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mardi, 16 avril 2013

Vives critiques

Les rapports rendus, il y a une semaine, demandent des aménagements substantiels du projet de plate-forme aéroportuaire appelée de Notre Dame des Landes à Nantes. S'agissant de l'augmentation du trafic, qui justifierait le transfert de l'actuel aéroport, la commission demande une nouvelle évaluation des coûts de réaménagement de l'aéroport actuel Nantes Atlantique, la réduction de l'emprise du futur Aéroport du Grand-Ouest (AGO), les justifications économiques, la nécessité de relier Nantes aux grandes métropoles européennes, le développement des transports à l'échelle des deux régions concernées, Pays-de-la-Loire et Bretagne.

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Les experts scientifiques chargés d'évaluer "la méthode de compensation des incidences sur les zones humides", et le groupe en charge de "l'expertise de l'impact sur l'agriculture" ont aussi émis des critiques au dossier de futur aéroport. Les experts scientifiques remettent en question la validité du calcul de compensation des zones humides, quelque 98 % de la surface du futur aéroport. Au lieu de remplacer un hectare de zone humide par deux hectares, dite méthode de "compensation surfacique", il était proposé d'étudier les services rendus en termes de biodiversité, de botanique, d'hydrologie sur une surface donnée et de chercher à les remplacer sur une surface qui pourrait être plus réduite. Cette méthode dite de "compensation fonctionnelle", expérimentale sur une grande superficie, n'a certes pas été condamnée par les experts. Mais ils ont remis en question les critères, les modes de calcul et en ont pointé les risques d'échec. S'agissant des agriculteurs, la commission qui leur était dédiée a, elle, alerté sur les conséquences de la construction d'AGO sur l'agriculture, avec la disparition d'exploitations. Une sorte de double peine puisque cette perte de terres agricoles s'accompagne, selon les auteurs du rapport, de "l'incidence de la compensation environnementale sur l'agriculture". Là encore, estiment-ils, il faut réduire l'impact du projet.

Source : lemonde.fr

samedi, 02 mars 2013

Un coton qui libère l'eau absorbée

Des chercheurs des universités technologiques d’Eindhoven aux Pays-Bas et de Hong-Kong ont inventé un coton capable d’absorber 340% de son poids en eau dans une atmosphère humide, puis de la relâcher quand le thermomètre dépasse les 34°C. Pour cela ils ont enduit la fibre de coton avec un polymère PNIPAAm qui modifie ses propriétés.

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A basse température, le coton est comme une éponge à échelle microscopique et peut absorber l’eau présente dans la brume. Mais dès que la température augmente, il devient hydrophobe. Au-dessus de 34°C, sa structure forme une couche complètement fermée. Entre les deux, il libère toute l’eau qu’il a absorbée. Selon les chercheurs, le cycle récupération puis relâchement de l’eau peut être reproduit plusieurs fois. C’est donc une innovation remarquable pour récupérer l’humidité nocturne dans un environnement désertique et par exemple irriguer des cultures en pleine journée.

Source : neo-planete.com

samedi, 09 février 2013

Les avantages de la soie des araignées

Plus résistante que l’acier, et avec une mémoire de forme bien supérieure au latex : voici quelques avantages de la soie des araignées. Ces arachnides l’utilisent notamment pour tisser leurs toiles, créer un fil de sécurité pendant un saut, lors d’une chute volontaire pour fuir, ou encore pour emballer leurs œufs dans des cocons. Si la résistance mécanique de la soie d’araignée est connue, il restait des zones d’ombre sur les différentes propriétés élastiques des diverses parties d’une toile (fibres, jonctions, points de colle).

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Des chercheurs de l’Arizona State University ont mené une étude et suggèrent que les propriétés mécaniques des toiles d’araignées peuvent dépendre de la répartition de zones cristallines. Par ailleurs, dans certaines études, on considère que le volume de soie est constant lorsqu’une tension est appliquée. Les chercheurs ont pu vérifier qu’en fait, lorsqu’on étire la soie, la matière qui la compose se contracte. Ils se sont également penchés sur la « supercontraction », une propriété unique de la soie d’araignée. En présence d’humidité, la soie peut l’absorber et se contracter. Ce dernier résultat est cohérent avec l’hypothèse que les araignées peuvent changer les propriétés mécaniques de leurs toiles pendant la fabrication de la soie, en ajustant la proportion d’eau qu’elles contiennent. Ce type de comportement pourrait susciter le développement de matériaux bio-inspirés.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site futura-sciences.com

dimanche, 20 janvier 2013

La fantastique histoire du pétrole

Des gisements pétroliers des Etats-Unis aux paysages menacés de Chine,Yann Arthus-Bertrand raconte l'histoire du pétrole. l'Homme a détruit ce que la Terre à mis des millions d'années à façonner. Le défi de l'Homme moderne consiste à concilier son mode de vie et la préservation de la planète.

Le pétrole est une fabuleuse matière qui a changé les vies des hommes du vingtième siècle et qui est en train de disparaître. Demain il faudra vivre sans pétrole,Yann Arthus-Bertrand essaie de comprendre quelles seront les conséquences de cet épuisement des ressources et quelles sont les solutions d'énergies renouvelable possibles.

Avec"Vu du ciel",Yann Arthus-Bertrand présente un état des lieux de la planète

mercredi, 09 janvier 2013

Développement et aménagement durables

Projet de loi de finances pour 2013

Écologie, développement et aménagement durables : pêche et aquaculture

2. Le défi environnemental : le souci d'une pêche durable.

a) Préserver la ressource halieutique.

Les années 1970 et 1980 ont été marquées par une progression spectaculaire de la pêche dans toutes les régions du monde. Dans le livre vert de 2009, la Commission européenne constatait que 82 % des stocks en Méditerranée et 63 % des stocks dans l'Atlantique faisaient l'objet de surexploitation. La préservation de la ressource constitue un enjeu environnemental mais aussi économique car, à terme, la rareté de la ressource menace la pérennité même de l'activité de pêche.

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b) Un défi au carrefour de l'environnemental et du social : lutter contre le gâchis.

Les rejets en mer constituent un gâchis. La Commission européenne estime que 23 % des prises sont aujourd'hui rejetées en mer, toutes pêcheries confondues. Ces chiffres sont invérifiables et certainement très variables selon les zones de pêches, les types de pêche, et les espèces concernées. Les poissons rejetés en mer sont la plupart du temps morts. La lutte contre les rejets est une nécessité.

Pour en savoir plus, on peut consulter le Projet de loi de finances pour 2013 sur le site senat.fr

mercredi, 02 janvier 2013

La Gironde en tête de la volonté écologique

Pour la première fois, un département relativement urbanisé, la Gironde, est en tête du palmarès de la volonté écologique du journal La vie. Jusqu'à présent, c'étaient des départements ruraux qui accédaient aux plus hautes marches du podium comme l'Ariège en 2011, l'Aveyron en 2010, l'Ardèche en 2009 ou encore les Alpes de Haute-Provence en 2008. La France verte se trouve surtout dans le Sud-Ouest.

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Ce palmarès continue de montrer, d'année en année, une France globalement plus verte, en dessous de la diagonale qui irait du grand Ouest jusqu'au Sud en passant le Massif Central. Les cinq critères sont : traitement des déchets, conversion à l'agriculture biologique, développement des énergies renouvelables, amélioration de la qualité de l'air, préservation de la qualité de l'eau et protection de la biodiversité, nouveau critère retenu pour l'édition 2012.

dimanche, 25 novembre 2012

Fragile écosystème...

L'équilibre d'un écosystème peut se dérégler, entraînant éventuellement sa destruction. A titre d'exemple, chasser les grands fauves comme les lions, peut provoquer une surpopulation des espèces herbivores qui en trop grand nombre vont détruire la végétation entraînant la désertification du lieu. La désertification aura une conséquence sur la survie des espèces dans la savane. Soit l'écosystème retrouve un nouvel équilibre, soit il disparaît.


Ecologie par hoptv

samedi, 24 novembre 2012

Une alternative à l’agriculture conventionnelle

Alors que la Terre comptera 9 milliards d'habitants en 2050, existe-t-il une d’alternative à l’agriculture conventionnelle ? Après un tour de France de dix-neuf mois à la rencontre de paysans, de chercheurs et de techniciens, Vincent Tardieu, journaliste scientifique, révèle que le monde agricole est en pleine mutation : la crise du modèle productiviste actuel engendre une puissante révolution vers une nouvelle agriculture où les processus naturels sont au cœur des méthodes de production. Cette agriculture écologique est riche d’une belle diversité d’itinéraires qui dépasse la seule agriculture biologique et de réseaux humains.

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Le livre de Vincent Tardieu apporte la preuve qu'on peut nourrir la planète tout en préservant l’environnement. Mais quelles sont les conditions de cette mutation écologique ? Bouleversements des marchés, des organisations agricoles, de la façon de consommer...

Vive l'agro-révolution française ! de Vincent Tardieu, édité chez Belin

samedi, 17 novembre 2012

Symbiose, association durable entre deux êtres vivants

La symbiose est une association durable entre deux êtres vivants et dont chacun tire bénéfice. Certaines variétés de champignons, comme les cèpes de Bordeaux ou les truffes, vivent en symbiose avec un arbre hôte. Par la jonction entre les racines de l'arbre et le mycélium, le champignon transfère à l'arbre des minéraux (phosphore, nitrate,ammonium zinc, cuivre...) et des acides aminés en lui faisant profiter de son propre réseau mycélien, beaucoup plus étendu que toutes les racines réunies. En contre partie, il bénéficie d'un accès aux sucres simples issus de la photosynthèse des feuilles de l'arbre. Cette symbiose améliore la santé et apporte de l'eau aux arbres dont la croissance sera plus rapide.

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Sachant que les champignons explorent, grâce à leur mycélium, une zone 10 fois plus grande de sol que les racines de l'arbre, qu'ils sont capables de prélever les phosphates à des concentrations plus faibles que les racines et de les concentrer dans leurs tissus, ils peuvent alimenter l'arbre de manière plus écologique que les épandages d'engrais. On mesure mieux les dégâts causés par les fongicides.

En coupant un arbre, on fait aussi disparaître les champignons qui vivent en symbiose avec lui.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site champignons.doomby.com

vendredi, 16 novembre 2012

La voiture électrique est-elle réellement écologique ?

La voiture électrique est-elle réellement écologique ou non. Ce type de véhicule, considéré comme étant la solution pour lutter contre la pollution, peut aussi jouer le rôle de pollueur. En effet, dès sa production, il peut déjà apporter sa part de pollution dans le cadre de la fabrication de la pile à combustible. Celle-ci nécessite de l’hydrogène dont la fabrication se fait à partir d’une réaction chimique de pétrole. Cela engendre une émission de différents gaz très polluants. Le stockage de l’électricité par la batterie participe également à la pollution de l’air, mais le degré et la nature de celle-ci dépendent du type de l’énergie utilisée pour la production de l’électricité.

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La voiture électrique émet aussi une quantité importante de gaz carbonique lors de son fonctionnement. Des études effectuées ont démontré que le véhicule peut dégager 40 grammes de CO2 par kilomètre. La voiture électrique peut être considérée comme étant un élément pollueur dans le cadre de son recyclage y compris sa batterie.

Cependant, la voiture électrique présente des caractères très écologiques. Ne nécessitant pas de carburant, elle n’implique pas beaucoup de réactions chimiques, contrairement aux véhicules dotés de moteurs à explosion. Elle est également écologique dans le sens où la production de l’hydrogène se fait par électrolyse de l’eau. L’émission de gaz polluants est ainsi minimisée. Les caractéristiques de la voiture électrique ne répondent pas à tous les critères écologiques. Néanmoins, ce type de voiture contribue déjà à la lutte contre la pollution dans les villes.

jeudi, 15 novembre 2012

Biomimétisme, nouveau point de vue sur le monde

A la base même de la réflexion scientifique et technique du biomimétisme se situent les préceptes suivants :
la Nature utilise une source d’énergie principale : l’énergie solaire, elle n’utilise que la quantité d’énergie dont elle a besoin, elle adapte la forme à la fonction, elle recycle tout, elle parie sur la biodiversité, elle travaille à partir des expertises locales, elle limite les excès de l’intérieur, elle utilise les contraintes comme source de créativité.

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La nature est un modèle : le biomimétisme est une science qui étudie les modèles de la nature, puis imite ou s’inspire de ces idées et procédés pour résoudre des problèmes humains.

La nature est un étalon : le biomimétisme utilise des critères écologiques pour déterminer si les innovations sont bonnes. Au bout de 3,8 milliards d’années d’évolutions, la nature a appris à reconnaître et à développer ce qui marche, ce qui est approprié et surtout ce qui dure.

La nature est un maître : le biomimétisme permet d'expérimenter une nouvelle façon de considérer et d’apprécier la nature. Il ouvre une ère fondée non sur ce qui peut être extrait du monde naturel, mais sur ce qu'il peut enseigner.

Source : ecoloinfo.com

jeudi, 01 novembre 2012

Le gaz de schiste est une catastrophe financière

L'exploitation du gaz de schiste est non seulement une catastrophe écologique mais aussi une catastrophe financière pour beaucoup d'entreprises américaines. Chesapeake Energy, un des leaders de l'industrie américaine, pourrait se trouver en faillite l'année prochaine. En août 2012 BHP Billiton Ltd a dû réduire de 2,84 milliards de dollars la valeur d'une partie de ses actifs en gaz de schiste aux États-Unis, lesquels avaient été achetés 4,75 milliards de dollars seulement dix-huit mois plus tôt.

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En juillet, deux autres sociétés, BG Group Plc. et Encana Corp, ont annoncé une réduction de plus de 3 milliards de dollars de leurs actifs en gaz de schiste. Noble Energy Inc, Exco Resources Inc et Quicksilver Resources Inc ont annoncé au total plusieurs centaines de millions de dollars de dévalorisations. En juin 2012, le Texan Rex Tillerson, PDG d'Exxon, le plus grand producteur de gaz de schiste, a résumé ainsi la situation : «Nous perdons tous nos chemises aujourd'hui. Nous ne faisons pas d'argent. Tous les signaux sont au rouge». Il y a un an et demi, Alexandre Medvedev, haut responsable de Gazprom contrôlé par l'État, a prévu la ruine de cette activité. En février 2011, il a comparé le boom du gaz de schiste à la bulle Internet, « qui a énormément enflé avant de s'aplatir dans une dimension rationnelle et logique ». Il a su évaluer le prix auquel les producteurs américains devraient vendre leur gaz de schiste : « La production massive de gaz de schiste est impossible pour un cours inférieur à 6-8 dollars par million de BTU (Le British Thermal Unit est une unité d'énergie anglo-saxonne qui est définie par la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température d'une livre anglaise d'eau d'un degré F° à la pression constante d'une atmosphère) ». Soit le double du prix d'exploitation du gaz naturel.

Source : La Tribune

vendredi, 26 octobre 2012

Qui veut manger des larves de mouche ?

Pas grand-monde veut manger des larves de mouche. Et pourtant, c'est un avenir possible. La planète est de plus en plus peuplée ; les hommes ont besoin de protéines animales ; mais les sources traditionnelles (viandes, poissons, fruits de mer, œufs, produits laitiers) coûtent cher à produire pour les espèces domestiques, et se raréfient pour les espèces sauvages. Vers quoi pouvons-nous nous tourner ? Vers des animaux peu appétissants, mais riches en protéines et faciles à élever en masse.

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Écologiquement, les invertébrés présentent un rendement bien supérieur à celui du bétail traditionnel : certaines usines de production chinoises livrent déjà 150 kg de vers de mouche par jour et prévoient de passer à un rendement de 10 tonnes quotidiennes. En outre, leur élevage nécessite beaucoup moins d'eau. Selon Le Monde du 27 septembre dernier, « 70 % environ des terres arables et 9 % de l'eau douce sont consacrés à l'élevage, responsable en outre de 18 % des émissions de gaz à effet de serre ».

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

mercredi, 17 octobre 2012

Les réservoirs à poissons du Bassin

Situés à l’interface entre la terre et le bassin d’Arcachon, les marais ont été creusés et endigués au XVIIIième siècle pour constituer des marais salants, protégés de la mer. Les nombreux bassins rectangulaires ont été convertis au siècle suivant en réservoirs à poissons, permettant la pisciculture extensive, activité qui s’est poursuivie jusqu’à la deuxième moitié du XX ème siècle, tandis que les bosses séparant les bassins étaient consacrés à l’élevage extensif.

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Les digues qui ceinturent les domaines sont entrecoupées d’écluses qui permettent l’entrée de l’eau de mer et des alevins, l’évacuation des eaux des réservoirs chargées de matière organique, ainsi que la pêche. Par ailleurs, l’arrivée d’eau douce par les ruisseaux drainant la plaine landaise, rend l’eau des réservoirs saumâtre. Le manque d’entretien des bassins ou de cohérence dans la gestion des eaux a conduit à une lente dégradation de ceux-ci par comblement, développement d’algues et de végétaux supérieurs et réduction de la microfaune ; on note également çà et là des ruptures de digues. Les plus importants de ces domaines font aujourd’hui l’objet d’une réhabilitation et d’une gestion écologique par le Conseil Général ou les communes, après maîtrise foncière par le Conservatoire du Littoral.

Pour en savoir plus, on peut lire le document en pdf du site aquitaine.developpement-durable.gouv.fr

samedi, 29 septembre 2012

Champignonnière urbaine au marc de café

L’entreprise UpCycle va installer mi-mars à Paris une champignonnière urbaine qui fonctionnera grâce au marc de café. L’objectif de cette initiative baptisée U-Farm est de produire de nouveaux types de protéines et une alimentation de qualité à faible empreinte écologique, grâce à des déchets transformés en ressources. L’idée de la champignonnière urbaine est de faire comme dans la nature où le concept de déchet n’existe pas, car tout est recyclé localement. Cédric Péchard, fondateur d’UpCycle, a conçu cette ferme urbaine miniature à l’aide d’un ancien container frigorifique dont l'isolation permet de réguler la température en fonction des cycles de vie des champignons, des pleurotes, les mieux adaptés à ce système.

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Un des intérêts de ce projet est de valoriser des biodéchets qui rejoignent actuellement l’incinérateur. Dans ce domaine, le marc de café est le plus intéressant pour la pousse des champignons : il constitue d’abord une ressource locale, mais surtout l’eau chaude des machines à expresso nettoye le marc, ce qui donne un substrat très pur en termes de bactéries. Dans les faits, l’organisation de la collecte auprès des cafés s’avère encore compliquée, mais des marques de café commencent à faciliter l’accès au marc de café de leurs clients. En fin d'utilisation, le marc de café rejoindra les champs agricoles et les jardins urbains partagés des alentours, comme amendement pour redonner de la vie aux sols grâce au mycelium apporté par les champignons.

Source : innovcity.fr

jeudi, 20 septembre 2012

Un arbre pousse plus vite en ville

Dans une étude publiée dans le journal Tree Physiology, on apprend qu'un arbre pousse plus vite en ville qu'à la campagne gràce à la température plus élevée des villes. Cette étude montre que les petits chênes rouges natifs de la région de New York croissent jusqu'à huit fois plus vite dans le Central Park que dans les zones rurales, plus fraîches, de la vallée de l'Hudson ou les montagnes de Catskill. Le chêne rouge et ses essences voisines est dominant dans les zones qui s'étendent de la Virginie du nord à la Nouvelle Angleterre du sud. Ainsi, l'étude pourrait préfigurer les conséquences du changement climatique et de la composition des forêts pour un vaste territoire.

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Le phénomène d'îlot de chaleur urbain est bien connu : si les grandes villes sont plus chaudes que la campagne environnante c'est du fait de l'absorption d'énergie solaire par la voierie, les immeubles et autres infrastructures qui est ensuite restituée dans l'atmosphère. Dans un contexte de réchauffement climatique, le phénomène est plutôt vu comme un risque de santé publique qu'il convient de combattre. Mais, d'un autre côté, selon le physiologue des arbres Kevin Griffin de l'Université de Columbia, qui a supervisé l'étude, certains organismes profitent des conditions urbaines,. En effet, les chaudes nuits d'été, qui sont un cauchemar pour l'homme, sont une aubaine pour les arbres, car elles dopent les réactions chimiques de photosynthèse pendant la journée.

Source http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3457_ilot_chaleur_urbain_arbres.php

lundi, 10 septembre 2012

Le réchauffement produit des extinctions et des apparitions

Des chercheurs ont examiné le nombre de familles connues d'invertébrés marins, ainsi que les températures à la surface de la mer, sur une période de 540 millions d'années. Ils ont découvert que lorsque les températures à la surface de la mer étaient élevées, la biodiversité connaissait une croissance. A l'inverse, lorsque les températures chutaient, la biodiversité déclinait aussi.

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Le réchauffement produit à la fois des extinctions et des apparitions de nouvelles espèces, et dans le passé, le nombre de nouvelles espèces a dépassé le nombre d'espèces disparues lors des périodes de réchauffement, d'après Peter Mayhew. Mais cela ne signifie pas que le changement climatique que nous vivons aujourd'hui sera bénéfique pour les écosystèmes et que les extinctions de masse qui ont lieu aujourd'hui, la Terre se réchauffant à un taux sans précédent, pourront être inversées à l'avenir.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actualites-news-environnement.com

dimanche, 09 septembre 2012

Un nouveau Monde en marche

En amont de la plus grande marche organisée dans l'histoire de l'humanité à laquelle Alter Eco participe avec des producteurs français et indiens en Inde en octobre 2012, des personnalités dont Jean Marie Pelt, pharmacien Agrégé, Botaniste Ecologiste français, Fondateur de l'Institut Européen d'Ecologie réfléchissent à un nouveau monde.


samedi, 08 septembre 2012

La déforestation réduit les précipitations de 20%

La déforestation massive avait déjà son lot de fléaux connus, mais pour la première fois une estimation chiffrée de ses effets sur les précipitations a été donnée par l'équipe de Dominick Spracklen et publiée dans Nature. Les pluies devraient être réduites de 21% lors de la saison sèche de 2050 en Amazonie.

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Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé un satellite de la NASA dans le but de surveiller les précipitations et la végétation. Une fois les données insérées dans un modèle de prédiction, il a ainsi été conclu que l'air qui circule assez longtemps au dessus d'une forêt est capable de générer deux fois plus de précipitations que s'il passait au dessus d'une région à la végétation plus rase. Un surplus d'humidité qui provient de l'évapotranspiration des feuilles.

Source : maxisciences.com

mardi, 28 août 2012

Les cours d'eau intermittents

Selon Thibault Datry, chargé de recherche spécialisé dans l'écologie des cours d'eau temporaire, à l'institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture, entre 25 et 45% des cours d'eau seraient aujourd'hui intermittents en France. Par exemple un des affluents du Rhône, la Drôme perd quelques kilomètres dans sa portion terminale une fois tous les deux à trois ans. Dans la plupart des cas, les causes s'avèrent naturelles : manque de précipitations ou niveau de nappe phréatique bas. Parfois, ce sont les prélèvements humains et des barrages qui perturbent l'équilibre du cours d'eau.


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En période sèche, certaines espèces comme les crustacés ou des larves d'insectes entrent en dormance et peuvent alors rester jusqu'à plusieurs mois dans les sédiments en attendant le retour de l'eau. Si une grande partie des organismes ne survivent pas à cette modification, les scientifiques ont cependant constaté que ces rivières constituaient des espaces importants pour la biodiversité et les zones d'échanges entre espèces. Selon Thibault Datry, lorsque les cours d'eau disparaissent, beaucoup d'organismes terrestres les colonisent petit à petit : des araignées, des oiseaux, etc.Ils viennent manger les poissons et les invertébrés piégés par l'assèchement. De la même manière, comme la remise en eau est assez brutale, ces animaux seront emportés à l'aval et à leur tour utilisés comme ressources nutritives par des poissons.


Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site actu-environnement.com