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jeudi, 03 juillet 2014

23 exoplanètes potentiellement habitables

Les exoplanètes potentiellement habitables connues à ce jour sont désormais au nombre de 23 selon le PHL (Planetary Habitability Laboratory) de l’université de Puerto Rico à Arecibo. Un recensement qui a vu sa population de candidats doubler cette année et 4234 candidates figurent dans les archives du satellite Kepler. Récemment débusquée par l’équipe de Robert A. Wittenmyer (université de la Nouvelle-Galle du Sud, Australie), la superterre Gliese 832c pourrait prétendre au titre de meilleure exoplanète habitable proche de la Terre.

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Naviguant sur le bord intérieur de la zone habitable de son système, Gliese 832c est susceptible de recevoir un flux d’énergie comparable à celui que recueille la Terre. En fonction de son atmosphère, ses températures pourraient être équivalentes à celles qui règnent dans la biosphère de la Terre. Cependant, soumise à des cycles saisonniers très variables et dans l’hypothèse où son atmosphère est plus dense (probabilité importante pour les superterres), la planète ressemblerait alors davantage à une super-Vénus. Ajoutons à cela que les naines rouges ont très mauvaise réputation car fréquemment sujettes à des sautes d’humeurs susceptibles d’affecter violemment les planètes qui les entourent. Néanmoins, avec les données qu’ils ont en leur possession pour caractériser cette planète, les chercheurs ont établi qu’il s’agit, à ce jour, de la meilleure candidate à l’habitabilité dans notre voisinage galactique.

Source : futura-sciences.com

mercredi, 11 juin 2014

Dans les secrets du ciel

Hubert Reeves, pourquoi la science a-t-elle besoin de passeurs comme Matthieu Vidard ?
H.R. :Certaines recherches scientifiques obtiennent des résultats dont l'intérêt dépasse de beaucoup le domaine de la science. Lorsque Galilée regarde la Lune puis la Terre, constate qu'il y a des montagnes sur les deux, que les deux sont des astres et qu'il en conclut que la terre n'est pas le centre du monde, il fait une conclusion révolutionnaire pour l'époque. Une découverte qui va influencer toute la pensée humaine après coup. Ces découvertes ont besoin d'être connues par l'ensemble de l'humanité. Le rôle de personnes comme Matthieu Vidard est de permettre aux gens de prendre conscience de découvertes qui les concernent directement.
Matthieu Vidard, pourquoi le public a-t-il besoin de scientifiques comme Hubert Reeves ?
M.V. : Notre préoccupation première quand nous préparons l'émission La Tête au carré (1), c'est de recevoir des scientifiques qui ont cette capacité immédiate de partager et de faire connaître leurs recherches au plus grand nombre. Sinon, c'est l'échec immédiat. Hubert est une de ces figures emblématiques du scientifique qui a compris qu'il devait faire un effort de vulgarisation pour toucher les gens.

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Matthieu Vidard, « L'origine de l'univers relève plus de la métaphysique que de la physique fondamentale » , dites-vous dans votre dernier livre "Dans les secrets du ciel". Cette dualité est-elle un moteur ou une limite ?
M.V. : Je ne pense pas qu'il y ait de dualité entre la science et la rationalité d'un côté et les questionnements de l'autre. Je pense qu'il faut savoir laisser la science et les croyances là où elles sont et qu'il faut surtout veiller à ne pas mélanger les deux. Il est du devoir des scientifiques et des médias de bien dire aux gens ce qui est du domaine de la science et ce qui est du domaine de la croyance.
H.R. : Cela me rappelle une discussion que j'ai eu un jour avec un scientifique qui me disait : « Le Big Bang, c'est bon, c'est derrière nous. Darwin, c'est fait. La nucléosynthèse c'est bon : finalement, on a tout compris. » J'étais stupéfait d'entendre que, parce qu'on avait de bonnes théories, on avait tout compris au sens de la réalité profonde. Or, notre univers reste très mystérieux. Comme le disait le scientifique anglais John Eccles : « Le monde est non seulement plus étrange que nous l'imaginons, mais beaucoup plus étrange que ce que nous sommes en mesure d'imaginer. »

Pour lire la suite de l'interview : guadeloupe.franceantilles.mobi

dimanche, 18 mai 2014

Un cube d'années-lumière

Une équipe internationale de scientifiques a modélisé l'évolution de l'Univers 300 millions d'années-lumière après le Big Bang. C'est la première fois qu'un modèle est capable de se rapprocher si près de ce qu'on observe dans l'univers. A l'aide des supercalculateurs les plus puissants qui existent à ce jour, des scientifiques ont réalisé un modèle de l'expansion de l'univers avec une précision inégalée.
Le modèle visible dans la vidéo représente une partie de l'univers sous forme d'un cube dont l'arrête est de 35 millions d'années-lumière de long. Mais, il génère également des éléments à une échelle beaucoup plus petite, seulement 1000 années-lumière. Les conditions initiales du modèle sont celles de l'univers quand il était âgé de 12 millions d'années, puis simule les 13,8 milliards d' années qui ont suivi dans le cosmos.


Illustris, un programme qui fait des centaines de milliers de lignes de code, représente 12 milliards d'objets et contient tellement de données qu'il a dû être exécuté pendant des mois sur de multiples centres de calculs informatiques en France, Allemagne et aux Etats-Unis.


Source : notre-planete.info

dimanche, 20 avril 2014

Eruption solaire

Les clichés pris par la sonde SDO, Solar Dynamics Observatory, dévoilent les flux d'énergie secouant la surface du Soleil. Cette éruption, capturée par SDO le 2 avril 2014 est classée dans la catégorie M; le classement indique l'intensité en watts par mètre carré (W/m2) des rayons X produits par ce phénomène survenant dans l'atmosphère du Soleil.


Eruption solaire photographiée le 2 avril 2014 par la sonde SDO de la Nasa. Les rayonnements, qui surgissent dans les longueurs d'onde de l'ultraviolet, ont été représenté en rouge et en jaune. NASA/SDO/Goddard Space Flight Center.

Source : sciencesetavenir.fr

mercredi, 29 janvier 2014

Comprendre le Monde au quotidien

Partir à la découverte des phénomènes qui nous entourent pour combler notre curiosité scientifique. On vit dans un monde rationnel, il y a une explication à tout. Mais est-on capable de les donner, ces explications ? Voici la présentation de l'Université Numérique : Faisons un petit test : c’est le matin, la radio se déclenche et vous réveille. Est-ce que vous savez comment est produite l’électricité qui alimente votre radioréveil ? Ou si vous utilisez un réveil à piles, pourquoi celles que vous utilisez ne peuvent pas être rechargées, alors que celles de votre appareil photo se rechargent sans problème ? Et pourquoi le savon mousse-t-il ? Au cours du petit déjeuner vous faites tomber votre tartine. Pourquoi est-ce qu’à chaque fois, c’est le côté beurré qui tombe sur le carrelage ?


FUN-MOOC : QuidQuam ? Eureka ! - Comprendre le... par fr-universite-numerique
Les cours s’adressent à toute personne désireuse de satisfaire sa curiosité scientifique. Un enseignant peut également y voir une nouvelle forme d’enseignement originale et complémentaire de son cours présentiel, afin de confronter le programme du cours à la culture scientifique du quotidien. Ce sera le cas notamment à l'Université Bordeaux 1. Il n’y a pas de prérequis obligatoires pour suivre ce MOOC. Cependant, les contenus sont plus facilement accessibles par des personnes ayant un niveau de terminale scientifique. Plan du cours qui débute le 12 février 2014 :

Semaine 1 : Des énergies fossiles aux énergies du futur…
Semaine 2 : Le Transport
Semaine 3 : La Terre, notre planète
Semaine 4 : Destination Espace
Semaine 5 : Une virée Nature
Semaine 6 : Comprendre le corps humain
Semaine 7 : Les Technologies du quotidien
Semaine 8 : Les nombres dans notre quotidien
Semaine 9 : Bizarre, vous avez dit Sciences

On peut s'inscrire sur le site france-universite-numerique-mooc.fr

lundi, 06 janvier 2014

La température lorsqu'on est loin de tout

Dans l'espace, la température avoisine les trois degrés Kelvin, c'est à dire - 270 °C. Mais la notion de température n'est pas la même dans l'espace que sur Terre où on la mesure à l'aide d'un thermomètre qui évalue l'énergie cinétique des molécules du milieu dans lequel on le plonge. Mais dans l'espace intersidéral où le vide est à peu près total, quelques atomes par mètre cube, contre des milliers de milliards de milliards dans l'air qu'on respire, ce genre de mesure n'a pas de sens, puisqu'il n'y a pas de matière pour «porter» la chaleur. La température de l'espace fait référence au rayonnement radio présent partout dans l'Univers, qui est une sorte d'écho du big bang.

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Cette «température» est celle qui règne lorsqu'on est loin de tout (entre deux galaxies, par exemple) et elle peut augmenter énormément si l'on s'approche d'une étoile. Ainsi, aux environs immédiats de Pluton, la dernière «planète» du système solaire, la température de l'espace est d'environ - 235 °C. Proche de la Terre, la température est telle que la Station spatiale n'a pas vraiment besoin de se chauffer, mais au contraire, d'être refroidie. On peut transmettre de la chaleur par conduction, les molécules se relaient de l'énergie de proche en proche mais dans le vide de l'espace ce n'est pas possible. De même, la chaleur ne peut pas être transmise par convection, mode de transmission par laquelle un fluide transporte de la chaleur à cause du «brassage» qui se produit quand on le chauffe. Puisqu'il existe seulement trois modes de transmission de la chaleur, seule la radiation est possible, c'est-à-dire l'émission d'ondes électromagnétiques - notamment l'infrarouge pour les objets dont la température avoisine celle du corps humain, et la lumière visible pour les objets plus chauds, comme le Soleil. Cependant, la radiation est de loin la manière la moins efficace de diffuser de la chaleur, si bien que la SSI se trouve pratiquement «dans un isolant thermique parfait». Ainsi, même lorsqu'elle passe dans l'ombre de la Terre, il n'est nul besoin de la chauffer : la chaleur produite par les ordinateurs, l'équipement électronique et l'équipage suffit.

Source : lapresse.ca

jeudi, 02 janvier 2014

Le premier son dans l'espace interstellaire

Voyager 1 poursuit sa trajectoire en dehors du système solaire à une vitesse de 50000 km/h. Située à 18 milliards de kilomètres du soleil, Voyager 1 est entrée dans le froid et l’obscurité, mais pas dans le silence le plus complet. La distance qui sépare la sonde américaine de la Terre ne l’empêche pas encore d’envoyer des données qu’elle transmet par ondes radio. La Nasa a dévoilé le premier son que la sonde a pu enregistrer dans l’espace interstellaire.


Cet enregistrement est historique. C’est la première fois que l'on capture des sons présents dans l’espace interstellaire. La Nasa explique que les sons ont été produits par les vibrations du plasma. La sonde en a enregistré à deux reprises entre octobre et novembre 2012 puis entre avril et mai 2013. « Les scientifiques ont remarqué que l’on percevait à chaque fois un son dont le volume augmentait. Le pointillé (que l’on voit sur la vidéo, ndlr) indique que ces volumes augmentent de la même manière. Cela traduit un accroissement continu de la densité du plasma ».

Source : citizenpost.fr

dimanche, 22 décembre 2013

Au cœur de la Station Spatiale Internationale

Au cœur de l'ISS, chaque vue de la Terre est impressionnante. De nombreuses images sont capturées quotidiennement du haut de ces 370 kilomètres d’altitude. Certaines d’entre elles terminent sur les réseaux sociaux des astronautes qui se trouvent à bord, au plus grand bonheur de leurs admirateurs. Les autres finissent généralement dans l’immense base de données de la NASA.

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Ces photographies à haute définition peuvent alors être utilisées librement. David Peterson a profité de ce service pour réaliser une nouvelle vidéo impressionnante. Il a sélectionné des images dans la vaste bibliothèque multimédia pour leur valeur esthétique. Les clichés choisis ont fait l’objet d’une séquence montée en accélérée présentant de manière animée différentes vues de la planète.


Pour en savoir plus: maxisciences.com

mercredi, 18 décembre 2013

Penser que la vie pouvait exister sur Mars

Le satellite Mars Express a été lancé le 2 juin 2003 et a, depuis, tourné 12 500 fois en orbite autour de la planète. Ces images sont le fruit de ses relevés topographiques, qui portent sur les deux tiers de la planète. Ces images proviennent de l'Agence spatiale européenne. Les données de la sonde européenne Mars Express ont permis aux scientifiques de publier, fin octobre, une modélisation de la planète rouge en trois dimensions. On y découvre notamment des montagnes et des cratères qui culminent à 25 000 mètres d'altitude, ou encore un canyon de 4 000 kilomètres de long sur 200 kilomètres de large.


Des montagnes couvertes de glace ont longtemps laissé penser que la vie pouvait exister sur Mars. Mais aucune preuve de vie martienne n'a encore été trouvée.

Source : francetvinfo.fr

mardi, 01 octobre 2013

Mémoire de l’histoire du Système solaire

Les météorites sont la mémoire de l’histoire du Système solaire la plus facilement accessible à l’humanité. On est encore loin de pouvoir visiter à volonté des comètes et des astéroïdes. C’est pourquoi chaque météorite qui tombe sur Terre est potentiellement la source d’une nouvelle découverte sur la formation des planètes et l’évolution du Système solaire, il y a environ 4,5 milliards d’années. Ce sont les météorites appelées chondrites carbonées qui intéressent les spécialistes de cosmogonie pour comprendre la genèse des planètes. Un scénario possible pour expliquer l’apparition de la vie sur Terre passe par un apport extraterrestre des molécules organiques dans les jeunes océans de notre planète. Des acides aminés et des molécules entrant dans la fabrication de l’ARN se seraient formés dans l’espace avant d’ensemencer la Terre, grâce aux comètes et aux météorites.

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La météorite qui se désagrégea en entrant dans l'atmosphère terrestre en avril 2012 non loin de Sutter’s Mill en Californie, fait partie des chondrites carbonée. Les chercheurs de l’Arizona State University ont pris certains de ces fragments et les ont placés dans des conditions rappelant celles de la Terre primitive, plus précisément celles d’un hydrothermalisme comme on devait en trouver à proximité de volcans ou du point d’impact d’un astéroïde. Les cosmochimistes ont été surpris dedécouvrir des molécules organiques inédites, en particulier des polyéthers, encore jamais observés dans une chondrite carbonée. Une bonne nouvelle pour l’exobiologie, qui signifie que la variété et la complexité des molécules organiques apportées par les comètes et les météorites doivent être bien plus importantes que ce que l’on pensait. Cela permet donc d’envisager de nouveaux scénarios pour de la chimie prébiotique ayant amené à l’apparition de la vie.

Source : futura-sciences.com

samedi, 28 septembre 2013

Votre lit est votre meilleur ami ?

La NASA a lancé un appel à candidatures pour l'expérience "Bed-Rest Study" afin d'entamer cette étude dont le principe consiste à demander aux volontaires de rester au lit pendant 70 jours, le tout pour la coquette somme de 18000 dollars soit environ 13000 euros.

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Cette étude est une nouvelle étape dans la préparation de vols habités de longue durée. l'objectif est d'étudier les conséquences de la microgravité que pourrait subir le corps des astronautes. Cela fait longtemps déjà que les scientifiques se penchent sur ces effets, en suivant notamment de près tous les astronautes qui viennent à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Néanmoins, les conséquences pourraient être d'autant plus importantes avec des vols de plus longue durée. C'est pourquoi la NASA multiplie les études. Si rester 70 jours au lit peut en séduire certains, le protocole est moins attirant. Le lit sera légèrement incliné afin que les jambes soient un peu relevées. Selon le Dr Roni Cromwell, scientifique qui mènera la "Bed-rest study", cette inclinaison va faire remonter les fluides organiques au niveau de la partie supérieure du corps, déclenchant des conditions cardiovasculaires similaires à celles rencontrées dans l'espace. "Et en mettant quelqu'un au lit pendant une longue période, il y a également une atrophie des muscles et de la densité osseuse", explique le Dr Cormwell. Lorsqu'ils sont dans l'espace, les astronautes peuvent se propulser à travers une pièce à l'aide d'une simple poussée. Leurs muscles travaillent donc beaucoup moins et c'est là qu'apparait l'atrophie. Bien que couchés pendant 70 jours, les volontaires pourront s'adonner à des activités variées telles que lire un livre, jouer à un jeu sur leur téléphone, communiquer avec leurs proches via internet et même travailler, du moment qu'ils ne bougent pas du lit. Les scientifiques ont besoin de volontaires en bonne santé qui sont prêtes mentalement à passer 70 jours au lit.

En savoir plus : maxisciences.com

mardi, 10 septembre 2013

Aventure spatiale

Spacetime Fabric Softener est un superbe film d’animation signé Professor Soap.

Une fusée, un astronaute, un champ d’astéroïdes… Il n’en faut pas plus pour lancer cette aventure spatiale minimaliste de 4 minutes. Tout est simple – depuis la palette de couleurs jusqu’au scénario – mais c’est beau, très beau.

Spacetime Fabric Softener from Professor Soap on Vimeo.

vendredi, 30 août 2013

Une mission de capture d’un astéroïde

La Nasa planifie une mission de capture d’un astéroïde. Ce projet ambitieux consiste à amener un astéroïde près de la Terre, de façon à le rendre accessible à des missions habitées et robotiques, pour l’étudier. Or, le Congrès des U.S.A. est contre cette mission, lui préférant le retour d’humains sur la Lune.

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Les astéroïdes, issus des restes de planètes en formation, sont susceptibles d'éclairer les scientifiques sur la genèse du Système solaire, il y a quelques 4,5 milliards d’années. Surtout, les technologies spatiales mises au point pour ce programme serviront à d’autres grands projets, comme une mission de déviation d'astéroïdes pour la protection de la Terre, mais aussi l’exploitation de leurs ressources. Une telle mission pourrait être réalisée dès 2017 pour ramener l’astéroïde 2007 UN12 en septembre 2020. Mais si l’on vise un astéroïde plus grand et massif, comme 2009 BD avec ses 900 t, pour une même année de départ, le retour est prévu en juin 2023.

Source : futura-sciences.com

jeudi, 15 août 2013

L'astéroïde de Chicxulub et les dinosaures

Les préhistoriens pensaient que l’astéroïde de Chicxulub s’était écrasé au Mexique quelque 300000 ans avant la disparition des dinosaures, une durée trop longue pour établir un lien de causalité entre les deux événements. Or, d’après une nouvelle datation radiométrique de haute précision du centre de géochronologie de Berkeley aux États-Unis, l’astéroïde aurait en réalité touché la Terre il y a 66.038.000 années, soit 33.000 ans seulement avant l’extinction des dinosaures. La succession chronologique entre ces deux événements est plus étroite que lors des estimations précédentes.

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Mais selon le centre de géochronologie de Berkeley, l’impact de Chicxulub n’a probablement pas été la seule cause de la disparition des dinosaures. En effet, la Terre aurait connu, au cours du crétacé, une intense activité volcanique dans la région du Deccan, en Inde, à l’origine d’un rejet massif de CO2 et de soufre, et par conséquent d’une sensible modification du climat. L’écosystème planétaire était donc déjà fragilisé lorsque la chute de l’astéroïde a porté un coup fatal aux dinosaures.

source : universcience.fr

samedi, 27 juillet 2013

L'atmosphère de Mars totalement détruite

Un an après son atterrissage sur la planète rouge, le robot Curitosity a déjà parcouru un kilomètre. Ses instruments d'analyse embarqués ont déjà envoyé leurs premières mesures. Elles concernent notamment l'identification des gaz présents dans l'air martien, parmi lesquels figurent l'argon, l'azote, l'oxygène, le monoxyde de carbone et le dioxyde de carbone.

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Les équipes de chercheurs estiment que l'atmosphère de la planète rouge a été totalement détruite il y a quatre milliards d'années. Les scientifiques pensent que les différents ratios de deux formes d'argon, actuellement présents sur Mars et sur la Terre, suggèrent qu'un événement de grande ampleur a affecté leur présence, de violentes éruptions volcaniques ou une collision avec une énorme objet spatial, probablement au moins de la taille de Pluton. Mars aurait donc développé une atmosphère riche en oxygène plus d'un milliard d'années avant la Terre, selon une étude publiée le mois dernier. Des rochers, récupérés par le robot Spirit à la surface du cratère Gusev, contiennent cinq fois plus de nickel que les météorites martiennes découvertes sur la Terre. Cela révèle que la surface des pierres, vieilles d'au moins 3,7 milliards d'années, se sont formés dans un environnement riche en oxygène. Or, ce n'est pas le cas des météorites dont l'âge varie entre 180 millions et 1,4 milliards d'années.


Pour en savoir plus, on peut consulter le site maxisciences.com

jeudi, 09 mai 2013

Un Soyouz russe a lancé une mini-arche de Noé

Un Soyouz russe a lancé une capsule de recherche récupérable Bion-M avec à son bord une centaine d’organismes vivants différents, ainsi que des graines de plantes. La mission, autour de la Terre, doit durer trente jours. Elle a pour objectif de mieux comprendre comment le vivant s’adapte à la microgravité et se réadapte à la gravité terrestre.

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Quelque 80 expériences fournies par divers instituts russes, le Cnes et la Nasa seront réalisées à bord de la capsule Bion-M1. Elles aideront à comprendre les effets négatifs que provoquent les vols habités sur l’organisme humain. L’idée étant de développer des contre-mesures efficaces (mécaniques, nutritionnelles ou pharmacologiques) destinées aux futurs voyageurs spatiaux. Avant de préparer un vol spatial de longue durée, il est donc important d’envisager comment ces phénomènes pourraient être inversés.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com

samedi, 01 septembre 2012

Curiosity poursuit son exploration de Mars

Le robot Curiosity lui poursuit sans encombre son exploration de Mars. Après avoir effectué ses premier pas sur la planète rouge, le robot a transmis des images de l'environnement martien. Des clichés en couleur d'une précision encore plus grande et capturés par la Mast Camera du rover. Néanmoins, les équipes ont quelque peu forcé les couleurs pour donner un aperçu du paysage martien comme s'il était soumis aux conditions de luminosité présentes sur Terre. Une amélioration qui permet de mieux analyser les détails des clichés, expliquent les chercheurs.


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Selon Michael Malin, principal investigateur de la Mastcam au Malin Space Science Systems de San Diego, Curiosity va aller dans une région du mont Sharp. Ces couches sont l'ultime objectif avec des champ de dunes sombres à franchir. En face du sable sombre, on voit du sable plus rouge, avec une composition différente suggérée par des couleurs différentes. Les roches au premier plan montrent de la diversité, certaines sont arrondies, d'autres angulaires, avec des histoires différentes. C'est un site géologique très riche à examiner et éventuellement à travers lequel se promener.

samedi, 10 décembre 2011

Kepler 22, une soeur de la Terre

L'existence d'une nouvelle planète sœur de la Terre hors de notre système solaire a été confirmée en début de semaine par la NASA. La sonde américaine Kepler, lancée en mars 2009 et dotée d'un puissant télescope, a localisé cette planète, nommée Kepler 22, orbitant autour d'une étoile autre que le Soleil. Elle se situe à la bonne distance de son étoile pour une éventuelle présence d'eau à l'état liquide. Sa force gravitationnelle lui permet de disposer d'une atmosphère. Ces caractéristiques sont propices à l'apparition de la vie et à son évolution.

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Kepler 22 est 2,4 fois plus massive que la Terre, se trouve à une distance d'environ 600 années-lumière et tourne autour de son étoile en 290 jours. Les scientifiques ne savent cependant pas si elle est constituée de roches, de gaz ou de liquides. Selon la NASA, la température près de la surface de l'exoplanète serait de 22 °C.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié dans le journal Le Monde

mercredi, 02 novembre 2011

Gloria, premier réseau mondial de télescopes en ligne

Jusqu'à présent toute personne qui désirait admirer le ciel dans un télescope devait l'acheter et apprendre à s'en servir. On pouvait également participer à des observations collectives sous les étoiles. Cependant on peut avoir aussi envie d'observer des objets célestes visibles depuis l'autre hémisphère.

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Dès l'an prochain la situation devrait s'améliorer avec la naissance du premier réseau mondial de télescopes robotisés en ligne. Connu sous le nom de Gloria (pour GLObal Robotic telescopes Intelligent Array for e-Science), ce projet européen prévoit de connecter sur trois ans 17 télescopes automatiques répartis sur la planète.

Depuis son ordinateur, on pourra contrôler ces télescopes à sa guise et on aura accès à un certain nombre de bases de données astronomiques.  Le temps de télescope attribué à chaque internaute sera calculé en fonction de la qualité de son projet astronomique, selon l'appréciation donnée par les autres membres du réseau.

On peut s'informer sur le site futura-sciences.com

samedi, 24 septembre 2011

Des exoplanètes de plus en plus nombreuses

Une équipe internationale d'astronomes a annoncé la découverte de 50 nouvelles exoplanètes en orbite autour d'étoiles proches. Grâce à l'instrument HARPS, installé au Chili, 16 super-Terres, des planètes de masse comprise entre une et dix fois celle de la Terre ont été étudiées. L'une de ces super-Terres se situe à l'intérieur de la zone habitable de son étoile, elle pourrait donc être propice à l'apparition de la vie et à son évolution. De plus, les chercheurs ont établi que plus de 40 % des étoiles similaires au Soleil possèdent au moins une planète plus légère que Saturne.

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De nouveaux instruments sont prévus pour faire progresser ce pan de la recherche. Ils incluent le spectrographe SOPHIE de l'Observatoire de Haute Provence, pour étudier les étoiles du ciel de l'hémisphère nord.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info