lundi, 27 août 2012
Jamais dans l'histoire de l'humanité
Jamais dans l'histoire de l'humanité les marchandises et produits alimentaires n'auront autant voyagé : de la récolte, de l'extraction des matières premières à la transformation puis la distribution, les biens parcourent des miliers de kilomètres induisant pollution, exploitation mais aussi appauvrissement de la biodiversité. Manfred Lenzen et son équipe du groupe d'Analyse écologique intégrée du département des sciences physiques de l'université de Sydney, ont analysé plus de cinq milliards de circuits logistiques pour plus de 15 000 produits dans 187 pays, consommés dans le monde entier. Ils ont ensuite recoupé ces données avec le registre mondial des 25 000 espèces vulnérables et menacées.
Selon Manfred Lenzen, nous commençons à appréhender le lien de cause à effet entre ces flux logistiques et la biodiversité grâce à l'analyse d'une énorme masse d'informations qui a nécessité plusieurs années de collecte et des milliers d'heures de traitement par un super processeur. Par exemple, les consommateurs français contribuent à la disparition de 19 espèces à Madagascar incluant des mammifères, amphibiens, reptiles... On a pu observer que la consommation de produits importés par les pays développés nuit parfois plus à la biodiversité dans les pays d'origine qu'à celle des pays consommateurs.
Source : notre-planete.info
07:12 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, écologie, commerce, histoire, planète, madagascar
mercredi, 22 août 2012
Le projet CASTOR
Proposé dans le cadre du 6ème Programme Cadre de Recherche et de Développement (PCRD) de l'Union Européenne, le projet CASTOR (CO2, de la Capture au Stockage) s'intéresse à la capture du CO2 dans des fumées de combustion mais également à son stockage géologique.
L'objectif principal du projet est de réduire de moitié les coûts de la capture du CO2 dans les fumées, pour passer de 40-60 euros par tonne de CO2 à 20-30 euros par tonne de CO2. Des travaux visant à développer, tester et optimiser de nouveaux procédés vont être menés par les partenaires.
Afin de valider les résultats obtenus en laboratoire, une unité pilote de capture a été construite sur le site de la centrale thermique au charbon de Esbjerg, opérée par Elsam au Danemark. Même si elle ne traite qu'une partie des fumées de la centrale thermique, cette installation, opérationnelle depuis le début 2006, est à ce jour une des plus grosses installations de ce type au monde (capture de 1 tonne de CO2 à l'heure).
08:29 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : co2, énergies renouvelables, énergies, écologie, changements climatiques
dimanche, 22 juillet 2012
Film écolo
Le Lorax, sorti en salle ce 18 juillet, est un film d'animation en 3D de Chris Renaud, avec les voix en français de François Berléand, Kev Adams, Alexandra Lamy.
Synopsis : Pour conquérir le cœur de sa jolie voisine, Audrey, Ted s’échappe de Thneedville, un monde totalement artificiel où toute végétation a disparu, pour partir en quête d’un arbre vivant. Ted rencontre le Gash-pilleur, un vieil ermite aigri reclus dans sa cabane au milieu de nulle part, et découvrir la légende du Lorax, cette créature aussi renfrognée que craquante qui vit dans la magnifique vallée de Truffala et lutte avec ardeur pour la protection de la nature. Avec l’aide de sa grand-mère, Mamie Norma, Ted va devoir déjouer les pièges de O’Hare et ses sbires pour rapporter à Audrey la dernière graine d’arbre vivant au monde, ce qui va transformer le destin de Thneedville.
LORAX EN 3D - Bande-annonce VF par CoteCine
Extrait de la critique lue sur francetv.fr : "Le Lorax" est adapté d'un ouvrage du Dr. Seuss, auteur et illustrateur américain pour enfants qui, outre-Atlantique, est une sommité. Son message écologique de protection de la nature est universel mais bien articulé dans une histoire plaisante et édifiante qu'ont enrichie brillamment les scénaristes dans le plus grand respect de l'original. Un peu paresseuse dans sa première partie, plus le film avance, plus elle se diversifie et le rythme s’accélère. La donne écologiste, la critique de la haute finance et du consumérisme prêts à berner les masses à leur profit, sont des thèmes qui passent à destination des plus jeunes, ce qui constitue en soit une réussite."
07:54 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film d'animation, écologie, vidéos, nature, arbre
lundi, 16 juillet 2012
Les légumes du centre ville sont pollués
Une étude réalisée par l'Institut d'écologie de Berlin vient d'être publiée dans la revue scientifique "Environmental Pollution", et montre que les fruits et légumes cultivés au centre ville peuvent être considérablement enrichis en polluants, tout particulièrement ceux produits dans les zones où le trafic routier est élevé. D'après les analyses scientifiques les taux de concentration varient considérablement pour une même espèce. De fait il est très difficile, voir impossible, d'identifier quelles seraient les espèces sensibles aux polluants et quelles seraient les plus résistantes.
Les résultats pour la ville de Berlin montrent que les échantillons qui présentent un taux de polluants moins élevé correspondent à des plantations localisées dans des zones urbaines où se trouvent certains obstacles limitant la contamination par les métaux lourds, tels que la présence d'une végétation dense, des plantations régulières d'arbres le long des allées ou une quantité non négligeable de jardins privés.
Source : notre-planete.info
06:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, légumes, potagers, écologie, santé
lundi, 09 juillet 2012
Incredible Edible ou Incroyables Comestibles
De Todmorden, au nord de l’Angleterre, est parti le mouvement des Incroyables Comestibles, Incredible Edible en anglais. En 2008, les Incroyables Comestibles placent des bacs de plantations sur les trottoirs, dans la cour du collège, devant l’hôtel de police, sur les parterres de l’hôpital.
Aujourd'hui, chaque citoyen cultive un carré de terre et offre aux passants sa récolte. L'espace public s'est changé en jardin potager, géant et gratuit. En moins de 3 ans, la ville est parvenue, avec ses 14.000 habitants, à atteindre 83 % d'autosuffisance alimentaire.
En France, avec le groupe Colibris Alsace Transition, un guide pratique en 5 étapes a été mis au point pour permettre à chacun de se joindre librement à cette vague de partage.
06:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : potagers, alimentation, consommer autrement, écologie, jardins
jeudi, 28 juin 2012
Les statues de l’ile de Pâques ont un corps
Les statues de l’ile de Pâques sont connues pour représenter de grosses têtes, pourtant ces statues ont plus de la moitié de leur taille enfouie sous terre et révèle l’existence d’un corps et de mains recouverts de nombreuses écritures. Située dans l’océan Pacifique, cette ile volcanique a été découverte par le navigateur néerlandais Jakob Roggeveen, le jour de Pâques de l’an 1722, et est devenue ensuite possession Chilienne en 1888. De nombreux mystères entourent l’ile de Pâques et la découverte de ces écritures enfouies sous terre relance les recherches.
Les scientifiques sont presque tous d’accord pour dire que c’est à la suite d’un écocide que la population de l’ile a disparue. Ces géants de Pierre étaient-ils été enfouis sous terre au départ des Rapanui, premiers habitants de l’île ou bien le temps est-il la cause de cet enfouissement ? L'hypothèse la plus vraisemblable est qu'un raz de marée ancien a balayé l'île et sa civilisation ancienne, qui se perd dans la nuit des temps, est là, sous les pieds des touristes. Les statues n'ont pas été enterrées, mais le déluge a du transporté et amené tant de débris, de poussières et de terre que la civilisation a disparue comme effacée d'un seul coup.
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amérique du sud, chili, océan, sciences, écologie, ile, ile de pâques
mercredi, 20 juin 2012
Faire appel aux fourmis
En août 2009, 4700 mètres cubes de pétrole brut se sont déversés au cœur de la Réserve naturelle des coussouls de Crau, suite à la rupture d’un pipeline. 5 hectares d’une végétation unique en Europe de l’ouest, une pseudo-steppe, ont été détruits. Sous l’égide de l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale (IMBE) et du Laboratoire de chimie de l’environnement, un vaste programme de réhabilitation du site a été mis en place.
La totalité des sols pollués par la fuite de pétrole ont dû être excavés. L’ensemble des éléments constitutifs du sol ont été réimplantés : graines, bactéries, champignons…en respectant l’organisation du sol initiale. Aujourd’hui la végétation reprend petit à petit ses droits. Et pour l'aider, les chercheurs de l'Institut méditerranéen de biodiversité et d'écologie (IMBE) ont décidé de faire appel aux fourmis. « Parmi la trentaine d'espèces présentes ici on a cherché celles qui transportent les graines pour se nourrir », explique Marielle Renucci, spécialiste des insectes. L’objectif est de favoriser le réensemencement de la pseudo-steppe en laissant les fourmis Messor barbarus semer les graines qu’elles transportent au gré de leurs pérégrinations. Les reines ont été capturées dans les jardins de Marseille après leur vol nuptial, cet automne, puis ont passé l’hiver en laboratoire. Le printemps venu, elles ont été introduites sur le terrain pour qu’elles fondent une nouvelle fourmilière.
Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr
06:24 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, écologie, fourmis, plantes, cnrs, pétrole
dimanche, 17 juin 2012
Les sentinelles de la biodiversité
Petites îles de Méditerranée, les sentinelles de la biodiversité
En partenariat avec le Conservatoire du littoral, l’Aquarium de Paris présente du 8 juin au 31 aout 2012 l’exposition « Petites îles de Méditerranée, les sentinelles de la biodiversité » dont l'objectif est de sensibiliser les visiteurs sur l’urgente nécessité de protéger ces espaces représentant un réel enjeu pour la biodiversité méditerranéenne. Sur ces espaces réduits tout est en effet accentué : les pollutions, la pression touristique, les espèces invasives, les changements climatiques. Le Conservatoire du littoral participe à la protection de ces micro-espaces depuis 2005.
08:30 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, méditerranée, mer, changements climatiques, pollution, écologie
mardi, 12 juin 2012
Au sommet de Rio
Dans une semaine, du 20 au 22 juin, au sommet de Rio, 50 000 participants fixeront de nouveaux objectifs concernant sept thèmes essentiels, dont la sécurité alimentaire, l'eau et l'énergie. Le rapport GEO-5, principal diagnostic élaboré par l'ONU sur l'état de la planète, appelle les gouvernements à s'assigner des objectifs plus ambitieux ou à renforcer ceux qui existent déjà et qui, pour la plupart, n'ont pas été atteints. Selon le dernier rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement qui sera présenté durant ce sommet de Rio, sur les 90 objectifs les plus importants en matière d'environnement, quatre seulement connaissent des progrès sensibles dont la préservation de la couche d'ozone et le développement de l'accès à l'eau potable. Par contre pour la lutte contre les changements climatiques, la reconstitution des ressources halieutiques et la lutte contre la désertification peu de progrès, voire aucun, n'ont été constatés.
Ce rapport recommande aux États de se concentrer sur les aspects à l'origine des changements climatiques, notamment la croissance démographique et l'urbanisation, les énergies fossiles et la mondialisation des échanges. Les scientifiques établissent une corrélation entre la combustion d'énergies fossiles et l'accélération des changements climatiques, comme les sécheresses et les inondations. La modification du climat a aussi un coût économique. Les dégâts économiques annuels infligés par ces changements sont évalués entre 1 et 2 % du PIB mondial d'ici à 2100, si la hausse des températures se situe autour de 2,5 °C.
Source AFP
06:02 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : écologie, onu, alimentation, eau, énergies, brésil, planète
mardi, 05 juin 2012
Le top 10 des espèces découvertes en 2011
Le top 10 des espèces découvertes en 2011 a été publié par l’International Institute for Species Exploration : un singe sans nez, un ver vivant dans les entrailles de la terre, une magnifique méduse venimeuse, une orchidée fleurissant la nuit, une minimouche parasite, un champignon pouvant être pressé comme une éponge, un coquelicot jaune, un millepatte de la taille d’une saucisse, un « cactus marchant » et une tarentule bleue.
Il existe près de 25000 espèces d’orchidées. Parmi celles-ci, Bulbophyllum nocturnum, découverte en Nouvelle Guinée, serait la seule à fleurir de nuit.
Les fleurs de Bulbophyllum nocturnum sont relativement petites et vivent peu longtemps. Elles s’ouvrent vers 22h00 et se ferment le matin suivant. © Jaap Vermeulen
Pour en savoir plus sur ces 10 espèces, on peut lire l'article publié sur le site futura-sciences.com
06:02 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plantes, faune, orchidées, insectes, concours, biodiversité, écologie
mardi, 15 mai 2012
Le contenu carbone du panier dépend du mode de vie
En 2012, la Semaine du développement durable était axée sur le thème de l’information pour devenir des consom’acteurs éclairés. 700 kg de nourriture, de boissons, de produits de soins, de produits d'entretien ou d'aliments pour animaux auraient été acheté par chaque Français pour l'année 2009, soit l'équivalent de 1,4 tonne de CO2. Quels produits ont le plus fort contenu carbone ? Le contenu carbone de mon panier est-il le même à 30 et à 60 ans ? La catégorie socioprofessionnelle influe-t-elle sur la quantité de CO2 des courses ?
Les produits non alimentaires représentent 11 % du poids total des achats et contribuent à hauteur de 26 % au contenu carbone d'un panier. Par contre, les fruits et légumes représentent 20% du poids du panier pour un contenu carbone de 7%. La part des emballages dans le contenu carbone du panier moyen est estimée à 8%, avec une contribution plus forte (30%) pour les eaux minérales et les produits laitiers.
Le contenu carbone annuel du panier d'achats dépend des modes de vie et des habitudes de consommation. Le contenu carbone d'un panier de retraité est supérieur de près d'un quart à la moyenne mais est nettement inférieur pour un agriculteur (-23 %). Selon les étapes de la vie, le contenu du panier et donc le carbone imputable à chaque catégorie de produits varie : alors que la contribution de la viande sera supérieure à la moyenne pour un couple avec 2 enfants adolescents, ce sont les fruits, légumes, produits pour animaux, poissons et fruits de mer qui seront sur-représentés chez les personnes âgées. La part du lait, du fromage et des œufs est également d'autant plus importante que les enfants sont jeunes.
06:04 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : co2, réchauffement climatique, développement durable, écologie, consommation, consommer autrement
lundi, 14 mai 2012
Un champignon qui dégrade le plastique
Découvert en Amazonie, le champignon Pestalotiopsis Microsporaa a une habitude étrange mais prometteuse : il dégrade, pour les manger, des résidus de plastique. deviendra-t-il une solution pour les stations d’épuration ?
Durant l'été 2011, des étudiants en biochimie de l’université de Yale ont passé deux semaines en Équateur, dans la forêt amazonienne. Leur but était de récupérer des champignons et des bactéries vivant à l’intérieur des plantes. Revenue aux États-Unis, une partie de l’équipe a étudié la résistance de plusieurs champignons à des résidus de matière plastique. Avec surprise, le groupe de Pria Anand a repéré un champignon ascomycète, Pestalotiopsis microspora, qui semblait dévorer un certain plastique, en l’occurrence le polyuréthane. Ce polymère d’uréthane est très utilisé dans l’industrie pour la fabrication de mousses isolantes, de colles ou de peintures, sans oublier le Lycra, les roues de patins à roulettes et bien d’autres usages.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com
06:07 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, écologie, amazonie, champignon, plastique
mercredi, 09 mai 2012
Les Griffes de sorcière, biodiversité en danger
Les Griffes de sorcière ont une grande facilité à s'enraciner. Leur croissance rapide leur permet de couvrir rapidement de grandes surfaces. Originaires d'Afrique du Sud, elles sont parmi les végétaux exotiques celles qui posent le plus de problèmes écologiques. Dans les falaises et les dunes, elles entrent en compétition pour la lumière et l'eau avec la flore locale et modifient le milieu. Elles peuvent aussi compromettre la survie d'espèces endémiques, rares ou protégées.
Après la destruction des milieux naturels, la prolifération d'espèces exotiques est considérée comme la seconde cause de disparition de la biodiversité dans le monde. Une plante invasive est une espèce exotique, importée généralement pour sa valeur ornementale ou son intérêt économique qui, par sa prolifération transforme et dégrade les milieux naturels.
06:13 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plante, plantes invasives, écologie, biodiversité
mardi, 08 mai 2012
La cinéraire maritime, une plante invasive
Le Séneçon Cinéraire ou Cinéraire maritime est une espèce de plante herbacée de la famille des Asteraceae. Cette espèce a connu une relative instabilité en ce qui concerne son nom scientifique. Elle a changé plusieurs fois de genres. La diversité de noms vernaculaires en est une conséquence.La cinéraire maritime est un arbrisseau nain, ne dépassant pas 50 cm. Les feuilles persistantes sont laineuses. Dès le mois de mai, les nombreux capitules s'épanouissent jusqu'au mois d'août. Leur couleur jaune vif tranche sur la couleur argentée du feuillage.
Introduite sur le pourtour méditerranéen, la cinéraire maritime pousse spontanément sur les côtes et sous le soleil des bords de falaises de la façade atlantique. Habituée des bords de mer, elle ne souffre pas des excès de salinité. La cinéraire maritime est considérée comme une plante invasive qui colonise les falaises de Belle-Ile au large de la Bretagne. Elle fait l’objet d’un arrachage pour limiter son invasion. En effet, le risque serait de voir se développer un peuplement mono spécifique de cinéraires réduisant la biodiversité du milieu.
05:49 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plante, plantes invasives, biodiversité, ile, écologie
lundi, 30 avril 2012
L'île Nouvelle rendue à la nature
L’Île Nouvelle est la réunion de deux îles : Boucheaud et Nouvelle (appelée aussi « Sans Pain »), apparues au début du 19ème siècle. Elles ont été très vite endiguées et exploitées par l’homme pour leur terre riche en sédiments, et pour faciliter la navigation vers le port de commerce de Bordeaux. Jusqu’aux années 50, la viticulture domine sur cette île comme sur les autres, et ses deux villages abritent jusqu’à 150 habitants... les « îlouts » Ensuite, l’histoire de l’île bascule : vigne arrachée, village abandonné… L’île tombe à l’abandon.
En 1991, l’Île Nouvelle est finalement achetée par le Conservatoire du Littoral pour son potentiel écologique exceptionnel. Sa gestion est confiée au Conseil général, au titre de sa politique des Espaces Naturels Sensibles (ENS) et de son programme de développement de l’Estuaire de la Gironde.
Ouvrir des digues pour permettre à l’eau de circuler librement et recréer ainsi, progressivement, un milieu propice au développement de certains végétaux et à l’accueil d’oiseaux... Telle est la finalité du programme de gestion écologique mené sur l’île et baptisé « renaturation ». Située sur un axe migratoire majeur, l’Île Nouvelle devient, ainsi, un site ornithologique de premier plan. Depuis 2007, démarrage du processus de renaturation, cet Espace Naturel Sensible offre aux oiseaux d’eau et plus particulièrement aux ardéidés (famille des hérons), des milieux propices à leur reproduction. Un accroissement considérable des espèces et des effectifs de hérons nicheurs a d’ailleurs été constaté.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site gironde.fr
05:53 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ile, estuaire, gironde, nature, oiseaux, écologie, vigne
samedi, 28 avril 2012
Gérer les espaces naturels
Les missions de l'association Curuma implantée au Verdon sur Mer à l'embouchure de l'estuaire, la Gironde :
* gérer les espaces naturels appartenant au Grand Port Maritime de Bordeaux, à la commune du Verdon, au Conseil Général de la Gironde,
* réactiver l'économie liée à la saliculture, la pêche, l'élevage et l'agriculture traditionnelle des marais maritimes,
* maintenir la diversité des activités, élevage de bovins, de poneys, de chèvres, aquaculture, culture de céréales
* péréniser les usages de ces territoires,
* élaborer des programmes de préservations et des outils de gestion des zones humides littorales
Pour en savoir plus sur l'association, on peut consulter le site curuma.org
05:34 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, port, bordeaux, estuaire, gironde, agriculture, marais
dimanche, 22 avril 2012
Les services rendus des forêts
Près de 1,6 milliard de personnes dépendent des forêts pour leur subsistance, elles produisent des biens dont certains ont une valeur marchande comme le bois, des produits pharmaceutiques et bien d’autres encore.
Elles rendent des services essentiels : régulent le climat, les pluies, évitent les effets dévastateurs des tsunamis sur les côtes, procurent de l’eau potable, constituent un véritable stock de carbone… Et maintiennent les sols fragiles de régions qui subissent de fortes pluies.
Près de 80 pour cent des individus des pays en développement dépendent des remèdes de la médecine traditionnelle dont la moitié d’entre eux sont issus de plantes trouvées principalement dans les forêts tropicales.
Trois quarts de l’eau douce accessible provient des bassins versants des forêts ; les forêts purifient l’eau potable du deux tiers des grandes villes des pays en développement.
05:50 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foret, déforestation, pérou, amérique du sud, amazonie, ong, écologie
mercredi, 18 avril 2012
Garonne-Gironde-Saint Laurent
La Garonne troisième fleuve français par ses débits constitue le principal axe fluvial du Sud-Ouest. Son bassin-versant de 55 000 km2 représente près de 10% du territoire national. Successivement torrent de montagne, rivière de piedmont, grand cours d’eau de plaine et constituant du principal écosystème fluvo-estuarien d’Europe, la Garonne concentre sur ses zones inondables et ses terrasses alluviales une grande richesse en terme de biodiversité, de milieux naturels, de paysages et d’activités humaines.
Un des objectifs du projet GaGiLau (Garonne-Gironde-Saint Laurent) est d'identifier des stratégies d'adaptation mises en place dans le passé et aujourd'hui, de façon collective ou isolée, et qui pourraient être expérimentées dans une perspective de généralisation. Ainsi, pour lutter contre l'accroissement des risques de crues, la reconquête d'espaces de liberté pour le fleuve et l'estuaire, réalisées sur des terrains agricoles ou potentiellement constructibles, sont des pistes prometteuses.
Pour en savoir plus sur GaGiLau, on peut se connecter sur le site oasu.u-bordeaux1.fr
05:56 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : estuaire, gironde, garonne, inondations, écologie, fleuve, biodiversité, bordeaux
lundi, 02 avril 2012
Le retour de Tara à Lorient
L'expédition Tara Océans, s'est terminée ce week-end.
Atlantique Nord, Méditerranée, Canal de Suez, Mer rouge, Océan Indien, Océan atlantique sud, Océan Austral, Océan Pacifique sud puis nord, Canal de Panama, Atlantique nord, Une quête planétaire pour essayer de comprendre comment fonctionnent tous les océans, et le micro monde qui les habite. 250 techniciens, marins et scientifiques se sont relayés pendant ces deux ans et demi pour mener à bien le projet. Depuis ce samedi 31 mars 2012, Tara a retrouvé Lorient, son port d’attache après avoir parcouru 115000 kilomètres.
Demain, mardi 3 avril sera consacré au rassemblement scolaire Tara avec des classes ayant suivi le projet Tara et ayant réalisé des travaux autour de l’expédition.
Durant cette journée, les classes présenteront leurs productions qui seront exposées à la Cité de la Voile. Elles bénéficieront d’une visite du bateau et pourront échanger avec des membres de l’équipage et des scientifiques. Elles participeront également à des ateliers animés par l’Observatoire du Plancton (observation d’eau de mer au microscope), le CCSTI (atelier : « la machine climatique ») et la Cité de la Voile Eric Tabarly (atelier : « faire de la mer le plus bel endroit de la Terre » réalisé en partenariat avec Tara).
Pour en savoir plus, on peut consulter le blog retourtaraoceans
05:59 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tara, expédition, océans, mer, écologie, plancton, sciences
vendredi, 16 mars 2012
Bientôt la fin de l'expédition
Tara et ses quatorze occupants vont partir d'Horta, ville principale de l’île Faial aux Açores, pour rejoindre Lorient. L'arrivée est prévue pour le 31 mars.
Après les 1800 miles de traversée de l’Atlantique Nord depuis les Bermudes, les Açores sont une escale quasi obligatoire pour tout navire de plaisance ou voilier effectuant ou ayant effectué une transatlantique. La tradition veut d’ailleurs que les voiliers en escale laisse une fresque sur la jetée, sinon la traversée peut mal se passer, on connaît la superstition des marins. Mélange de soulagement, de joie, d’excitation et de nostalgie,les Açores sont une étape de moins qui rapproche Tara un peu plus du terme de cette expédition. Pour en savoir plus sur cette escale, on peut consulter le journal de bord.
06:06 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tara, expédition, océans, sciences, écologie