sont nombreux. Toutefois le semis direct est difficile et long à mettre en place. Le rendement de l'agriculteur peut diminuer lors des premières années.

source : actu-environnement.com

mardi, 09 juillet 2013

Les eaux souterraines de Fukushima contaminées

Le 19 juin dernier, l’opérateur Tepco a déclaré avoir trouvé des eaux souterraines riches en éléments radioactifs au pied des réacteurs de Fukushima, 500.000 becquerels par litre pour le tritium, et 1.000 pour le strontium 90, valeurs respectivement 8 et 30 fois plus importantes que les niveaux tolérés dans l’eau de mer. Le 29 juin dernier, de l’eau contaminée a été extraite d’un puits creusé entre les bâtiments et l’océan, donc à une plus courte distance du Pacifique. L’eau en ce lieu est bien plus radioactive qu’au pied des réacteurs, une activité de 3.000 becquerels par litre a été mesurée pour les éléments qui produisent des rayons bêta, comme le strontium 90.

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L'opérateur Tepco ne peut expliquer cette présence d’eau contaminée et il n'est pas en mesure de préciser si elle s’écoule, ou non, vers l’océan pacifique. Face à cette situation, l’opérateur, qui doit régulièrement lutter contre des fuites d’eau radioactive dans ses installations, comme le 21 juin dernier, s'est engagé à renforcer les contrôles.

Source : futura-sciences.com

mercredi, 19 juin 2013

La transition énergétique est l'affaire de tous

La transition énergétique n’est pas l’apanage des experts. Pour participer au débat citoyen, on peut soutenir les dessinateurs engagés qui ont participé au concours de BD sur ce thème. Les 37 planches en lice sont toutes plus étonnantes d’inventivité les unes que les autres.

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On peut voter pour ses planches de BD préférées avant le vendredi 28 juin. On peut sélectionner un maximum de 10 créations. L'avis de chacun compte, alors, pour soutenir au mieux les auteurs de BD engagés pour la transition énergétique.

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Pour voter en ligne, on se connecte sur le site audeladeslignes.com

lundi, 03 juin 2013

Un lampadaire à LED efficace

Le lampadaire conçu par les laboratoires de la National Central University de Taïwan et de l’université autonome de Zacatecas au Mexique est doté d’un caisson réfléchissant. Pour minimiser les pertes, le système dirige le faisceau lumineux d'une Led avec des lentilles afin qu’il soit parallèle aux autres. Si un rayon n’est pas correctement diffusé, il va rebondir sur le système de diffusion pour être recyclé. Par la suite, il est à nouveau projeté par la surface du caisson. Les chercheurs assurent qu'un lampadaire peut répartir de façon uniforme la lumière sur la chaussée. Selon leurs modèles, ils parviendraient en théorie à réduire à 2 % la perte lumineuse et donc à annuler la pollution lumineuse.

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Les scientifiques affirment dans leur étude que ce procédé permettrait de consommer entre 10 % et 50 % d’énergie en moins que les lampadaires à Led actuels, il pourrait améliorer le confort oculaire, éviterait de voiler un ciel étoilé, ou encore d’inonder d’une lumière non désirée les habitations situées à proximité. Pour confirmer les résultats de leurs travaux, les chercheurs des deux laboratoires sont en train de concevoir un prototype qui devrait être fonctionnel à partir du mois d’octobre 2013.

Source : futura-sciences.com

samedi, 18 mai 2013

Des réacteurs de centrale sur des failles sismiques

À ce jour, au Japon, en raison du durcissement des dispositions faisant suite à l'accident de Fukushima en mars 2011, seulement deux réacteurs sur un parc de 50 sont en service. Les autres étant maintenus à l'arrêt par mesure de précaution et dans l'attente des nouvelles normes de sûreté en phase finale d'élaboration. Celles-ci devraient entrer en application en juillet prochain. En attendant, aucun réacteur ne peut redémarrer sans le feu vert de la nouvelle autorité nucléaire créée en septembre 2012.

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Dans la centrale de Tsuruga sur la côte ouest japonaise, un des réacteurs actuellement stoppé est situé sur une faille sismique active. En effet les experts mandatés par l'Autorité de régulation nucléaire (NRA) ont procédé à des examens sous le site. Et leurs études indiquent que les derniers mouvements de la faille identifiée sont suffisamment proches pour considérer qu'elle est encore active.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

mercredi, 15 mai 2013

Les journées du solaire

Cette semaine , c'est la 6ème édition des Journées Européennes du Solaire, l’énergie de la transition énergétique décentralisée. C'est l'occasion de découvrir ou de lieux connaître cette source d'énergie renouvelable.
Quel est le principe du solaire photovoltaïque qui transforme d'une partie du rayonnement solaire avec une cellule photovoltaïque ?

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Plusieurs cellules sont reliées entre elles sur un module solaire photovoltaïque. Plusieurs modules sont regroupés pour former une installation solaire chez un particulier ou dans une centrale solaire photovoltaïque, qui alimente un réseau de distribution électrique. Les panneaux photovoltaïques permettent de produire de l'électricité, environ 100Wc/m2 de panneau. L'électricité solaire est caractérisée par un courant continu et une basse tension. Un onduleur permet de la convertir en courant alternatif /220V et de la réinjecter sur le réseau électrique.

mardi, 07 mai 2013

Débat public sur le stockage géologique de déchets nucléaires

Le 15 mai prochain, le site debatpublic-cigeo.org sera activé, marquant le démarrage du débat public sur le projet de centre industriel de stockage géologique de déchets nucléaires en Meuse/Haute-Marne. Faisant référence sans le nommer au projet de déplacement de l'aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes, le président de la CNDP Christian Leyrit a insisté sur la nécessité de cette procédure questionnant l'opportunité de réaliser un projet assurant "un continuum de dialogue" avec la population. Il a précisé que les Cahiers d'acteurs sont ouverts à tout acteur institutionnel et associatif "soucieux de porter leur parole au public", mais aussi à tout citoyen. Le président de la Commission particulière du débat public (CPDP) sur le projet CIGéo, Claude Bernet, a quant à lui annoncé une réponse aux questions posées sur le site dans un délai d'un mois.

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Encourager le dynamisme de debatpublic-cigeo.org semble d'autant plus nécessaire que le débat public a déjà commencé sur la toile. Depuis novembre dernier, l'Andra, maître d'ouvrage du projet, tient son propre espace de débat : cigeo.com. Et ce 15 mai prochain, un autre site de débat ouvrira, édité par l'association Q.V. : cigeout.net, "qui a pour vocation de rassembler tous les opposants au projet CIGéo".

Source : actu-environnement.com

vendredi, 29 mars 2013

L'Anthropocène, nouvelle époque géologique de la Terre

Selon Frank Fenner, professeur émérite de microbiologie à l'Université nationale australienne, et Paul Crutzen, prix Nobel de chimie, la Terre est entrée dans une nouvelle époque géologique, l'Anthropocène, depuis 1800 avec la révolution industrielle et l'exploitation massive des combustibles fossiles. Cette nouvelle époque géologique succéderait à l'Holocène débuté il y a dix mille ans. Bien que non officielle sur l'échelle des temps géologiques, l'Anthropocène a été admis dans la terminologie scientifique et correspond au moment où les Hommes ont pu rivaliser avec les forces de la nature dans la capacité à modifier l'écosystème de la Terre.


En effet, nos activités réchauffent le climat planétaire d'une ampleur aussi importante que les grands cycles naturels et nous entamons la sixième extinction massive de la biodiversité, avec une vitesse sans doute plus rapide encore que celle qui a conduit, il y a 65 millions d'années, à l'extinction des dinosaures suite à la chute d'un astéroïde, comme le souligne Eric Lambin, membre de l'Académie des sciences des Etats-Unis.

Source : notre-planete.info

mercredi, 27 mars 2013

La plus grande centrale solaire concentrée au monde

Les Emirats arabes unis ont mis en service la plus grande centrale solaire concentrée au monde, installée dans le désert, près de Madinat Zayed, dans l’ouest du pays, à 120 km au sud-ouest d'Abou Dhabi. Il s'agit d'une centrale d'énergie solaire dite à concentration car l'énergie est concentrée par 258 000 miroirs en cylindre parabolique montés sur 768 longs collecteurs cylindro-paraboliques utilisant de l’huile comme fluide caloporteur. Le Moyen-Orient, à cause de ses ressources en énergies fossiles, accuse un fort retard sur l'Europe, les Amériques et l'Asie en matière d'énergies renouvelables. L'objectif est d'atteindre une proportion de 7% d'électricité provenant de sources alternatives à l'horizon 2020. A titre de comparaison, cet objectif a été atteint ou dépassé par 21 des 27 Etats membres de l'Union européenne il y a quatre ans.

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Cette centrale aura une capacité de 100 mégawatts, dix fois supérieure à celle de la deuxième centrale la plus importante du pays et suffisante pour alimenter 20 mille foyers en électricité. Cette capacité de production restera modeste au regard des capacités installées de milliers de MW en Allemagne ou en Espagne ces dernières années, tandis que l'Inde a des capacités de 1200 MW.


Source : Reuters

vendredi, 15 février 2013

Evacuation de la centrale de Tchernobyl

PARIS - (AFP) - Près de 80 employés de Vinci et Bouygues ont été évacués "par précaution" de la centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl après l'écroulement ce mardi 12 février 2013 d'un toit et d'un mur sur le site, ont indiqué les deux groupes français de BTP à l'AFP mercredi 13 février.

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Vinci et Bouygues travaillent sur place à la construction de l'enceinte de confinement du sarcophage recouvrant les restes du réacteur accidenté en 1986. Un toit et un mur se sont écroulés partiellement à plusieurs dizaines de mètres du chantier, sans faire de victime ni provoquer de hausse de la radioactivité, selon le service de presse de la centrale. Le chantier, d'un coût d'un milliard d'euros, tournait au ralenti en raison du mauvais temps. Il a été évacué immédiatement par précaution et l'ensemble des collaborateurs de Novarka, l'entreprise conjointe de Vinci et Bouygues, ont été contrôlés, a indiqué une porte-parole de Bouygues.

jeudi, 31 janvier 2013

Ne pas utiliser le laurier-rose comme combustible

Le laurier-rose est un arbuste uniquement destiné à la décoration. Toutes les parties de cette plante sont toxiques, qu'il s'agisse des feuilles, des fleurs ou encore des branches. Le principe toxique du laurier-rose est une toxine cardiaque, l'oléandrine, très proche de la digitaline, qui provoque tout d'abord des troubles digestifs, particulièrement de violentes nausées, puis des convulsions et l'asphyxie mortelle. La sève du laurier-rose est notamment utilisée dans la composition de la mort-aux-rats, et l'on estime que l'ingestion d'une seule de ses feuilles peut empoisonner mortellement un adulte s'il n'est pas pris en charge aussitôt.

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Le laurier-rose ne doit surtout pas être utilisé comme combustible pour cuire des grillages sur un barbecue: le principe toxique va se dégager de la plante et imprégner les aliments, qui deviendront à leur tour toxiques. De plus, le fait d'inhaler les fumées émanant de la combustion d'un tel bois s'avère également dangereux. Le mieux est donc de n'utiliser en aucun cas le laurier-rose.