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samedi, 22 novembre 2014

Le projet Loon, des ballons pour connecter le monde

Le projet Loon de Google doit permettre de relier ensemble tous les habitants de la planète via Internet en utilisant un réseau de ballons relais. Le CNES, fort de son expertise en matière de ballons, s'intéresse de près à cette ambitieuse technologie.


Bicentenaire, le ballon occupe encore aujourd’hui une place unique parmi les outils modernes de la recherche scientifique. Lui seul peut évoluer durablement dans les différentes couches de l’atmosphère, régions inaccessibles aux satellites. La communauté scientifique française, européenne et internationale s'est mobilisée pour soutenir cette activité. Ce soutien constant est une reconnaissance de la qualité des moyens ballons , des équipes qui les développent et les mettent en œuvre au service des grandes questions scientifiques de notre époque.

Source : cnes.fr

lundi, 28 octobre 2013

Pister la chenille processionnaire

Des chercheurs de l’Inra ont utilisé pour la première fois les bases de données de Google Street View, accessibles librement sur Internet, pour cartographier la distribution géographique d’un insecte en expansion, la chenille processionnaire du pin.

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La chenille processionnaire du pin est un insecte dont les larves consomment les aiguilles de différentes espèces de pins et de cèdres. Ces larves tissent des nids d’hiver en soie de couleur blanche, notamment dans les arbres situés le long des routes. Cette particularité rend l’utilisation de Google Street View très intéressante, car ce système donne accès à des vues panoramiques le long des routes, et permet d’identifier de nombreux détails. Les chercheurs ont délimité une aire d’observation qui recouvre une surface d’environ 47 000 km² de la région Centre et qui a été divisée en 183 « cellules d’échantillonnage » de 16x16 km. Les chercheurs ont vérifié que cette technique offre une fiabilité de l’ordre de 90 %.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'INRA

mardi, 18 juin 2013

Explorer les possibilités des calculateurs quantiques

Un calculateur quantique utilisant 512 qubits était en cours d’installation dans un laboratoire hébergé par le Ames Research Center de la Nasa et équiperait le Quantum Artificial Intelligence Lab de Google. En optant pour le D-Wave Two, la Nasa confirme qu’elle espère bien explorer les possibilités des calculateurs quantiques pour résoudre plus efficacement qu’avec des ordinateurs classiques divers problèmes, tels que le trafic aérien, la planification de missions ou d’autres relevant de la robotique et de la recherche d’exoplanètes. Pour sa part, Google compte sur le potentiel des calculateurs quantiques pour optimiser la recherche dans des bases de données, la reconnaissance vocale, mais surtout l'apprentissage automatique.


L’apprentissage automatique est l’un des champs d'étude de l'intelligence artificielle concerné par le développement, l'analyse et la mise en œuvre de méthodes automatisables qui permettent à une machine d'évoluer grâce à un processus d'apprentissage. On ne peut s’empêcher de penser que la fondation du Quantum Artificial Intelligence Lab par Google n’est pas sans relation avec son recrutement récent de Ray Kurzweil, expert du transhumanisme.

vendredi, 31 juillet 2009

La contribution d'Internet au changement climatique

Une simple recherche sur le Web émet 7g de CO2 et consomme la même énergie qu'une lampe basse consommation pendant 1heure. En 2008, 113 milliards de recherches ont été lancées sur le Web avec une part très importante sur Google. Sans compter les achats en lignes, les visionnages de vidéos sur YouTube... à ce rythme, d'ici 2050, les centres de données, contribueront davantage au changement climatique que le transport aérien.

Internet_connection.png


Les nouveaux centres de données sont construits dans des pays froids ou près de rivières glacées pour faire des économies en climatisation si gourmande en énergie. Google qui possède un demi million de serveurs a mis au point des centres de données flottants refroidis à l'aide des vagues. Cependant, la climatisation des centres nécessite des systèmes de refroidissement potentiellement toxiques et leur éloignement en mer ou dans des pays froids pourra poser des problèmes de surveillance des installations.