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jeudi, 18 décembre 2014
Le coût du démantèlement nucléaire
Selon les conclusions de la première version du "programme national de gestion" des déchets nucléaires préparée par le gouvernement allemand, l'ancienne mine de fer de Konrad en Basse-Saxe ne devrait plus abriter 298 000 mètres cubes mais au moins 600 000 mètres cubes de matériaux radioactifs dans les années à venir. Des déchets auparavant considérés comme recyclables ainsi que la prise en compte de conteneurs endommagés par les eaux de ruissellement qui coulent dans la mine où ils ont été entassés expliquent en partie cette nouvelle évaluation.
Depuis l'abandon du nucléaire, l'Allemagne découvre les coûts cachés de cette décision. Il semble bien qu'ils aient sous-estimé l'impact de l'arrêt des centrales. Pour compenser la mise hors service des réacteurs, Berlin doit brûler jour et nuit des milliers de tonnes de lignite, ce charbon hautement polluant qui génère une tonne de dioxyde de carbone (CO2) pour chaque tonne consumée. Ce minerai riche en sulfure produit aujourd'hui à peine 10 % de l'électricité allemande, mais il émet 60 millions de tonnes de CO2 par an, soit plus que l'ensemble du trafic routier du pays. Aujourd'hui, personne ne peut évaluer avec certitude le coût final de l'abandon du nucléaire en Allemagne. En mai 2011, Berlin avançait un chiffre de 16 milliards d'euros d'ici à 2015. En janvier, Siemens tablait sur un budget de 1 700 milliards d'euros d'ici à 2030, en ajoutant les investissements liés au remplacement des centrales nucléaires par d'autres moyens de production, au développement des réseaux de distribution et au démantèlement des centrales existantes.
Source : lepoint.fr
Depuis l'abandon du nucléaire, l'Allemagne découvre les coûts cachés de cette décision. Il semble bien qu'ils aient sous-estimé l'impact de l'arrêt des centrales. Pour compenser la mise hors service des réacteurs, Berlin doit brûler jour et nuit des milliers de tonnes de lignite, ce charbon hautement polluant qui génère une tonne de dioxyde de carbone (CO2) pour chaque tonne consumée. Ce minerai riche en sulfure produit aujourd'hui à peine 10 % de l'électricité allemande, mais il émet 60 millions de tonnes de CO2 par an, soit plus que l'ensemble du trafic routier du pays. Aujourd'hui, personne ne peut évaluer avec certitude le coût final de l'abandon du nucléaire en Allemagne. En mai 2011, Berlin avançait un chiffre de 16 milliards d'euros d'ici à 2015. En janvier, Siemens tablait sur un budget de 1 700 milliards d'euros d'ici à 2030, en ajoutant les investissements liés au remplacement des centrales nucléaires par d'autres moyens de production, au développement des réseaux de distribution et au démantèlement des centrales existantes.
Source : lepoint.fr
05:33 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies, nucléaire, allemagne, déchets, charbon, pollution, électricité
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