samedi, 23 juin 2012
Energie positive
Le lycée Vaclav Havel de Bègles, premier lycée à énergie positive en Aquitaine, est très attendu pour la prochaine rentrée scolaire, le 4 septembre 2012. L’architecte Philippe Véron, du cabinet Ersol à Talence, concepteur du lycée avec Alain Ducasse et Dominique Gorse, explique «avoir fait appel à toute la panoplie de technologies existantes», pour créer un bâtiment le plus économe possible.
Pour cela les architectes ont favorisé une orientation nord et sud, permettant un maximum d’éclairage naturel, une isolation renforcée, fenêtres double-vitrage, renouvellement d’air via une ventilation double-flux, captation optimale de l’énergie solaire, stores «brise-soleil» commandés automatiquement. Les toitures végétalisées permettront de récupérer les eaux de pluie, qui seront stockées dans plusieurs bassins. Le lycée produira au final plus d’énergie qu’il n’en consomme, grâce à 400m² de capteurs solaires fournissant l’eau chaude de l’établissement et le chauffage du gymnase, le reste du chauffage étant fourni par une chaufferie au bois, et plus de 2 500m² de panneaux photovoltaïques.
05:37 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : architecture, solaire, photovoltaïque, énergies renouvelables, aquitaine, isolation
mercredi, 25 janvier 2012
La pierre blonde d'Aquitaine
La pierre de bordeaux est une pierre tendre, un calcaire proche du tuffeau des Pays de Loire. Elle est exploitée depuis les Romains. En 1848, dans un rayon de cinquante kilomètres autour de Bordeaux, on dénombrait près de 600 carrières. Ces exploitations ont été abandonnées dans les années 1920 quand le développement des transports a permis l'utilisation de matériaux plus faciles à mettre en oeuvre. Actuellement quatre carrières sont encore exploitées pour la restauration des immeubles du Centre-ville de Bordeaux.
Sur le plan technique, la pierre blonde d'Aquitaine est un bon isolant phonique mais ses performances thermiques sont faibles. l'utilisation d'un doublage isolant intérieur est indispensable pour les murs les plus exposés bien que la tendance actuelle soit de nettoyer ces murs pour faire réapparaître cette belle pierre blonde et lumineuse.
La ville de Bordeaux consacre un espace dédié aux métiers de la pierre, à la construction et à son rôle dans l’architecture de la ville. La Porte Cailhau, construite en 1494, a été choisie pour recevoir cette mémoire qui constitue une partie essentielle à la compréhension du patrimoine de la ville. Jean Missegue, descendant d’une lignée de tailleurs de pierre, a lègué à la ville une partie de sa collection d’outils et de documents consacrée au métier de tailleur de pierre.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site bordeaux.fr
05:32 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre, bâtiment, bordeaux, aquitaine, ville, urbanisme, architecture, isolation
samedi, 29 octobre 2011
Il était une fois demain
06:16 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, exposition, architecture, ville, urbanisme, arts, bd
jeudi, 27 octobre 2011
La pierre de Bordeaux
Une équipe de France 3 Aquitaine a rencontré la géologue Michèle Caro, dans la carrière de Frontenac, la dernière de l'Entre-deux-Mers encore en activité. selon la géologue, cet endroit est le dernier encore en activité dans l'Entre-deux-Mer. On appelle ça la pierre de Bordeaux, mais le véritable nom de cette roche, c'est le calcaire à astéries, que l'on trouve entre la Garonne et la Dordogne. Il y a quelques millions d'années, l'océan recouvrait les terres, ce qui explique la richesse du sous-sol. A partir du XVIe siècle, de nombreuses carrières ont exploité cette pierre si caractéristique, et dont l'histoire est intimement liée à celle de Bordeaux. Aujourd'hui, elles ont presque toutes fermé. On s'en sert encore pour des rénovations, mais la quantité produite est infime. Par contre, tout le Bordeaux historique a été bâti avec cette pierre.
Une promenade dans les quartiers bordelais, de Nansouty à la Bastide, permet de se rendre compte de l'omniprésence du calcaire à astéries. À partir de la fin du XIXe siècle, on lui a préféré la pierre des Charentes, moins coûteuse à extraire. Cette période marque le déclin des carrières de l'Entre-deux-Mer. Avec l'association Cap-Terre, Michèle Caro participe cependant à l'effort de vulgarisation des sciences telles que la géologie auprès du grand public. Elle a rédigé une publication intitulée « Promenade géologique à Bordeaux », qui permet de retracer l'histoire de la ville à travers l'histoire de ses pierres. L'émission de France 3 Aquitaine sera diffusée en novembre 2011.
Pour en savoir plus, on peut relire l'article publié dans Sud-Ouest
05:58 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france 3, pierre, bordeaux, architecture, géologie, gironde, aquitaine, bâtiment
samedi, 30 juillet 2011
Le chemin de fer est un outil des tailleurs de pierre
Le tailleur de pierre utilise des outils adaptés à chaque phase de son travail. Le chemin de fer sert à aplanir une face de pierre tendre ou semi ferme. Mis au point au XIXe siècle pour remplacer le taillant, il a permis de gagner en rapidité d'exécution. L'outil est tenu à deux mains et s'emploie comme un rabot. La matière est retirée uniquement lorsque l'outil est poussé vers l'avant. Son manche est en bois de hêtre.
Selon l'épaisseur de pierre à enlever, il convient d'utiliser différents types de chemin de fer :
- Dévorant à lame dentelée neuve
- Demi-dévorant à lame dentelée usée
- Polissoir à lame non dentelée.
Les lames du chemin de fer angevin, c'est-à-dire de la région d'Angers, sont parallèles entre elles et perpendiculaires au socle du manche. La matière est retirée lorsqu'il est poussé et également lorsqu'il est tiré.
Aujourd"hui, en architecture, on cherche à remettre en valeur les pierres des maisons anciennes, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur.
06:35 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bâtiment, outils, architecture
jeudi, 30 juin 2011
Les projets d'architecture futuristes
Population mondiale croissante, dérèglement climatique ou encore récoltes hasardeuses...
Pour palier à ces inconvénients, de nombreux architectes se sont lancés dans le concept des fermes verticales. A l'instar de la Dragonfly imaginée par l'architecte français Vincent Callebaut, ces tours, de formes variées, mêleraient cultures agricoles sous serre, bureaux et logements. Elles pourraient voir le jour ces prochaines années à Hong-Kong ou à New York.
Pour découvrir d'autres projets, on peut se connecter sur le site planet.fr
05:49 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : architecture, ville, alimentation, urbanisme
mardi, 21 juin 2011
Pour être écologique, il faut créer une densité
La semaine dernière, alors que les usines Renault sont fermées depuis 1992, l'architecte Jean Nouvel a présenté son projet pour l'île Seguin à Boulogne-Billancourt : cinq tours hautes d'une centaine de mètres, un long jardin couvert sous verrière, des commerces, des cinémas, et des pôles d'art et de musique à chaque extrémité.
Selon Jean Nouvel, prix Pritzker 2008, "Pour être écologique, il faut créer une densité".
Un grand jardin central protégé par une verrière amovible, véritable poumon de l'île, accueillera une végétation spécifique unique à Paris. Ce jardin, conçu par le paysagiste Michel Desvigne, parcourra l'île sur 600 mètres côté Meudon. Les végétaux seront partout.
05:59 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : architecture, bâtiment, écologie, paris
dimanche, 19 juin 2011
Un port au coeur de la ville
A la fin du mois de mai 2011, inauguration du nouveau ponton de 160m de long et 5,5m de large qui peut accueillir, au coeur de Bordeaux, des bateaux jusqu'à 900 tonnes. Il est aussi bien destiné à la plaisance de passage, aux bateaux à passagers, taxis et navettes flubviales, qu'aux grands voiliers et bateaux du patrimoine.
05:26 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : port, bordeaux, ville, urbanisme, architecture, gironde
mardi, 10 mai 2011
L’idée de réinsertion de l’agriculture en milieu urbain
Selon l'architecte Augustin Rosenstiehl, à partir du projet de 'Tour vivante', conçu à l’occasion du concours Cimbéton en 2005, l’idée de réinsertion de l’agriculture en milieu urbain a été développée. Les recherches les plus récentes interrogent la capacité d’intégration de telles exploitations au sein des villes.
Le sujet de fermes urbaines est souvent cantonné au développement de potagers collectifs ou à la mise en oeuvre de murs végétaux. Son agence SoA propose d’aller au-delà des potagers collectifs et d’imaginer différents espaces d’exploitation agricole en ville. L’enjeu est de réintégrer les hommes au coeur d’un système agricole de plus en plus mécanisé afin qu’ils redeviennent auteurs de ce qu’ils produisent. L'objectif est d'appréhender les citoyens comme des consommateurs forts d’un choix.
L’un des scenarii, les 'mini fermes', est composé de petites exploitations de deux, trois étages implantées au sein d’îlots ouverts. Elles fonctionnent en réseaux de coopératives. Elles s’avèrent un outil urbain très dynamique créant des alignements et des rues commerçantes sans remembrer en profondeur le tissu urbain.
Une autre ferme, la ferme 'cactus', est une tour-module de grande hauteur pouvant être exploitée par un groupe important ou une coopérative de petits agriculteurs. Elle vient s’implanter dans des terrains vagues, dans des friches industrielles et se déploie au-dessus des toits parisiens.
Pour en savoir plus, vous pouvez lire l'entretien d'Augustin Rosentiehl sur le site lecourrierdelarchitecte.com et consulter le site soa-architectes.fr
05:23 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ville, urbanisme, agriculture, potagers, architecture, consommateurs
mardi, 01 février 2011
3000 Earthship dans le monde
En 1969, Mickael Reynolds, jeune architecte diplômé de l'école d'architecture de Cincinnati, constate que les habitations polluent par leurs mises en oeuvre et les matériaux utilisés, traités chimiquement et peu isolants. D'où l'idée de cet architecte de construire avec des matériaux considérés comme des déchets, d'appliquer une technologie durable et de rechercher une autonomie totale de l'habitation, énergie, assainissement et nourriture.
En 1972 apparaît la première maison construite en canettes de bières, qui remplacent les habituelles "briques". La "maison pouce" ainsi baptisée de part sa forme singulière était un logement pour tester la capacité de résistance au temps et aux températures extrêmes. Cette habitation fut érigée dans le désert du Nouveau Mexique, près de Taos, où s'est établie la plus grande communauté Earthship au monde. Cette maison est toujours debout. Elle a permis de convaincre de nombreuses personnes, de suivre Mickael Reynolds dans son projet.
La seconde maison de ce type, qui a déjà plus de 30 ans, fut construite pour accueillir Mickael Reynolds et son épouse. Ils y vivent encore. Dans un premier temps, comme le concept n'était guère connu et la communication sur le projet ne pouvant se faire à grande échelle, les quelques maisons qui étaient implantées au Nouveau Mexique, près de la ville de Taos, étaient surtout l'oeuvre du premier groupe constitué d'architectes et de compagnons de Mickael Reynolds. Dans cette région, les conditions sont plutôt rudes. En effet, il neige l'hiver, les températures descendent en dessous de zéro, et l'été, on atteint facilement 40° et plus. Ce qui prouve que les Earthships sont adaptables à toutes conditions et situations de vie.
Dans les années 2003-2007, Mickael Reynolds s'est vu confronté au problème d'installation de ce type de maisons dans des lieux isolés non raccordables aux différents réseaux, ce qui est interdit par la loi par mesure d'hygiène. Même si on fait la preuve de son autonomie. Pendant 4 ans, l'activité de construction d'Earthship a été suspendue et Mickael Reynolds s'est vu retiré son accréditation d'architecte. Le gouvernement fédéral du Nouveau Mexique voyait d'un mauvais oeil toutes ces familles vivant coupées du réseau, en plein désert, construisant leurs maisons, sans étude préalable des terrains, sans routes goudronnées.
Après ces quatre années difficiles, Mickael Reynolds a réussi à faire classer ces constructions comme "Maisons tests". Leur existence est légalisée pour quelques temps.
Dans le monde on recense près de 3000 "vaisseaux de la terre". En France, il en existe un, situé en Normandie dans le petit village de Gers, construit et actuellement habité par un couple d'Anglais.
Pour en savoir plus, on peut consulter les sites fr.ekopedia.org et earthshipfrance.over-blog.com
05:41 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, environnement, architecture, bâtiment, planète
mardi, 12 octobre 2010
Architecture bioclimatique et protections solaires
La conception architecturale bioclimatique utilise des débord de toit, auvent, casquette, brise-soleil, décrochement de facades, loggia comme protections solaires pour s'abriter l'été et profiter du soleil l'hiver. En été, on désire limiter la pénétration du flux solaire énergétique et ainsi éviter autant que possible les surchauffes et en hiver, on cherche à favoriser les apports d'énergie solaire pour diminuer les consommations de chauffage.
Une paroi verticale Sud est facile à protéger: une saillie d'un plan horizontal placé au dessus de la paroi est suffisante. L'effet d'auvent est donc le plus adéquat pour ombrer une paroi Sud.
A partir de l'angle de 70°, la profondeur requise de l'auvent dépend de la hauteur de la paroi à protéger H, en fonction de la formule: D = H/tg 70°, c'est à dire D = H/2,75
Par exemple, avec H = 2,50m, la profondeur requise D est égale à: D = 2,50/2,75 = 0,90m
Cette valeur est la plus petite permettant de protéger la paroi entière, mais le sol au pied de la paroi n'est pas ombrée, si bien que le rayonnement solaire peut être réfléchi vers la paroi. En conséquence, la profondeur doit être augmentée de manière à ombrer aussi le sol au pied de la paroi.
Pour en savoir plus, on peut consulter la fiche au format pdf, publiée par marseille.archi.fr
06:10 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bâtiment, architecture, solaire, bioclimatique
dimanche, 02 mai 2010
La ville sensuelle
Le thème du pavillon de la France de l'Exposition Universelle de shanghaï est « la ville sensuelle ».
Le pavillon flotte au-dessus d'un plan d'eau qui prend la totalité de la parcelle. Ce décollement permet d'apercevoir la présence de l'eau et des jeux de reflets. Plan d'eau, ruissellement en continu le long des façades jardins du patio, jets d'eau toutes les heures, jardin aquatique, composent un univers de fraîcheur.
Le thème de l'exposition « Meilleure ville, meilleure vie » est décliné au sein du Pavillon de la ville sensuelle. Le goût, la vue, le toucher, l'odorat, l'ouïe, l'équilibre, le mouvement : à travers l'idée de la ville sensuelle, sont traitées les approches de l'identité française. Pour honorer le pays d'accueil de l'Exposition 2010, le bâtiment est fondé sur les trois points de convergences entre la culture chinoise et la culture française : la fine couche d'eau sur laquelle repose le Pavillon, les jardins qui sont verticaux et horizontaux, la cuisine avec un restaurant gastronomique.
Le bâtiment bénéficie des dernières innovations en matière de conception architecturale, de matériaux de construction et de respect de l'environnement.
05:47 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition, france, ville, eau, architecture, environnement