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jeudi, 18 octobre 2012

La mer, les coquillages et les hommes

Marion, apprentie conchylicultrice, nous parle de sa passion pour l'élevage des coquillages et de sa formation au lycée maritime Paul Bousquet à Sète.

La mer, les coquillages et les hommes publié sur Dailymotion par développement-durable TV


La mer, les coquillages et les hommes par developpement-durable

05:49 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mer, coquillages, pêche

mercredi, 17 octobre 2012

Les réservoirs à poissons du Bassin

Situés à l’interface entre la terre et le bassin d’Arcachon, les marais ont été creusés et endigués au XVIIIième siècle pour constituer des marais salants, protégés de la mer. Les nombreux bassins rectangulaires ont été convertis au siècle suivant en réservoirs à poissons, permettant la pisciculture extensive, activité qui s’est poursuivie jusqu’à la deuxième moitié du XX ème siècle, tandis que les bosses séparant les bassins étaient consacrés à l’élevage extensif.

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Les digues qui ceinturent les domaines sont entrecoupées d’écluses qui permettent l’entrée de l’eau de mer et des alevins, l’évacuation des eaux des réservoirs chargées de matière organique, ainsi que la pêche. Par ailleurs, l’arrivée d’eau douce par les ruisseaux drainant la plaine landaise, rend l’eau des réservoirs saumâtre. Le manque d’entretien des bassins ou de cohérence dans la gestion des eaux a conduit à une lente dégradation de ceux-ci par comblement, développement d’algues et de végétaux supérieurs et réduction de la microfaune ; on note également çà et là des ruptures de digues. Les plus importants de ces domaines font aujourd’hui l’objet d’une réhabilitation et d’une gestion écologique par le Conseil Général ou les communes, après maîtrise foncière par le Conservatoire du Littoral.

Pour en savoir plus, on peut lire le document en pdf du site aquitaine.developpement-durable.gouv.fr

mardi, 11 septembre 2012

La pêche miraculeuse au calmar géant

Depuis 2000, le calmar géant, aussi appelé calmar de Humboldt, connaît une véritable expansion au large du Pérou. Ce céphalopode, qui peut atteindre 4 mètres de long et peser plus de 50 kg, a envahit en une décennie les eaux froides du Pacifique Sud-Est, aussi bien au large que près de la côte. Le Dosidicus Gigas, nom scientifique du calmar géant, se nourrit de tout ce qu’il trouve à sa portée : crevettes, merlu, anchois... et jusqu’à ses propres congénères. Grâce à son cycle de vie court, moins d’un an et demi, son métabolisme rapide et son régime alimentaire très polyvalent, le calmar géant ne souffre pas de la surpêche, il en tire même avantage. En effet, le nombre de thons, dorades, chinchards, qui mangent les céphalopodes juvéniles, a chuté en dix ans au large du Pérou du fait de leur exploitation excessive. Mais surtout, il profite d’un autre phénomène, qui contraint fortement la vie marine : l’expansion des zones de minimum d’oxygène due au changement climatique depuis 50 ans. Celle-ci a en effet fait fuir ces grands prédateurs vers la haute mer, laissant le champ libre au calmar géant pour chasser plus près des côtes.

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L’ensemble de la population locale bénéficie de la pêche miraculeuse au calmar géant qui semble très résistant à son exploitation intensive grâce à son cycle de vie et de reproduction très court, permettant le renouvellement rapide des stocks. En revanche, l’explosion démographique du calmar géant est étroitement liée aux conditions environnementales qui aujourd’hui lui sont favorables. Le resteront-elles ?

mercredi, 05 septembre 2012

L'effet positif des éoliennes pour les poissons

Selon une étude, présentée dans un rapport publié par l'Institut national des ressources aquatiques, les éoliennes auraient un effet positif pour les poissons, certaines espèces ayant même vu leur population augmenter.


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Avec 80 énormes turbines situées dans des eaux relativement peu profondes regorgeant de poissons, le parc éolien Horns Rev 1 au Danemark est l'un des plus grands parcs éoliens offshore de la planète. Les chercheurs de l'Institut ont compilé et analysé des données concernant les poissons présents dans la zone en question. Les turbines de Horns Rev 1 sont implantées profondément dans le fond marin et sont entourées d'une barrière de protection constituée de rochers. Cette barrière a pour but de protéger les turbines contre l'érosion et d'empêcher les courants marins de creuser des tranchées dans le sable. Les chercheurs ont constaté que ces structures en pierre servaient également de récifs artificiels, offrant aux poissons des conditions de vie optimales. Non seulement les poissons y trouvent un abri et de la nourriture en abondance, mais cette zone attire en outre de plus en plus de poissons typiques des fonds rocheux. Autrement dit, les turbines ont créé un habitat pour plusieurs nouvelles espèces.


Source : notre-planete.info

mercredi, 18 juillet 2012

Suppression du chalutage en eaux profondes

La définition de la pêche profonde fait débat. La Food and Agriculture Organisation définit comme profondes les eaux dont les profondeurs sont supérieures à 200 m tandis que le Conseil International pour l'Exploration de la Mer utilise une limite à 400 m. Dans les eaux européennes, les pêches profondes sont légalement définies par une liste d'espèces capturées qui comprend la lingue bleue, pêchée de 400 à 1300 m ainsi que le phycis de fond, le grenadier de roche et le sabre noir, pêchés par 750 à 1500 m. A ces profondeurs, on trouve aussi l'empereur et des petits squales connus sous l'appellation "siki". Au-delà de 1500 m l'activité de pêche décroît parce qu'elle devient de plus en plus coûteuse tandis que l'abondance des ressources décline. Quelques espèces profondes atteignent des âges très élevés, l’empereur vivrait 120 ans et le grenadier 70 ans. Leur croissance lente et leur reproduction tardive ne leur permet de supporter qu’un taux d’exploitation très modéré.

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Suite au déclin constaté de la ressource, des quotas et même l’interdiction de pêcher des espèces comme l’empereur et tous les requins profonds ont été décidés. Aujourd'hui certains stocks de poissons profonds montrent des signes d'augmentation après être passés par des niveaux très bas, d'autres semblent stables. Dans tous les cas, on ne peut pas espérer de reconstitution rapide pour des espèces à faible productivité biologique.

Un projet de la Commission européenne de suppression progressive du chalutage en eaux profondes a été bloqué ce jeudi 12 juillet à la dernière minute sur pression du commissaire français chargé du Marché intérieur, Michel Barnier. La proposition préparée par la commission prévoyait une suppression progressive, en deux ans, du chalutage profond dans le cadre d'un projet de réglementation de la gestion de la pêche profonde dans l'Atlantique Nord-Est. Il s'agissait d'interdire les engins peu sélectifs comme les chaluts et les filets maillants de fond, qui engendrent quelques 20 à 40% de prises accessoires.

Source : ifremer.fr

vendredi, 13 juillet 2012

La pollution sonore des plateformes

La réunion annuelle de la Commission baleinière, qui s'est déroulée à Panama du 2 au 7 juillet 2012, était consacrée à la conservation et aux menaces qui pèsent sur les cétacés. Le Japon, la Norvège et l'Islande pratiquent une pêche dite scientifique et lors de cette réunion, la République de Corée a annoncé son intention de lancer à son tour un programme de chasse scientifique. Quant aux populations indigènes d'Alaska (USA), de Chukotka (Russie), de Saint Vincent et des Grenadines, des quotas leur ont été accordés pour les six prochaines années. En revanche, le Groenland (Danemark), qui demandait une augmentation de ses quotas, n'a finalement pas obtenu raison et a perdu son droit de chasse à partir de fin 2012.

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Le projet de sanctuaire baleinier dans les eaux de l'Atlantique Sud a été rejeté. Si une majorité simple des pays présents à la CBI s'est prononcé en sa faveur, la majorité des trois quarts requise pour entériner le projet n'a pas été obtenue. En 2011 déjà, les pays pro-chasse s'étaient opposés à cette proposition.

Une attention particulière a été portée cette année sur la population de baleines grises occidentales dans le Pacifique Nord composée de 140 animaux, dont 26 femelles. Les aires d'alimentation de ces cétacés, menacés d'extinction, se situent à proximité de l'île de Sakhaline en Russie où des plateformes de forage off-shore sont envisagées. Pollution de l'eau mais aussi pollution sonore sont en effet redoutées.

Pour mieux connaître le bilan de cette réunion, on peut se connecter sur le site actu-environnement.com

mardi, 03 juillet 2012

Y a-t-il plus de méduses ?

La réponse est sujette à controverse mais il semble bien que, dans certaines régions du monde, la mer soit véritablement en train de se transformer en «océan visqueux», comme l’affirme depuis plusieurs années Jeremy Jackson, océanographe à la Scripps Institution of Oceanography à San Diego aux Etats-Unis.

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Ainsi, certaines saisons, il arrive que les pêcheurs de Namibie ramènent en biomasse plus de méduses que de poissons dans leurs filets. De même, depuis 2005, les côtes du Japon, de Chine et de Corée du Sud subissent chaque année une invasion de méduses géantes, dont l’envergure dépasse deux mètres pour un poids de plus de 200 kg. En 2009, un chalutier de 10 tonnes a même chaviré dans la baie de Tokyo en tentant de remonter un filet empli de ces méduses géantes. Ce phénomène de pullulation, autrefois décennal, est désormais annuel. Plusieurs facteurs semblent conduire à ces proliférations : augmentation globale de la température de l’eau, surpêche, pollution…

Pour en savoir plus, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr

samedi, 30 juin 2012

La certification MSC

De 1997 à 1999, le Marine Stewardship Council a développé en collaboration avec les différentes parties prenantes, des experts halieutes et des organisations du monde entier, le référentiel environnemental MSC. Le référentiel est accompagné d'un programme de traçabilité "chaîne de garantie d'origine", qui se concrétise par un audit sur chaque entreprise de la chaîne d'approvisionnement, permettant de remonter jusqu'à une pêcherie certifiée. En cas de certification, elle est accordée pour 5 ans, et la pêcherie est auditée une fois par an. Après 5 ans, l'évaluation doit être renouvelée.

Le 29 mai 2012, la Compagnie des pêches Saint-Malo et ses marins ont reçu la certification MSC sur le pont de la Grande Hermine. Une semaine après, le 7 juin 2012, le Comptoir des pêches d'Europe du Nord et son équipage ont aussi reçu cette certification. Pour les deux armements, la certification MSC permet aussi de conforter leur positionnement sur le marché.

Pour mieux connaître cette certification, on peut se connecter sur le site notre-planete.info

lundi, 21 mai 2012

Les mérous suscitent l’émerveillement

Les mérous suscitent l’émerveillement de nombreux passionnés de la mer, qu’ils soient marins, plongeurs ou photographes mais aussi des envies chez les gastronomes. Ces poissons à la chair goûtue font l’objet de mesures de protection sur le littoral français par l’intermédiaire de moratoires reconductibles dans le temps, mais ces démarches ne sont pas appliquées ailleurs où ils sont alors pêchés en grands nombres. Près de 20 millions de mérous, soit 275000t, ont été capturés en 2009, ce qui correspond à une augmentation de 25% par rapport à 1999 et de 1600% par rapport à 1950. Cette industrie rapporterait chaque année plusieurs milliards de dollars. Selon les résultats d'une équipe de chercheurs de l'université de Hong-Kong, publiés dans la revue Fish and Fisheries, sur les 163 espèces de mérous répertoriées à ce jour, 1 espèce sur 4 serait menacée d’extinction à court ou moyen terme si la surpêche se poursuit au rythme actuel.

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Les mérous peuvent vivre de nombreuses années, parfois jusqu’à 50 ans. Malheureusement, ils acquièrent leur maturité sexuelle au minimum vers l’âge de 5 ans. Ils ont donc de grandes chances de se faire capturer avant d’avoir eu le temps de se reproduire et d'assurer la pérennité de leur espèce. Par ailleurs, ces poissons ont un comportement grégaire : ils se rassemblent, durant leurs périodes de reproduction. Ce moment est donc particulièrement apprécié des pêcheurs qui peuvent alors les capturer en grands nombres en un temps record.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site futura-sciences.com

dimanche, 20 mai 2012

Les Terre-Neuvas

Les Terre-Neuvas du vingtième siècle est un documentaire proposé par azzardimages et commenté par Lionel Martin
Pour mieux connaître cette association, on peut consulter le site azzardimages.wordpress.com


Terre-Neuvas par azzardy

vendredi, 18 mai 2012

Des poissons de qualité mineure faussement étiquetés

Selon OCEAN2012, en réponse à l’épuisement des stocks à cause de la surpêche, des poissons de qualité mineure sont vendus faussement étiquetés afin de les faire passer pour du poisson de plus grande valeur ou même pour des poissons pêchés de façon durable. La demande française en produits de la mer ne fait qu’augmenter, alors que les stocks de poissons exploités localement ne cessent de décliner pour cause de surpêche. La consommation française de produits de la mer augmente en moyenne de 2% par an depuis deux décennies. À ce rythme, l’offre ne suit pas même si on inclut les captures des bateaux européens opérant dans les eaux lointaines et les importations, qu’il s’agisse de poisson sauvage ou issu de l’aquaculture.

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Pour maintenir leurs marges, certains opérateurs n’hésitent plus à pratiquer le faux étiquetage d’espèces de second rang. Cette pratique est d’autant plus aisée que la plupart des consommateurs ne sont pas capables d’identifier les différentes espèces et que le risque est faible, les contrôles n’étant pas nombreux étant donné la dispersion des points de distribution. En France qui sait que la roussette, la saumonette ou encore le chien de mer est en fait un requin ? En Irlande, 28 pour cent de ce qui est vendu sous l’appellation “morue” n’en est pas. En Espagne, un tiers de ce qui est étiqueté Merlu est constitué d’une variété de second rang chalutée dans les eaux africaines et non du Merlu de l’Atlantique-nord réputé plus fin et vendu plus cher.

Pour en savoir plus, on peut lire le document publié sur le site assets.ocean2012.eu

dimanche, 06 mai 2012

Il faut que tout le monde mange ici-bas

Il faut que tout le monde mange ici-bas,
C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai,
Il faut que tout le monde mange ici-bas,
C'est-y pas vrai les Terre-Neuvas ?

Nous autres si on part sur le bateau,
C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai,
C'est pour faire manger nos petiots
C'est-y pas vrai les Terre-Neuvas ?


TERRE-NEUVAS par chiloedream

Parfois l'un de nous tombe à la mer,
C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai,
Comme dans une grande gueule affamée,
C'est-y pas vrai les Terre-Neuvas?

Tant pis pour lui, le pauvre garçon
C'est-y pas vrai, c'est-y pas vrai,
Faut qu'ils mangent aussi, les poissons,
C'est-y pas vrai les Terre-Neuvas ?

mercredi, 29 février 2012

Deepwater Horizon : comprendre ce qui s’est passé

La catastrophe de la plateforme Deepwater Horizon au large de la Louisiane en 2010 est jugée . Le pétrolier BP a déjà indemnisé des victimes et cherche à transiger.

Voici des extraits de l'article de LORRAINE MILLOT, correspondante du journal Libération à Washington:

«Ce que j’espère, ce n’est pas seulement un dédommagement financier, mais aussi comprendre ce qui s’est passé. Comment cette plateforme pétrolière a-t-elle donc pu exploser ? Je pense qu’on mérite enfin d’entendre ce qu’il s’est réellement produit.» Depuis le petit port de Bon Secour, en Alabama, Chris Nelson est l’un des dizaines de milliers d’habitants et entrepreneurs du golfe du Mexique impatients d’«obtenir justice».

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Le 20 avril 2010, l’explosion de la plateforme de forage Deepwater Horizon, à 80 kilomètres des côtes, avait fait onze morts et déclenché une des plus graves marées noires de l’histoire. Pour les Nelson, ostréiculteurs et pêcheurs de crevettes depuis quatre générations, cela signifia plusieurs mois de fermeture de leurs zones habituelles de pêche.

Un procès de 100 000 plaignants et 72 millions de pages de documents doit tenter d’apporter, ces jours-ci,quelques réponses à ces questions toujours en suspens : quelles fautes ont commis BP et ses sous-traitants ? Pourquoi ont-ils mis près de deux mois avant de réussir à stopper le flot d’hydrocarbures ? Et quelle quantité de pétrole exactement s’est échappée ?

Pour lire l'article sur liberation.fr

samedi, 25 février 2012

La mer est très fragile

La mer est très fragile. Comme tous les milieux naturels, il y a un équilibre qui s'est installé sur des millions d'années. Un équilibre qu'il faut préserver...

Or, dans les années soixante, les Soviétiques ont transféré de l'Est à l'Ouest de la Russie des millions de crabes géants. Ils l'appelèrent : le Crabe de Staline. Ce crabe devait être exploité intensivement dans la mer de Barentz. Un demi-siècle plus tard, n'ayant pas de prédateur, il s'est multiplié et perturbe dangereusement toute l'écologie des côtes des pays nordiques. Voilà ce qui arrive quand l'homme ne respecte pas les fragiles équilibres de la nature.

mercredi, 22 février 2012

Images satellites de Google Earth en Méditerranée

Evaluer les prises des pêcheries est toujours compliqué. Les institutions comme l’Agence des Nations Unies pour l’alimentation (FAO) dépendent des données déclarées par chaque pays. Trois chercheurs canadiens. Pablo Trujillo et ses collègues de l’Université de Colombie-Britannique à Vancouveront démontré que Google Earth fournit un nouvel outil d’évaluation et de surveillance, applicable à la pisciculture en mer Méditerranée.

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Grâce aux images satellites disponibles sur Google Earth, les chercheurs ont pu compter les cages à poissons sur 91% des côtes méditerranéennes. Au total, ils ont recensé 248 cages pour les thons et près de 21000 pour les autres espèces cultivées. 49% se trouvent en Grèce, 31% en Turquie. Les chercheurs ont ensuite utilisé les données du secteur piscicole de chaque pays, ainsi que les contraintes géographiques, pour calculer la profondeur des cages. Pour calculer le volume produit, ils se sont basés sur divers facteurs, comme les taux de reproduction de chaque espèce ou la densité des cages.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr

jeudi, 05 janvier 2012

La mer boit la tasse

Des polluants relâchés dans l’environnement depuis plusieurs dizaines d’années se sont accumulés dans nos mers et nos océans. Toute la chaîne alimentaire marine est contaminée. Et les organismes vivants qui sont en bout de chaîne sont particulièrement contaminés : les ours polaires, les grands cétacés, les poissons prédateurs… Plusieurs études réalisées à l’université de Liège ont mesuré l’impact de certains polluants organiques sur la thyroïde du bar, un poisson très présent le long des côtes françaises, mais aussi dans les assiettes. Les résultats ne sont pas rassurants…

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En papillote avec des fines herbes, grillé au fenouil ou à la provençale, le bar est une fête pour les papilles gustatives. Mais depuis quelques années, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme : comme bien d’autres poissons de mer, le bar est victime de la pollution, particulièrement celle des « perturbateurs endocriniens ». Il s’agit de produits chimiques comme les PCBs, naguère utilisés comme isolant électrique, ou le DDT, un insecticide utilisé dans la lutte contre la malaria. Ces polluants organiques ont tendance à s’accumuler dans les organismes vivants et comme ils ressemblent à des hormones naturelles, ils perturbent le fonctionnement de certaines glandes très importantes, comme la thyroïde, l’hypophyse, le pancréas, les ovaires ou les testicules.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site reflexions.ulg.ac.be

jeudi, 29 décembre 2011

Parrainez un bébé corail

Pêche au cyanure et réchauffement des eaux : les coraux de la baie indonésienne de Pemuteran étaient condamnés.  «Les coraux étaient pour ainsi dire morts. Ce n'était plus que du gravier et du sable», se souvient Rani Morrow-Wuigk, plongeuse sous-marine.

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La plongeuse rencontre alors l'architecte allemand Wolf Hilbertz qui lui parle d'une découverte qu'il avait faite au milieu des années 70. Il avait mis au point un procédé permettant de littéralement «faire pousser» en mer des matériaux de construction: il immerge une structure métallique et la relie à un courant électrique de faible voltage, donc inoffensif, ce qui produit une électrolyse et provoque l'accumulation de calcaire, dans une sorte de maçonnerie spontanée.

Rani Morrow-Wuigk a vu l'occasion de sauver la baie de Pemuteran en installant  soixante «cages» s'étalant sur une surface de deux hectares. Aujourd'hui, le récif est florissant et la méthode est copiée de par le monde.

Sous l'appellation Biorock, le centre installé à Pemuteran se développe grâce à un programme de sponsorisation baptisé «Parrainez un bébé corail» et qui permet d'écrire son nom en fil de fer sur la structure métallique appelée à devenir un récif.

Source : charentelibre.fr

mardi, 27 décembre 2011

Concours photo "Ocean Art"

En cette fin d’année 2011, et alors que la situation des terres et des océans est plus que jamais préoccupante, consoGlobe vous propose de découvrir les grands gagnants du concours de photographie sous-marine organisé par Underwater Photography Guide

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Tobias Friedrich est le grand gagnant de la compétition Ocean Art avec son cliché « Manta Madness« , notamment dans la catégorie « Grand Angle ». Son cliché met en scène d’incroyables raies manta. La raie-manta souffre aujourd’hui de l’activité de l’homme et du tourisme car son cycle de reproduction très long l’empêche de maintenir sa population correctement en cas de surpêche.

Pour voir les autres photos du concours, on peut se connecter sur le site consoglobe.com

dimanche, 27 novembre 2011

Les pauvres gens de Victor Hugo

Bande annonce du film Les Neiges du Kilimandjaro de Robert Guédiguian avec Ariane Ascaride, Gérard Meylan, Jean-Pierre Darroussin...

Les pauvres gens de Victor Hugo

Il est nuit. La cabane est pauvre, mais bien close.
Le logis est plein d'ombre et l'on sent quelque chose
Qui rayonne à travers ce crépuscule obscur.
Des filets de pêcheur sont accrochés au mur.
Au fond, dans l'encoignure où quelque humble vaisselle
Aux planches d'un bahut vaguement étincelle,
On distingue un grand lit aux longs rideaux tombants.
Tout près, un matelas s'étend sur de vieux bancs,
Et cinq petits enfants, nid d'âmes, y sommeillent
La haute cheminée où quelques flammes veillent
Rougit le plafond sombre, et, le front sur le lit,
Une femme à genoux prie, et songe, et pâlit.
C'est la mère. Elle est seule. Et dehors, blanc d'écume,
Au ciel, aux vents, aux rocs, à la nuit, à la brume,
Le sinistre océan jette son noir sanglot.

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...

C'est la mère, vois-tu, qui frappe à notre porte ;
Ouvrons aux deux enfants. Nous les mêlerons tous,
Cela nous grimpera le soir sur les genoux.
Ils vivront, ils seront frère et soeur des cinq autres.
Quand il verra qu'il faut nourrir avec les nôtres
Cette petite fille et ce petit garçon,
Le bon Dieu nous fera prendre plus de poisson.
Moi, je boirai de l'eau, je ferai double tâche,
C'est dit. Va les chercher. Mais qu'as-tu ? Ça te fâche ?
D'ordinaire, tu cours plus vite que cela.

- Tiens, dit-elle en ouvrant les rideaux, lès voilà!"

On peut lire l'intégralité du poème de Victor Hugo sur le site poesie.webnet.fr

vendredi, 04 novembre 2011

Stopper toute activité de pêche en haute mer

Un rapport d'une équipe internationale de chercheurs met en évidence le besoin de stopper toute activité de pêche commerciale en haute mer et de se concentrer sur les eaux plus productives. La haute mer, le plus grand écosystème de la planète, serait en danger.

Les chercheurs expliquent que certains poissons peuplant ces profondeurs peuvent vivre jusqu'à 100 ans et certains coraux ont plus de 4000 ans ; cependant, ces animaux ne peuvent se reproduire à l'échelle du temps humain. Les technologies de pêche, très efficaces, exacerbent d'autant plus le problème.

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« La haute mer est le plus mauvais endroit pour pêcher du poisson », explique l'auteur principal de l'étude, le Dr Elliott Norse, responsable à l'Institut de conservation marine de Bellevue à Washington, aux États-Unis. « Les poissons vivant en haute mer sont particulièrement vulnérables car ils ne se repeuplent pas aussi rapidement après une surpêche. »

L'équipe, composée d'écologistes en sciences marines, de biologistes spécialisés dans la pêche, d'économistes, d'experts en politiques internationales et de mathématiciens, explique que moins de 1% des fruits de mer de notre planète provient des hautes mers. Malgré cela, le chalutage se poursuit, entraînant des dégâts considérables sur les poissons et la vie marine.

Pour en savoir plus sur ce rapport, on peut se connecter sur le site notre-planete.info