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vendredi, 04 mars 2011

Verdir l’économie ne suffira pas

Dans son rapport sur la consommation durable, le Centre d’analyse stratégique (CAS) propose 25 mesures visant une « modification progressive des circuits économiques » Selon ce rapport, le modèle de consommation actuel, est excessif dans ses prélèvements comme dans ses rejets, destructeur du climat et de la biodiversité. A tel point que « verdir l’économie » en favorisant une production plus respectueuse des normes sociales et de l’environnement, ne suffira pas à faire émerger une société durable. Cette approche se révélera insuffisante : le progrès technologique, pour nécessaire qu’il soit, ne fera pas contrepoids à l’augmentation de la population et à l’évolution des modes de vie.

consommation, équitable, développement durable,économie

Il faut aussi modifier ses comportements pour tendre vers une véritable “consommation durable”. Les besoins des citoyens seront satisfaits par des biens et services plus économes en ressources, moins polluants et contribuant au progrès social, mais aussi par des échanges dématérialisés (location, partage, troc). Ce modèle induira une évolution de la culture et des modes de vie, où la jouissance matérielle reculera au profit d’autres pans de l’art de vivre (liens familiaux, culture, art, sport).

Pour prendre connaissance de ce rapport, on peut se connecter sur le site strategie.gouv.fr

jeudi, 10 février 2011

Dans la vie quotidienne, on est autoproducteurs

Produire ses légumes dans le potager, réparer un équipement électroménager, bricoler, fabriquer des meubles, coudre des vêtements, améliorer ou construire son logement : nous sommes tous en situation quotidienne d’autoproduire, souvent sans en avoir conscience. Ce terme d’autoproduction désigne toutes les activités destinées à produire des biens et des services, pour sa propre consommation et celle de son entourage, sans échanges monétaires.


Les jardins familiaux de développement social - PADES
envoyé par improductions. - Plus de vidéos de blogueurs.

Ce revenu complémentaire d’autoproduction, bien que non monétaire, n’a rien d’anecdotique. Cette économie n’a pas d’impact sur la croissance telle qu’elle est calculée par le Produit Intérieur Brut (PIB). Pourtant, elle est de celles qui donnent de la valeur et de la grandeur aux gestes de nombreuses personnes, que les indicateurs de la croissance n’ont pas prévu d’inclure.

mercredi, 08 décembre 2010

Les expériences de terrain ont un pouvoir subversif

«Les expériences de terrain ont un pouvoir subversif que n'ont ni les évaluations rétrospectives, ni les expériences de laboratoire. Ceci est à mon sens leur force principale, au-delà même de la force de l'identification, et une opportunité de faire avancer à la fois la science et la lutte contre la pauvreté». (Esther Duflo, Leçon inaugurale au Collège de France «Expérience, science et lutte contre la pauvreté», 8/01/2009)

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Investie dans la recherche expérimentale en microéconomie, Esther Duflo avec Abhijit Banerjee et ses collaborateurs ont développé au MIT une méthode rigoureuse et objective d'évaluation des stratégies d'action publique ou de développement afin de déterminer quelles aides sont réellement efficaces, ce qui marche et ce qui ne marche pas.

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La méthode d'«évaluation aléatoire» consiste à réaliser des expériences de terrain sur différents groupes en introduisant le hasard. Pour évaluer une action publique, un programme social, on compare les résultats d'un «groupe traité» pris au hasard (une région, un village, une école... qui a bénéficié de cette action) à ceux d'un «groupe témoin» (un autre qui n'en a pas bénéficié).
Voici une des évaluations aléatoires qui a été menée : augmenter le nombre de livres scolaires par enfant (1 pour 2 au lieu de 1 pour 4) est-il l'aide la plus efficace pour améliorer le niveau scolaire ?
Après plusieurs expériences menées en Inde et au Kenya, le nombre de livres par enfant n'est pas le facteur décisif de la performance scolaire, il s'avère plus efficace de distribuer gratuitement un médicament contre les vers intestinaux qui sont une des causes de l'absentéisme. Immuniser les enfants a un impact immédiat sur les résultats scolaires. Si une ONG n'a qu'une somme limitée à dépenser, il vaut mieux qu'elle le consacre à l'achat de ces traitements.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié par Esther Duflo et Abhijit Banerjee, intitulé : L’approche expérimentale en économie du développement et relire l'article publié dans le magazine "Sciences Humaines" de juillet 2009 et intitulé : expérimentations sous les tropiques

samedi, 27 novembre 2010

Le BAZAR de la planète

"Si toute la planète devait consommer ce que consomme un Américain, ce n'est pas une planète dont nous aurions besoin mais de 3 à 5 planètes."

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Annie Leonard, l'auteur de Planète BAZAR, dénonce dans son livre les excès de la société de consommation. Nos T-shirts, nos ordinateurs, nos canettes de bière..., sont produits, transportés, consommés puis jetés... au détriment de notre environnement. Après avoir visité de très nombreuses usines de fabrication et des usines de traitement des déchets, Annie Leonard explique pourquoi du point de vue économique, remplacer un poste de télévision est financièrement plus rentable que le réparer, mais du point de vue environnemental, c'est un gaspillage injustifiable. Le marketing des entreprises incite les consommateurs à se débarrasser des objets usagés même en bon état, pour satisfaire des effets de mode. Selon Annie Leonard, le système est en crise mais nous avons le pouvoir de le changer.

On peut visionner une vidéo, réalisée par l'auteur, qui a été visionnée par plus de 10 millions de personnes dans le monde.

On peut aussi consulter son site storyofstuff.com

mercredi, 04 août 2010

Pour quelles raisons cultiver Amflora ?

La pomme de terre Amflora a été génétiquement modifiée par l'entreprise BASF pour l'industrie papetière et pour la fabrication de colles et d'adhésifs. Elle n'est pas destinée à la consommation humaine mais une évaluation des impacts sur la santé humaine et animale a été réalisée, en raison de l'utilisation possible de sous-produits dans l'alimentation animale. Les études de toxicologie entreprises par le Comité scientifique n'ont pas identifié de risque majeur lié à la consommation de ce végétal.
Les risques de dissémination de la pomme de terre Amflora sont limités du fait de la biologie de la pomme de terre, multiplication par voie végétative, faible dispersion du pollen, absence d'espèces sauvages interfécondes en France, survie improbable hors conditions agricoles, et des caractéristiques de la variété Amflora , peu fertile et sensible au mildiou. La culture de cette pomme de terre ne constituerait pas de risque particulier pour l'environnement.

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De son côté, le Comité Economique Ethique et Social diverge sur le sort à réserver au gène marqueur de résistance aux antibiotiques de la pomme de terre Amflora. Des experts estiment que, du fait du manque de manque de connaissances sur la microbiologie du sol, une précaution maximale devrait être adoptée sous forme d'interdiction d'Amflora. D'autres invitent à prendre acte de l'absence de risque à laquelle concluent les scientifiques et observent que le principe de précaution n'implique en rien de parvenir à un hypothétique risque zéro. Le CEES note que cette pomme de terre constitue une avancée technique pour la production industrielle de fécule, bien que des variétés non transgéniques très bientôt sur le marché offrent également une teneur accrue en amylopectine, amidon recherché par l'industrie.
Le Haut Conseil des Biotechnologies propose une série de mesures d'accompagnement en cas de culture de la pomme de terre Amflora. Ces préconisations seront subordonnées au décret définissant le « sans OGM » et aux mesures de coexistence qui en découleront pour la filière.


Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur notre-planete.info

vendredi, 30 juillet 2010

Une manière douce pour déplacer l'habitat d'un papillon

Le Fadet des laïches est un papillon des zones humides. Il fréquente les prairies marécageuses, les landes tourbeuses, des milieux très sensibles aux activités humaines. Durant longtemps on a asséché les marais pour étendre le tissu urbain sans se soucier des conséquences écologiques. Le drainage et la destruction de ces zonzs humides menacent de nombreuses espèces comme le fadet des laïches qui est un papillon en voie de disparition. Seule la région Aquitaine renferme une population importante de ce papillon.

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Aujourd'hui, avant de créer de nouvelles zones d'activité, un bilan flore et faune est établi pour concilier développement économique, création d'emploi et protection de l'environnement. On peut par exemple compenser la destruction de quelques hectares de prairies marécageuses, en semant de la molinie bleues particulièrement appréciée par le Fadet des laïches, une manière douce de déplacer l'habitat de ce papillon.

vendredi, 09 juillet 2010

Définir une politique publique de l’alimentation

Le projet de loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche est actuellement examiné par le parlement. Le premier chapitre s'intitule "Définir et mettre en œuvre une politique publique de l’alimentation".

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Un rapport du CNA (Conseil national de l'alimentation), instance consultative regroupant l'ensemble des acteurs du monde de l'alimentation, contient près de 50 recommandations portant entre autres sur le renforcement de la qualité de l’offre alimentaire dans la restauration collective, le développement des outils d’information du consommateur sur les qualités et l’histoire des produits qu’ils consomment, y compris par l’affichage environnemental, le développement de l’éducation alimentaire (renforcement et développement des ateliers de cuisine dans le cadre scolaire, le développement de la promotion du patrimoine alimentaire et culinaire, une concertation sur l’évaluation des risques économiques, sociaux, éthiques et environnementaux liés à l’application des nouvelles technologies à l’alimentation, comme les nanotechnologies, une action immédiate pour la réduction des gaspillages alimentaires ; l’élaboration d’outils permettant de mesurer les impacts d’une variation éventuelle de la consommation de produits animaux (viandes, lait, œufs…) dans la ration alimentaire sur les enjeux de la durabilité (économie, santé, environnement).

Selon ce rapport, l'objectif est de préserver le "modèle alimentaire français", fondé sur des produits qualitatifs associés aux saisons et issus de la tradition des terroirs, des savoir-faire construits dans le temps, transmis et renouvelés en permanence grâce à des pratiques innovantes, et enfin un savoir-être qui véhicule des valeurs symboliques fortes et partagées (convivialité des repas, humanisme de la table, symbolique alimentaire, harmonie des mets et des vins) contribuant à la cohésion sociale et familiale.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site http://www.mescoursespourlaplanete.com/

jeudi, 25 mars 2010

L’émergence d’une nouvelle économie

Le développement durable est, selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le Rapport Brundtland : un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.

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L'objectif du développement durable est de concilier les trois aspects économique, social, et environnemental des activités humaines. Il doit permettre l’émergence d’une nouvelle économie viable plus respectueuse des hommes et de la planète. L’émergence de problèmes tels que l’utilisation intensive des ressources naturelles, la population mondiale estimée à 9 milliards en 2050, les dérèglements climatiques majeurs, justifient une nouvelle façon d’aborder la consommation en tant que consom’acteur.

Dès à présent, des alternatives existent qui vont dans le sens de cette nouvelle économie qui constitue un véritable progrès : consommer mieux.

Le salon Planète Durable® est le lieu de rencontre des 3 fondamentaux du développement durable : environnement, social et économique.

Dates : du jeudi 25 au dimanche 28 mars 2010
Lieu : Hall 7-1 - Paris Porte de Versailles
Heures d’ouverture : 10h à 19h

Pour découvrir le programme on peu consulter le site planete-durable.com


Quelles perspectives en 2010 en matière d'environnement ?
envoyé par IRIS-FRANCE. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

lundi, 25 janvier 2010

Vivre heureux dans les limites écologiques

Le produit intérieur brut (PIB) mesure mal l'état global des sociétés. Il faut élaborer d'autres indicateurs synthétiques crédibles qui prennent en compte le social et l'écologie.
Cela impose de définir les contours d'une nouvelle macroéconomie, capable de stabiliser l'emploi et de répartir la richesse sans passer par la croissance du PIB et, en même temps, de fonder le bien-être et la cohésion sociale sur d'autres bases que l'accumulation de biens matériels qui sous-tend cette croissance.

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Le 36ième dossier de LaRevueDurable relaie les passages clefs de la synthèse que Tim Jackson a publiée début 2009 pour la Commission britannique du développement durable, qui ouvre des pistes très convaincantes. Il évoque les bases objectives du bonheur et les politiques publiques favorables à l'épanouissement humain. Il contient également une interview de Nic Marks, concepteur de l'Indice de la planète heureuse et spécialiste mondial du bonheur durable.

Pour lire des extraits du dossier, on peut consulter le site larevuedurable.com

mardi, 17 novembre 2009

L’Économie Sociale et Solidaire

Pour sa septième édition, le Festival du Livre et de la Presse d’Écologie (Felipé) réinvestit le Centquatre, l'établissement artistique et culturel de la Ville de Paris, les 21 et 22 novembre 2009. Le thème de cette édition 2009 est « L’Économie Sociale et Solidaire ».

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Défendre l’environnement ne consiste pas uniquement à se préoccuper de la faune et de la flore. L’écologie est pertinente quand elle permet de s’intéresser aux êtres humains et à leurs conditions de vie.

Il existe une autre économie pour établir une relation différente entre l’homme et son environnement, appelée « économie sociale et solidaire ». Ce festival est l'occasion de s'intéresser à cette alternative.
Autour de la librairie, le cœur du Festival, axée sur l’environnement, l’écologie, la nature : des centaines d’ouvrages et de BD : essais, livres pratiques, albums documentaires, science-fiction, des dizaines d’auteurs et illustrateurs en dédicace, des éditeurs.

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Voici quelques-uns des débats prévus durant ces deux journées :
Reconsidérer la richesse
Conférence d’ouverture de Patrick Viveret. Samedi à 14h.
Le philosophe P. Viveret, dénonce la crise du système actuel et propose une réponse systémique. La richesse ne doit plus être considérée comme exclusivement financière au travers du seul PIB, « mais aussi sociale, culturelle et politique ». Qu’est-ce qui compte en effet dans nos vies ? L’amour, la préservation du patrimoine national et écologique ; autant de « fondamentaux écologique et anthropologique ». Il faut un sursaut de conscience de l’humanité qui nous pousse à grandir tout en restant humain. L’auteur se fait le chantre de la « sobriété heureuse » qui écarte démesure et mal-être et accepte nos limites dans un esprit positif. Il exige une « politique publique de mieux-être ».

L’économie sociale et solidaire peut-elle être une alternative à la crise ?
Conférence-débat réalisée en partenariat avec Alternatives Économiques. Samedi à 17h30.
Débat animé par Laurent Jeanneau, journaliste à Alternatives économiques, avec Pascal Canfin, député européen Europe Écologie et journaliste économique, Philippe Hellot de la fédération Artisans du monde, Jean-Guy Henckel, directeur-fondateur du Réseau national des Jardins de Cocagne, auteur de Dans un pays de Cocagne paru aux éditions Rue de l’échiquier, Gilles Mordant, co-fondateur du label de musique Fair Play List et un représentant de l’Atelier, le centre de ressources régional de l’ess.

L’économie sociale et solidaire : un outil pour l’écologie ?
Conférence-débat réalisée en partenariat avec Politis. Dimanche à 15h15.
Débat animé par Patrick Piro, journaliste à Politis et auteur du Guide des économies d’énergie paru aux éditions Terre vivante.
L'équipe du festival recherche des bénévoles : vous voulez participer à cette aventure collective ? Vous aimez les livres et êtes comme nous inquiets pour l’avenir de la planète ? Rejoignez-nous, nous avons besoin de bénévoles. Téléphonez au 09.71.37.10.93 ou utilisez le courriel :flpe(at)orange.fr

Au Centquatre,
104, rue d’Aubervilliers, 75019 Paris.
Samedi de 13h à 19h et dimanche de 11h à 19h.
Entrée libre et gratuite

Pour en savoir plus sur les différents ateliers, conférences et intervenants, on peut consulter le site festival-livre-presse-ecologie.org

mercredi, 11 novembre 2009

Novembre, le mois de l'économie sociale et solidaire

Un mois pour mieux connaître les objectifs de l'économie sociale et solidaire

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Des entreprises se distinguent par leur mode d’organisation et leur finalité. Elles fédèrent des personnes motivées par la mise en œuvre d’un projet, elles concilient objectifs d'intérêt collectif et activités économiques, elles intègrent le développement durable dans leur organisation et dans leur fonctionnement.

Ces entreprises sont les coopératives, les mutuelles, les associations, les structures de l'insertion par l'activité économique, les fondations, les micro-entreprises comme opapilles. Elles représentent 9% des entreprises françaises et 10% du total de l'emploi salarié en France. La distribution de paniers bio s'inscrit pour plusieurs raisons dans cette démarche : création d'emploi et maintien de l'activité sur le département, rétribution équitable des producteurs, contacts privilégiés entre les différents acteurs, ajustement entre les demandes et l'offre, participation à un développement durable...

Dans la cadre du mois de l'Economie Sociale et Solidaires, des entrepreneurs-salariés de Coopératives d'activités du réseau Copéa se présentent et parlent de ce que leur apporte la structure coopérative qui les accompagne dans leur création d'activité.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site du mois de l'économie sociale et solidaire

 

mercredi, 19 novembre 2008

Festival international du film d'environnement

Festival international du film d'environnement du 19 au 25 novembre 2008

festival-film-environnement01.jpgL'entrée à l'ensemble des séances et débats du Festival est entièrement libre et gratuite, sans réservation et dans la limite des places disponibles.

Cinéma La Pagode, 57 bis, rue de Babylone, 75007 PARIS
Métro St François Xavier (ligne 13)
Bus : 87 – 82 – 92
Parking public : Esplanade des Invalides

Pour en savoir plus consulter le site festivalenvironnement.com

 


Voici 4 des films à l'affiche :

 

festival-film-environnement-bonheur_national_brut.jpgBonheur National Brut, réalisé par Sandra Blondel & Pascal Hennequin, projeté le jeudi 20 novembre à 19h00, salle 2, en présence de l'équipe du film.
En France, des personnes questionnent la finalité d’une économie déshumanisée et dangereuse pour l’environnement. Depuis des années, des personnes inventent, jour après jour, une autre façon de vivre et de travailler. Comme les initiateurs en France du réseau des AMAP. Comme l'équipe et les compagnons de la coopérative Ardelaine, dernière filature de laine d’Ardèche. Comme l’équipe de l’Ecocentre du Périgord, lieu de formation et d’expérimentation des techniques d’écoconstruction.

 

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Biùtiful Cauntri, réalisé par Esmeralda Calabria, Peppe Ruggiero et Andrea d’Ambrosio, projeté le vendredi 21 novembre à 17h00, salle 2, en présence de l'équipe du film.

Biùtiful Cauntri montre les résultats concrets d’un développement insoutenable. En Italie, dans la région de Naples, des éleveurs voient mourir leurs brebis, des agriculteurs cultivent des terres de plus en plus polluées. 1200 décharges abusives de déchets toxiques.

La projection sera suivie d’une rencontre avec Bruno Genty, responsable du pôle industrie déchets de FNE fne.asso.fr


festival-film-environnement-la_foret_des_abeilles_02.jpgLa Forêt des Abeilles, réalisé par Yves Elie, projeté le samedi 22 novembre à 18h00, salle 1, en présence de l'équipe du film.
Pistache, chien de berger, garde dans la montagne des ruches antiques que son maître travaille intuitivement à repeupler et à rafistoler, pour le bonheur des enfants et des scientifiques. Dans tous les pays, les abeilles meurent par millions mettant en péril la biodiversité, alors que ces ruches en tronc de châtaignier sont habitées par une popu­lation d’abeilles noires particulièrement résistante.
La projection sera suivie d’une dégustation de pain d’épices biologique au miel.

festival-film-environnement-Mia_et_le_Migou.jpgMia et le Migou, réalisé parJacques-Rémy Girerd, projeté le dimanche 23 novembre à 15h00, salle 1, en présence de l'équipe du film.
Mia est une fillette d’à peine dix ans. Alertée par un pressentiment, elle décide de quitter son village natal quelque part en Amérique du Sud pour partir à la recherche de son père. Ce dernier travaille sur un chantier gigantesque visant à transformer une forêt tropicale en luxueuse résidence hôtelière. La route est longue pour retrouver son père. Mia doit franchir une lointaine montagne, entourée d’une forêt énigmatique et peuplée d’êtres mystérieux. Au coeur de ce monde de légende, la fillette découvre un arbre hors du commun et se confronte aux véritables forces de la nature.

Pour en savoir plus sur le film, consulter le site : miaetlemigou.fr

 

mardi, 23 septembre 2008

L'Université de la Terre: réinventer le progrès

C’est la 3e édition de l’Université de la Terre. Nature & Découvertes, en partenariat avec Les Echos, Enjeux Les Echos, KPMG, France 5, MAIF, RATP, Bureau Veritas, Ionis et le Ministère de l’Environnement, invite tous ceux qui ont envie d’inventer le monde de demain à venir débattre avec des experts de l’économie et de l’écologie.

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Quinze débats se tiendront dans les amphithéâtres de l’Unesco les 18 et 19 octobre 2008, sur le thème principal de : "Réinventer le progrès"
Quels sont les grands défis de demain ?
Quelle place pour la spiritualité dans le progrès ?
Faut-il remettre en cause le mythe du progrès ?
Quelle éducation pour nous préparer à la société de la connaissance ?
Progrès et travail : la notion de travail dans la société de demain.
Quels sont les nouveaux indicateurs de progrès? Comment mesurer l'apport des entreprises au progrès de la société.
Nouveau monde, nouvelles normes, nouvelle civilisation du risque.
Déplacement, habitat et urbanisme : mieux vivre demain.
Comment et qu'allons-nous consommer demain ?
Vivre plus longtemps: est-ce vivre mieux ?
Le progrès scientifique au service du progrès humain ?
Les nouvelles technologies au profit du lien social.
Le progrès dans un monde sans pétrole.
Nourrir les hommes : vaincre la faim.
Ecologie, économie et humanisme : la révolution de l'économie durable.


Découvertes scientifiques, avancées médicales et technologiques, le progrès est présent dans l’environnement de notre quotidien. La société est en fin de phase industrielle : phase qui l'a portée depuis deux cents ans, avec des progrès excessifs sans véritablement tenir compte du coût environnemental à payer (pollution et épuisement des ressources de la planète). Depuis quelques années, on assiste à une prise de conscience des enjeux (donner du sens au progrès, inventer un autre modèle de société). Le concept de développement durable est récent mais aussi novateur : une économie durable peut créer une nouvelle prospérité. La révolution écologique peut créer de la richesse.

La participation aux débats est gratuite mais une inscription préalable est indispensable (les places sont limitées).
Réservation sur www.universitedelaterre.com
Renseignements au 01.45.44.24.75

jeudi, 04 septembre 2008

O'Papilles et le développement durable

Pendant longtemps, la planète a été gérée sans prêter attention à son fragile équilibre. On a pollué (l'air, l'eau, le sol…), surexploité les ressources (forêts, matières premières, énergies fossiles…), fait disparaître de nombreuses espèces de plantes et d'animaux. Maintenant, on sait que ce comportement est dangereux pour la survie de l'Homme sur la planète et une prise de conscience est en cours pour tendre vers " un développement qui réponde aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs " (Rapport Brundtland, 1987). Le développement durable est la traduction de l'expression anglaise "sustainable development", qui a largement été formulée sur la scène internationale à l'occasion du Sommet de la Terre à Rio en 1992.

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Le développement durable associe conjointement la gestion économique, le progrès social et la préservation de l'environnement, en respectant les principes fondamentaux suivants : le principe de précaution (ne pas attendre l’irréparable pour agir), le principe de prévention (prévenir plutôt que guérir), le principe de bonne gestion (réduire les gaspillages), le principe de responsabilité (pollueur-payeur), le principe de participation (tous concernés, tous décideurs, tous acteurs) et le principe de solidarité (un monde viable pour les générations futures).

Voir le site un défi pour la terre

Modestement le projet d’O’Papilles s’inscrit dans cette démarche de développement durable en favorisant l’économie locale, en valorisant l’agriculture biologique ou raisonnée, en limitant les nuisances engendrées par le transport, en réduisant les emballages, en sensibilisant les consommateurs sur la composition des aliments et en participant aux forums associatifs

lundi, 12 novembre 2007

On ne perd pas une goutte !

bb34366b042ab9a59ae936103a17de7b.jpgCet égouttoir mélange économie d'eau, art, écologie, respect de la nature ... à condition d'utiliser un liquide vaisselle BIO !

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source et suite de l'article:  treehugger

lundi, 29 octobre 2007

35 000 litres d'eau perdues !


Une simple fuite goutte à goutte peut vous faire perdre 35000 litres d'eau par an.

source: Ministère de l'écologie et du développement durable